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MessageSujet: ∇ got a secret, can you keep it ? ( yoyotte ) ∇ got a secret, can you keep it ? ( yoyotte ) EmptySam 3 Mar - 19:46

Got a secret, can you keep it ?
Eliott & Septime
Tu es dans la merde, vraiment. Profondément. Purement et simplement. Les secondes s'enchaînent, les minutes. Le temps passe, bien trop vite à ton goût. Tu vas bientôt devoir t'extirper de ton lit, aller travailler. Mais merde, tu ne souhaites plus qu'une chose, te laisser aller. Dormir, sans te soucier du lendemain. Tu ignores quelle heure il est, même l'odeur de l'endroit te paraît trop étrangère, chaque mouvement te semble être un supplice. La tête en vrac et le cerveau qui dégouline. Bonjour le monde. Mais tu t'y habitues, à force. Toute ton existence n'est qu'un pur enchaînement de choses, qui se répètent sans cesse. Chaque matin te paraît bien trop déjà vu, chaque soirée, chaque nuit. Ta vie en elle même manque de rebondissements, et chaque changement n'est que trop éphémère. Mais à force, tu t'en fiches, tu exécutes les mêmes choses, sans trop te préoccuper d'agir comme un automate. Les mêmes fréquentations, les même fins de soirée. Tu ne te plains pourtant pas, tu n'es que l'ombre de toi même. Pourtant, ce jour est différent. Il ne va pas être pareil que les autres, non. Tu le sais, tu en es persuadé. Simplement lorsque tes yeux s'ouvrent finalement, et qu'ils sont tout de suite attirés par un vêtement déposé négligemment au sol. Pas que cela te paraisse étrange, au vu du trou noir que tu as, concernant la soirée d'hier. C'est naturel, tu serais même surpris de ne pas trouver de vêtements éparpillés dans la pièce. Sauf que, cette fois-ci il ne s'agit pas de sous-vêtements féminins, ni même de vêtements féminins, non. Il s'agit d'un caleçon, et tu sais parfaitement que tu n'en possède pas avec un motif identique. Que diable fait-il donc ici ? Tu l'ignores, mais tu restes suspicieux. Subitement, tu mets de côtés les quelques soucis qui t'embrumaient l'esprit. Un caleçon ? What the fuck ? Probablement une fille aimant porter des sous-vêtements masculins, rien de bien alarmant. Pourtant, tu ressens directement le besoin de vérifier le sexe de ton partenaire. Histoire d'en avoir le cœur net. Obtenir une réponse claire aux réponses qui t'emplissent la tête. Les choses s'enchaînent bien trop rapidement, et pour une fois tu ne peux que vouloir la fin de ce suspens insoutenable. Doucement, tu tournes lentement la tête, sentant chaque articulation de ton corps s'enclencher. Mon dieu, ces poils. Simplement doit-elle être d'originaire portugaise, dans tous les cas tu as effectivement mal fait ton choix, mais qu'importe. Une fois son visage bien en vue, tu serres la mâchoire. Un homme. Fuck. Les draps à fleur te rappellent bien que tu n'es pas non plus chez toi. Un peu trop d'alcool, certainement. Tu cherches une solution, mais dans ta tête une seule semble être réalisable. Dégage, vite. Brutalement, tu te glisse hors du lit en priant pour que l'homme ne se réveille pas. Et il ne le fait pas, tu es sauf. La journée s'entame effectivement bien, réveillé dans le lit d'une personne du même sexe que toi. La tête te tourne, tu es soudainement pris d'une envie de vomir. Mais le moment n'est pas propice, absolument pas. De plus, l'heure semble bientôt mordre dans l'après midi, et tu vas probablement devoir perdre de nombreuses minutes pour te repérer. Les sens brouillés, tu réussis à attraper tes vêtements personnels et à les enfiler, pour finalement quitter cette foutue maison. [...] Je soupire, observant les quelques personnes défiler dans la rue. Chaque bruit de pas m'agresse, chaque mot dépassant la barrière des lèvres. Les souvenirs de cette matinée m'assaillent l'esprit, me dégoutant presque. Rien que d'imaginer ce qu'il a bien put se passer sous cette couette me dégouterait presque, bien que ce n'ait pas été la première fois que je couche avec un homme, et probablement pas la dernière. J'inspire, appréciant la sensation de brûlure que me provoque ce geste. L'air est dégueulasse. Comme toujours. Je