A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi.
TOP PARTENAIRES DE PWL

plus?vous?voter


MEMBRES DU MOIS
PWL

RPGISTE DU MOIS
Adel De Lavauderie

RPGISTE DU MOIS
Chuck B. Onekung

AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Fermeture de PWL.
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez

A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité



A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi. Empty
MessageSujet: A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi. A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi. EmptyMer 11 Avr - 22:32

Dimanche matin,
Sur un banc
Aspen-Chloé & Rousvelt

Rousvelt rejette ses cheveux en arrière. Elle glisse une clope entre ses lèvres rosées. Elle interpelle le premier type qui passe pour qu’il lui allume. Le tube de tabac s’embrase, elle prend une bouffée, laissant la fumée envahir ses poumons. Un mouvement d’épaule, elle replace la veste en jeans sur ses épaules. Rousvelt, c’est la fille qui a du style, même dans sa nonchalance, même dans sa flemme maladive. Ca s’explique pas. On pourrait lui foutre un sac poubelle en guise de robe qu’elle arriverait encore à faire bander. Puis avec ses airs de fausses saintes ni touches. Ça trompe personne, mais ça fait quand même son petit effet. Rousvelt, elle vend du rêve. Elle se contente d’être la fille dont le mec rêve. C’est comme ça qu’elle obtient ce qu’elle veut. C’est comme ça qu’elle peut se permettre de changer de type quand elle se lasse du précédent. Elle a une belle gueule, puis elle sait y faire avec les hommes. Etre une garce dans son genre, c’pas un truc qui s’apprend, tu l’as dans le sang. Elle s’avance dans la rue. On la reluque, mais elle en a rien à foutre, elle les voit même pas. On la siffle, mais elle en a rien à foutre, elle les entend même pas. C’est peut-être qu’elle a l’habitude, qu’elle soit complètement blasée. A moins que ce soit un genre qu’elle se donne, parce qu’au fond, elle kiffe savoir qu’elle fait de l’effet, même à des pauvres types qui ont rien dans leur fut’. Elle fourre une main dans la poche de sa veste. L’autre tient toujours sa clope. La fumée s’échappe de ses lèvres. Elle finit par balancer le mégot, sans se soucier de l’endroit où il atterrit. Elle dévisage les gens, sans gène. Elle le regarde de haut. Elle s’en fout que ça puisse leur déplaire, elle est comme ça. Un peu sauvage, indomptable. Une gosse qui a peur de rien. La politesse, le respect ? C’est des choses qui se gagnent et jusqu’à présent, elle a pas rencontré beaucoup de gens qui ont mérité l’un ou l’autre. Rousvelt est pas douée avec les rapports humains. Elle en a besoin, c’est claire. Mais comme elle aurait besoin de manger, ou de boire. Elle se lasse. Elle a pas besoin de stabilité, comme la plupart des gens, non. Elle a pas de « chez elle » et ça lui convient. Elle papillonne, elle va, ici et là, au gré de ses envies, exploitant le potentiel de chaque lieu. Montsimpa, elle y est arrivée au hasard. T’sais, on l’a juste débarqué sur le bord de la route, avec un sac contenant le peu d’effets personnels qu’elle possède. Si ça la dérange ? Allez, elle s’en fout. En plus, elle sait pas pourquoi, elle sent qu’elle peut s’éclater dans cette ville. Elle se trimbale dans la rue, les volants de sa robe s’amusent, dénudant ses cuisses. Le soleil lui caresse la peau, filtrant à travers les arbres du parc. Son regard traine et s’échoue sur une frimousse blonde qu’elle a connu, un temps seulement. Elle t’a laissé en arrière, comme les autres. Sans un mot, comme les autres. Elle te devait rien. Elle regard ce petit brin de femme que t’es devenue et s’approche, se laissant tomber sur le banc sur lequel t’es installée. Un sourire, un regard en coin. Rousvelt entre dans aa vie comme si elle en était jamais sortie. Son coude se pose sur le dossier du banc, alors que sa main vient accueillir sa tête. La chevelure suit le mouvement, obstruant une partie de son visage. Elle semble même pas surprise de te voir là, comme si elle s’y attendait. Tu l’as connu qu’un temps, mais suffisamment pour savoir qu’elle aime plutôt laisser le hasard la mené ici et là. T’sais aussi qu’elle est intelligente, plus intelligente qu’il n’y paraît. T’sais que si le hasard la guide, elle a quand même toujours un plan de secours, parce que Rousvelt, c’est le genre de fille imprévisible. T’as eu l’occasion de voir de quoi elle est capable. Mais là, elle te sourit, simplement. Alors, beauté, qu’est ce que tu deviens ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi. Empty
MessageSujet: Re: A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi. A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi. EmptySam 14 Avr - 10:52

A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi. Tumblr_m293nmGJou1r8swqdo1_500
we made a mess of what used to be love.

