| | | ESMÉ & MAËL ♣ why hide me the truth ? |  |
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 | | Sujet: ESMÉ & MAËL ♣ why hide me the truth ? Mer 7 Déc - 20:32 | |
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« why hide me the truth? »
Dans la vie, les rencontres hasardeuses s'avèrent être les plus complexes et plus difficiles à cerner. En effet, j'en avais dernièrement eu la preuve avec une jolie brune. J'aurais préféré utiliser son prénom pour la qualifier, mais je ne connaissais pas celui-ci. En soit, ça pouvait ne pas être étonnant, sauf que nous nous étions déjà vus une dizaine de fois. Si elle s'était avérée être un coup d'un soir ou une fille sans importance, je n'aurais certainement pas cherché à le découvrir, mais elle était un peu plus que ça. À vrai dire, je ne pouvais même pas trouver de mots pour qualifier notre pseudo-relation. Contrairement à la plupart des autres filles -exception faire pour une-, je n'ai pas directement été attiré par son physique, mais plutôt par son petit côté mystérieux. La jeune femme refusait catégoriquement de me raconter quoi que ce soit à son sujet, incluant même de me donner son prénom. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé ; têtue comme je l'étais, je n'avais pas réussi à lui extirper ne serait-ce qu'une toute petite information. J'avais déjà songé à la suivre jusque chez elle, fouiller son téléphone ou autre, mais à chaque fois, elle avait une longueur d'avance et cette fâcheuse manie de disparaître, comme si c'était une question de vie ou de mort d'être confronté à la réalité. Honnêtement, avec le temps, je commençais à me poser de plus en plus de questions glauques. Je croyais même avoir songé à toutes les possibilités. La première en tête étant, bien entendu, le fait qu'elle soit une grande fugitive. Cette idée m'avait plus ou moins excité et très franchement, j'aurai été capable de l'aider à se « cacher », si tel était son but. Malheureusement, je semblais très loin de la réalité.
De plus, j’aurais très bien pu faire table rase sur cette rencontre, sauf que je voulais la travailler au maximum pour trouver les réponses à mes questions. Et puis, la brune et moi avions tendance à partager beaucoup de points communs, rien qu’au niveau de nos caractères pratiquement similaires. Donc, pour l’instant, je me contentais du petit surnom « brunette » et du peu d’éléments que j’avais sur elle. Le plus étonnant, c’est que nous avions des manières plus ou moins étonnantes de nous rencontrer. J’avais beau avoir son numéro, sous le nom « D’étrange inconnue », nous ne cherchions jamais à nous voir intentionnellement.
Pourquoi je parlais d’elle alors ? Parce qu’elle était juste sous mes yeux, en train de faire des photos dans le studio de mannequinat collé au mien. Je n’ai jamais douté de son charme et sa photogénie, mais de là à penser que nous travaillions quasiment ensemble, certainement pas. Jusqu’à présent, j’avais tenté de me cacher derrière la troupe de maquilleuses, coiffeuses.. etc, de manière à ne pas me faire remarquer. J’attendis patiemment que son shooting soit terminée, avant de lui faire la surprise de ma présence. Je profitai du fait qu’elle s’assit pour arriver en catimini derrière elle et lui chuchoter : « Tu sais que je peux filer tout droit voir ton agent et obtenir des renseignements sur toi ? ». Elle n’avait pas besoin de se retourner pour savoir à qui elle avait affaire. Je l’observai dans le miroir face à nous en tentai de détecter ne serait-ce qu’une once de peur dans ses yeux… Elle semblait tendue, certes, mais rien de trop flagrant.
« Donne-moi une bonne raison de ne pas en savoir plus sur toi ? » Question piège, à laquelle j’attendais une réponse digne de ce nom.
