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It erases everything I hate about myself. Nothing can hurt me. I feel completely invincible. I feel like everyone else on that stage is invincible and we're capable of anything. There's no stopping us.

Il est normal que des gens ordinaires rêvent d'être spéciaux ou de vivre des évènements extraordinaires. Puis un jour, ils comprennent qu'ils sont simplement ordinaires. Dès lors, l'ordinaire se révèle être précieux. Pourtant, lorsqu'on le comprend il est déjà trop tard pour revenir en arrière. Claes aurait peut-être dû y penser avant de n'en faire qu'à sa tête et de refuser d'aider son prochain, mais que voulez-vous on ne remonte pas le temps et même si elle le pouvait elle était certaine de refaire le même choix. « Claes Wolkoff-Makinen ? » « Oui ? » « On vous embarque. » « Encore ! » Elle avait l'habitude maintenant, depuis qu'elle avait refusé d'aider un agent du FBI c'était comme ça tous les jours ou presque. Pourquoi elle avait refusé ? Aucune raison particulière, elle n'aimait pas que son petit monde soit bouleversé, il n'avait qu'à se trouver une autre personne pour l'aider, Claes c'est pas une bonne poire. Pour le coup, elle ne protesta pas trop longtemps, de toute façon ça ne servait à rien. Elle les suivit donc au poste de police pour être sermonné, interroger, menacer pour la énième fois.

En arrivant, elle se demandait bien dans quel coin se cachait Salvador, elle regarda furtivement un peu partout comme une gazelle qui recherche sa proie dans la savane, enfin là c'était Claes qui recherchait Salvador dans un commissariat. Aujourd'hui elle n'allait pas lui faire de cadeau, il allait en voir de toutes les couleurs. Si elle ne pouvait plus travailler tranquillement. Claes entra alors dans une pièce d'interrogatoire en se laissant menotter à la table, ils auraient pu éviter, bon d'accords elle était ceinture noire d'arts martiaux et bon d'accords elle avait encore donné une fausse piste à propos d'un réseau de drogue, mais quand même elle était pas dangereuse et elle n'allait pas s'enfuir, enfin elle ne risquait pas maintenant. Elle attendit que ce goujat de Salvador arrive tout en tapotant la table avec ses doigts en signe d'impatiente. « Bon ! Il arrive quand l'autre ?! » Aimable en plus de ça.

Je suis dans mon bureau au commissariat, tranquillement en train de regarder un dossier d'un tueur que l'on recherche activement, qui a tué deux personnes et j'ai bien peur qu'il recommence bientôt. Je me lève, finissant mon café avant de jeter mon gobelet à la poubelle. Je donne des informations à l'un de mes collègues pour qu'il me fasse des recherches, alors que mon téléphone sonne. Je décroche et en attendant cette nouvelle, je ne suis même pas étonner ! "Bien, aller la chercher et arrêter la une nouvelle fois !" Dis-je en raccrochant, levant les yeux au ciel. Je retourne dans mon bureau, prenant donc le dossier sur le quelle je suis le plus concentrer depuis plusieurs mois. Une grosse affaire de drogue, où je suis à deux doigts d'arriver à les arrêter, si seulement cette fille voulait bien nous dire où ils sont.. Enfin, je m'assois, relisant vite fait le dossier. Une quinzaine de minutes plus tard, alors que je suis assis dans mon bureau, on vient me prévenir que la demoiselle et arriver et qu'on me l'a mis dans la salle d'interrogatoire. Parfait. Je me lève, le dossier en main me dirigeant vers cette fameuse salle. J'ouvre la porte, entendant pile poil à ce moment-là ses paroles. "Il arrive maintenant, l'autre." Dis-je en me mettant en face d'elle, posant le dossier sur la table et en m'asseyant sur la chaise. "Je suis sûr que je t'ai manqué depuis.. A peine deux jours !" Dis-je le sourire aux lèvres, avant de reprendre, plus sérieusement. "Bon, ça va bientôt faire dix fois il me semble que tu te fous de moi et que tu me mènes sur de fausses pistes. Franchement, ça commence vraiment à m’énerver et je ne vais pas supporter cela encore longtemps. Parce que, si tu me disais la vérité, tout irait plus vite, tout le monde serait content et tu serais libre. Mais là, à la fin, tu vas rien gagner sauf un séjour en prison !" Dis-je en la regardant dans les yeux, ouvrant de nouveau le dossier.