Hier soir, elle est encore sortie. Elle danse avec la vie, rien ne l'arrête. Le tumulte incessant de la fête et ces verres enfilés les uns après les autres, c'est bien pour ça qu'elle résiste toute la journée. Pour enfin pouvoir se barrer de cette immense baraque le soir venu. Elle ne mange même pas avec Mr Calvin et sa femme, non mais après tout quelle idée saugrenue, elle est leur employée, pas leur copine. Elle est celle qui lui sert à pouvoir aller tromper leur femme en paix, à ne pas entendre les mioches brailler de la journée. Elle est celle grâce à laquelle ils n'ont rien à foutre de leur journée à part leur métier. Ils rentrent le soir, tout est fait, ils n'ont qu'à mettre les pieds sous la table puis aller se coucher, tout est parfait. C'est bien, ça leur plait mais ça ne durera qu'un temps. Aspen est épuisée. Un an qu'elle est ici et déjà sa vie n'a plus la même saveur. L'amertume et le dégoût se font pourtant ressentir dans sa bouche lorsqu'elle parle de sa vie d'autrefois. Elle en a croisé des gens, Aspen. Et pourtant, elle essaie de ne pas s'attacher à quiconque. Sauf que voilà, parfois la vie reprend les choses en main et ne la laisse pas toujours décider. A son grand regret.

Avant de se casser, elle balance trois paquets de clopes dans son sac ; la journée va être dure faut bien prévoir. Nous étions dimanche, et elle avait grand mal à la tête. Gueule de bois, bonjour. Elle marche plusieurs minutes sans savoir où elle va, peu importe puisqu'elle est seule. Elle vagabonde quelque temps puis elle a mal aux pieds. Elle aperçoit non loin de là la Vallée du bois, elle fait un petit détour et s'y rend. Elle pose son joli petit cul sur le premier banc qu'elle croise, et soupire de soulagement. Elle retire ses pompes qui lui font un mal de chien. Quelle idée d'avoir mis celles-là. Elle allume une autre cigarette qu'elle porte à sa bouche. C'est si bon. Elle prononce une insulte en slovaque qu'elle seule comprend et ferme les yeux, laissant le vent lui chatouiller éperdument la figure.

Un instant passe et elle reste là, sonnée, seule, saucée. Honnêtement elle n'a aucune envie de rentrer "chez elle". Elle peut même pas dire qu'elle a un chez soi, dans ce pays. Non, elle vit juste chez des bourges friqués qui la paient tous les mois parce qu'elle veut bien s'occuper des trois monstres. Ouais mais ça l'éreinte. Vous me direz elle est jeune, elle a toute l'énergie du monde mais essayez voir vous, vous m'en direz des nouvelles. Aspen hausse les épaules puis voit une brune arriver. Elle la regarde. Qu'est-ce qu'elle roule du cul, celle-là. Aspen, c'est pas le genre de nana qui se laisse impressionner, au contraire elle s'en fout des démonstrations de fierté et d'autosuffisance. Mais c'est vrai, Rousvelt elle a ce truc. Vous aviez vraiment cru qu'elle ne l'avait pas reconnue ? Tss, comment oublier cette dégaine. La brune se rapproche et, inévitablement, s'asseoit à côté d'elle. Aspen tourne la tête : pas une ébauche de sourire, pas une esquisse de bonne humeur. Rousvelt est entrée dans sa vie de la même façon qu'elle en est ressortie : vite fait, bien fait. Aspen pince les lèvres et la fixe, sans mot dire. Que dire, de toute façon ? « Salut, tu te souviens de moi ? Ouais parce que moi oui, et je crois me souvenir que t'es une sacrée salope. Sinon ça va ? » A la place, elle hausse à nouveau les épaules et s'adosse tout au fond du banc. Elle lève la tête un instant et expire. Je deviens que je suis assise sur ce banc et que j'ai foutrement mal au cul et à la tête. Elle a un petit rire nerveux. Gênée de la présence du diable ? Peut-être. Ou peut-être pas. Quelques souvenirs qui se chamaillent dans son esprit n'arrangent pas l'état de son crâne déjà bien abîmé. La blonde se tourne de côté de façon à n'être assise que sur une seule fesse et s'accoude au haut du banc. T'es toujours aussi jolie, Rousvelt.
Revenir en haut Aller en bas

A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Ethan • Cinq cents connards sur la ligne de départ, cinq cents blaireaux sur leurs motos. Ça fait un max de blairs aux portes du désert
» arriver devant un mec avec une feuille avec marqué "47" dessus et le menacer avec un A4-47 (roxane)
» ∆ Poker, c’est Joker avec un « P »... coïncidence ? - c’est Joïncidence avec un « C ».
» (f) On s'était dit rendez-vous dans cinq ans...
» tomber amoureuse toutes les dix minutes ∆ michelle.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE SIMS™ play with life. :: 404 ERREUR :: DEMOLIR LE TERRAIN :: Corbeille PWL 1.0 :: Cimetière rpgique-