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☇ we were a family

AVRIL 2002 - Fut un temps où les Hopkins était une famille. Ainsi débuterait l'histoire de ma vie. Mais la plupart des gens le savent, ces histoires, dans la vraie vie, ne sont jamais des contes de fée. J'avais quel age ? Seize ans. Non, quinze. J'étais tout ce qu'il y a de plus normal pour une adolescente. Long cheveux blond, sourire jusqu'aux oreilles, étincelles dans les yeux. La belle vie où les oiseaux chantent et où le ciel est bleu, même caché derrière les nuages. Voilà, c'était ma vie. Je me levais le matin de bonne humeur, je brillais en sciences, je travaillais, je rigolais, je jouais. Je faisais partie de ces adolescentes banales, sans grand intérêt qui menaient une vie simple. Ce quotidien était si banal que je n'imaginais pas qu'il puisse prendre fin. Mais si pendant quelques instant, la maison était toujours rempli de rire et de joie, ce ne fut que bref. Je franchissais un jour le seuil de la porte sans me rendre compte du calme pesant qui y régnait. « Papa ? Maman ? » hurlais-je en arrivant. Mais personne ne répondait. Silence. Toute la maison semblait éteinte. Un frisson parcouru mon échine et la sonnerie du téléphone me fit sursauter. Je décrochais. « Allo ? Oui papa ? Qu-Quoi ? D'accord. J'arrive. » Je reposais le combinée la main tremblante. Il y avait quelque chose bloqué dans ma gorge, au fond. Je ne sais plus le comment du pourquoi mais mes jambes me lâchèrent. Je m'écroulais au sol le souffle court. Il fallait que je me ressaisisse. Ce n'était pas le moment de craquer. Nous savions que cela arriverait un jour ou l'autre. Les difficultés de la chimio ne sont plus à être démontrées. Mais le ton de mon père était si dur. Différent. Rien à voir avec sa voix calme et reposante. Je me levais finalement. Ce n'était rien. Juste un contre-temps dans le traitement de maman. Rien de plus. Demain, elle irait mieux.

DECEMBRE 2002 - « Salut papa, ça va ? » lachais-je en arrivant à l'animalerie. Je jetais mes affaires dans l'arrière boutique et m'avançais vers mon père pour l'embrasser sur la joue. « Tu es passée voir ta mère ? » dit-il juste, sans une once de chaleur. Son ton empressé me fit étrangement mal. J'étais là moi. Pas comme Greyson qui courrait le pays dans sa mustang. Il devrait être content d'avoir sa fille à ses côtés dans cette épreuve pendant que son fils abandonne toutes responsabilités. « Oui, j'y suis passée en sortant du lycée. » expliquais-je livide. « Et ? Comment va-t-elle ? » Sa question me piqua au vif. Que cherchait-il à la fin ? Il n'avait qu'a aller la voir après tout. Je lui crachais ces mots à la figure. A son regard noir, je vis de suite que ma petite rébellion ne lui plaisait pas. Il ne dit rien pourtant, serrant les dents. « Que veux-tu que je te dise ? Non, elle ne va pas bien, la chimio l'affaiblit, elle est maigre comme un coucou et a du mal à parler. Elle attend de voir son mari et son fils. » J'avais éjecté cette parole avec rage. « Tu sais très bien que je n'ai pas le temps ! L'animalerie me bouffe tout mon temps libre, on a les dettes, je n'en peux plus ! Et je n'ai pas le temps d'aller voir ta mère car j'ai des responsabilités à prendre moi ! » Mon père était plus en colère encore que l'annonce du départ de Greyson. J'avais peur qu'il en vienne aux mains. Je me contentais de secouer la tête et de partir dans l'arrière boutique. Il y avait Carabosse et Laitue qui attendaient qu'on leur donnent à manger.

FEVRIER 2003 - J'ai cru un instant que mon monde s'effondrait. La douleur fut aussi vive qu'une voiture en rencontrant brutalement une autre. Un carambolage fulgurant d'émotions. De la torture pure. La souffrance qui viole le corps, rien d'autre. De la peine, rien d'autre. Des larmes, des cris. La douleur. Juste la douleur qui coupe le souffle, vous met à terre et vous assomme au point de ne plus pouvoir vous relever. Je suis restée trois jour ainsi, étalée par terre, à ne pas bouger. Pas même un orteil. Je suis restée la statue de marbre inondée. J'aurais put être le plus modèle de Bernini surement. Elle était partie. Elle était morte. J'étais restée trois jours avec la musique tonitruante du moniteur indiquant l'arrêt des battements de son cœur. La maison était dans le calme complet. Mon père ne disait rien. Il se contentait de boire, de manger, parfois. J'entendais le bruit des bouteilles s'entrechoquer dans le frigo lorsqu'il l'ouvrait. Rien d'autre. L'enterrement n'avait pas ensevelit le souvenir de ma mère. Je sentais encore son parfum de rose et de jasmin quand elle me souhaitait bonne nuit. Je gardais encore en tête le son chaleureux et chantant de sa voix. Je voyais derrière mes paupières closes son sourire étincelant. Il fallait pourtant que je me lève. Mon père était aussi catatonique que moi. Je ne pouvais pas le laisser. Cela aurait été inhumain. Au bout du troisième jour, donc, je me levais.

