moment d'évasion, blaine

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La vie est folle en somme. Il suffit d'un être, rien qu'un petit pour que tout change du jour au lendemain. En tout cas, c'est ce que tu connais avec Vinz depuis notre rencontre. D'abord, t'étais une ballerine qui cherchait à se faire un nom. Réalisant de grandes performances pour te faire connaître grâce à ta passion. Mais non, tu es tombé amoureuse de cet homme Vinz, que tu as rencontré par l'intermédiaire de ta soeur Oakley. Parfait ou non, dès le premier soir vous avez eu un coup de foudre. Cette idylle n'est pas resté secrète et très vite tu t'es retrouvé à faire la une des tabloïds, oui ton copain est pilote. Un très bon pilote qui t'a demandé ta main, il y a quelques jours. Tu ne t'y attendais vraiment pas, parce que même si de l'extérieur vous semblez parfait, Vinz n'est pas du genre à s'amouracher d'une femme. Du moins, il peut t'aimer, mais ne se contente pas d'une seule femme. Comme on dit il y a la fille avec qui tu sors et la fille avec qui tu couches. Ce qui est marrant dans tout ça c'est qu'il te croit dupe, naïve. Oh non, tu es loin de l'être, mais tu supportes ça parce que tu l'aimes et que tu ne vois pas en aimer un autre. Fin bref. Une chose de positive à cette soudaine attention de la part des paparazzis c'est cette notoriété avec un bon effet sur ta carrière et donnes l'accès à de belle rencontre, comme Blaine Fawkes. Jeune écrivaine en herbe pour livre d'enfant que tu as rencontré par hasard. Très différente du monde auquel ton fiancé t'introduit, tu très vite lié d'amitié avec. Si bien qu'aujourd'hui tu enseignes l'art de la danse à son petit trésor. Aujourd'hui si tu te trouves devant chez elle, ce n'est pas pour donner un cours, mais pour y voir une amie, une confidente. Parce que quelques fois tu veux juste rire et partager comme des personnes normales. Sonnant, l'attente ne se fit pas attendre que tu vois Blaine en compagnie de sa belle petite fille. Un sourire, tu prends la petite Bonnie dans tes bras. « Tu vois Blaine, tu devrais prendre exemple sur la petite. Elle au moins sait comment m'accueillir. »

HJ: Attention, je t'offre une Blaine dépressive à mort moment d'évasion, blaine 1881463262

En ce moment, j'avais bel et bien besoin d'un peu de compagnie. Depuis le décès de mon compagnon Dexter dans un accident de voiture, je ne sortais plus de chez moi mis à part pour aller au cimetière beau repos le soir. Je faisais peine à voir : peu coiffée, des cernes jusqu'en bas, l'air déconnecté de la réalité. C'était la première fois que je vivais le deuil. Je ne savais pas ce que c'était encore, mais je me rendais compte à quel point la vie pouvait être courte et à quel point elle était gâchée aussi rapidement. Bonnie restait mon seul exutoire, ma seule raison de rester encore connectée à la réalité. Je ne dormais que très peu la nuit, qui restait remplie de cauchemar. J'avais presque la sensation que le fantôme de Dexter me hantait dans ma chambre. Je n'osais plus dormir. Alors je restais là, à contempler ma fille qui elle dormait facilement. Elle était trop jeune pour réaliser que sa maman venait de perdre l'homme de sa vie. Il n'existait plus que dans les souvenirs, et les photos. Ce matin là, je m'étais levée d'un pas nonchalant. J'étais fatiguée, j'avais besoin de retrouver le sommeil mais je n'y arrivais pas. Je tenais grâce à la caféine et probablement aux nerfs qui me maintenaient. Mais un jour ou l'autre, j'allais bien finir par craquer. Je descendais les marches de l'escalier de mon grand manoir vide, en compagnie de ma fille qui gazouillait de joie d'être dans mes bras. Puis la sonnerie de ma porte retentit dans tout le manoir. Encore une visite pour m'adresser leurs condoléances ? Je commençais presque à dire cela machinalement. Sans réfléchir. Je m'approchais de la porte puis j'ouvrais. Ca allait si vite. Bonnie se retrouvait dans les bras d'une femme... Raemie, une bonne amie à moi. Elle enseignait la danse à mon trésor. Je secouais la tête, pour essayer de me faire revenir dans la réalité. " Excuse-moi, j'ai la tête ailleurs... Entre, je t'en prie !" Je m'écartais de la porte, pour que Raemie puisse passer. Elle devait probablement remarquer les tas de cartons qui se trouvaient à l'intérieur du manoir. Pas les miens mais ceux de Dexter. Et encore je n'avais pas fini. "Ca me fait plaisir de te voir." disais-je, d'une petite voix.

