Je te veux Chuck, peu importe les conséquences, offre moi juste cette nuit, emmènes-moi chez toi... Ses lèvres proches des miennes me font frissonner. Ses paroles,elles, semblent sceller les envies ingérable qui me prennent depuis tout à l'heure. Non erreur depuis six ans, et qui me hantent depuis sont arrivée ici. Je suis censé dire quoi ? Le repousser ? Lui dire de rentrer chez lui ? Alors que je sais qu'on en a tout les deux envie, pas une envie simple et bestial, pas juste une envie de sexe simple avec qui n'importe quelle personne aurait fait l'affaire. Non j'ai besoin de lui, de lui entier, de lui, son corps, sa tête... tout ! Et puis les doigts d'Eliott sous mon tee-shirt m'empêchent tout refus, non ?! Je reprend possession de ses lèvres puis mes doigts se glissent entre celles-ci pour le faire reculer doucement. Mes yeux se vrillent sr les siennes avec sérieux et une flamme incandescente qui monte et ravage tout, y compris bonne résolution. Okay, fine ... Je répond avec un léger sourire. Je me décolle de lui et donc lui laisse le passage pour s'écarter du mur. On se dirige vers la voiture, on y grimpe. [...] Il faut peu de temps pour arriver devant chez moi, temps qui pourtant me semble une éternité de ne pouvoir le toucher selon ma volonté. Je gare la voiture devant la maison, coupant le contact sans tout te fois sortir, un instant restant là... L'envie n'a pas diminuer seulement... Un regard vers Eliott et ce temps d'arrêt prend fin. En peu de temps la porte se referme et je peux de nouveau coller mes lèvres sur les siennes à l'abri des regards. Ma veste trouve vite le chemin du sol et sans même lui ôter la sienne, mes main glisse déjà dans son dos sous on tee-shirt, nos deux corps se scellant de nouveau l'un contre l'autre.

La porte se ferme derrière nous s'en qu'aucun de nous deux n'en prenne vraiment conscience. Ses mains sur mon visage, et ses lèvres revenant sur les miennes me font oublier le doute que j'avais. Il est là, lui et ses lèvres, et ses mains et son corps. Mon dos rencontre le mur dans un bruit sourd et je ne m'en formalise pas. Ma veste se retrouve au sol et la sienne ne tarde pas à la suivre. Tu m'as manqué Chuck. Mon estomac se tord mais je ne laisse rien paraître. Pourtant je suis incapable de le lui retourner. M'a-t-il vraiment manqué ? Je suis incapable de le dire à voix haute, mais évidement qu'il m'a manqué, depuis six ans je ne vis que par ce souvenir.Incapable de lui répondre, mes lèvres se fondent sur les siennes.
Ses yeux vont vers le haut, et je sens ses doigts se fermer sur les miens. Il me tire vers lui dans les escaliers. Étrangement je le suis sans rien faire ni même protester, notre seul contact étant nos mains. Chose rare, chaque soir le désir est plus " fusionnel" dans le sens où la monté se fait souvent à marche arrière... Mais là il y a autre chose... Et sa présence ralentit mon rythme cardiaque sans amoindrir mon désir. On arrive dans ma chambre et un instant je m'arrête pour le fixer dans cette pièce. Je n'aurais jamais au grand jamais imaginé cela, même dans des rêves. Il s'assoit sur le lit et sa main m'attire à lui et ses mains glissent le long de ma peau relevant mon tee-shirt, je prend la relève pour le faire passer par dessus. Lui occupé à couvrir ma peau de baiser qui me font perdre le fil de mes pensées. Je frissonne, mes doigts se glissant sur sa tête, glissant sur ses cheveux court. Je le pousse doucement en arrière tandis que je déboutonne bouton par bouton sa chemise, passant par dessus lui un moment. Revenant sur ses lèvres j'essaye de répondre à sa phrase de toute à l'heure, essayant de lui montrer que lui aussi il m'a manqué !

