S’évader. Toute les façons sont bien ,tant qu’à la fin on a fait le vide du mauvais que nous gardons au fond de nous. Le vent s’engouffrer dans ses cheveux , laissant ces derniers se faire maltraiter au bon vouloir des rafales de vent. Avancer, baisser le regard tout en inspirant un grand coup en sentant le vent nous transporter. Un réel plaisir. Apprécier , profiter et se sentir vivante. Sentir le vide nous attirer, c’est plus fort que tout. La jeune femme continuer d’avancer regardant les vagues s’écraser sur les rochers une cinquantaine de mètre en dessous. Elle sentit une main se déposer sur son épaule, elle n’hésita pas et sauta laissant un sentiment de bien être l’envahir. Son sourire et son sourire se mélangeait merveilleusement sur son visage fait de petit trait. Elle pouvait sentir les gouttelettes des vagues venant de s’écraser contre son visage. Elle vu le bateau arriver non loin d’elle. Maintenant , la jeune femme devait sauter , elle attrapa le baudrier qu’elle fit tourner sur lui-même pour le défaire de sa ceinture ce qui la reliait encore à l’élastique.

Les yeux fermée , elle tomba dans l’eau en rigolant. Elle avait adoré comme chaque séance qu’elle faisait. Cette femme n’avait jamais été une fille rangé et prête à tout pour être parfaite. Une véritable beauté adorant le risque et le danger. Que dire? Cette femme était parfaite, mais les liaisons d’un soir avait plus d’importance pour elle qu’un quelconque sentiments appelé l’amour. La jeune femme nagea sous l’eau pour rattraper le bateau, elle grimpa dans ce dernier pour qu’il l’a ramène sur la plage. Elle était sur la plage laissant ses cheveux se mélanger au sable fin. La jeune femme s’ennuyer. Ne rien faire . Rester là à bronze n’était pas pour elle. La jeune femme se leva. Regardant autour d’elle , lorsqu’elle aperçu un jet ski. Elle s’approcha de ce dernier , mais pas de clefs pour aller profiter de la vitesse de l’engin. Elle s’en retourna déçu , puis elle arriva non loin de sa serviette , lorsqu’elle entendu l’engin démarrer. C’était un jet ski loué , la jeune femme couru pour rejoindre la personne qui venait de le faire démarrer. Elle sourit et grimpa derrière.

Célizée : Vous avez un passager en plus.

Lorsqu’elle vu le visage du jeune homme , la jeune femme laissa un sourire apparaître sur ses fines lèvres. Elle lui fit un clin d’œil. Rigolant légèrement pour cette situation assez cocasse. La jeune femme déposa un léger regard attendrissant sur cette ami proche qui était devenu beaucoup trop proche. Une croqueuse d’homme? Sans doute, c’était même sur , mais on a qu’une seule vie , alors il faut profiter. Phoenyx. Était donc à Montsympa.

La solitude profonde. Ce sentiment qui vous envahit quand une tonne de gens vous connait, vous salue dans la rue, vous adresse un sourire quand elle vous croise. Oui, vous avez l'air populaire, et quand quelqu'un vous suit depuis quelques centaines de mètres, elle doit se dire "Celui-là, c'est un sociable." Oh oui, je suis sociable. Peut être est-ce mon physique qui me mène à cette position, tout le monde semble attiré par ma personne. Que ce soit ici, à MontSimpa, ou par n'importe laquelle des villes où j'ai pu vivre, comme Paris ou Berlin, à l'époque. Mais peu importe le nombre de gens qui se retournent sur mon passage, je me sens toujours aussi seul. Parmi ceux-là, lesquels savent quoique ce soit d'autre que mon nom, et pour certains mon métier ? Je ne suis qu'une figure connue pour toutes ces personnes. Au final, j'ai beau être toujours bien accueilli dans les fêtes, les soirées, au détour d'un bar ou d'un lieu du genre, je n'ai aucun véritable ami. Elle me manque, parfois, mon ancienne vie. Là-bas, j'y ai connu de vrais amis. A Berlin, pas vraiment. Fauché comme un sans domicile fixe, je n'avais rien pour moi que la réputation d'être un dur à cuire, je tenais les gens en respect par la peur, ni plus ni moins. C'était une position de domination, mais très désagréable pour un gars aussi amical que moi. Personne dans ce bas coin minable de la célèbre ville d'Allemagne ne m'avait laissé une quelconque chance de faire mes preuves. En France en revanche, j'avais eu l'honneur de connaître plus de personnes franches et ouvertes. Pas des masses, mais assez pour que mes deux années passées dans le pays qui abrite la Ville Lumière ne soient pas un total désastre. Je les avais perdues, ces connaissances, en quittant le pays pour les Etats-Unis. Perdues de vue, et jamais je n'aurais eu l'idée avant de partir de prendre leur numéro de téléphone ou quoique ce soit. Au pire, c'est bien trop cher, le téléphone entre ces deux pays.

