∞ No warning sign, no alibi.

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☇ CHRISTIANSEN SID

∞ nom : Christiansen, de ses origines Danoises, porter et perpétuer ce nom de famille est une fierté pour Sid, et ce même jusque dans la mort. C'est un héritage, héritage légué par ses parents, partis trop tôt à cause du crash d'un avion quand le garçon avait sept ans. ∞ prénom : Sid, choix de sa mère. ∞ âge et date de naissance : il a vu le jour un trois août et est décédé à l'âge de dix-neuf ans. ∞ lieu de naissance et origines : Sid a vu le jour a Mont-simpa et n'a jamais quitté le coin. Il a des origines Américaines bien sûr mais également Danoises. ∞ études ou profession : il n'est plus dans ce monde, son rôle consiste donc à veiller sur sa soeur, qui vit toujours elle. ∞ statut civil : il n'a plus la tête a se mettre en couple aujourd'hui, déjà vivant, il n'a jamais voulu vivre au crochet d'une femme. ∞ traits de caractère : franc, nostalgique, impulsif, bienveillant, sarcastique, patient, séducteur, sociable, -ce qui rend son nouveau statut encore plus insupportable- intelligent, arrogant. ∞ groupe et aspiration : fantôme et 'i'll be your guardian angel'.

☇ ALORS COMME CA, T'ES MORT. COMMENT TU TE SENS PAR RAPPORT A CA ? étrange, différent. Bizarrement, je me sens un caractère plus vivant depuis que je suis décédé. Tout d'un coup, je me préoccupes de choses, de personnes, dont je me fichais quand j'avais ma propre vie a assurer. Aujourd'hui je n'ai plus rien a maîtriser. J'ai plus de temps pour penser, je me sers davantage de ma tête. ☇ ON DIT QU'AVANT DE MOURIR, LES DERNIÈRES IMAGES QUI NOUS TRAVERSENT SONT CELLES DE CE QU'ON AIME LE PLUS. ET TOI, T'AS VU QUOI ? beaucoup de choses, c'est très cliché mais c'est la vérité: la chute m'a semblé interminable. Je me souviens m'être revu dans l'aéroport avec ma soeur derrière moi, attendant nos parents. J'ai vu le visage de ma mère, celui de mon père, celui de ma frangine. C'est ce que j'ai vu, beaucoup de visages. ☇ ET TA MORT EN ELLE-MÊME, TU T'EN SOUVIENS ? très bien, il est très fréquent que j'y repense. Il est également fréquent que je songe a quel point j'aimerais effacé ce moment de ma mémoire. ☇ MONTSIMPA OU BRIDGEPORT, T'EN DIS QUOI COMME LIEU DE REPOS POUR L’ÉTERNITÉ ? toute ma vie est a Mont-simpa, et fréquemment je me dis qu'il serait peu être plus simple de me poser ailleurs. Ne serais ce que pour cesser de traîner a l'endroit où j'ai perdu ma vie. ☇ EST-CE QUE TU LAISSES DES GENS DERRIÈRE TOI, DES PROCHES A QUI TU VAS MANQUER ? j'aimerais dire mon beau-père, mais le fait est que je pense surtout a ma soeur. Je lui manque, je le sens. Je crois que déjà vivant, je lui manquais. Je ne lui parlais pas. ☇ A QUOI AURAIS-TU CONSACRÉ TA VIE SI TU AVAIS VÉCU PLUS LONGTEMPS ? je n'y avais jamais réellement penser de mon vivant. A l'époque je songeais juste a me tirer. J'aurais peu être voyager. M'éloigner de Mont-simpa.