Dernière édition par Maël A. Rimbaud le Sam 17 Déc - 17:35, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: ESMÉ & MAËL ♣ why hide me the truth ? Jeu 8 Déc - 20:35 | |
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« because it's for the best, sweet heart. » « Esmérada ! Ici ! Regarde par là. Oui bravo. Magnifique ma belle. »Elle adorait son travail ; le fait de poser, d’incarner plusieurs personnages à la fois, d’improviser. Plusieurs personnes trouvent le job de mannequin vraiment stupide ou inutile ou tout simplement un moyen facile de gagner de l’argent sans se fatiguer. Elle, elle n’est pas du tout d’accord avec cela. Primo, aucun travail n’est facile et encore moins le mannequinat. Et Secundo, certes il y a des gens qui font cela pour gagner de l’argent ce qui est le cas d’Esméralda à cet instant après que ses parents lui ont bloqué son compte. Mais l’histoire d’amour d’Esméralda et l’appareil photo est bien plus grande, plus classe, plus fine que cette histoire d’argent. L’amour d’Esméralda pour la photographie, le mannequinat dépasse de loin son amour pour l’argent. La preuve, elle n’a jamais envisagé de prendre le mannequinat pour un travail permanant. C’est bien pour cela qu’elle suit des cours de Droit à Harvard. Oui, ne soyez pas aussi surpris que cela voyons, être mannequin ne veut pas dire être stupide ou idiot. Bien au contraire, la jeune brune est persuadée que la plus part des mannequins sont bien plus intelligents que la moyenne. Oui, quand on s’occupe aussi bien de son corps c’est que l’on s’occupe aussi de son esprit n’est-ce pas ?
Bref, souriant ou du moins essayant de le faire, Esméralda continua de faire sa séance de Photo shoots. Elle était vraiment fatiguée vu qu’elle n’avait toujours pas trouvé un appartement à louer et que la chambre dans la résidence universitaire n’était pas vraiment… un luxe total. Pas de baignoire, des cris provenant des chambres des autres étudiants, pas de cuisine … Bref c’était dur pour elle. Elle a toujours été habituée à vivre dans un manoir, un château. Elle était bien déterminée à changer de vie mais tout est relatif. Il ne faut surtout pas bruler les étapes. « Tu as terminé. Bravo pour aujourd’hui. ». La jeune brunette adressa un sourire à Paulo avant de lui faire la bise puis se diriger vers sa cabine pour se changer. Elle connaissait très bien le photographe, c’est un ami de sa mère qui lui a pris des photos auparavant quand elle était en Italie. Oui l’un des avantages d’avoir un ex mannequin comme mère est de connaitre tout le monde dans ce domaine là. La jeune femme fit d’ailleurs une grimace en se rappelant de sa mère. Mais elle n’eut même pas le temps de lancer un juron car elle sursauta en entendant une voix qui lui était bien familière. « Tu sais que je peux filer tout droit voir ton agent et obtenir des renseignements sur toi ? » . Elle n’avait même pas eu besoin de relever la tête ou bien de se tourner ou encore moins de regarder dans le miroir. Elle avait reconnu sa voix ; ce ton moqueur et à la fois charmant… comment ne pas le reconnaitre ? « Maël. »
Un sourire plutôt sincère se dessina sur les lèvres de la jeune femme suite à la réplique du jeune homme. Elle se tourna alors rapidement pour lui faire face, s’approcha de lui puis lui chuchota doucement à l’oreille « non je te ne conseille pas. Je cours plus rapidement que toi. » Elle laissa échapper un petit sourire avant de lâcher un soupir parce qu’elle savait que Maël n’allait pas abandonner de si tôt. « Donne-moi une bonne raison de ne pas en savoir plus sur toi ? »
D’ailleurs tiens elle avait raison. Puisque je vous le dis. Le jeune brun répliqua aussitôt ce qui ne fit que perturber Esméralda d’avantage. Dieu merci elle a toujours été le genre de personnes très calmes qui savent contrôler leurs émotions. A vrai dire quand on passe des années à se construire une carapace cachant notre vraie personnalité ou nature, ça devient plutôt facile de contrôler nos émotions.
Bref. Il avait besoin d’une bonne raison qui pourrait l’empêcher d’en savoir plus sur la jeune femme. Mais malheureusement Esméralda « ne pouvait pas satisfaire son besoin ». Elle ne pouvait pas se permettre de le mettre en danger et de griller par la même occasion sa « couverture ». C’était pour son bien ainsi que celui de Maël. Elle ne voulait en aucun point le perdre ou qu’il la voit d’une autre façon, une façon bien différente que celle-ci.
