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MessageSujet: Re: + settle for nothing. + settle for nothing. - Page 3 EmptySam 29 Sep - 10:10

« Comment tu me considères alors ? … Non, tu sais quoi ? T’es pas obligé de répondre à ça. » Noam fronça les sourcils face à l'indécision de Téo, il ouvrit la bouche pour répondre et la referma finalement. D'abord parce qu'elle ne souhaitait pas de réponse et ensuite parce que Noam n'avait rien à répondre d'ailleurs. Lui-même ne savait pas comment il la considérait. Pas comme une amie, ni comme une collègue de travail, ça c'était certain. C'était autre chose, mais il était trop tôt pour mettre le doigt dessus. Elle qui était habituellement si sûre d'elle paraissait tout à coup vulnérable et peu confiante, pire, mal à l'aise. Peut-être qu'elle culpabilisait par rapport à Gabriel, et qu'elle éprouvait des remords sur ce qui venait de se passer et se serait produit si elle ne s'était pas écartée de l'étreinte de l'écrivain. Noam ne comprenait pas, il savait juste que si elle l'avait repoussé, c'est qu'il y avait une raison. Alors il avait fini par s'approcher d'elle, d'abord par envie et ensuite pour abattre la distance que Téo lui imposait. « Tu me dis tout le temps que je suis belle. » Sa façon de rougir, ou de tout le temps douter des propos de l'écrivain le firent sourire. Il glissa sa main dans celle de Téo et fut au moins soulager qu'elle ne repousse pas son contact. Ça le rassurait dans le sens où si elle l'avait repoussé sur le lit, ce n'était pas entièrement sa faute. « C'est peut-être parce que t'es pas moche. » lâcha-t-il avec malice – quelle logique – essayant tant bien que mal de canaliser cette envie dévorante de l'embrasser et de la reprendre dans ses bras. Mais il ne se passerait plus rien, il essayait de se persuader de ça. « Qu’est-ce que tu veux Noam ? » A son sourire, l'écrivain comprit que c'était bon signe, Téo venait dans son sens, comme il le souhaitait depuis le début après tout. Seulement, parler de ce qu'il ressentait, il détestait ça, qu'on lui pose ce genre de question. Pourtant il savait qu'il y aurait toujours le droit et que Téo méritait sans doute de savoir. Mais il réalisa sans difficulté que si elle lui demandait cela, c'est qu'elle n'avait pas confiance en lui. Du moins, c'est ainsi que l'écrivain le ressentait. « Tu le sais très bien Téo. » dit-il, agacé, alors qu'il se penchait pour rapprocher son visage de celui de Téo, et ses lèvres vinrent doucement effleurer celles de la jeune femme. Pure provocation. « Mais toi tu n'as pas l'air de savoir ce que tu veux. » Et il finit par déposer un baiser au coin de ses lèvres. Il ne pouvait pas la blâmer, cela semblait être une réaction purement féminine. Douter constamment et se poser des questions idiotes sans cesse. Il était lassé de toujours devoir se justifier. Il avait voulu ruiner les efforts de Téo qui s'était évertuée à imposer une certaine distance entre eux, mais voilà qu'il réalisait doucement qu'elle avait raison. « Si c'est par rapport à ton copain... » supposa-t-il bêtement. Il recula d'un coup son visage du sien et lâcha sa main avant de fourrer la sienne à nouveau dans sa poche, puis fit un pas en arrière. Il avait envie d'elle, il en aurait probablement toujours envie, mais le désir brulant qu'il éprouvait depuis la veille sembla s'estomper au fur à mesure qu'ils se parlaient. Son regard passait des yeux de Téo à ses lèvres, et de ses lèvres à ses yeux sans se lasser de la vision qui s'offrait à lui. Triste de voir comment tournait la situation. « T'as peut-être raison finalement, on devrait oublier tout ça. C'était pas grand chose de toute façon. » Doux mensonges. Il finit par esquisser un sourire taquin afin de montrer qu'il s'en fichait éperdument, et haussa les épaules pour ponctuer l'indifférence. Ce n'était pas le cas, il mentait mais il savait qu'il serait facile de refaire monter les doutes de Téo, elle le voyait tellement comme un connard après tout. « C'est comme un post-it, tu le retires du calepin et tu l'oublies très vite. La baiser c'est le post-it, naturellement. »
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MessageSujet: Re: + settle for nothing. + settle for nothing. - Page 3 EmptyLun 1 Oct - 9:51

« C'est peut-être parce que t'es pas moche. » Me complimenter, il sait très bien le faire. Même si, moi, j’inclue souvent une part d’ironie dans mes compliments pour lui, ce n’est pas son cas. Dès le premier jour de notre travail ensemble, j’y ai eu droit. Et, même quand le moment ne s’y prête pas, il n’hésite pas. C’est un peu sa marque de fabrique. Après, j’ignore s’il est également comme ça avec d’autres femmes ou juste avec moi. Et je m’en veux de penser à ça parce que je ne devrais pas ressentir cette pointe de jalousie. Mais je souris quand même en l’entendant prononcer ces mots. Il m’impose sa proximité, refusant visiblement que je le repousse comme je viens de le faire. Il a sûrement raison, je n’aurais pas dû. J’aurais dû continuer de l’embrasser sur ce lit. Mais