On perd pas vraiment notre temps, si avant on pouvait coucher ensemble de manière réellement douce et lente, pour le moment j'ai la nette impression qu'il va m'être retirer. Profiter. L'un comme l'autre en avoir le plus en garder le plus, satisfaire ce désir, garder le contact de l'autre tant qu'il est encore temps. Sa chemise vire et mes doigts parcourt son corps avec délectation, passant sur chaque muscle, frôlant sa peau, et la caressant , une de mes mains se glissant entre le lit et son dos. Ses doigts griffant légèrement ma peau ne me font strictement rien hormis renforcer cette envie. Je soupire légèrement, souriant légèrement lorsque ses lèvres se referment sur la mienne. Son regard joueur mais tout autant embrasé par ce feu dévastateur de notre envie commune. Plus, j'en veux plus et son regard me répond amplement. Je sens ses doigts quitter ma peau pour arriver à mon jean, il s'en sort terriblement bien et je ne me décide pas à l'aider, mes mains trop occupées à redécouvrir sa peau. Je me relève lorsqu'il se relève pour me retrouver assis sur lui, me retrouvant légèrement plus grand que lui, je rit légèrement lorsqu'il descend mon jean pour le glisser le long de mes cuisse, je reprend possession de ses lèvres. Profitant de ma position je défais son pantalon avec facilité, me soulevant légèrement sur les genoux pour lui faire glisser , on se retrouve quasiment nu en peu de temps. Et je me remet bien sur lui, mon corps ayant un besoin quasi obsessionnel d'être contre lui, de le sentir.
Durant un instant je m'éloigne de ses lèvres que de quelques centimètres, pour jouer avec, Eliott s'avançant pour reprendre mes lèvres je m'éloigne très légèrement pour dévier son baiser avec amusement, provocation... Une légère pression sur ses épaules et encore une fois je l'allonge avec une rapidité non dénudé de douceur. Étrangement malgré la sauvagerie de mon désir et de ce besoin, j'arrive pas à en perdre la douceur qu'on avait autre fois et qui se retrouve dans mes gestes. Même si je le déteste, évidement que je le déteste pour tout ça mais pour le moment j'y pense même plus. Mon besoin de ses lèvres ayant prit le dessus. Cependant je dévie mes baisers sur son torse, descendant le long de sa peau, en arrivant sur son ventre, mes doigts venant glisser sur son boxer avec une indécence certaine, mon index le faisant lentement descendre sans pour autant le lui ôter, glissant mes mains sous lui pour venir caresser ses fesses, je remonte jusqu'à ses lèvres, mon bassin se collant contre le sien. Avec un sourire je simule le mouvement de va et vient, un long frisson glissant le long de ma colonne vertébral, excité par mon propre mouvement. Ouai... il me rend dingue c'est la réalité.

Il s'allonge donc et le joignant pour ne pas décoller nos corps l'un de l'autre, je savoure donc ces contacts que ni lui ni moi ne semblons vouloir stopper. Nos lèvres se scellent encore et encore dans de long baisers torrides, le genre de baisers à donner quasiment autant de plaisir qu'une caresse, le genre de baisers à faire perdre la tête. On les enchaine, sans que pour autant mes mains ne cessent de le caresser. De redécouvrir sa peau après une absence si longue. Peu importe l'avenir, on ne peut le connaître, mais peu importe il est là c'est le plus important.
Je descendre peu à peu mes lèvres le long de son corps, le sentant se tendre de plaisir sous mes lèvres, je sourie légèrement avant de revenir à lui, nos corps s'enlacent et se provoquent, se cherchent et s'accroche. Nos lèvres se scellent une énième fois, mes mains continuant de descendre son boxer avec une lenteur provocatrice. Continuant de retirer doucement son vêtement je passe mes mains par l'arrière, mes doigts caressant ses fesses avec délices, glissant dessus avec amusement. Il se cambre légèrement, je me mords la lèvre, tandis qu'un autre frisson me prend avec sa langue courant sur ma peau jusqu'à mon oreille. Prends-moi Chuck Mes lèvres se serrent sur ma lèvre tandis que rien que le murmure de sa voix m'excite. Mes mains continuent de jouer, et ma main droite se glissent entre me ventre et le sien, son boxer bien assez descendu pour mon envie. Mes doigts glissent le long de sa peau, arrivant à son entre-jambe et l'aspect de son corps de mes désirs du moment. Mes doigts glissent dessus avec une légère sensation de "retrouvailles". Je m'étends pas dessus plus longtemps ça va faire obsédé. Mais en effet tout son corps m'avait manqué ! Prenant sa virilité entre mes doigts, je commence de lent va et vient, le but étant de le faire se languir de plaisir, se tordre d'envie, monter l'envie avec lenteur et provocation. Ses mots me reviennent en tête un instant... Une question me montant à la tête, pas par curiosité morbide loin de là, pas envie de me faire souffrir dans un moment pareil, non juste un aspect " technique" des choses... Mes lèvres toujours collées aux siennes s'écartent un moment alors que je le dévore du regard. .. Depuis combien de.... temps tu ne l'as pas fait ? ma voix est douce, mais entre coupé par nos baisers, mon hésitation et mon souffle coupé. Non c'est juste que... ba je vais pas y aller de la même manière si il la pas fait depuis un an, ou si ça fait quelques jours... Le regardant un instant, je ne continue pas mes va et vient sur lui...