Lui faisant toujours face elle répondit: « Car tu risques d’être déçu par ce que tu vas découvrir. »
Instinctivement elle grimaça suite à cette réplique. Car oui c’était la vérité. Il allait vraiment être déçu s’il ne se contentait pas de ce qu’il avait. « Crois-moi Maël, c’est pour le mieux. » Elle se releva se dirigeant vers la porte de sortie, s’arrêta un instant puis revint rapidement pour faire face à nouveau à Maël. « Tu veux que je te prouve que ce n’est pas nécessaire que tu saches qui je suis pour vraiment me connaitre ? » Elle marqua une pause puis reprit : « je te donne un Joker. Tu peux me poser n’importe quelle question sur moi, mais une seule question et je ne répondrai plus jamais à aucune de tes autres questions. Cependant il y a des conditions. Pas de nom ou de prénom… juste quelque chose de personnel, plus personnel. »
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| | Sujet: Re: ESMÉ & MAËL ♣ why hide me the truth ? Jeu 8 Déc - 22:41 | |
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Le milieu du mannequinat n’est certainement le monde de beauté, de luxe, paillettes, reconnaissance et célébrité typiquement représenté dans les magazines en papier glaçé. C'est un véritable métier aux conditions plus ou moins sévères. En effet, les contrats impliquent des horaires lourds et décalés, une hygiène de vie rigoureuse, une grande résistance physique et nerveuse, et, bien sûr, des critères drastiques de poids et de taille. La vie de mannequin est donc rarement un long fleuve tranquille, d’autant que la concurrence y est féroce. Toujours est-il que j’étais surpris de retrouver Esméralda ici dans le sens où je l’imaginais plus faire de longues études, être assise à écouter un cours que de s’éclater à se faire prendre en photo ; car c’était certain, elle s’éclatait. Et puis, je pouvais être surpris par presque n’importe quoi puisque je ne connaissais strictement rien de son identité, ses hobbies, etc…
La jeune femme ne se précipita pas pour m’arrêter, au contraire, elle chuchota avec une voix très sensuelle : « non je te ne conseille pas. Je cours plus rapidement que toi. ». Je réprimais mon envie de rire, elle ? Courir plus vite que moi ? Ça m’étonnait grandement. Encore une fois, pour entretenir mon corps, je suis un entraînement particulièrement rigoureux, comportant un bon nombre d’heures de jogging par semaine. Si elle faisait vraiment parti du métier, j’aurai dors et déjà remarqué sa présence au gymnase ou dans les rues de Montsimpa. Toujours face à moi, avec cette expression détendue, elle répondit : « Car tu risques d’être déçu par ce que tu vas découvrir. ». J’étais assez perplexe face à sa remarque… Déçu dans quel sens ? Je n’allais pas être assez surpris ou j’allais me mettre en rogne contre elle ? Encore une fois, c’était une question qui allait rester en suspens. Parfois, je me demandais vraiment si la jeune femme ne me faisait pas languir pour rien, si c’était vraiment nécessaire de faire autant de cachoteries à son sujet. « Crois-moi Maël, c’est pour le mieux. » ajouta-t-elle presque immédiatement. Je voulais bien la croire, ne serait-ce qu’essayer, mais comment faire avec le peu d’éléments qu’elle laissait derrière elle ? Et puis, le mieux pour quoi ? Ma sensibilité ? Mon naïveté ? Ma sécurité ? Je n’étais plus un gamin de dix ans qui avait besoin d’être surprotégé, je pouvais très bien gérer des situations plus ou moins difficiles/importantes. Sur le coup, je crus qu’elle allait m’abandonné là, se dirigeant vers la sortie sans un mot, mais elle eut la présence d’esprit d’ajouter : « Tu veux que je te prouve que ce n’est pas nécessaire que tu saches qui je suis pour vraiment me connaitre ? ». Me connaissant, une lueur d’espoir devait déjà être en train de briller dans mes yeux. Elle osait vraiment me poser la question ? Comme si la réponse allait être non ! Pour ainsi dire, j’attendais ça depuis des semaines, depuis ce jour où nous nous sommes rencontrés.