☇ TES MAUVAISES HABITUDES; il a une peur bleue des avions depuis que ses parents sont morts au cours d'un vol • ses parents étaient divorcés, ils ne s'entendaient guère, mais Sid a toujours refusé de le voir • il a très mal vécu de devoir être prit en charge par son beau père, après avoir perdu le sien et sa mère • adolescent, il n'aimait à parler a personne et passait son temps dehors avec ses amis • il ne s'est jamais entendu avec sa soeur, (de deux ans sa cadette) il a passé sa vie à la repousser de cette dernière • il est décédé lors d'une tentative de fugue dangereuse et qui s'est mal terminée • il cherchait alors la fuite de ses proches et de l'autorité • comble de l'ironie, aujourd'hui décédé, sa famille lui manque • de son vivant il fumait comme un pompier • depuis sa mort il a élu domicile près de la propriété ou vivent son beau père et sa soeur. Il surveille beaucoup cette dernière. Il lui arrive parfois même de dormir dans la chambre qu'il occupait autre fois et que personne n'a voulu changer • il regrette d'avoir provoqué sa mort, il aura fallu qu'il perde la vie pour concevoir tout ce qu'il y avait de bon dans celle ci • il se sent encore étrangement vivant, cependant il a bien assimilé qu'il n'appartient plus aux vivants et que sa vie est terminée. Il a juste du mal à se faire a l'idée de ne plus respirer • il a perdu toute rancune envers sa soeur, dans la mort, il ressent enfin un besoin de la protéger.

☇ behing the screen

∞ prénom et pseudo : odesta, (pseudo) Alex. ∞ âge : ça ne se demande pas. ∞ sexe : quand tu veux ∞ No warning sign, no alibi. 1112522673

:nolan:

∞ comment as-tu connu le forum ? le bouche-à-l'oreille ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? j'aime carboniser et noyer mes sims, ah, et faire de belles et grandes maisons. Cool

∞ raconte-nous ta vie : rien de bien passionnant a vous mettre sous la dent: c'est l'été, je mange, je dors, je me baigne. ∞ No warning sign, no alibi. 1818019677

C'est plus ou moins tout ce que je fais de ma vie ces temps-ci. ∞ tes autres comptes sur pwl : aucun. ∞ célébrité : Mathias ∞ No warning sign, no alibi. 2471982478

Lauridsen.

