| | OLIVE&LIYAM ♦ « la vie n'est qu'un gros tas de merde, je sais! » | |
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| Sujet: OLIVE&LIYAM ♦ « la vie n'est qu'un gros tas de merde, je sais! » Mer 26 Oct - 21:57 | |
| On ne travaille jamais suffisamment dans la vie. Chaque minutes, chaque petites secondes étaient en soi un combat à mener. Livrer bataille jusqu'à maintenant avait été pour moi quelque chose d'une facilité déconcertante mais je ne pouvais dire qu'aujourd'hui, je ne tramais point. Ma vie était vite devenue, sans que je ne m'en rende vraiment compte un gribouillis. Tel un puzzle de 1000 pièces, je devais recoller tous les morceaux même si à mes yeux, ils se ressemblaient tous autant les uns que les autres.À chaque défaite, je rageais. Mais je ne réussissais jamais. Je ne parvenais pas à oublier les sentiments qui se figent dans mon coeur, comme si le temps s'était arrêté depuis que je l'avais rencontré.Et je ne pouvais pas cacher cette hâte de la revoir me sourire, rire à mes blagues tordues, ou même de passer ne serait-ce que quelques minutes avec elle.Et malheureusement, je ne parlais pas de ma petite amie de longue date.. non... Je.. je parlais d'Olivia.Cette banale rencontre au restaurant où elle travaillait a transformé nos vies. Comment expliquer le fait que mon coeur s'emballe un peu plus à chaque fois que je la vois, alors que je ne la connais que depuis très peu de temps, un mois tout au plus.... Comment expliquer que j'aurais envie d'aller n'importe où du moment qu'elle soit là? Non, je devais m'y refuser. J'avais le contrôle , j'avais la situation en main. Je m'étais juré que je ne me laisserais jamais affecté par une idylle impossible, pas une amourette passagère. Et pourtant, je savais, au fond de ma profonde personne, que j'avais des sentiments à son égard, contre ma volonté certes, mais j'en avais tout de même. Je sursautai en entendant la sonnerie de mon portable et le prit en main. Sur l'afficheur, je pus y lire Olivia. Je roulai des yeux, mais répondit d'un ton doux, comme j'en avais toujours l'habitude avec elle. « Je te dérange pas j'espère » sa voix avait un mélange de panique et de chagrin, je n'avais su définir sur le coup. Hésitant, je lui répondis « Non.. du tout.. Il se passe quelque chose? » Puis il y eut un silence. Il fut bref, je vous rassure. Elle s'empressa de me dire, paniquée « J'ai perdu mon chien, je sais plus où il est! » hum. J'hésitais entre l'envie folle d'éclater de rire ou de lui raccrocher au nez. Finalement, je ne fis ni l'un ni l'autre, je voulais éviter à tout prix les représailles. « Je vais t'aider à le chercher, on se voit au parc » déclarais-je en raccrochant rapidement le combiné. Le temps d'enfiler une tenue politiquement correcte et je me retrouvais dehors, prêt à embarquer dans ma bmw chérie.Je n'étais pas un mec prétentieux, j'aimais seulement les belles choses et cette voiture, c'était une merveille, un bijou.Je souris lorsque j'entendis gronder le moteur et reculai dans la rue. J'allais revoir Olivia, pensais-je, bêtement heureux. Mon subconscient se laissait aller librement... alors que ma raison me disait de ne pas le faire.Que c'était mal, qu'il valait mieux faire demi-tour et oublier... Mais le mal était déjà fait. Tout ce que je faisais c'était de le répandre encore plus dans mon organisme... |
