Quand on parle du loup ϟ ft. Allia
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Quand on parle du loup ϟ ft. Allia

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MessageSujet: Quand on parle du loup ϟ ft. Allia Quand on parle du loup ϟ ft. Allia EmptySam 4 Fév - 17:34

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Composant une nouvelle fois le numéro d'Allia, le jeune professeur pria en silence pour que son interlocutrice daigne enfin lui répondre. Mais lorsque la dernière tonalité se fit entendre et que le répondeur se mit en marche, Priam saisit la gravité de la situation. Comme au ralenti, son téléphone portable lui glissa alors des mains avant d'atterrir bruyamment sur le parquet. Le jeune homme lâcha un juron, se laissa retomber sur son lit et de ses lèvres s'échappèrent un soupir. Je vais être père. Depuis quelques minutes, cette petite phrase résonnait inlassablement dans son esprit: ses pires craintes venaient de se réaliser et Priam ne savait comment réagir. Complètement abasourdi, ses pupilles azurs fixement rivées par terre, le jeune homme commençait à trembler et tenta vainement de réprimer les soubresauts qui agitaient son corps. Entre ses relations d'un soir désastreuses et son supérieur qui était à deux doigts de le mettre à la porte, il n'avait vraiment pas besoin de ça ! Cependant, il n'avait pas le droit d'abandonner Allia dans un moment pareil -inconnue ou pas, la jeune fille portait tout de même leur enfant.

« Je ne sais même pas où habite cette idiote ! » murmura le jeune homme, paniqué. Il fallait absolument qu'il la retrouve et ce le plus vite possible mais d'abord, il avait grand besoin de se détendre. Il se leva prestement et se mit à la recherche d'une quelconque bouteille d'alcool: bière, whisky, vodka... tant que cela aidait son esprit à se calmer, le produit importait peu. « Et merde ! » Il était en rupture de stock. Saisissant sa veste de la main droite, Priam attrapa ses clés d'un geste rageur et quitta l'appartement en direction du supermarché qui se trouvait à quelques mètres de chez lui. Dehors, le froid lui cinglait le visage et les rues étaient couvertes d'un épais manteau blanc. Dans un silence de mort, le jeune professeur longea le trottoir bordé de fleurs fanées depuis déjà plusieurs mois et parvint juste à temps devant les portes de la supérette: un peu plus et il ne sentait plus ses mains. Appréciant la douce chaleur qui régnait à l'intérieur, Priam déambulait le long des rayons et ne vit pas la jeune fille brune qui arrivait comme une flèche. Il la heurta alors de plein fouet et renversa accidentellement le contenu de son chariot. « J'le crois pas: vous ne pouvez pas faire attention ? Putain mais quelle journée pourrie ! » hurla le jeune homme à l'attention de sa malheureuse victime. Tout à coup, un doute l'assaillit et Priam examina la demoiselle de plus près. Après quelques secondes de réflexion, il faillit en tomber à la renverse. « Mais vous, enfin tu... Allia ?! »
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup ϟ ft. Allia Quand on parle du loup ϟ ft. Allia EmptyJeu 9 Fév - 19:51