Nos baisers s'enchainent comme si on ne pouvait vivre sans. Serait-ce donc ça ? Eliott serait-il le remède à tout ? Non sans doute pas, ce n'est qu'une nuit, rien de plus. Quelques heures et demain tout reprendra comme avant. Lui marier et père, moi plus dans sa vie, tout simplement. Pourtant là maintenant je refuse d'y penser, d'y apporter ne serait-ce qu'un peu d'importance. Il est là, avec moi, nu sous mes mains, et nos lèvres se trouvent dans un délice parfait. Mais je ne peux m'empêcher de demander depuis combien de temps a-t-il couché avec quelqu'un ? Nos lèvres se rejoignent, coupé par les gémissements d'Eliott suite aux va et vient de ma main. La dernière fois nous avons conçu notre troisième, tu fais le calcul... Hein ? D'abord ne comprenant pas trop je finis par capter le quiproquo. Non, je ne voulais pas savoir pour Jean mais plus pour le sens coucher avec un autre homme... Cependant sa réponse m'en apprend beaucoup plus. Légèrement décontenancé par ce manque de rapport sexuel qui remonte donc à environs neuf mois, alors que moi la dernière fois que j'ai couché avec un homme c'était pas plus tard que ce matin. Non le fait qu'il me réponde ça me montre d'un seul coup le fait qu'Eliott n'a donc jamais trompé Jean pour un mec. Alors que je le connais Eliott n'est pas bisexuel, lui le plaisir c'est qu'un homme qui lui provoque... alors, il s'est privé de véritable sexe durant six années ? Depuis son mariage nada ? Moi je voulais savoir plus dans le sens " depuis quand un homme t'a pas pénétré dude ?" sauf que je trouvais pas ça vraiment chic comme question...
Mes doigts s’agrippent à sa peau plus férocement sans lui faire pour autant mal, mon baiser plus fougueux durant un instant. Je parlais pas de ... ta femme Eliott... tu n'as donc pas touché quelqu'un, tu n'as pas vraiment couché avec un homme depuis que tu es marié ? Depuis six ans ? depuis moi ? Quoi que là ça devient légèrement égocentrique. JE descend son boxer, ma main faisant remonter sa jambe pour plus facilement lui enlever. Avec douceur mes doigts glissent le long de sa peau sans réellement le relâcher, glissant guidant sa jambe derrière mon dos d'une manière à ce qu'il entoure mon corps. Il est nu et le seul truc qui nous sépare reste mon propre boxer, mes doigts délaissent un instant son entre jambe pour glisser plus bas... Mes lèvres glissent vers son oreille... Je voulais juste savoir depuis quand tu n'as jouer à autre chose qu'à procréer par besoin... que tu n'as pas sentit quelqu'un en toi... que ce ne soit pas un homme qui t'es fait te sentir vrai... que t'as pas sentit ce p*tain de plaisir monter en tout au fur et à mesure d'ondulation démentiel... M voix se fait suave, douce, provocante et sensuelle... Le faire souffrir de plaisir, l'exciter juste avec ça et mes mains sur lui, lui montrer à quel point ouai y'a que ça de vrai et que évidement ça lui manque. Je le connais... mes doigts glissent lentement entre ses fesses de manière sensuel... mes dents se resserrant légèrement sur son oreille...