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Alors qu'elle commençait à se plaindre du temps que Salvador mettait pour arriver, ce dernier entra enfin faisant son apparition qui était presque attendue comme le messie. « Il arrive maintenant, l'autre. » « C'est pas trop tôt. » répliqua t-elle directement. Elle n'avait pas vraiment peur de lui, enfin elle n'avait pas peur de grands mondes en général. « Je suis sûr que je t'ai manqué depuis.. A peine deux jours ! » Elle le regarda avec un air "t'es trop naze" avant d'ajouter. « Tu n'as même pas idée, mais le temps passe tellement vite que c'est comme-ci c'était hier la dernière fois qu'on s'est vu enfin plutôt avant hier. » Elle commença à l'ignorer alors qu'il jouait au flic qui prends son métier très à coeur. On la lui fait pas à Claes, elle savait très bien le genre de type que c'était et c'était peut-être même un ripoux. « Bon, ça va bientôt faire dix fois il me semble que tu te fous de moi et que tu me mènes sur de fausses pistes. Franchement, ça commence vraiment à m'énerver et je ne vais pas supporter cela encore longtemps. Parce que, si tu me disais la vérité, tout irait plus vite, tout le monde serait content et tu serais libre. Mais là, à la fin, tu vas rien gagner sauf un séjour en prison ! » Elle le laissa parler puis elle se rappela du dernier épisode des experts qu'elle avait vue et elle imagina Salvador dans le générique à la place d'Horacio quand il enlève ses lunettes et que ça rends vraiment bien. Sur cette pensée elle laissa échapper un rire avant de se reprendre voyant qu'il n'était pas content. « Bof la prison c'est pas si terrible que ça, en plus étant tatoueuse je pourrais me faire des contacts je vois ça plus comme une opportunité. » se risqua t-elle à dire. En réalité aller en prison ne lui ferait pas plaisir, mais elle pouvait être tellement têtue parfois qu'un de ses jours ça aller arriver. Elle fit semblant de se mettre à réfléchir avant de répondre. « Enfin j'ai peut-être entendu dire qu'ils se cachaient dans une sandwicherie enfin pas genre subway non un truc plus glauque, un truc de quartier tu vois le genre. Ou alors c'était une fromagerie j'ai tendance à oublier. » Puis elle croisa les bras tout en se reculant dans son siège et lui lançant un regard qui voulait dire "tu vas pas vérifier ?" tout en souriant l'air de rien.

Encore une fois, je vais passer plusieurs heures auprès de Claes, à essayer d'enfin avoir les informations que je veux tant ! Une fois à l'intérieur de la salle d'interrogatoire, elle commence direct à être très aimable ! Je m'assois en face d'elle, relevant mon regard vers elle. "Je ne suis pas à ta disposition, pour arriver le plus vite possible quand tu es là." Dis-je avant d'ouvrir le dossier, écoutant ses paroles. Je lève les yeux au ciel, ne répondant même pas à ses paroles, à quoi bon, elle trouvera toujours quelques choses de plus à me dire de toute façon, pas la peine de rester trois heures sur ce sujet-là, qui ne m'importe que très peu ! Je la regarde, attendant ses réponses, la voyant rire, toute seule. "Je peux savoir pourquoi tu rigoles ?" Non pas que c'était important à l'avancement de l'enquête, mais étant de nature curieuse, je ne peux m'empêcher de me poser la question et d'avoir envie de savoir. Je ris alors légèrement, acquiesçant. "Bien, ne t'inquiètes pas, t'iras plus vite que tu ne le penses vu comme c'est parti !" Dis-je avant de lui faire un clin d’œil. Je suis sûr qu'au fond, ce n'est pas vraiment ce dont elle a envie. Après tout, qui a envie de passer du temps en prison ? Même si ce n'est que quelques mois, ce n'est vraiment pas le top, surtout quand on est une fille. Quoiqu'elle, vu son caractère, elle devrait réussir à bien s'intégrer, je ne me fais absolument pas de soucis pour ça ! J'écoute ses paroles, soupirant à la fin, la regardant croiser les bras, se laissant aller dans son siège. "Oui, bien sûr. Bizarrement, je ne te crois pas et je ne compte pas aller vérifier, me faire avoir une nouvelle fois et envoyer mes hommes à un endroit où ça ne sert à rien d'aller. Non merci !" Je sors alors plusieurs photos, d'endroit où elle m'a envoyé et qui était faux, ainsi que des hommes rechercher. On va reprendre du début, je vais encore essayer de la faire craquer, comme à mon habitude, même si je ne pense pas que ça va marcher. Mais, l'espoir fait vivre comme on dit ! "Bien, on reprend. Tu connais tous ses hommes, ce sont tes 'amis', si on peut appeler ça comme ça ! Pourquoi tu les protèges ?" Dis-je en déposant les photos fassent à elle, attendant ses réponses .