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Je venais de lui téléphoné, paniquée. Il avait été désagréable, j'avais raccroché. Fin de l'histoire. Maintenant que je lui avais annoncé, je me sentais non seulement mieux mais en plus de ça, il tentait de me rappeler sans relâche depuis presqu'une demie-heure. Je n'avais pas envie de prendre cet appel. J'étais en larme. Oui je sais, je disais me sentir mieux, et c'était le cas, vis-à-vis de lui. Cependant, être enceinte n'avait jamais été dans mes projets et j'ignorais que faire, je me sentais bête. Comme un enfant qui a fait une bêtise. Encore un appel. Je pris mon GSM en main mais ne répondit pas. Je ne voulais pas qu'on me voit, ou ici qu'on entende, que je pleurais comme une gamine. Je l'étais certes, mais je me sentais plus adulte depuis que cette chose m'était arrivée. J'étais assise en indien au bout milieu de mon lit et je rongeais mes ongles, paniquée. Il me fallait quelque chose pour me remonter le moral. Seulement, je ne pouvais pas aller à la morgue, c'était le week-end et j'avais malheureusement congé. J'avais juste envie de me terrer dans un trou et d'y rester pour l'éternité. Je ne tiens pas l'alcool, je ne bois pas, je n'aime pas trop les fêtes parce qu'il y a trop de monde et que je n'aime pas les gens. Égoïstes, mal sains et imbus d'eux-mêmes. Les rares fois où je sors, c'est dans un bar pour me bourrer la gueule parce que j'en ai envie et parce qu'une fois saoule, je suis une proie facile. J'aime couché avec des inconnus. Enfin, en théorie. Là maintenant, je me déteste d'être tombée sur cet imbécile qui ne sait même pas mettre un capote comme tout le monde. Je hurlais seule dans ma chambre, ça me fit du bien. Puis, dans un élan venu de je ne sais où, je me levai et parcouru la maison afin d'aller enfiler ma veste, mes moufles et mon écharpe et de sortir. L'air frais me remettrai surement les idées en place. Je marchai ainsi sans but quelques minutes. Puis, comme toute femme enceinte qui se respecte - rah, je déteste ce mot ! - j'eus faim, très faim. D'ailleurs en y pensant, ces derniers temps, je n'arrête pas de manger mais je n'ai pas l'impression de grossir. Mon ventre est toujours aussi plat et on croirai à la supercherie. D'ailleurs, je ne l'ai annoncé à personne à part à ce crétin... Priam, enfin, je pense, je ne suis même plus certaine de son prénom. Je me dirigeai vers le supermarché, j'avais envie de banane à la sauce tomate. J'adore et puis je ne sais pas, j'en ai toujours envie. Pour arriver plus vite chez moi, je fonçai dans les rayons à la vitesse de la lumière sachant exactement où se trouvait chaque chose, depuis le temps que je viens. Par mégarde, d'ailleurs c'est bien mon genre, maladroite comme pas deux, j'heurtai quelqu'un de plein fouet et renversa son caddie par la même occasion. Ma tête, j'avais cogné quelque chose, je portai ma main à celle-ci en grimaçant. « J'le crois pas: vous ne pouvez pas faire attention ? Putain mais quelle journée pourrie ! ». Toujours occupée avec ma tête douloureuse, je ne prêtai même pas attention au jeune homme. « T'avais cas regarder crétin ! Je suis pressée ! ». Mes paroles étaient crues, il était rare lorsque j'étais aimable, surtout ces derniers temps... « Mais vous, enfin tu... Allia ?! ». « Hein, mais comment vous... ». Je regardai alors son visage, l'examinai. PRIAM !? Oh non, pitié, pas ça ! Je devais rêver, j'écarquillai les yeux et me pinçai le bras pour vérifier que je ne rêvai pas. Non pas possible, pas lui ! Je n'avais absolument pas envie de la voir, je n'étais pas... prête, oui c'est ça. Malheureusement, je ne pouvais pas m'enfuir. « Priam. ». J'avalais ma salive et baissai la tête. C'est tout ce que je parvins à sortir.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup ϟ ft. Allia Quand on parle du loup ϟ ft. Allia EmptyLun 20 Fév - 22:28

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Sur les centaines d'habitants qui résidaient à Montsimpa, quel était le pourcentage de chance pour que je croise à nouveau le chemin de cette folle, qui plus est dans le supermarché du coin ? Oh, ne vous embêtez pas à faire le calcul ! Nul besoin de sortir de Harvard pour affirmer que cette probabilité ne devait pas dépasser les 0,001%. « Hein, mais comment vous... » L'air abasourdi, Allia arqua les sourcils et me fixa de ses immenses yeux verts, semblables à deux émeraudes. À ma grande surprise, elle alla même jusqu'à se pincer violemment le bras, sûrement pour vérifier que son cerveau dérangé ne lui jouait pas des tours. Je réprimai alors un éclat de rire et commençai à ramasser ses articles, le temps que la jeune femme reprenne ses esprits.