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Quelquefois, t'as juste besoin d'un peu d'air dans ce monde de strass et paillette. Et chanceuse, tu as des amies sur qui tu peux te reposer quand c'est le cas. Blaine, par exemple est celle qui est plus apte à comprendre ta vie, car elle sait à quoi elle se résume. Enfin, même si vous êtes d'un monde différent avec de son côté le monde littéraire et toi le monde de la danse et du people, vous vous comprenez. Au fond c'est ce qui importe et c'est peut-être pour ça que tu te retrouves chez elle, quand tu veux discuter de tout et de rien. Puis voir son petit trésor est un petit plus qui te passionne. Il est vrai que tu t'es toujours entendu avec les enfants, en même temps si Vinz t'en demandait tu ne le lui refuserais pas, mais bon Vinz c'est Vinz et il ne voudrait jamais de toi enceinte, surtout pas maintenant. Devant sa porte, après avoir sonné, la petite Bonnie s'empresse de tomber dans tes bras, heureuse de te voir. Rieuse, tu lui fais plein de bisous dans le cou histoire de la faire rire. Enfin, Blaine te laisse un passage pour rentrer dans la maison. Dans l'entrée, tu remarques plusieurs cartons posés en vrac. Gaffeuse, tu as failli lui demander si elle allait déménager, mais heureusement pour toi tu te rappelles vaguement d'un article qui parlait de la perte de son petit-ami. D'un coup, ton humeur joyeuse redescend. Tu te sens triste pour ton amie de ne pas avoir été là, mais tu pensais qu'elle avait déjà assez de personnes pour l'entourer. Puis ton rôle est de lui redonner se sourire, qu'elle à l'air d'avoir perdu. « Ce n'est pas grave, je te taquine juste tu me connais. » Toujours son petit bout dans tes bras, tu la regardes avec plus d'attention. Et triste est de constater, que Blaine avait perdue du poids, mais pas seulement. Face à toi, tu ne la reconnaissais pas. Elle a tout simplement l'air de n'être que sa propre ombre. « C'est pas que ça me dérange, mais si tu continues à perdre du poids tu vas devenir ma plus grande concurrente ! Allez je vais te faire à manger. » Sans attendre de réponse de sa part, tu la prends de force par la main et l'amène dans la cuisine avec toi. L'obligeant à s'asseoir, tu lui redonnes sa fille. « Blaine, j'aime pas te voir comme ça... »

J’avais l’impression d’être passée au moins cent cinquante fois sous un train. J’avais un mal de tête incroyable, et ça, ce n’était pas dû au verre d’alcool que je me buvais en cachette tous les soirs. J’en étais arrivée là. Au point de soulager ma peine avec quelque chose qui me faisait du mal. Un véritable cercle vicieux. Je n’avais jamais connu le deuil, la perte d’un être cher. Mais perdre l’homme avec qui je comptais faire ma vie, restait pour moi l’une des pires situations que je pouvais vivre. Je n’imaginais même pas si je perdais mes parents. Je savais qu’ils étaient assez âgés, voir même trop âgés et je redoutais à avoir à subir un autre moment de deuil. Ca restait trop dur. Je me rendais compte à quel point j’étais naïve, de voir tout le temps la vie en rose. La vie était loin d’être rose. La vie n’était qu’un calvaire sans Dexter. Voir Raemie aussi souriante, me mettait encore plus le cafard. Elle était probablement la dernière à avoir été au courant. Le décès avait pourtant fait le tour de Montsimpa. Peut-être même de Bridgeport. Je n’osais même pas lire la presse people. J’étais capable de les attaquer en justice si jamais ils balançaient des trucs de travers sur Dexter. Raemie voulait plaisanter sur ma perte de poids, mais elle n’avait pas tort. J’étais presque un légume. « Rien ne passe dans mon estomac en ce moment. A vrai dire, je préfère nourrir Bonnie et me laisser crever de faim. » C’est vrai ma fille bien heureusement était en bonne santé. Raemie se proposait pour me faire à manger. Je savais que c’était peine perdue mais au moins le geste était sympathique. Je m’installais sur une chaise dans la cuisine. Elle semblait presque me tirer la sonnette d’alarme. Je l’observais, silencieuse pendant quelques secondes, les yeux rempli de larmes. « C’est… C’était si brutal. » disais-je, d’une voix tremblante. « Je n’aurai jamais dû le laisser partir… C’est ma faute… » Je m’accablais de faute depuis son décès, comme si j’étais responsable à la place du chauffard qui lui était rentré dedans. C’était tout moi ça.