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Claes savait que ça aller être encore une longue journée, mais elle ne ferait rien pour l'écourter ça serait faire plaisir à Salvador et ce n'était pas concevable. Elle le regarda posé son dossier sur le bureau comme dans les émissions policières Américaines qu'elle aimait tant. Pour ne pas rigoler une fois de plus elle dû se mordre la lèvre. A la télé les gentil policier arrive toujours à trouver le méchant et l'arrêter, dans la réalité c'était légèrement différent. Elle ne pris pas la peine de lui répondre pourquoi elle rigolait, elle n'avait pas envie de répondre à ses questions, aucunes. Elle lui sortit alors un gros mensonge qu'elle ne pris même pas la peine de rendre un peu crédible, Claes commençait à fatiguer et à manquer d'imagination, elle lui avait déjà envoyé aux quatre coins de la ville.« Oui, bien sûr. Bizarrement, je ne te crois pas et je ne compte pas aller vérifier, me faire avoir une nouvelle fois et envoyer mes hommes à un endroit où ça ne sert à rien d'aller. Non merci ! » Il se mit alors à sortir des photos des "amis" de Claes. « Comment tu peux savoir sans y aller ? C'est peut-être vrai cette fois qui sait ? Avec une intervention divine ça pourrait devenir vrai. » dit-elle sur un ton des plus sérieux qui disparu très rapidement évincé par un rire qu'elle n'arriva pas à retenir. « Bien, on reprend. Tu connais tous ses hommes, ce sont tes 'amis', si on peut appeler ça comme ça ! Pourquoi tu les protèges ? » Et dire qu'à son âge il n'avait pas encore compris que dans la vie on n'a pas toujours ce qu'on veut ou alors il avait regardé beaucoup trop de séries et il croyait réellement que Claes allait tout lui avouer. Elle attrapa une des photos, puis elle la regarda quelques secondes avant de reporter son attention sur Salvador et tout en haussa les épaules elle lui répondit.« Pourquoi pas ? J'ai plus à y gagner que de te donner leur cachette. Regarde si je te dis où ils sont je perds des clients et en plus ils font tellement peur que personne ne m'embête. Si je les balance tout ce que je vais gagner c'est me retrouvé avec des chaussures en béton au fond de l'océan. » Elle exagérait peut-être un peu, elle aurait sans doute trouvé un moyen pour s'en sortir malgré tout comme déménager au pôle nord. « Alors, si tu as mieux à me proposer je t'écoute. De toute façon c'est pas comme-ci tu allais me suivre toute la journée et me mettre sur écoute déjà je refuse et tu as sans doute d'autre chose plus intéressante à faire. » Elle le regarda droit dans les yeux tout en attrapant son dossier et en le fermant d'un coup sec, pour lui faire signaler que ça ne servait à rien de lui exposer ces photos, elle connaissait leur tête par coeur à force qu'il lui montre toujours les mêmes photos. « Donc je t'écoute c'est quoi ton offre ? »