Bien que survenue plus tôt que prévu, je savais que cette conversation devait avoir lieu un jour un l'autre: après tout, je n'allais pas faire comme si de rien n'était. Je n'avais jamais été un gentleman, certes, mais j'avais tout de même un minimum de sens moral et si Allia portait bel et bien mon enfant, il était de mon devoir de l'aider. Quand j'y pense, il aurait été tellement plus simple de racheter des capotes ! Mais non, monsieur avait joué la carte de la chance. Bah, inutile de te tourmenter, de toute façon le mal est fait. Soudain, je croisai le regard d'Allia et un sourire timide étira mon visage. Il m'était désormais facile de comprendre la raison de mon erreur lors de cette soirée: en effet, comment voulez-vous garder les idées claires face à une telle bouille d'ange ? Après quelques instants, la demoiselle reprit enfin une certaine contenance et prononça lentement mon prénom. Au moins, elle s'en souvenait, ce qui était à n'en pas douter la meilleure nouvelle de la journée: puisque nous étions destinés à élever un môme ensemble, autant apprendre à se connaître...

« Excuse-moi, je ne t'avais pas reconnue. Tu, euh... je ne t'ai pas fait mal ? » Inquiet, je posai une main sur son épaule et inspectait doucement son visage de l'autre, en quête d'un éventuel hématome causé par mon inhabituelle maladresse. Sans même savoir pourquoi, je repensai soudain à la soirée que nous avions passé ensemble et mon visage s'empourpra aussitôt. Cela avait été un bon moment, un très bon moment, même ! Mais de là à passer toute ma vie avec cette fille... en étais-je seulement capable ? Ma plus longue relation avait duré huit mois et ces derniers m'évoquaient de très mauvais souvenirs -peut-être même les pires de mon existence toute entière. Que devais-je faire ! Devenir son petit ami officiel, la demander en mariage ? Les idées se bousculaient dans ma tête et je ne savais que dire. Réfléchis Priam, réfléchis ! Et surtout, sois poli. « Tu as un peu de temps à m'accorder ? Histoire de mettre les choses au point... » Mettre les choses au point ? Génial. Un chef d'entreprise en pleine négociation ne se serait pas montré plus délicat.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup ϟ ft. Allia Quand on parle du loup ϟ ft. Allia EmptyMar 21 Fév - 18:08