la magie du moment ne semble pas totalement rompue quand je regarde ses yeux qui n’expriment que de la douceur et quand je sens sa main dans la mienne. Je me dis qu’il suffirait d’un mouvement en avant pour recommencer mais je n’arrive pas à m’y résoudre. Alors que je sais très bien que j’en ai envie, pas besoin de me mentir. Mais le fait que Noam hésite face à ma propre hésitation – logique – me ralentit. Alors je lui demande ce qu’il veut, sûre qu’il le sait très bien. Contrairement à moi. Ça en fait au moins un qui sache. Et s’il y croit, je suppose que je pourrais le faire aussi. Ou bien juste arrêter de penser parce que ça me donne un mal de tête pas possible, surtout seulement quelques minutes après le réveil. « Tu le sais très bien Téo. » Et ses lèvres viennent effleurer les miennes pour le prouver. Je le laisse faire, ne l’empêchant ni ne l’encourageant pas. « Mais toi tu n'as pas l'air de savoir ce que tu veux. » Et ses lèvres touchent une dernière fois les miennes avant de s’éloigner. J’ai encore besoin de ce contact. J’ai besoin de lui. Et le réaliser, ça me terrifie plus qu’autre chose. L’ignorance était bien plus paisible. « Je sais… » Je ne sais même pas ce que ça signifie. Je sais que je ne sais pas. Ou bien je sais ce que je veux. Oui, je le sais bien ce que je veux. Je le veux lui. Mais est-ce que j’aie envie de le vouloir ? Trop d’interrogations. Parfois, j’envie les adeptes du ‘j’agis, je réfléchirais après’ qui ne soucient pas des conséquences. Juste parce qu’être comme ça me permettrait de profiter du moment présent et d’embrasser Noam sans état d’âme. Mais je reste toujours aussi immobile et peu sûre de moi. « Si c'est par rapport à ton copain... » Mon copain. Je l’avais oublié celui-là. Le moment serait bien choisi pour lui révéler qu’il n’existe pas, que c’était un mensonge du début à la fin. Mais sa réaction me fait toujours peur alors je garde ça pour plus tard. Peut-être que me servir de Gabriel comme excuse à la place du manque de confiance en moi est une bonne idée après tout. Mais, avant que j’ai le temps de réfléchir à une réponse, Noam s’éloigne de moi et enchaîne. « T'as peut-être raison finalement, on devrait oublier tout ça. C'était pas grand chose de toute façon. » Oublier ? Le voilà qui parle comme moi, ça ne va pas ça. Ce n’est pas parce que je ne sais pas ce que je veux qu’il doit faire pareil. Savoir qu’il me veut, qu’il veut m’embrasser, c’est la seule chose qui pourrait me rendre un peu plus sûre de moi. Il ne peut pas m’enlever ça. Surtout que c’était tout sauf ‘pas grand-chose’ ce baiser. Je le sais parce que ça fait des mois qu’il le voulait. Et moi aussi sûrement. Donc non, ce n’est pas rien. Même si c’est moi qui ai tout arrêté, je ne peux pas oublier. Et lui non plus. Même si c’est sûrement la meilleure solution, celle que j’ai d’ailleurs moi-même proposé. Mon indécision dépasse des sommets. Et puis il en rajoute, expliquant pourquoi il peut oublier ça aussi facilement. Il ment, ce n’est pas possible autrement. A moins que je compte si peu pour lui qu’il puisse me comparer à un post-it. « Tu as raison, oublions. On peut très bien continuer sans penser à tout ça. Enfin sans en parler du moins. » Ce qui signifie que je n’arriverais pas à me sortir ce baiser de la tête mais que je pourrais parfaitement faire comme si de rien n’était. Reprendre comme avant. Même si tout a changé. « Et tu as bien fait de parler de Gabriel, je ne pensais plus à lui. Je ne referais plus cette erreur. » En tout cas, l’alibi de la petite amie parfaite est assez écorné. Voire fichu. Parce que bon, la fille qui embrasse un autre homme que son copain qui vit à des centaines de kilomètres, c’est pas le meilleur plan. Cette histoire de Gabriel n’a pas grande utilité maintenant que j’ai cédé à Noam. Mais je ne peux pas faire comme si elle n’avait jamais existée. Je trouverais bien une excuse pour virer Gabriel de la vie de Téo. « Je… je devrais aller m’habiller. » Et je le contourne pour entrer dans la salle de bain. J’ai l’impression d’enfin respirer librement. Je retire mon t-shirt, passant ma main sur les parties de mon corps touchées par Noam. Et c’est comme si toute volonté disparaissait. J’ai beau me passer de l’eau sur le visage, je n’arrive pas à me sortir tout ça de la tête. Après m’être torturée l’esprit encore quelques minutes, je décide d’ouvrir la porte, seulement vêtue d’une culotte. Passant la tête par l’entrebâillure de la porte, je regarde dans la chambre. « Noam ? » Pas de réponse. Je sors quand même, cachant ma poitrine derrière mes bras. Je cherche Noam du regard jusqu’à tomber sur la baie vitrée qui est grande ouverte sur la plage. Il est parti tout simplement. Pourquoi m’aurait-il attendue alors qu’il pensait ne plus rien avoir de ma part ? Furieuse sans vraie raison, j’attrape une robe dans ma valise et je l’enfile avant de me laisser tomber sur le lit. Tout ce qui me reste à faire, c’est oublier. Aussi dur que ça puisse paraître.
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