Autant dire que je n'avais pas envie de me prendre une nouvelle fois la tête avec Claes, à l'écoute alors qu'elle me dit n'importe quoi et surtout, qu'elle adore ce foutre de moi. Non, je ne supporte pas du tout ça et je risquerais de craquer si elle me cherche trop aujourd'hui ! Oui, il va falloir que j'arrive à garder mon calme et mon sang froid face à ses remarques énervantes au plus au point. Assis en face d'elle, je la regarde, écoutant ses paroles. "Pourquoi tu me dirais la vérité, cette fois-ci ? Ça fait un moment que j'ai arrêté de rêver au miracle.. Surtout venant de toi." Dis-je avant de sortir une nouvelle fois les photos de ses amis, autant dire qu'elle connaissait déjà leur tête et tout, mais c'était la procédure et je devais la suivre, un minimum au moins ! Je la vois prendre une photo et l'observe, écoutant ses paroles d'un air plus que désespérer ! "Donc, tu préfères aider des personnes hors la loi, plutôt que d'aider les policiers ? Tu sais, ça fait de toi une de leur complice, donc ça me donne une raison de plus pour te mettre en garde en vue et arriver à te mettre en prison. Je m'y ferais une joie !" J'écoute la suite de ses paroles, alors qu'elle attrape mon dossier et le ferme d'un coup. Reste calme Salvador, reste calme, voilà ce que je me répète en boucle dans ma tête, pour ne pas craquer et devenir méchant. Je ne lâche pas son regard, alors qu'elle me demande un marché. Vraiment ? Une offre intéressante, j'avoue que sur le coup, je ne sais pas trop et je réfléchis quelques secondes.. "Pour commencer, si tu nous dis où ils sont, tu auras droit à une protection, bien évidemment ! Mais, ils seront absolument tous arrêter, donc tu n'auras plus grands-choses à craindre. De plus, tu n'iras pas en prison pour m'avoir fait tourner en bourrique pendant plusieurs mois et pour t'être foutu de moi." Dis-je difficilement, car je n'ai qu'une envie, la mettre derrière quatre barreaux et ne plus revoir son visage. Oui, je cherche juste à chopper vite ses criminels et elle ne fait que me retarder, je déteste absolument ça ! "Tu as des suggestions peut-être, de choses que tu voudrais en échange ?" Me risquais-je à dire.. Oui, allais savoir ce qu'elle va me demander.. Car, elle est quand même très intelligente au fond, je le sais très bien ! "Par contre, si à la fin de la journée, tu ne coopères pas, je te mets en garde en vue, le temps de faire un dossier contre toi, ça devrait le faire." Dis-je en me laissant aller sur mon fauteuil, la regardant.

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Claes acquiesça à la question de Salvador effectivement elle préférait aider des hors-la-loi en calculant les avantages et inconvénients des deux camps elle préférait le camp des méchant. Salvador ne lui faisait pas peur après tout Claes était une fille, les filles ça se sort de toutes les situations il suffit de pleurer un peu. Elle ne quitta pas son regard et écouta chacune de ses paroles, prête à répondre du tac au tac comme elle le faisait si bien. « Pour commencer, si tu nous dis où ils sont, tu auras droit à une protection, bien évidemment ! Mais, ils seront absolument tous arrêter, donc tu n'auras plus grands-choses à craindre. De plus, tu n'iras pas en prison pour m'avoir fait tourner en bourrique pendant plusieurs mois et pour t'être foutu de moi. » Sympa, mais pas assez, il fallait voir les choses en plus grands avec la demoiselle. « Mon seigneur est trop bon. » dit-elle tout simplement en levant les yeux au ciel. Elle regarda les quatre coins de la pièce pour lui faire signaler que ça ne lui plaisait pas vraiment. « Tu as des suggestions peut-être, de choses que tu voudrais en échange ? » Effectivement, dans ce sens c'était beaucoup plus intéressant, après ce n'était peut-être pas une si bonne idée pour lui de lui proposer de faire sa requête, mais c'était trop tard. « Laisse- moi y réfléchir. » répondit Claes tout en prenant une grande inspiration et en se reculant dans sa chaise. « Par contre, si à la fin de la journée, tu ne coopères pas, je te mets en garde en vue, le temps de faire un dossier contre toi, ça devrait le faire. » Bon il marquait un point là, avec tous les aller et retour qu'elle lui avait fait faire dans montsimpa il y avait de quoi écrire un roman, ça serait surement sympa d'adapter l'histoire au cinéma, ça demandait réflexion. Claes pris un air outré et choqué avant de répondre. « C'est vraiment pas gentil de ta part ça, moi je t'ai jamais fait de menace, c'est de l'abus de pouvoir. » Bon elle n'avait pas très envie de moisir toute une soirée derrière des barreaux, encore une fois, c'était définitivement pas amusant du tout. Elle le regarda puis afficha un grand sourire, elle venait de trouver une idée qui allait pouvoir l'occuper un petit moment. « Achètes moi de la nourriture ensuite je verrais ce que je peux faire. Je veux manger chinois et épicé. Ha puis pendant que tu y es si tu pouvais passer chez moi donner à manger à mes chats et mon chien ça serait sympa et aussi y a une robe sur une chaise de la cuisine faut l'emmener au pressing et je veux une autre chaise plus moelleuse que celle-ci. Ça sera tout pour l'instant tu peux disposer. » dit -elle avant de sortir les clés de chez elle de sa poche en les déposant devant Salvador. « Et t'es mignon tu touches à rien. » ajouta Claes en lui lançant un regard noir, comme-ci ça aller l'impressionner. Puis elle soupira et croisa les bras en montrant à Salvador où était la porte, lui signalant par la même occasion qu'elle s'impatientait. Elle aurait même pu lui indiquer le chemin à suivre, elle connaissait les couloirs du commissariat par cœur maintenant.