« Je te donne un Joker. Tu peux me poser n’importe quelle question sur moi, mais une seule question et je ne répondrai plus jamais à aucune de tes autres questions. Cependant il y a des conditions. Pas de nom ou de prénom… juste quelque chose de personnel, plus personnel. ». Je réfléchis quelques instants avant de constater que sa proposition était particulièrement cruelle. Elle savait pertinemment que j’avais beaucoup plus qu’une question à poser et que le choix de celle-ci était trop dur à départager. Il fallait que je me concentre pour trouver LA question qui pouvait m’éclairer bien plus que son nom et prénom. D’ailleurs, pourquoi insister sur le fait de ne pas connaître ses noms ; je ne voyais qu’une seule réponse : elle venait d’une famille connue, avec un nom trop important pour se permettre de le dévoiler. Soit, je pouvais à la limite comprendre… En tout cas, ça n’était pas pour une question d’argent : elle savait que j’en avais assez pour aller en réclamer à autrui ; alors quoi ? C’était la future reine de tout un pays ? Qui refusait son piètre destin d’épouser le fils d’une autre famille aussi riche que la sienne ? Non, ça sonnait trop « conte de fées ». Son histoire semblait beaucoup plus… tragique. Une question, j’avais droit à une seule et unique question, plus ‘personnelle’ que son nom, qui plus est. Si je ne pouvais pas l’interroger sur la base de son existence, sur quoi d’autre avais-je l’opportunité de le faire ? Ses mensurations ? Le nom de ses animaux de compagnie ? La couleur de son string ? Le nombre de fois où elle a fait l’amour ? Finalement, pour arrêter de me triturer l’esprit, je demandai la première chose qui m’était venue à l’esprit : « Où est-ce que tu habites ? ». Et puis, ça me fournirait au moins une chose intéressante, une piste à partir de laquelle farfouiller. Mais ça ne prouverait toujours pas en quoi ce n’était pas nécessaire de vraiment la connaître.
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| | Sujet: Re: ESMÉ & MAËL ♣ why hide me the truth ? Mar 13 Déc - 12:03 | |
| Oui elle s’éclatait. Le faite d’être prise en photo a toujours été l’un de ses passes temps préférés ; ce n’est vraiment pas pour rien qu’elle travaille avec les meilleurs photographes internationaux. Certes son corps ainsi que sa beauté ont joué une part très importante dans son succès dans ce domaine mais c’est aussi sa passion son amour pour le mannequinat qui l’ont sûrement différencié des autres. Car oui, on peut reconnaitre un mannequin qui aime son travail qui serait prêt à tout faire pour réussir rien qu’en regardant une de ses photos. Bon, Esméralda n’a jamais envisagé d’être un mannequin à plein temps. A vrai dire tout a commencé grâce à sa mère ; le faite de la voir venir avec ses amies, se maquiller à la maison ; elles étaient tellement belles, tellement divines que la jeune brunette fut tout de suite décidée de devenir un jour comme elles. Elle a commencé à prendre des photos pour s’amuser, relever ce défi mais ensuite elle tomba amoureuse de la caméra, de ce monde de paillette, de beauté naturelle ou sophistiquée, de la grâce et la finesse que demande ce métier. Cependant et contrairement à d’autres personnes elle n’était pas naïve, elle savait très bien que dans ce domaine rien n’est garanti. Qu’un accident ou une simple brûlure ou encore le faite de vieillir pourrait foutre toute une carrière. C’est pour cela qu’elle avait un plan B ou peut-être deux plans A. Elle poursuivit des études de Droit. Elle était mannequin mais aussi une jeune femme bien éduquée, cultivée. Le Droit, elle ne l’a pas choisi par pur hasard. Elle a toujours voulu montrer à ses parents mais surtout à sa mère qu’elle était bien capable de devenir quelqu’un de bien, quelqu’un qui changera le monde, qui fera un impact global en commençant par aider les gens. Donc oui, c’est peut-être amusant d’imaginer la belle Esméralda poser en sous vêtements pour un magazine et ensuite porter quelque chose d’officiel à la cour pour défendre des innocents ; mais c’est bien elle. Elle a toujours été comme ça : un mélange de choses totalement opposées.