Purée Allia, reprend-toi merde ! T'es plus forte que ça d'habitude. Bon faut dire aussi que d'habitude, la situation est beaucoup moins dramatique. Franchement, si un jour on m'avait dit : Allia, tu tombera enceinte à vingt et un an, pas marié, d'un connard qui avait oublié de mettre une capote. Je crois que j'aurais mis une droite à cet imbécile ou alors je lui aurais ris au nez et pris pour un fou. Sauf que voilà, dommage que quelqu'un n'est pas venu me prévenir, on aurait pu éviter la situation... Et même, pas sur. C'est vrai, j'étais complètement beurrée alors lui ou un autre... « Excuse-moi, je ne t'avais pas reconnue. Tu, euh... je ne t'ai pas fait mal ? ». Crétin, être aimable ça ne lui réussissait pas. Je relevais la tête d'un air de dégoût. C'était lui qui m'avait infligé ça à moi, j'avais rien demander moi. Imbécile ! Tout était de sa faute. Quand je suis bourrée, je fais confiance à n'importe qui. Je ne devrais pas, franchement. Je m'en veux et en même temps, je lui en veux à lui. Après tout, c'est son rôle les capotes. Si mes yeux avaient été des révolvers, il serait déjà mort depuis longtemps. En même temps, j'avais besoin de lui, je ne me sentais pas de taille à affronter ça seule. Ok, j'avais élevé mes nombreux frères ayant une mère paresseuse mais c'était justement pour fuir ces gosses que j'avais quitté ma campagne natale et voilà que je me trouve avec un nouvel enfant dans les pattes. On croirait assister à un gag ! « J'ai eu mal sur le coup mais disons que ça va mieux. Enfin... mouais. ». Il posai sa main sur mon épaule et je plongea mais yeux dans les siens. J'ignorais pourquoi j'avais succombé à ses charmes, je le cherchais dans ces yeux mais la réponse ne me parut pas évidente. Sans doute a-t-il dit de belles paroles pour me charmer. Quoi que... Il a quelque chose dans le regard. Ouais bon, c'est plutôt quelque chose de pervers mais bon. Ma tête me faisait toujours mal, je me détachai de son regard hypnotisant et caressai ma tête un instant tout en fermant les yeux et fronçant le front. Aïe ! J'allais devoir me shooter au médicaments. Argh, je déteste ça ! Non, ça passerait. « Tu as un peu de temps à m'accorder ? Histoire de mettre les choses au point... ». Ouf, au moins, c'est direct, j'écarquillai les yeux en signe de surprise. J'allais juste m'enfuir en courant, mais si tu insistes. « Euh,... Oui, bien sur. ». Pourquoi j'étais si gentille avec lui, ce n'était vraiment pas dans mon habitude et je détestais ça. Ce connard n'a pas intérêt à me changer et cet enfant, ou pas d'ailleurs, non plus !
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup ϟ ft. Allia Quand on parle du loup ϟ ft. Allia EmptyDim 26 Fév - 21:13

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Merde, merde, merde et merde ! Ce n'était pas très recherché, je vous l'accorde, mais ce petit mot résumait assez bien l'état d'esprit dans lequel je me trouvais à ce moment-là. Mon crâne menaçait d'exploser depuis l'appel d'Allia et me retrouver ainsi face à elle me faisait perdre tous mes moyens: elle était pas prévue au programme, cette rencontre, putain ! Ce bébé non plus, d'ailleurs ! Ouais bah prévu ou pas, tu vas devoir faire avec. Dans neuf mois tu seras père: point barre, songeais-je avec dépit. En attendant, ma peur augmentait constamment et la réalité m'apparaissait petit à petit. Cette grossesse n'entraînait pas seulement l'évolution de la relation -ou plutôt de l'absence de relation- que j’entretenais avec Allia: elle signifiait également la fin de ma jeunesse, des beuveries, des soirées, des coucheries à droite à gauche et de toutes ces choses délirantes et majoritairement illégales qui faisaient mon bonheur depuis plus de quinze ans. Et pour me remettre de cette perte, j'allais avoir besoin de temps. De beaucoup de temps. Malheureusement, le destin semblait réticent à m'en accorder et le fameux face à face au sujet de ce bébé se faisait imminent. Après avoir écarquillé les yeux en signe de surprise, Allia ouvrit la bouche et ajouta un oui bien sûr, malgré son visage qui me transmettait un tout autre message ressemblant davantage à « pitié, laisse-moi faire mes courses en paix et tire-toi de mon chemin ». Tant pis pour elle; cette conversation ne me ravissait pas non plus mais nous n'avions pas le choix: à moins de retourner dans le passé, nous allions devenir parents et ce n'était pas le genre de postes que l'on pouvait refuser. « Ok, génial. Dans ce cas, termine tes courses et on ira discuter chez moi. » Un sourire gêné sur le visage, j'attrapai son cabas et décidai de l'accompagner le temps qu'elle termine ses achats. Merveilleux ! Notre première sortie en famille... « Et sinon, qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Punaise, je ne connais même pas ton nom de famille, ni même... » Soudain une pensée affreuse me traversa l'esprit, manquant de me couper la respiration. Son âge. Je ne connaissais pas son âge ! Avec la chance que j'avais, Allia était encore mineure ! Plus pâle que jamais, je passai nerveusement une main tremblante dans mes cheveux et me tournai vers elle : « Oh mon dieu, dis-moi que tu es majeure. »
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup ϟ ft. Allia Quand on parle du loup ϟ ft. Allia EmptyLun 5 Mar - 14:23