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C'est une Blaine complètement dévasté que tu as en face de toi. Et tu dois le dire, tu n'en as pas vraiment l'habitude. Perdre son être aimé tu ne sais pas ce que ça fait, mais perdre des êtres chères, ça tu peux plus que le comprendre. Après tout si tu as été adopté c'est bien parce que tu as perdu tes parents biologiques, mais bon tu as fait avec et au change tu as eu de nouveaux parents, certes très différents, mais c'est ce que tu aimes. Tant bien que mal, tu essayes de la faire rire. En fait, tu veux t'occuper d'elle parce qu'à voir sa perte de poids fulgurante, tu comprends qu'elle est livrée à elle-même. Tu l'admires en somme parce qu'elle a beau tombé dans une complète tristesse, elle arrive tout de même à très bien s'occuper de sa fille. Oui, heureusement que Bonnie est là, sinon tu ne sais pas ce qu'il se serait passé. Tu n'oses pas l'imaginer. Dans un élan de confusion de ta part, pendant que tu mets de l'eau à bouillir sur le feu, tu fais comprendre à ton amie que la voir dans cet état est très loin de te faire plaisir. Le silence s'installe et là Blaine se lâche enfin. Elle décide de se confier auprès de toi, elle évoque sa perte et son ressentiment. Un ressentiment que tu refuses. Tu préfères lui prendre Bonnie de ses bras et la déposer dans son petit parc pour garder un œil sur elle, mais avoir une grande attention pour sa mère. Tu t’assoies enfin à côté de Blaine et tu enveloppes tes mains autour des siennes. « Ce n'est pas ta faute Blaine ! C'était toi derrière le volant ? Non, Blaine ce n'était pas toi. » D'un revers de ta manche, tu lui essuies les larmes qui coulent sans s'arrêter sur son visage. « C'est dur, tu as perdu l'homme que tu aimais, mais pense à lui. Est-ce qu'il aurait aimé te voir dans cet état ? Et Bonnie ? Tu penses que parce que c'est un simple petit enfant, qu'elle n'est pas capable de voir quand sa mère ne va pas bien ? Tu l'as porté pendant neuf mois, bien sûr qu'elle ressent tout quand il s'agit de toi. » Sa faiblesse c'est sa fille et par tes mots tu essayes de lui rappeler, parce que c'est vrai même si elle s'en occupe bien, Blaine n'est plus la même depuis la mort de Dexter. Et peut-être lui rappeler que sa fille peut éprouver de la souffrance en la voyant dans cet état, la rebouterait.