Bref, retournons à Maël ainsi que ses nombreuses questions. Oui oui ce dernier insistait toujours par rapport au faite d’en savoir encore plus sur l’identité de la jeune femme. Il avait tout essayé et avait sûrement d’autres idées ou autres plans pour résoudre ce mystère mais Esméralda n’allait sûrement pas lui faciliter la tâche, bien au contraire. Elle allait tout faire pour que ce dernier ne découvre rien du tout. Ce qu’il ignorait cependant c’est que c’était pour son bien. Il n’était peut-être pas un gosse mais elle voulait le protéger et se protéger par la même occasion. Le faite que Maël sache enfin qui elle est non seulement allait le mettre en danger mais foutre par la même occasion sa relation avec Esméralda. Car oui, elle tenait à lui. Elle le connaissait peut-être à peine mais elle avait besoin d’amis, de lui spécialement. Quelque chose en lui l’attirait, l’intriguait énormément. Il lui rappelait peut-être quelqu’un mais en tout cas elle ne voulait surtout pas le perdre à jamais. Donc pour conclure, sachant que ce dernier n’allait vraiment pas abandonner, têtu comme il est. Elle décida de lui laisser « libre champ » de poser une question. « Où est-ce que tu habites ? ». S’attendant à une question bien plus complexe ou… «Originale », Esméralda arqua un sourcil suite à la réponse du jeune homme. « mierda, Dici sul serio? tu sei pazzo o cosa? Questa è la domanda?». Se rendant compte à la dernière minute qu’elle s’était exprimée en Italien elle lâcha un soupir - bon Sang à quel point son accent était beaucoup plus beau en Italien qu’en Anglais- avant de reprendre. « Ce que je disais c’est, est-ce que tu es sérieux ? » Oui bon il ne faut pas lui en vouloir d’être aussi surprise. Ou ‘est-ce qu’elle habite ? De toutes les questions il n’a trouvé que cela. Et ce qui est plutôt marrant c’est que cette question non seulement elle n’allait pas l’aider mais encore mieux - pour Esméralda- elle allait totalement l’éloigner de la vérité. La jeune femme explosa de rire avant de répondre d’un ton amusé « Alors… ou est-ce que j’habite ? Tu vas vraiment être déçu mon chou mais … dans la résidence universitaire. » Et oui. Elle était riche et alors ? Maintenant que ses parents lui ont bloqué son compte elle devait prendre ses précautions. Certes la résidence universitaire était vraiment affreuse mais au moins elle avait une chambre, un lit et tout ce qui va avec. « Maël, ne le prend pas personnellement mais, n’essaie pas de jouer avec moi… car je gagne, toujours ». Elle lui fit un petit clin d’œil avant d’ajouter : « D’ailleurs tiens j’ai oublié de te le demander, qu’est-ce que tu fais ici ? ».
- Spoiler:
hj: désolée pour le retard mais j'avais toute une semaine d'exams... et j'en ai encore  
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| | Sujet: Re: ESMÉ & MAËL ♣ why hide me the truth ? Sam 17 Déc - 22:30 | |
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J’étais parfaitement conscient du fait que ma carrière de mannequin ne durerait pas éternellement. En effet, il suffit d’un rien pour être exclu de ce monde pour le moins luxueux. C’est d’ailleurs une des principales closes de mon contrat avec l’agence : il faut éviter toutes sortes d’activités trop ‘dangereuses’, qui pourraient -à l’évidence- abîmer mon visage ou les quelques parties de mon corps utiles pour certain photo shoot. Il arrive même parfois que pendant le tournage d’une publicité importante, mon agent m’incite à sortir le moins possible et faire attention dans ma propre maison. Attention, il ne faut pas non plus exagérer, ce sont de simples précautions, ce n’est pas comme si j’étais prisonnier de mon travail. Toujours est-il qu’à quarante ans, je doutais fort continuer à intéresser l’appareil photo, même en ayant pris de soin de moi. Et puis, il faut laisser de la place pour la future génération. De toute manière, j’avais depuis longtemps prévu mon avenir après le mannequinat ; j’ai toujours été intéressé par la psychologie, l’inconscient et tout ce qui tourne autour du comportement humain. De ce fait, j’ai déjà songé à suivre une formation d’hypnothérapeute et si ça ne me suffit pas, je peux toujours intégrer une faculté de droit, qui me permettrait de suivre une formation de criminologie, tout aussi intéressante.
