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-Aie !

J’étais tombé encore une fois en me tordant la cheville. Quelle idée j’avais eu aussi ! Me balader en pleine nuit sur la plage, toute seule ! Je ne savais pas ce qu’il m’avait prit. Je m’étais levé à minuit, avec l’idée d’aller à la plage afin de me changer les idées et de faire une petite promenade. Je savais que cela pouvait être dangereux et qu’il n’y avait pas toujours des personnes très fréquentables mais je n’avais pas réfléchis à tout cela, d’ailleurs je n’avais pas réfléchis tout court. Depuis toute petite j’adorai me promener dans la nature afin d’être au calme, je le faisais souvent après que ma mère m’aillait encore une fois critiqué sur ma façon d’être. Je m’essayai sur le sable et je regardai le ciel afin de contempler les nuages. Mais maintenant, je n’étais plus une enfant. Je ne pouvais plus fuir mes problèmes en partant loin de la ville, je ne pouvais plus faire comme si tout allait bien car tout n’allait pas bien. Il y a quelques jours, j’avais apprit que j’étais enceinte de quatre mois et que le père ne pouvait être personne d’autre que l’homme qui m’avait violé à Londres. J’avais toujours été contre l’avortement et l’abandon, j’avais donc tout naturellement décidé de garder l’enfant même si je savais que cela n’allait pas être simple. J’étais donc parti vivre chez mon frère, je ne pouvais pas élever deux enfants toute seule. Personne ne savait que j’étais enceinte et je ne compte pas en parler. De toute façon cela ne se voyait même pas , je n’avais pas prit beaucoup de poids, mon petit ventre rond pouvait passer pour un surplus de chocolat.

Plutôt que de me relevai, je décidai de rester au sol en m’asseyant. J’avais mal à la cheville et je me voyais donc mal refaire tout le chemin inverse à pied. Je me mise a regarder les étoiles en chantonnant pour ne pas entendre le bruits des bêtes qui m’entouraient. J’avais toujours eu peur du noir et des insectes, ce soir j’allais être servi…

Ce soir il faisait bon, c'est ce que pensait Hadès. Il était là à se promener dehors à une heure tardif. Après avoir passer la semaine à jouer au chat et à la souris avec Apple, il en avait eu tout simplement marre. Il se disait que bientôt, il devrait avoir une discussion avec elle. Mais comment la faire venir à lui ? Elle n'avait fait que l'éviter et lui s'était amusé à faire de même. Mais c'était tellement puérile, après tout maintenant ils étaient deux adultes, la vingtaine était passé alors pourquoi se comportaient-ils comme sa ? Faudrait qu'ils apprennent un peu à grandir. Mais Hadès cachait le petit garçon au fond de lui qui n'avait pas grandi pour garder le seul bien qu'il reste de lui, ce petit être fragile qui pourrait disparaître en un seul coup de vieillesse. Ce qui lui manquait à Hadès était un peu de maturité, il passe son temps à s'amuser et à ne pas prendre vraiment les choses sérieuse et quand il y en a une, il la contourne. Mais il devait se raisonner sinon il allait la perdre. Enfin bref, après un temps, ses pas l'avaient guidés vers la plage. Elle était belle à cet heure. La mer était calme mais il devait surement être gelée avec cet hiver. Mais pourtant ces temps-ci, le temps s'était réchauffé. Il était encore en train de songer quand il aperçut une silhouette familière : Louve. Une femme qui a grandit trop vite à son goût, du moins c'est ce qu'elle apparaissait et qu'il avait oublié les joies du plaisir. Bien sur Hadès, tellement volontaire, lui montre quelques fois ce qu'est pour lui « s'amuser ». Malgré qu'il soit plus âgé qu'elle, il avait l'impression qu'elle était plus mature que lui, ce qui l'attirait chez la jeune femme. Pourtant leur rencontre ne fut pas forcément un bon moment, mais il avait découvert chez elle derrière son fort un caractère, une personne extrêmement sensible et cela l'avait beaucoup touché même si il le reconnaitrait surement pas. Il était si fière de lui-même. Voyant que la jeune femme ne l'avait pas entendu arrivé, il était décidé à la surprendre. Il arriva sur elle, mit ses mains sur ses yeux magnifiques et susurra à son oreille. « Je viens pour te faire jouir ma jolie. » Elle se retourna et fit un bond de trois mètres. Il se mit rire si fort qu'il tomba par terre. Décidément, il aimait trop taquiner les gens, c'était un de ses passe temps favori. « T'aurais vu ta tête, c'était trop hilarant. »

