Vas-y, ouvres les yeux. Allez, ouvres les yeux bordel. Répétais-je dans ma tête, jusqu'à ouvrir un oeil pour aussitôt le refermer, à la vue du soleil. Je n'étais pas un vampire, mais simplement une grosse feignasse.Après quelques minutes, j'ouvrais enfin les yeux et attrapais mon portable qui était en train de charger sous mon oreiller. Je souris à la vue de quelques messages, puis le reposais, encore trop endormie pour répondre. Je me levais difficilement de mon lit pour aller ouvrir le frigot et boire un peu de jus d'orange à même al bouteille. J'adorais mes petits matins tranquilles. Personne pour venir me décaniller aux aurores, ni pour me presser sur tel ou tel chose. J'allais sur mon canapé, toujours en sous-vêtements et pris mon ordinateur. Comme chaque matin, je répondais à quelques personnes qui m'avaient parlé via mon blog. En temps que grande fan des réseaux sociaux, je tweetais un coup, puis allumais la télévision, avant d'aller me doucher quelques minutes après.
Talons enfilés, slim boutonnés et tout ce qui va avec mit, j'avais eu sous la douche l'envie d'aller faire les boutiques. Je me rendis donc au centre commerciale de Bridgeport et commençais à faire fumer la carte de crédit. Quoi que, à vrai dire je n'en avais pas eu beaucoup besoin. Etre blogueuse mode avait un certain nombre d'avantage, comme d'avoir de fortes réductions dans certains magasins. C'est donc le sourire aux lèvres que j'arpentais les boutiques de la ville.
Après quelques minutes, je passais devant une boutique d'habits et autre accessoires pour enfants en bas âge. J'eu une pensée pour mon amie Siobhàn à la seconde où je vis une petite tétine toute mignone, avec un pingouin sur le devant. J'entrais donc dans cette boutique et l'achetais, pour ensuite aller acheter un sac de marque à la jeune maman. Fière de mes achats, je décidais d'aller voir ma jolie blonde et de lui offrir ses deux achats dès maintenant. Moteur lancé, je me rendis chez elle et finis par toquer à sa porte, après mon drôle d'aventure dans l'acenceur -drôle d'aventure qui me tardais de lui raconter.