Enfin bref ; la relation que j’entretenais avec la jolie brune me poussait à découvrir plus de choses à son sujet ; car oui, je l’appréciais énormément. Elle avait suscité ma sympathie la plus sincère et une sorte de lien assez fort s’était tranquillement installé entre nous. Le fait que je sois particulièrement attaché à la jeune femme faisait que j’étais quelque peu vexé de ne pas pouvoir partager ses moindres petits secrets. Je n’allais pas laissé tomber pour autant.
Ma question n’était pas très pertinente, certes, mais je préférai jouer la carte de la neutralité pour pouvoir, ensuite, me débrouiller de mon propre chef. Comme je m’y attendais, elle semblait surprise par la banalité de ma question « mierda, Dici sul serio? tu sei pazzo o cosa? Questa è la domanda?». J’étais assez cultivé pour avoir reconnu qu’elle s’était exprimée en Italien, par pur réflexe je suppose. Tiens… Je ne m’étais jamais posé la question de ses quelconques origines. En tant que brune aux yeux verts, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit autre chose qu’italienne, mais je n’y avais pas songé auparavant. « Ce que je disais c’est, est-ce que tu es sérieux ? » Malheureusement, oui, j’étais très sérieux. Elle me répondit, un sourire très amusé sur les lèvres : « Alors… ou est-ce que j’habite ? Tu vas vraiment être déçu mon chou mais … dans la résidence universitaire. ». Je n’étais pas déçu, mais intrigué. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle séjourne dans une vulgaire résidence universitaire. Effectivement, je semblais loin d’une quelconque information à son sujet. Bien que… j’avais toujours moyen d’en savoir plus grâce à sa faculté ; ne me demandez pas pourquoi, mais j’étais certain de pouvoir amadouer la secrétaire de l’établissement. « Maël, ne le prend pas personnellement mais, n’essaie pas de jouer avec moi… car je gagne, toujours ». Très intéressant, surtout quand on sait que je suis le genre de garçon qui aime tout ce qui est « interdit ». Plus explicitement, il faut éviter les « ne fait pas ceci » avec moi, puisque je serais extrêmement tenté de justement, le faire. D’autant plus que de mon côté également, j’avais pour habitude de remporter tous les ‘paris’ que j’entreprenais. Toujours est-il que je ne prendrai certainement pas en vigueur son pseudo avertissement. « D’ailleurs tiens j’ai oublié de te le demander, qu’est-ce que tu fais ici ? ». Je ris très légèrement, non pas pour me moquer d’elle, mais pas pur réflexe. Le studio était un peu ma seconde maison, l’endroit où je me trouvais la plupart du temps. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’étais étonné de ne pas avoir déjà aperçu la jeune femme. « Il se trouve que je travaille ici. Et c’est plutôt à moi de te poser cette question… » Dis-je à « mon inconnue », puis ajoutai presque immédiatement, un petit air coquin sur le visage : « Je peux t’héberger de temps en temps, si ça te dis » Non, je ne changeai pas de sujet. Je venais tout simplement d’avoir l’idée de la ‘recueillir’ de temps en temps ; ça me permettrai de discuter plus longuement et par la même occasion, lui donner l’opportunité de laisser s’échapper quelques indices. Après tout, ça arrive à tout le monde, pourquoi pas elle ?
- Spoiler:
J'espère que tes examens se sont bien passés. Désolée je ne suis pas beaucoup inspirée. 
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