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Soudain je senti des mains se posaient sur mes yeux, je ne pu m’empêcher de hurler. Je ne voulais pas que cela recommence, je ne voulais pas me retrouver encore une fois seule avec un homme, je voulais oublier tout cela. Heureusement j’entendis la voix d’Hadès et je compris donc que ce n’était rien qu’une farce, ce n’était pas drôle. Lui, il riait aux éclats au point de ne plus pouvoir s’arrêter. Moi, je n’étais pas du tout de cet avis, je n’étais pas contente. Il me dit qu’il avait trouvé ma tête très drôle et je ne pu trouver rien d’autre de mieux à dire que je n’étais pas d’accord. Hadès était un jeune homme, ayant quand même un an de plus que moi, que j’avais rencontrer le premier jour de mon arrivé. A ce moment là, si on m’avait dit que je tomberai amoureuse de lui je ne l’aurai pas cru. Il avait été tellement méchant et désagréable avec moi que je n’avais pu m’empêcher de m’engueuler avec lui. Suite à cela nous nous savons revu et étrangement, nous sommes très vite devenu proche. Hadès est un garçon assez immature et quelques fois j’ai l’impression que s’était moi la plus âgée, nous n’avions pas les mêmes priorités. Lui passait son temps a faire la fête alors que moi je travaillai et faisais tout pour m’en sortir. Souvent je lui reprochai d’ailleurs cela mais dès que je le regardai je ne pouvais m’empêcher de sourire, il me rendait vraiment niaise.

Soudain je me mise à califourchon sur lui en plus bloquant les poignés, pour une fois que j’avais le dessus sur lui, je n’allais pas m’en priver. Evidemment, j’essai de faire en sorti de ne pas trop serrer mon ventre contre lui, je ne voulais pas non plus tuer mon bébé. Je n’avais pas dis à Hadès que j’étais enceinte, je ne pouvais pas lui dire. J’avais peur qu’il s’éloigne de moi, qu’il ne me voit que comme une jeune maman qui faut protéger, je ne voulais pas de tout cela, je voulais simplement qu’il me remarque.

- Oh oui vas-y fais moi jouir… Enfin là c’est plutôt moi qui est le dessus… Lui dis-je en souriant.

Hadès était heureux de sa farce même si la jolie brune ne semblait pas de cet avis. Cela lui fit du bien de pouvoir rien en pensant rien, juste en restant lui-même et non pas à commencer à se compliquer l'esprit. Mais l'amour rendait idiot, c'est pour sa qu'il jouait au con avec Apple, mais bientôt il lui ferait face et pourrait enfin la toucher et à nouveau gouter à ses lèvres si douces. En tout cas, il était content de voir la jeune femme qui était en face d'elle, il pensait qu'elle avait un peu pris du poids. Mais bon si elle commençait à trop manger, cela ne lui étonnait pas. La jeune femme lui sauta dessus et se retrouva les poignées coincées. Elle avait réussi à prendre le dessus, chose rare. Elle était un peu plus lourde que d'habitude. « Oh oui vas-y fais moi jouir… Enfin là c’est plutôt moi qui est le dessus… » La jeune fille souriait. Quel situation bizarre de se retrouver à cet heure tardif. Il lui rendit son sourire et et la bouscula pas trop fort, la porta dans ses bras et se dirigea vers la mère. « J'espère que tu es prête pour une petit baignade avec moi, après on se réchauffera mutuellement ma beauté. » Il mit les pieds dans l'eau et sentit le froid. Mais elle était assez chaude pour cette saison. Alors il envoya Louve dans l'eau et la rejoignit en enlevant sa chemise. Qu'est ce que c'était bien de pouvoir s'amuser en faisant les foufous !