Oh mon dieu, cette situation était atroce. D'où m'étais venu l'idée de l'appeler, franchement ? J'aurais pas pu juste rien lui dire et élever cet enfant seule ou avorter ? Non, j'étais trop conne, voilà la vérité. Argh, je haïssais ce Priam. Pour moi, il était le seul responsable de cette catastrophe interplanétaire. Après tout, ce n'était pas MON rôle de mettre la capote mais bien le sien. Et peu m'importe qu'il ait été complétement bourré. Il n'a pas d'excuse, je lui en veux pour ça, je lui en veux tout court d'exister. Car s'il n'avait jamais été, cela ne serait certainement pas arriver. Oui, ou peut-être avec un autre homme, peut-être avec un gars plus sympa ou que sais-je ? Lui, non, pas lui ! Pourquoi ? Et bien parce qu'il était arrogant et imbu de lui-même, qu'il n'en avait foncièrement rien à foutre de moi et de mon, peut-être, futur gosse. Tout ce qui l'intéressait c'était de voir sa vie d'adolescent de presque trente ans, s'envoler. Connard. Point barre. L'ennui c'est que ça ne pouvait être que lui, impossible autrement. Ces pensées me rendirent boudeuse voire j'avais envie de lui foutre une tarte comme ça, sans raison. Un je ne sais quoi me retenait cependant de faire quoi que ce soit. Je ne pouvais pas voir ce gars en peinture mais quelque chose me poussait à être agréable avec lui alors que je ne l'étais avec personne. Peut-être était-ce ce futur mioche qui avait des effets sur mon humeur d'habitude massacrante ? Aucune idée. « Ok, génial. Dans ce cas, termine tes courses et on ira discuter chez moi. ». Je ne dis rien, même lorsqu'il prit mon panier afin de m'aider, j'étais un peu sur le cul et puis, je ne trouvais rien à lui dire, comme si j'étais gênée ou je ne sais quoi. Pourtant, ce n'était pas mon genre. Décidément, ce Priam me mettait dans tout mes états. « Tu sais quoi ? Uhm... J'ai plus très faim finalement, prend juste une boîte de céréales, n'importe laquelle et on se casse. ». Je n'aimais pas d'être là avec lui, c'était comme si on était ensemble, comme si on formait une famille. Une famille... c'est justement ce que j'essayais d'éviter en venant ici et voilà que maintenant, c'était moi qui en formait une. Cette idée m'était insupportable, tout comme l'idée de tomber amoureuse de lui ou même de m'accrocher à lui, tout simplement. Je n'avais jamais eu de relation sérieuse et je n'en voulais pas. Je ne crois pas non plus au mariage et à toutes ces conneries. L'amour n'existe pas bon sang ! Je refusais de m'afficher en public avec lui. Cela rendait la chose trop officielle pour moi. Cela éveillerait les soupçons, je ne veux pas ! « Et sinon, qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Punaise, je ne connais même pas ton nom de famille, ni même... ». Je vis sa figure littéralement se décomposer sous mes yeux, comme s'il venait de voir un fantôme ou que sa mère venait de mourir subitement sous ses yeux. « Oh mon dieu, dis-moi que tu es majeure. ». J'ignore pourquoi mais j'éclatai de rire, surement nerveusement, et ne parvins à me ravoir qu'au moins cinq minutes plus tard. « Et si on repartais à zéro ? ». Je lui tendis la main, un sourire faux afficher sur le visage. « Bonjour, je m'appelle Allia West, je suis croc mort et accessoirement cuisinière et effectivement, je suis bien majeure, depuis trois ans déjà. Et vous ? ». Au moins, ça nous ferais un sujet de conversation qui n'inclurais pas le bébé.
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