Nos lèvres ne se quittent que pour se poser ailleurs sur la peau de l'autre, un besoin vital de s'en couvrir. Non mais qu'est-ce qui m'arrive ? Qu'est-ce qu'il nous arrive ? Il est marié, je ne veux pas de lui, je ne veux plus de lui, je ne peux plus du moins. Bref pourquoi tout ce cirque ? N'est-ce qu'une pulsion physique assouvit sans arrière-pensée ?! Aucune idée peu importe, son corps me fait oublié de penser, sa virilité gonflée d'envie sous mes doigts n'aide pas non plus...
Une fois seulement, il y a des années... J'aurais du me douter que savoir qu'il l'avait fait avec un autre me blesserait, viendrait enflammer ma jalousie. J'aurais du m'y préparer, même si il m'a quitté, même si on est plus ensemble. C'est différent c'était pour une femme, non ?! Oui mais quitter c'est quitter, je lui ai bien spécifier que si il partait ce n'était plus la peine de revenir, jamais...Et il a couché avec un autre... Chuck remet toi en c'est pas la fin du monde. Son corps tendu à l’extrême me fait laisser le reste de côté. Depuis bien trop longtemps ! Fais-moi sentir vrai Chuck, rends-moi vivant Ses lèvres scellent cette demande ou cet ordre - peu importe- contre les miennes, ma main quitte son entre jambe pour se glisser dans sa nuque renforçant ce baiser endiabler, la pression de sa main dans mes cheveux ne faisant qu'amplifier tout le reste. Je me décolle cependant de son corps tendant mon bras vers la table de nuit attrapant dans le tiroir un préservatif et un tube de lubrifiant... Je reviens contre lui, nos deux bassins se rencontrant une nouvelle fois me tirant un gémissement contre ma volonté, le sentir dans un tel état contre moi ne pouvant en rien me faire moins d'effet que ça ! Je me recolle contre lui, laissant pour le moment les objets sur le lit et mes mains reprenant leurs caresses sur son corps entier, glissant contre ses fesses avec lenteur et tentation...

Nos corps continuent de se coller, de se chercher, de se caresser. Mes mains ne cessent de glisser sur son corps, ne pouvant rester une minutes à la même place. Un besoin vitale de caresser l'intégralité de son corps, de le frôler. Par moment mes doigts se crispent sur sa peau par un vague frisson de plaisir de rien qu'être là avec lui.
Je le sens tourner légèrement et la pression qu'il applique contre moi me fait glisser sur le côté et on roule, Eliott se retrouvant maintenant au dessus de moi, me dominant de son corps. Je sourie légèrement un instant l'impression de revivre dans le passée. Et tout le reste s'éclipse, ma chambre s'effaçant pour me laisser revoir notre ancien appartement à nous deux, notre lit, l'armoire où je râlais parce qu'on avait pas de place pour nos costumes, notre dressing...Le temps se perd, la maison, la situation tout s'éclipse alors que je sens sa main venir sur ma virilité, me tirant un soupire de surprise et de plaisir.
Il commence des va et vient, nos lèvres ne se décollant pas, mon bas ventre se contractant de manière douloureuse et pourtant génial suite à ces mouvements de la main d'Eliott. Mes doigts se crispent et s'enfoncent légèrement dans la peau de mon homonyme, étouffant un gémissement entre nos lèvres., me cambrant légèrement, ma jambe se repli légèrement autour de ses hanches, ma main se crispant sévèrement sur les draps qui n'ont rien demandé. Je sens le préservatif sous mes doigts et d'un seul coup l'envie devient beaucoup plus présente de le sentir vraiment, de vraiment être en lui, lui donner du plaisir autant qu'à moi. J'attrape l'emballage pour le tendre à Eliott entre deux baisers. Tu me le met ? Oh non chéri je n'ai pas changé je ne suis toujours pas passif dans ce genre d'échange, et si par le passé j'ai "accepté" d'échanger les rôles ça n'a été qu'avec toi. Alors pour là, et ce genre de situation, non navré je vais pas t'offrir en plus mon c*l après toute cette distance et ces années... JE lui sourie reprenant ses lèvres.