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| Sujet: Re: OLIVE&LIYAM ♦ « la vie n'est qu'un gros tas de merde, je sais! » Jeu 27 Oct - 14:20 | |
| △ △ △I didn't travel this far To watch it all fall apart So give me your hand And take a chance Depuis toujours, Olivia a eut l'impression de faire des sacrifices, de se priver pour le bonheur de son entourage. Sa famille est la chose qui compte le plus à ses yeux, mais elle a toujours eut ce désagréable gout d'inachevé dans la bouche. C'était comme si elle avait toujours manqué de quelque chose, sans jamais réussir à trouver quoi. Depuis qu'elle l'avait rencontré, ce gout avait disparu, Olivia était heureuse. Tout de suite, ça fait un peu cliché, il n'empêche que Liyam hantait son esprit. Chaque secondes de chaque minutes, chaque minutes de chaque heures. Il était présent dans les moindres recoins de sa tête. Elle était trop faible pour l'oublier ou tenter de l'effacer de sa mémoire. Évidemment, elle y avait pensé, mais elle était sur qu'elle en serait incapable. Il faisait parti de sa vie à présent. Inutile de le nier plus longtemps, Olive était morgane de ce type. Son sourire, ses blague vaseuses et ses tics à la con faisaient chavirer son petit coeur de pierre. Chaque regard lui donnait l'impression d'avoir des ailes. C'est très cul-cul et s'est absolument ce qu'essayait vainement d'éviter Olivia, cela n'empêche pourtant pas la jeune femme de fondre chaque fois qu'elle pose son regard sur lui. En se levant ce matin là, elle ne savait pas trop quoi penser de cette journée. Il faisait gris et le ciel menaçait d'éclater à n'importe quel moment. L'air était lourd, presque suffoquant. Tous les éléments étaient réunis pour qu'Olivia passe une journée à déprimer. S'emparant d'un vieux jogging et d'un sweat-shirt bien chaud, elle se fit chauffer du chocolat et s'installa devant la télévision, qui lui servirait de compagnie aujourd'hui. En parlant de compagnie, Bob, son golden retriver ne l'avait pas léché comme il le faisait tous les matins dès le réveil d'Olivia. En y réfléchissant, elle ne l'avait plus vu depuis hier soir. C'est en retournant tout son appartement sous les yeux ébahis de son colocataire Quentin, qu'elle se mit à paniquer et à questionner tout l'immeuble. Désespérée et au bord des larmes, Olivia s’empara de son portable et composa le seul numéro qui lui vint instinctivement à l'esprit. Je ne te dérange pas j'espère... Sa voix était paniquée et pleine de chagrin. Elle ne savait pas vraiment comment allait réagir Liyam. Après tout, ils avaient une relation ambigüe, ce qu'avait du mal à supporter Olivia d'ailleurs. Non.. du tout.. Il se passe quelque chose ?Elle sentait bien que quelque chose clochait mais elle n'avait pas envie de s'expliquer au téléphone. Aussi, elle lui fit un topo de la situation et attendit avec angoisse sa réponse. Je vais t'aider à le chercher, on se voit au parc Agréablement surprise, elle esquissa un bref sourire et raccrocha. Baissant les yeux sur sa tenue, elle courut dans sa chambre et se changea en vitesse. Une fois son jean enfilé, elle attrapa son manteau et claqua la porte de l'appartement. Heureuse de le retrouver, elle se fichait comme d'une guigne qu'il ce soit mit à pleuvoir. Elle allait le voir ce qui suffisait amplement à la combler de bonheur.