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Il me fit basculer au sol et je ne pu résister, Hadès était beaucoup plus fort que moi. Les seules chances que j’avais d’avoir le dessus étaient de le prendre par surprise, et encore là cela ne durait pas bien longtemps. Il me prit dans ses bras et marcha jusqu’à la mer. Non, très mauvaise idée, je ne voulais pas attraper un rhume et en plus je n’avais pas d’affaire de rechanges. Hadès était toujours insouciant et ne pensait jamais aux conséquences, tout mon contraire. J’avais beau essayer de temps en temps de lui faire la morale ou de lui expliquer qu’il fallait réfléchir avant d’agir, cela ne marchait pas, monsieur n’en faisait qu’a sa tête.
Soudain il me jeta à l’eau avant que je ne puisse m’accrocher à lui pour justement, ne pas tomber. Elle n’était pas si froide que cela mais elle n’était pas chaude non plus. J’aurais au moins voulu avoir l’occasion d’enlever mon haut, histoire d’avoir des habits secs en sortant.

- Hadès c’est pas drôle, je vais tomber malade !

Lui, prit lentement le temps d’enlever sa chemise, lui avait eu le choix de la garder ou pas. Je ne pu m’empêcher de faire la moue en me demandant si je devais bouder ou pas. Oui, je savais que cette réaction était puérile mais généralement j’avais beaucoup de chose qu’on je faisais la fille vexée ou fâchée. Il me rejoint dans l’eau en riant, il semblait si heureux et si insouciant. En le voyant arrivé tout à l’heure, je m’étais dis qu’il était peut-être temps que je lui annonce tout ce que je ressentais pour lui puisqu’il ne voyait rien mais finalement… Je n’avais pas envie de gâcher ce moment. Je ne pu m’empêcher de soupirer. Tant pis, cela sera pour une prochaine fois.

-Alors Hadès, tu ne m’as pas dis pourquoi tu étais sur la plage si tard. Tu me suivais ? Ou put-être ne pouvais-tu plus résister à l’envie de me voir. dis-je avec un sourire moqueur.

- Hadès c’est pas drôle, je vais tomber malade ! Hadès était pourtant joyeux. Prendre un peu l'eau fraiche pour refroidir son cerveau tout chaud était une très bonne idée. N'ayant pas l'habitude de réfléchir sur quelque chose de sérieux, il commençait à avoir mal au crane mais là tout s'était enlever. « Roh fais pas ta rabat joie s'il te plait, amuse toi un petit peu et t'inquiète pas j'ai tout prévu, je te passerai ma chemise. » Dit-il avec une tête d'ange. Elle faisait la moue, ce qui avait le don d'amuser encore plus Hadès. C'était une femme tellement facile à taquiner. Il la provoquait sans arrêt. Mais c'était l'une des rares personnes qu'il appréciait car au fond d'eux-mêmes, ils se ressemblent. Mais il la voyait comme une amie, c'était le bon côté, il ne la voyait surtout pas comme une femme, ou une personne qu'il mettrait bien dans son lit. Non avec elle, il n'y avait pas de sa et c'était super pour sa part. Alors - Hadès, tu ne m’as pas dis pourquoi tu étais sur la plage si tard. Tu me suivais ? Ou put-être ne pouvais-tu plus résister à l’envie de me voir. Hadès, envoya un grand coup d'eau sur la jeune femme. Il ne voulait pas vraiment y répondre, surtout il admettrait que pour une fois dans sa vie, il prendrait quelque chose de sérieux et cela ferait trop plaisir à la jeune femme. Alors il fit comme s'il n'avait pas entendu et continua à sa baignade. Mais c'était trop tard, Louve avait réussi de mettre Apple dans sa tête et il n'arrivait plus à se concentrer. Alors il sortit de l'eau et allait s'assoir sur la plage. Heureusement pour lui, il avait prit un sac, et il y avait une serviette dedans. Il se couvrit avec. « Viens Louve, on va se réchauffer. » Dit-il avec un air aguicheur. Puis la jeune femme se mit à côté de lui. Décidément, c'était bien l'une des rares femmes, où il n'avait pas des idées malsaines en étant aussi serrée dans la petite serviette. « Bon je vais te le dire, mais tu te moques pas. En faite je suis hantée par le sérieux, et il ne veut plus me lâcher. Du coup j'ai marché et mes pas m'ont conduit ici. Alors peut-être que je voulais te voir inconsciemment. Et toi que fais-tu là à cette heure tardif, tu en avais marre de t'empiffrer ou il n'y avait plus de chocolat ? » Dit-il en désignant son ventre et en se moquant d'elle gentille-ment.