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☇ once upon a time

Qu'est ce que tu fais Sid? D'un geste, il intima a sa soeur de se taire. La baie vitrée grand ouverte, il évaluait les endroits ou il allait pouvoir poser ses pieds sans crainte dans sa descente. Plus que jamais, il haïssait cette vieille bâtisse de style colonial. Sa chambre se situait au dernier étage et il n'était guère possible de descendre de plus bas. Prenant appui sur un tabouret, il déposa soigneusement ses pieds sur le cadran de la fenêtre, exposant son visage a l'air qui lui gifla la joue. Il aurait dut avoir froid. Sa raison lui disait de rentrer, de poursuivre cette vie dépourvue de sens. Descends, tu est fou lui ordonna désespèrement sa soeur. Elle n'osait cependant guère le toucher. Un mouvement trop brusque et il basculait dans le vide, il l'emmènerait même sûrement dans sa chute. Sourd a ses cris, le jeune homme évaluait la vue, préparant son évasion. Elle ne supportait guère de le voir ainsi, exposé au vent hurlant. Oubliant sa prudence, elle le tira en arrière, entourant ses bras autour de ses chevilles. Ses maintes moites palpèrent le cachemire de ses chaussettes par dessus sa peau. Surpris, Sid sursauta dangereusement et se rattrapa d'une main au rebord de bois, s'écorchant la main au passage tant il serra fort. Il fulminait quand il tourna la tête vers Lene. Et c'est moi le barge? Tu aurais put me tuer! Lâche moi maintenant siffla t'il, la gorge en feu. Sa soeur ne semblait pas se plier à ses exigences pour autant. Il lui sembla même qu'elle le serrait avec plus de détermination encore. Il sentait ses chevelure lui fouetter les mollets, et bientôt il put entendre des petits bruits étouffés. Irrité, il baissa les yeux. La vue de sa soeur et de ses yeux vitreux l'énerva bien davantage encore. Elle le rendait dingue à pleurnicher ainsi. Je ne plaisante pas, merde! Mais tu me fais chier à la fin gronda t'il fort, sa voix rendue plus faible par les raffales glacées qui découlaient dans la pièce. Il jeta un regard fuyant vers l'extérieur. Le ciel s'assombrissait a vue d'oeil. Bientôt, il pleuvrait. Descends! Hurla Lene dans une énième tirade ponctuée de sanglots. Il se surprit a hésiter ne serais ce qu'un millième de seconde. Il songeait aux conséquences de sa fuite. Il voulu dire un mot mais ce dernier resta coincé dans sa gorge. Il sentait sa soeur faiblir. Elle n'exercait plus cette pression qui l'avait retenu de sauter. Il le pouvait désormais, elle n'aurait guère la force de l'en empêcher. Elle n'était pas suffisamment forte, ou même rapide. Elle n'avait aucune chance. Dans un dernier effort, il écarta ses pieds, faisant lâcher prise a Lene qui se mit à hurler, alarmant toute la maisonnée. Et, ignorant le contact brûlant de la puie glacée sur son visage, il sauta. Sa soeur se précipita contre le rebord, il put entendre son corps heurter le mur de tout son poids. Il vit une dernière fois sa chevelure blanche comme le lait alors qu'il se réceptionnait sur une tuile glissante. Et il entreprit une descente périlleuse. Un pieds, le second. Vite, vite, s'intimait t'il mentalement. Il ne pouvait cependant guère trop accélerer, la prudence était de mise dans l'escalade de la facade de l'imposante demeure. Reviens mon garçon! Hurla une voix depuis l'étage. Il reconnut le timbre pâteux de son beau père. Ses poils s'hérissèrent sur sa nuque. N'osant même plus lever la tête, il descendit un peu plus, atterissant non sans peine sur la fenêtre du premier étage. Il entendit des frottements, ceux de vêtements. On tentait de le suivre. Vite, le visage rendu rouge par la fureur de l'homme se dessina devant lui. La machoire tombante, le coeur battant, Sid resta immobile quelques instants. Paralysé, il resta ainsi, face a face avec le père de famille. Dans un geste tremblant, l'homme réunissa ses forces pour lui saisir le bras. Le jeune garçon sentit une brulure se répendre en lui, là ou on l'avait touché. Violenté par cet impact, il perdit prise. Ses bras se retrouvèrent ainsi, pendant dans le vide. De nouveaux cris se firent entendre alors que ses jambes lâchaient et qu'il entamait sa chute. Sid Christiansen perdu la vie a l'âge de dix-neuf ans. L'atterrissage sur l'herbe humide lui fut fatale. On courru pour le rejoindre, on le porta a l'intérieur, mais en vein: son coeur avait cessé de battre. Il fut mit en terre un jour de pluie semblable a celui de son décès. La gorge nouée, des dizaines de proches vinrent enterrer le jeune adulte dont l'impulsivité mordante avait finit par arracher la vie.