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| Sujet: Re: OLIVE&LIYAM ♦ « la vie n'est qu'un gros tas de merde, je sais! » Ven 28 Oct - 0:53 | |
| Je ne l'attendais pas au pied d'un arbre centenaire comme l'attendrait n'importe lequel de ses amis. Non, plutôt du genre impatient, je tapai du pied, regardant ma montre de temps à autre, l'inquiétude me rongeait de l'intérieur. J'étais tétanisé à l'idée qu'elle souffre, qu'il lui arrive un quelconque malheur. Elle, une presque étrangère, elle qui avait débarqué dans ma vie sans prévenir, et sans que je ne puisse y faire grand chose. Même pour une chien, un satané chien. À cette idée, j'avais bien envie de me mordre le poing, de rage surtout. Il était idiot de s'inquiéter davantage pour une nouvelle connaissance, que pour sa petite amie... Mais, même si j'essayais de ne pas trop y penser, je ne voulais pas qu'elle ressente le vide, l'immensité de ce même vide, en perdant un être, qu'importe qu'il soit bestial, ou pas, je m'en fichais carrément. Les secondes, les minutes devinrent des heures à mes yeux. J'étais si préoccupé à l'idée qu'elle n'arrive pas que je n'avais pas vu une silhouette familière sortir de l'ombre. C'était elle. D'instinct, je tournai la tête vers sa direction et quand elle fut à ma hauteur, fourrant ses prunelles dans les miennes, je poussai un soupir de soulagement, à peine audible, tel un murmure. « Salut... » soufflais-je dans la banalité absolue. Pas un sourire ne se figeait sur mes lèvres à cet instant, je voulais m'assurer d'abord et avant tout qu'elle tenait le coup... C'était peut-être exagéré, mais j'étais ainsi.Je farfouillais dans mes poches, en quête de rien, c'était un geste qui trahissait ma nervosité. Pourtant, ces temps-ci, nous nous voyons souvent, m'étais-je donc répété dans ma tête. Mais cette tension, palpable, visible à des kilomètres d'ici, agissait sur mon cerveau, comme un automatisme, j'étais incapable de penser à autre chose. Il fallait que je lui dise, que je lui dise qu'on ne pouvait plus se voir. Plus je passais du temps à ses côtés, plus mon coeur s'emballait pour elle. C'était MAL...et c'était loin de mes valeurs. Je n'avais pas envie de passer pour un pois sauteur aux yeux de tous. Je ne voulais qu'être normal... Mais à Montsimpa, les gens normaux ne courraient pas les rues. « T'as fait comment pour perdre ton chien? » dis-je en pouffant de rire. je savais bien que mon sourire même pouvait paraitre arrogant. Mais ce n'était là qu'une taquinerie faite sur mesure pour elle. J'ai toujours été comme ça avec elle... Depuis le tout début.
J'attendais sa réponse comme je pouvais attendre le Messie. Je la fixais, les mains encore fourrées dans mes poches. Je me disais bêtement que s'il fallait passer la nuit à essayer de trouver son clébard, nous le ferions. Je n'avais jamais été du genre à baisser les bras, sauf quand tout me paraissait impossible. J'étais un éternel optimiste mais je m'avouais vaincu lorsqu'il s'agissait de mes sentiments et ça, c'était véritablement pitoyable. Je ne voulais pas lui faire de peine, c'était ce qui se répétait en boucle dans ma tête, pourtant des signes attachements étaient déjà visibles. Je savais que bientôt, et bien plus trop que je ne l'eus cru, elle serait complètement folle amoureuse de moi.Elle..elle avait cette façon de me regarder, cette façon de me parler, de rire à mes blagues parfois moroses, parfois trop vulgaires. Elle m'écoutait, elle portait une oreille attentive à mes plaintes sur mes études ou sur mes attentes. Et en revanche, lui rapportais-je quelque chose? Non. Aucunement... Et ça me tuait de savoir que je pouvais blesser profondément quelqu'un. C'est tout con, mais je m'étai vachement attachée à elle depuis le peu de temps qu'on se connait. Elle est adorable. C'était vraiment insupportable. Mais je ne le fis pas paraitre. Parce que j'étais quelqu'un de fort, d'imbattable, et que j'avais aussi une sacré tête de mule, il fallait bien l'avouer. |
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| Sujet: Re: OLIVE&LIYAM ♦ « la vie n'est qu'un gros tas de merde, je sais! » | |
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| | | | OLIVE&LIYAM ♦ « la vie n'est qu'un gros tas de merde, je sais! » | |
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