déteste ne pas être maître de mes actes, me laisser guider uniquement par mes pulsions, et me réveiller dans un état aussi pitoyable, victime des quelques dérapages que j'ai put faire sous l'emprise de l'alcool. Soupirant à nouveau, j'observe le cadran de ma montre, les chiffres encore trop faibles indiqués par les fines aiguilles. L'horloge tourne, les minutes sont acides. Dans mon dos, un babil joyeux me fait sursauter, percutant la vérité de plein fouet. Mon gosse. Je vait devoir subir ses caprices toute la journée, devoir subir le jugement de chaque personne trop inactive pour avoir le courage de se faire à manger et qui recourrait aux services d'une pizzeria. Mais qu'importe, qu'ils pensent ce qu'il souhaitent, je m'en contre tape. Je n'ai simplement pas trouvé d'autre moyen que de l'emmener avec moi, faute de disponibilité de sa baby-sitter, payée une misère. Et le bambin semble heureux de me suivre, de faire part entière de ma journée. Je n'ait que trop peu de temps à lui accorder, en temps normal. Moi-même je me réjouit, intérieurement. Je l'observe s'amuser avec quelques branches, tentant probablement de dresser une sorte de tipi. Une maison, en somme. Serrant la mâchoire, je repousse un soupir de lassitude avec peine en me replongeant à l'observation de mes pieds. Magnifiques gaudasses. Probablement une fortune, je l'ignore. Seule la personne à qui je les aient subtilisées le sait, j'en avait probablement plus besoin que lui, de toutes manières. De toutes manières, il n'a probablement pas eût l'idée de songer au cambriolage, trop occupé à compter ses billets. J'ai bien trop l'habitude de voler pour me faire attraper, quoique cela m'est déjà arrivé, une fois. Sous peu, même. J'ai cependant eût la chance de tomber sur une personne assez stupide pour ne pas appeler la police, une chance pour moi. Qu'importe, j'avais réussit à m'en tirer sans soucis, je n'allais pas cracher sur sa bonté bien trop grande. Inspirant une bouffée de ma clope, je recrache cet air souillé avant de me lever subitement, scrutant l'heure. Surprise par ce subite élan de vivacité de ma part, j'entends mon fils sursauter avant de venir s'accrocher à ma jambe, comme à son habitude. Je suis fatigué, le temps me manque. La vie, cette putain. Tentant cependant de ranger ces quelques soupirs qui menaçent de m'achever, j'attrape ce ridicule casque avant de déposer mon fils sur le scooter. Je déteste l'exposer à ce genre de risque, simplement dépendant de moi. M'installant à mon tour, j'enclenche le moteur. Je soupire, le bruit du moteur m'agresse les tympans. Comme toujours, je somnole à moitié. Je tente de reconstituer mon esprit, de me concentrer pour effectuer ce bref trajet. Marcher me semble toujours plus sûr, d'autant plus que mon fils est souvent avec moi. S'il crève, ce sera de ma faute. Les choses s'enchaînent rapidement, l'air frappe contre mes tempes, me déboussole. La maison est proche, et rien que d'imaginer la personne qui pourrait m'ouvrir la porte me dégoute. Ils me dégoutent tous, tous ceux qui me font survivre. Moi qui ne demande qu'à m'éteindre, mais j'ai cette putain d'excuse qui m'en empêche. Cette personne qui me redonne le sourire, cette personne à qui j'effacerai cette même expression en disparaissant. Peut-être bien qu'il n'aurait pas le moindre souvenir de moi, qu'il atterrirait dans une famille qui tairait mon existence. Et ils auraient raison. Me mordillant la lèvre inférieure, je focalise mon attention sur les chiffres inscrits sur les façades des maisons défilant sous mes yeux, surmontant ma vision encore troublée. Brusquement, le numéro indiqué apparaît, et je coupe le contact presque aussi rapidement. C'est ici. Je ne souhaite pas entrer, mais il le faut. Je finit alors par descendre du véhicule, attrapant l'enfant à demi-assoupi en l'entraînant avec moi vers la maison, tenant les cartons carrés sous mon bras, me fichant bien de l'état de leur contenu. En inspirant, j'appuie sur la sonnette, m'appuyant l'épaule contre l'encadrement de la porte. Vie de merde.

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