Ce même garçon à l'histoire tragique se réveilla par une douce après-midi. Repus, son ventre était pourtant plat, comme si il n'avait guère manger depuis des semaines. Il ouvrit les yeux sur un ciel dépourvu de nuages. Vêtu de son plus beau costume, des dizaines de questions lui vinrent en tête. Pourquoi se réveillait t'il? Que faisait t'il dans sa tenue des grandes occasions? Avait t'il dormit longtemps? Quelqu'un était t'il au courant de sa présence ici? Ou se trouvait t'il? Etais ce une hallucination ou bien se trouvait t'il sur le toît de la maison de sa belle-famille? Le même toît duquel il était tombé quelques jours auparavant? Il se prit la tête, incapable de trouver réponses à toutes ces interrogations. Il voulut pleurer, mais finalement il se leva, étonnament détendu de se tenir là ou il avait la dernière fois laissée sa vie. Etait t'il mort? Non, c'était ridicule. Il était là. Il s'aventura sur les tuiles, s'en abimer ses vêtements, jusqu'à la fenêtre entrouverte de la chambre de sa soeur. La pièce était remplie d'une odeur de fraise et de..oui, il s'agissait bien de son parfum. Il fronça les sourcils tout en s'approchant prudemment pour ne pas l'effrayer. Délicatement, il grimpa sur l'encadrement de la fenêtre et se réceptionna sur le parquet chocolat de la pièce. Lene était assisse sur son couvre lit, entourée de cartons ouverts, regorgant d'affaires que Sid reconnut sur le champ comme étant les siennes. Non, ça ne peut pas.. entama la jeune fille d'une voix troublée avant d'éclater en sanglots. Elle serrait contre son coeur un vieux polo de son frère. Piqué au vif par la curiosité, Sid s'approcha d'un pas doux, tendant une main vers le lit de sa cadette. Ne pleurs pas, mais pourquoi tu pleurs, c'est trop bête marmonna doucement le garçon. Tout en continuant son avancée d'une démarche lente pour éviter de brusquer la jeune fille déjà affectée. Elle ne leva pas la tête, trop occuper a se moucher dans le velours vert mousse. Ne décelant pas le moindre signe d'attention a son égard, Sid se hissa délicatement sur le lit. Il voulut écarter un carton, sans y parvenir. Et bizarrement, se tenir ainsi ne le gêna guère. Comme si il ne touchait plus terre. De ses bras, il serra contre lui sa soeur. Ses mains se refermèrent sur du vide. Un vide creux qui lui glaça le sang. Désespéré, il se mit à hurler. Lene! Lene! Lene répond moi! Lene, s'il te plait! Lene! Il hurla a en perdre la voix. Ses mots pourtant n'étaient entendus de personne. Paniqué il se mit a secouer sa soeur mais elle ne cilla pas, continuant à pleurer sur sa garde robe. Nerveux, Sid se tordit les mains. Une idée lui vint quand son regard se posa sur le portable de sa soeur, posé sur un vieil ours en peluche près d'elle. D'une main il tapa un texto. Ses doigts étaient lents mais il finit par terminer. Il l'envoya au même portable qui vibra bêtement. Lene lâcha une écharpe émeraude pour saisir le petit appareil. « LENE, JE SUIS AVEC TOI. C'EST SID. » La jeune fille poussa un hurlement en faisant retomber le portable sur de vieilles revues jaunies par le temps. Ce n'est pas drôle répliqua t'elle d'une voix tremblente avant de se remettre a pleurer, comprenant qu'elle était ridicule et que personne n'était là pour l'entendre. Sid resta impuissant quelques instants. D'une main, il attrapa un vieux lapin en peluche au poil rapeux tant il avait put le trimballer enfant partout où il allait. Brusquement sentimental, il hésita à l'emporter avec lui. Manquerait t'il vraiment à sa soeur? Il se ravisa cependant devant le regard interloqué de la jeune femme en voyant le jouet, voletant légèrement dans les airs. En prenant conscience, Sid le lâcha. Et il quitta la pièce, laissant là les vestiges d'une vie. Il traversa la chambre en tâchant de retenir des larmes amers, effort inutile comprit t'il. Personne ne les verrait couler. Il prit appuit sur la fenêtre et, sans peur, se jeta dans le vide, sachant bien qu'il y survivrait de son état. Le coeur gonflé de tristesse, il enfonça ses mains dans la terre en s'écroulant sur le sol fleuri de la propriété. Son costume en ressortit tout terreux et il ne s'en offusqua guère. D'un pas meurtri, il quitta le jardin, jardin dans lequel il allait revenir, jour après jour, sans jamais pouvoir s'arrêter, veillant sur la vie d'une soeur qu'il n'avait sut protéger de son vivant.