Comme je la déteste, comme j'ai envie de péter un câble, comme j'ai envie de la mettre en prison et pour longtemps ! Mais, j'ai appris à rester calme devant ce genre de personne et à ne pas montrer mes émotions, on est bien obligé, car ce n'est pas la première fois que je suis face à ce genre de personne.. Et voilà maintenant qu'elle me demande un marcher, de mieux en mieux cette histoire, vraiment ! J'ai réfléchi alors quelques secondes, avant de lui proposer quelque chose, ce n'était pas super, mais c'était le mieux que je pouvais faire pour le moment ! Je lève les yeux à ses paroles, comprenant très vite que ce n'est pas suffisant pour les exigences de mademoiselle. Je me suis alors risqué à lui demander si elle voulait quelques choses, mauvaise idée, je le sens mal d'un coup, très mal ! Heureusement, j'ai le moyen de la mettre en garde en vue et de monter un dossier contre elle, ce qui est un avantage pour moi. "En même temps, je ne suis pas payé pour être gentil ! Surtout avec les personnes comme toi, fille ou pas." Dis-je en lui faisant un clin d'oeil, me mettant dans mon fauteuil. J'écoute par la suite ses paroles, manquant de m'étouffer avec ma propre salive ! Elle est pas sérieuse là, quand même ? Enfin si, elle l'est, même qu'elle me donne la clé de chez elle. Mais, pourquoi j'ai dit ça ? J'ai plus qu'a m'en prendre à moi-même maintenant ! "J'imagine que je n'ai pas le choix de toute façon, vu que c'est moi qui l'ai proposé ! Mais, quand on aura tout fait, si tu ne donnes pas les informations qu'on attend, tu passeras plus qu'une nuit en cellule et tu pourras donner tes animaux à quelqu'un, pour qu'il ne meurt pas de faim !" Dis-je en me levant, attrapant la clé. J'arrive pas à y croire, obliger de lui obéir ! La prochaine fois, je réfléchirais plus avant de dire quelques choses de ce genre, surtout à elle. Je donne les clés de chez elle à un collègue, pour qu'il aille s'occuper de tout ce qui faut chez elle et moi, je pars chercher à manger.. Pour elle ! Une fois ça fait, une dizaine de minutes plus tard, je reviens et je retourne dans la salle d'interrogation, posant la nourriture devant elle. "Un collègue est chez toi. Alors maintenant, t'as plus qu'à parler." Dis-je en m'asseyant, ne montrant pas à quel point je suis énervé.

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Claes n'allait pas céder et lui non plus, ce jeu pouvait durer très longtemps, mais elle avait toute la patience du monde s'il le fallait. Il est vrai que si elle finissait en prison ça serait moins marrant, mais elle se ferait de nouveaux amis, il fallait toujours voir le bon côté des choses. Elle lui proposa un marché en réalité elle voulait gagner du temps avant son prochain coup. « J'imagine que je n'ai pas le choix de toute façon, vu que c'est moi qui l'ai proposé ! Mais, quand on aura tout fait, si tu ne donnes pas les informations qu'on attend, tu passeras plus qu'une nuit en cellule et tu pourras donner tes animaux à quelqu'un, pour qu'il ne meurt pas de faim ! » Elle pris un air choqué, ses animaux c'était tout pour elle pas question que quelqu'un d'autre en prenne soin à sa place, c'était le seul point négatif dans cette histoire. Enfin la connaissant elle arriverait à les refiler à Salvador juste pour l'embêter, mais elle n'en était pas encore là. Alors, elle hocha la tête en lui montrant qu'effectivement il n'avait pas vraiment le choix. Elle attendit son retour en se tournant les pousses avant de faire l'imbécile devant la vitre teinté pour voir s'il y avait encore quelqu'un qui l'observait, elle n'aimait pas être seule trop longtemps c'était pas très amusant. Et il faut dire que le temps commencé à être long et qu'elle s'ennuyait. Au même moment Salvador arriva enfin avec la nourriture, elle se rappela alors qu'elle avait faim. « Un collègue est chez toi. Alors maintenant, t'as plus qu'à parler. » Elle attrapa la nourriture sans lui dire un merci ni rien du tout, au moins il avait exactement ramené ce qu'elle avait demandé. Il était peut-être pas aussi cruel ou alors il voulait vraiment en finir au plus vite, la deuxième solution paraissait beaucoup plus probable. Elle ne parla pas pendant un moment avant de remarquer qu'il la fixait toujours. « On t'as jamais dit que c'était mal élevé de parler la bouche pleine ! J'ai pas était élevé chez les sauvages moi ! » dit-elle sur un ton indigné. Devant sa mauvaise humeur elle lui présenta la nourriture en lui disant. « T'en veux ? » Puis finalement elle retira sa proposition. « Non les vilains n'ont pas le droit de manger un truc aussi bon. » Claes arrivait à la fin de son plat quand elle se décida enfin de lui adresser la parole. « Bon d'accords t'es pas marrant, mais faut que je commence du début ça va être un peu long. Alors, tout ça a commencé par une histoire de pirate et de chasse aux trésors, j'avais trouvé une vieille carte, mais quand je suis arrivé au trésor les brigands était déjà là alors on a fait un marché parce qu'ils me trouvaient sympa. Après on m'a dit qu'ils étaient aussi trafiquant de drogue en plus d'être pirate. Donc on a mangé des pirate schatz, c'est du poisson pané, ensemble et ils ont pris le large. » Elle lui fit un grand sourire avant de se lever elle-même jeté le carton dans la poubelle et se dirigeant vers la porte en appuyant sur la poignée elle remarqua que c'était fermé alors elle se retourna et elle lui lança. « Tu peux ouvrir s'il te plait ? Faut que j'y aille maintenant. » Elle faisait tout pour l'énervé et elle le savait.