Il attrape le préservatif que je lui tend l'ouvrant sans réellement attendre plus longtemps, encore heureux qu'il ne me fasse pas plus languir ou autre.. à votre service beau gosse Le beau gosse étant un terme que je n'apprécie pas, étonnamment entre ses lèvres ça ne sonne pas assez chiant pour me souler, bien au contraire. Je devrais m'arrêter, m'en inquiéter, cette envie de lui pourtant dissimulant la vérité. La vérité gerbante du fait que j'ai ni tourner la page, ni avancé, et qu'il est toujours aussi important à mes yeux... et que pourtant c'est plus possible. Que je devrais être plus fort, plus méchant... Peu importe.
Mes doigts s'agrippent à ses hanches tandis qu'il se redresse légèrement pour dérouler l'objet sur ma virilité, je le regarde faire un léger rire sortant de mes lèvres face à cette situation et à ce manque d'inconnu. Ba oui couché avec un inconnu y'a des trucs plus flou, on se cherche, on cherche nos points faibles, nos désirs... Avec Eliott c'est comme coucher pour la première fois mais avec toutes la connaissance et l'ivresse de l'autre... Il revient contre moi et mes lèvres se soudent aux siennes tandis que je ré-inverse les rôles, reprenant le dessus . Ma main glissant dans son dos, descendant sur ses fesses alors que mes doigts s'y attardent plus... en profondeur dirons nous... Préparant doucement le terrain, mes lèvres descendent sur son épaules, alors que ms mains glissent finalement sur ses cuisses pour le faire glisser vers moi, passant ses jambes au dessus de mes épaules... Mes lèvre glissant de nouveau sur les siennes, l'embrassant avec passion alors que je me lisse lentement en lui.

La redescente ? L'après de ce moment ? Aucune idée, je ne songe même pas à y penser, à seulement m'y attarder un instant. L'instant présent, seul l'instant présent compte. Rien de plus, rien d'autre. rien de moins surtout. rien que le plaisir, l'envie, le désir, son corps, le mien, ses lèvres et son odeur. Rien. Pas une amère idée de départ, pas une idée de transgression, et de connerie monumentale. Pas d'idée d'enfreindre ce qu'on devrait faire, pas une seule mauvaise idée. Non juste lui, Eliott, son corps, sa personne, tout ce en quoi j'ai crus durant des semaines, des mois, des p*tain d'années. Des années qui m'ont transformées, qui m'ont stabilisé, m'ont permit de grandir... Avant lui j'étais que le gay qui enchaine les mecs, qui n'a pas d'ambitions, et qui ne pense qu'à faire la fêtes... Puis il y a eut Eliott, Eliott et nos coups de gueules, et nos corps à corps passionnels, et nos jalousies, puis notre couple, Eliott et sa stabilité, et ma découverte d'une envie d'avoir une vie comme ça, "simple", travailler comme journaliste, et être avec lui... Son départ a tout fait s'écrouler et je me suis raccroché au journalisme et le reste est retombé comme avant...
Alors cette soirée... c'est rien, du vent, n'est-ce pas ? Rien a s'accrocher n'est-ce pas ?! Aucune idée, peut importe. Pour le moment peu importe.