JUIN 2011 - « Merci d'être venue, Hazel. Je sais qu'avec tes études d'infirmières et tout, tu n'as pas beaucoup de temps. » Mon père est gêné. Il se tord les mains, a le regard livide. Depuis quand n'a-t-il pas mangé correctement ? Son corps est sec, maigre, ses joues creusées. Depuis quand ne l'ais-je pas vu ? Un an. Un peu plus. Depuis que j'ai eu la folle idée d'être infirmière. Quelle idiotie. Je déteste ça. « Y a pas de quoi p'pa. Qu'est-ce qu'il se passe avec la boutique ? » Il hésite. Il tourne en rond un instant, cherchant visiblement quelque chose. Il pose alors sur le comptoir une pile de feuilles. Des comptes. « Je ne m'en sors plus. Je ne sais plus quoi faire de cette maudite boutique. Je vais fermer. Je n'ai plus la force ni l'argent de m'en occuper. Regard, il ne reste que trois chats, deux chiens et cette fichue tortue. » J'embrasse d'un coup d'oeil la salle. En effet, ce n'est pas reluisant. Il y a une odeur d'excrément marquée. Mon père n'a jamais été doué avec les animaux. Pas comme maman. « Je peux m'en occuper. » lachais-je d'une voix monotone. Dans quoi me lançais-je ? Mon père parait surpris. « Mais ... et tes études ? » « J'arrive à la fin de l'année et ce n'est définitivement pas pour moi. Je m'en sors bien avec les animaux. Je sais m'en occuper. Je peux gérer la boutique si tu me fais confiance. » Il hésite, se tordant encore les mains. Me faire confiance n'avait jamais fait partie de ses attribution, pourquoi le ferait-il maintenant. « Comme tu veux. Mais ne compte pas sur moi pour t'aider à gérer cet endroit maudit. » Il s'éloigne déjà, loin de ces animaux qu'il semble détester. « Tu sais papa, maman aurait aimé que tu tienne un peu plus en ce projet. » « Ta mère avait des lubies étranges. » Je serre les dents tandis qu'il disparait dehors, loin de son enfer personnel.

PALMER comment elle belle
bienvenue et courage pour ta fiche poulette

Palmer Quoi qu'Emily serait un bon choix aussi
En plus ton titre, The Fray quoi
Bienvenue parmi nous sinon, et bon courage pour ta fiche

Aaaah PALMER
Bienvenue

PALMER !
Bienvenuuue et bonne chance pour ta fiche.

PALMER LA MAGNIFIQUE
bienvenue parmi nous

Bienvenue parmi nous.

Bienvenue.

PALMER excellent choix !
bienvenue parmi nous

Hazel
Viens dans un coin sombre
Merci de tenter mon scénario et si tu as des questions, je suis là

Excellent choix de scénario Bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Bienvenue parmi nous
J'aime beaucoup ton choix d'avatar, elle est magnifique

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Après lecture de ta fiche, j'ai l'honneur de t'annoncer que tu es désormais validé(e), bienvenue dans ta nouvelle famille qu'est PWL * danse du string oblige :cooper: *
Tu peux désormais te mettre en route et compléter déjà quelques petites choses essentielles pour que tu te sentes bien chez nous si si je t'assure
☇ Recenser ton avatar, parce que c'est important. Tu trouveras le bottin en cliquant sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. N'oublie pas que si tu ne recenses pas ton avatar, quelqu'un d'autre risque de prendre ton avatar par inadvertance puis le staff n'a pas les yeux tout le temps sur tout le monde même si on adore vous regarder
☇ Tu te sens un peu perdu, tel une brebis égarée de son troupeau ? Pas de panique, le staff et moi-même sommes là pour t'aider. Nous avons aussi mis en place un système de parrainage eh oui les parrains qui sont des membres du forum, sont là pour vous aider à vous sentir le plus à l'aise possible tu peux demander à être parrainé(e) en cliquant sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. La liste des parrains se trouve [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
☇ N'oublie pas d'aller jeter un coup d’œil curieux aux annexes qui sont très importants sur le forum tu les trouveras [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
☇ L'intrigue actuelle se trouve [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ouais on est trop sympathique nous on te donne tous les liens utiles je te conseille de bien regarder la partie sur les [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ça pourra t'aider
☇ Tu as la possibilité de te créer un petit coin à toi où personne ne pourra venir t'embêter - si on vient t'embêter contacte nous on s'en chargera - pour y rajouter ce que tu veux dedans, comme tes liens, tes rps en cours un peu comme un journal de bord quoi tu veux le créer ? pas de souci, alors clique [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] nous sommes persuadées qu'il te sera très utile ou encore les demandes de rangs en cliquant [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
☇ Et enfin pour finir - ouais quand est-ce que tu vas t'arrêter de parler hein ? - n'oublie pas de voter pour nous toutes les deux heures en cliquant sur ce petit symbole [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! N'oublie pas que chaque vote peut te rapporter un point de bonus à long terme si tu viens le signaler dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].

Alors ? Elle est pas belle la vie chez nous ?
AMUSE TOI BIEN

Une petite erreur, je pense
En effet, il y a trois personnes sur ce scénario, j'attendrai donc de voir les trois scénarios terminés pour faire mon choix