Mais pourquoi ? Expliquer-moi pourquoi je lui ai demandé ce qu'elle veut, pourquoi j'ai fait ça ? Sérieusement, la prochaine fois, je réfléchirais plus avant de parler ! Sauf, si par grand miracle, cela aboutit à des révélations. Mais, a des vrais révélations qui pourront m'aider dans mon affaire, et y'a intérêt. Parce que si par grand malheur, mademoiselle continue son jeu qui m'énerve au plus au point, je ne vais plus rigoler et tout simplement faire mon maximum pour la mettre en prison. Tant pis, j'ai déjà assez galéré comme ça, j'arriverais à trouver une autre piste ! J'arrive toujours à mes fins de toute façon, je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant. J'établis donc la tâche de mademoiselle, qui est de lui ramener à manger et j'envoie un homme là-bas, ceci dit, il attend à l'intérieur au chaud, mais ne fait rien tant que je ne lui ai pas donné mon feu vert. Mais ça, Claes ne le sait pas et va certainement croire que je suis un gentil flic qui ne ment pas, surtout pas à elle ! Je rentre donc de nouveau dans la pièce où je l'ai laissé il y a un petit moment maintenant, posant la nourriture devant elle. Elle l'attrape donc et je la fixe, attendant des paroles, des explications, la vérité. J'attends alors, ne la lâchant pas des yeux et restant le plus calme possible. Je ris alors légèrement à ses paroles. "Oh, parce que tu es bien élevée toi ? Donc, on t'a appris à compromettre les enquêtes du FBI, à mentir à la police et à faire tourner en bourrique un des agents ? Je crois qu'entre nous d'eux, c'est toi la plus mal élevée !" Je lui fais donc un clin d'oeil, continuant de la regarder, commençant à désespérer. Elle me propose de la nourriture, et avant même de me laisser le temps de répondre, elle retire sa proposition. "Les vilains.. Comme si c'était moi le vilain !" Dis-je en levant les yeux au ciel. Je suis loin d'être le méchant dans l'histoire et d'ailleurs, je suis plutôt quelqu'un de gentil généralement, sauf quand je travaille. Elle finit enfin de manger, et commençant à parler. J'écoute donc ses paroles très attentivement, ne la quittant pas du regard. C'est pas vrai, elle continue de me mentir.. Je la regarde se lever, pour ouvrir la porte. Je me lève à mon tour, me postant entre elle et la porte, soupirant. "T'inquiètes pas, tu vas sortir d'ici et on va t'accompagner jusqu'à ta cellule, t'inquiètes pas, tu vas bien t'y plaire, j'en suis sûr." La porte s'ouvre alors et j'indique à l'un de mes collègues de l'emmener. "Au fait, je vais dire à mon collègue de partir de chez toi, sans rien faire de ce que tu m'as demandé, bien évidemment ! Je ne suis pas aussi con que ça et je me méfie de plus en plus de toi." Dis-je en la regardant, un sourire aux lèvres. Bien, je vais donc monter un dossier sur elle, j'ai de quoi écrire, là c'est sur !

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