Mes mains glissent sur sa peau, ses cuisses, alors que je le pénètre avec une étonnante douceur, d'après ce que j'ai compris c'était pas hier qu'il a fait ça... Et puis c'est Eliott c'est différent, y'a toujours une note de douceur dans tout ce que je fais face à lui. Je le vois grimacer légèrement, je me mors la lèvre du bas, connaissant très bien la douleur que ça provoque... Bien que l'ayant peu ressentit vu le nombre de fois où je suis passé passif, Eliott m'a dit qu'avec "l'habitude" ont avait beaucoup moins mal mais que quand même... Je sens ses mains se crisper légèrement sur ma peau, pour finir carrément crispé à maximum sur le drap, mes doigts glissent sur sa peau, avec douceur. Alors que son gémissement ne fait qu'encore une fois que redécouvrir la joie d'être face à lui, le désir qui monte rien que ça genre de bruit. J'attends quelques secondes, au dessus de lui, mes mains glissant sur ses cuisses et ses hanches, avant de commencer de lent va et vient avec douceur pour le laisser s'"acclimater" à cette sensation retrouvée.

Je continue mes va et vient en lui, mon regard posé sur lui alors que le frottement intense ne fait qu'augmenter le plaisir. Je fixe Eliott qui se crispe par le plaisir, un vague sourire aux lèvres je ne rate aucune miette de son visage et de ces expressions qui transparaissent dessus, bien trop subjugué par la beauté de ça et retrouver cette habitude passé à le voir doucement monter sous mes coups de reins. Mes doigts ne le lâchent pas, et je m'arrête un instant alors que je retrouve derrière ses paupières qui s'ouvrent, ses deux opales bleues irradiantes. Je le fixe quelques secondes alors que son sourire communicatif étire ensuite les miennes, je recommence mes coups de bassins, le voyant se contracter une nouvelle fois de plaisir. Nos lèvres viennent de nouveau se sceller alors que je me penche au dessus de lui pour pouvoir l'embrasser de toute mon envie, j’accélère mes coups de riens avant de me détacher de lui me retirant de son corps... Tournes toi... mes mots ne sont qu'un murmure alors que mes mains glissent sur sa peau pour accompagner son mouvement... Mes lèvres glissent le long de sa colonne vertébral, alors que je recommence mon acte, recommençant alors des va et vient plus fort, mes lèvres se glissant dans son cou, ma main rejoint sa tête pour la lui faire tourner vers moi et pouvoir l'embrasser, ma main se glisser entre son torse et le matelas pour ensuite rejoindre son sexe..

Les minutes défilent et évidement rien est éternel, on se rend toujours à l'évidence, on finit toujours pas voir arriver la fin. rien ne dure, tout se termine. On m'a toujours dit que les meilleures choses ont une fin... Seulement... parfois j'aimerais tellement faire mentir les gens. Et pourtant c'est impossible. encore une fois le temps et la vérité finissent par nous rattraper alors qu'Eliott finit par jouir sous mes coups de bassin après un ultime baiser. Pourquoi j'ai l'a à ce point pressentit, que les secondes étaient compté après que ses lèvres se soient posé ?! J'aurais bel et bien aimé que cela ne sonne pas comme un baiser final, mais il se laisse retomber sur le lit, son corps en total essoufflement après cela. Je continue un moment mes va et vient avant que mon corps finisse par imiter le sien, étend à bout de se retenir, étant plus dans la possibilité d'endurer plus de plaisir. Étouffant un gémissement en me mordant la lèvre je finis par arrêter ma va et vient alors que je sens la pression s'évacuer d'un seul coup. Je me stoppe cherchant mon souffle sans me retirer d'Eliott, restant à écouter le silence un instant. Je finis par me décaler et me retirer attrapant le préservatif usagé je le laisse tomber dans la poubelle à côté du lit. Dernier souvenir de cet instant torride. Je me laisse tomber à côté sur le lit, sans éprouvé la moindre gêne de ma nudité. Et maintenant il se passe quoi ? Il se casse ? Il doit se casser, faut absolument qui le fasse... Parce que peu à peu la réalité me rattrape, on est pas ensemble, il est marié, je suis seule t tout ce qui vient de se passer ne signifie rien. Seul. Ma gorge se serre alors que je fixe le plafond tachant de reprendre mon souffle normal.