C'est ce genre de solitude qui vous offre deux solutions : elle vous pousse à vous retrancher dans votre solitude, seul, enfermé dans votre baraque. Ou, pour les plus optimistes, à sortir. Aller faire n'importe quoi, mais ne pas rester enfermé. J'avais donc décidé de sortir. J'avais laissé mon chien sortir aussi, il faisait le tour de pâté de maisons en attendant, et revenait quelques heures plus tard. Je savais qu'il ne partirait pas, étrangement, je le connaissais assez pour cela. Espérons juste qu'à nouveau, il ne traverse pas la rue quand une voiture s'en sert. Le temps s'y prêtait aisément, c'est pourquoi ma destination fut la plage. Pas que j'aime vraiment faire bronzette, plutôt que le jet ski reste sans aucun doute une des seules choses que j'appréciais encore en ce bas monde. Arrivé là-bas, rien que l'odeur si typique de la plage m'envahit. Quelques minutes plus tard, je repris les commandes d'un de ces engins de rêve. A peine démarré, je sentis le jet ski s'alourdir. Et une voix de femme :

Célizée : Vous avez un passager en plus.

Malgré le bruit du moteur, j'aurais reconnu cette voix entre mille. Je tournais la tête vers celle qui venait de s'incruster sur le jet ski, juste derrière moi. Inutile d'en dire plus. Un sourire amusé prit place sur mes lèvres. Prête ? Et même si elle ne l'était pas, je fis démonstration de mon talent sur un jet ski à la jeune fille derrière moi. Pourquoi ne pas lui en faire profiter ?

Oublier. Cela ne veut point dire qu’au fond les mauvaises choses arrêterons de nous hanter et de nous blesser. Ne jamais oublier. Voila, la bonne méthode. La jeune n’avait jamais renié son passé, elle vivait avec fièrement , même si ce n’est pas quelque chose de géniale son passé. Regretter? La jeune femme le faisait sans cesse. Mais, cela n’arrangeait jamais rien, car elle revenait sans cesse sur cette souffrance qui n’en finissait pas de l’emprisonner dans un cercle vicieux douloureux. Elle était mal. Repensant à chaque instant partagé avec ceux qui faisait sa vie. Elle avait l’impression d’en avoir abandonné certains. Partir, était cependant le meilleur moyen de reprendre une vie dites normal. La normalité est une chose qui se discute personne n’est d’accord avec la normalité fixé par les autres. Chacun à sa façon de voir les choses. La jeune femme venait de faire un grand saut. Elle adorait ce style de sport qui lui apportait un tas d’émotion et de sensation tel que l’adrénaline.

Elle avait déjà rejoins sa serviette histoire de se détendre. Il fallait dire qu’elle ne savait pas quoi faire à présent. Elle sentait déjà l’ennuie s’approprier les envies de la jeune femme. Quelque petite respiration clair et net, cela la désespéré. Elle ne supportait pas l’inactivité , le faites de rester allonger sur une serviette l’exaspérait au plus haut point. La jeune femme se laissa aller un instant à fixer le ciel tout en repensant à certaines chose qui était inscrite dans les lettres que son père lui avait écrit. Une boule au ventre se créait petit à petit en repensant à tout ça. Cela lui faisait mal, un mal que nul pouvait comprendre ou voir. Elle l’enfouissait au plus profond d’elle. Vivre. C’était ce qu’elle voulait. Elle avait été trahi par celui en qui elle avait mit toute sa confiance. Difficile et frustrant. Énervé elle se leva regardant la personne qui était monté sur le jet ski. Elle n’hésita pas. L’audace c’était tout elle. La jeune femme installa ses jolies fesses sur le jet ski accrochant l’homme qui venait de démarrer la bécane.

Elle reconnu en quelque seconde l’homme avec qui elle avait décidé de partager un tour en Jet. Un sourire s’était placé sur son visage laissant depuis creux se former sur ses joues. Elle rigola légèrement ce qui laissa un bruit d’une douceur magnifique se faire entendre. D’un geste de la main ,elle assura à Phoenyx qu’elle était prête. Elle profitait et vivait l’instant à fond. Elle était bien et respirait l’air qui frôler avec audace la doux visage de la jeune femme. Cela devait faire quelque minute qu’ils se tenaient sur l’engin. Quand le jeune homme s’arrêta.

Célizée: Tu compte me faire le coup de la panne ?

Parfois, le meilleur moyen de faire face à ses problèmes, c'est ni plus ni moins que de les oublier, les fuir, faire comme s'ils n'existaient pas, le temps d'un instant. Prendre du temps pour faire autre chose, quelque chose qu'on sait aimer et qui ne nous rappellera jamais de mauvais souvenirs. Pour moi, c'était ce moment de liberté au milieu des vagues, bien qu'elles soient plus que faibles, sur un jet-ski. Ma situation financière me permettait peu de le faire, mais de temps en temps je m'accordais l'idée de ne plus voir que l'horizon bleu scintillant dont on ne voit pas le bout. Quelle fut alors ma surprise quand, alors que je m'assayais simplement sur le siège du jet-ski, une jeune femme dont je ne connaissais que trop la voix se jeta presque derrière moi, comme si elle avait attendu que je démarre ? Depuis le temps, je me demandais même si un jour je reverrais cette fille. Célizée. Il serait bien long de raconter notre histoire, et surtout de la définir. Qu'est-ce que nous étions, vraiment, l'un pour l'autre ? Des amis, simplement, plus ? Moins ? Ou quelque chose de totalement différent ? Les choses avaient rapidement dégénéré dans le "bon" sens du terme entre elle et moi, alors le terme d'ami était peut être mal venu.

Je ne me serais jamais attendu à voir cette connaissance de longue date assise derrière moi au moment où je quittais ma maison, en laissant le chien derrière moi et en fermant soigneusement la porte d'entrée à clef. Certaines choses sont bien inattendues. Sérieusement, qui aurait pu prédire qu'une fille que j'avais connu en France aurait pu se retrouver ici, dans ce coin plutôt paumé des Etats-Unis ? Mais qu'importait, désormais, elle était là, assise sur le jet-ski, et je démarrai en trombe alors qu'elle me faisait signe de la main qu'elle était prête. Je laissais libre court à mes bras et mes mains, qui guidaient l'engin motorisé au gré de l'eau, enchaînant les lignes droites et les virages serrés, les demi-tours et compagnie. Au bout de quelques minutes, je me rapprochais un minimum du bord de la plage, sans toucher terre, puis stoppais le jet-ski.

Célizée: Tu comptes me faire le coup de la panne ?

Je compte surtout te demander ce que tu fais ici ! ironisais-je. Il était vrai que malgré les quelques minutes passées, je n'en demeurais pas moins étonné voire même stupéfait de l'apparition soudaine, ou plutôt de la réapparition de Célizée dans ma vie. Cela n'était pas une mauvaise surprise, bien au contraire, mais très étrange, c'était sûr.