J’étais une fille qui laissait passer le bien-être des autres avant le mien. J’étais comme ça, je ne pouvais pas changer. Malgré le fait que j’avais perdu l’homme que j’aimais, je continuais à m’occuper de Bonnie. Je n’étais pas une mère indigne. Ma fille avait besoin de moi plus que tout maintenant. Son père n'était pas là pour m’aider à l’élever, d’ailleurs je ne savais même pas où il était. Elle venait de perdre son second papa, mais n’en était pas consciente. Heureusement, que Bonnie n’en avait pas. Heureusement. Je ne me voyais pas lui expliquer encore pourquoi les gens mourraient. Que l’on était simplement de passage sur terre. Je n’étais pas prête encore. Je souffrais trop pour pouvoir expliquer quoi que ce soit. J’observais Raemie mettre Bonnie dans son parc pour qu’elle puisse jouer. Elle détestait me voir dans cet état, je le sentais. Je rejetais toute forme d’aide en ce moment. Je ne voulais pas que l’on s’occupe de moi. C’est d’ailleurs pour cela que je refusais les visites. Celle de Rae’ se trouvait probablement dans un « bon jour » pour moi. C’était rare, il fallait qu’elle en profite. En ce moment, je n’étais pas forcément d’une très bonne compagnie. Je sentais ses mains chaudes sur mes mains, qui étaient glacées. « Peut-être, mais s’il était resté à la maison, Dexter serai encore ici avec nous… » disais-je, en baissant la tête. Les larmes coulaient sur mes joues, malgré le fait que Rae’ me les essuie au fur et à mesure. Pleurer était devenu pour moi un acte tout à fait banal et normal. Je pleurais tellement que je ne m’en rendais même plus compte. Je savais simplement que ça me fatiguait. « Si jamais je venais à la perdre elle aussi… Je ne m’en remettrai probablement jamais. C’est pour ça. Je préfère m’occuper d’elle. Je n’ai plus la force de le faire pour moi. » Je m’accablais de tous les maux. Je pouvais presque m’accuser du fait que ma princesse ne souriait plus. J’étais fautive, c’était de ma faute. Je ne pouvais malheureusement plus faire machine arrière maintenant.

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Tu t'es toujours demandé à quoi beau donner la vie, si c'est au final ta mort apporte de la souffrance aux gens que tu aimes. Parce que le but de notre, n'est-il pas de protéger nos êtres aimées, que ce soit nos parents, nos amants, nos amis ? Non, tu n'as jamais compris en quoi consistait le cercle de la vie et tu ne le comprendras sans doute jamais. Même si aujourd'hui, tu as grandi en bonne santé et heureuse auprès de cette famille qui t'a été offerte, tu ressens toujours ce vide et tu le ressentiras toujours. Tu n'étais peut-être qu'un tout petit bébé, mais c'était tes parents et jamais tu ne pourras l'oublier. Au final, tu comprends quand même la réaction de Blaine, elle aimait Dexter. Pas autant que Bonnie, ça c'est sûr, mais elle l'aimait. Tu te rappelles encore, comment tu pouvais l'envier lorsqu'elle te parlait de sa relation avec lui, qui n'avait rien à voir du tout avec celle de Vinz, mais rien du tout. Tu regardes attentivement ton amie, elle est vide. Son regard n'exprime plus rien, elle est là. Juste un acte de présence, mais Blaine est morte en même temps que Dexter. Et c'est peut-être ça le plus triste. Tu regardes Bonnie, qui ne comprend pas pourquoi sa mère est dans cet état, pourquoi elle pleure tout le temps. Tu es triste pour cette famille. Si quelqu'un ne devait pas mériter autant de souffrance c'est bien Blaine et Bonnie. Elles n'avaient rien demandé. De nouveaux, Blaine s'accable de tous les maux. Elle se reproche le fait que Dexter ne se trouvait pas à la maison, le soir de l'accident. Lui relevant le visage, tu la regardes sincère. « Avec les si on peut refaire le monde. Il n'était pas avec toi ce soir-là et c'est tragique ce qui est arrivé, mais je t'en supplie cesse de pleurer, Blaine... » Toi même sans vraiment t'en rendre compte, tu en as les larmes aux yeux de la voir dans cet état. Tu n'as pas l'habitude de la voir aussi faible, au contraire d'habitude c'est elle la plus forte, toujours en train de te consoler et pourtant il en est autrement maintenant. « Et bien alors je m'occuperais de toi. Il est hors de question que je te laisse dans cet état. Aussi bien pour Bonnie, que pour toi. » Il suffit de la voir aussi épuisé, amaigri, étouffé par ses pleures. Il est temps pour Blaine d'avancer sur Dexter, chose sûr tu es prêtes à tout pour l'aider à s'en sortir. De dos, tu sens que l'eau des pâtes boue, alors tu prends les spaghettis en main, éteint le feu et place soigneusement tes pâtes à l'intérieur de la casserole, prenant soin de refermer le couvercle.

100 pour toi ! :D

J’étais terrassée par le décès de Dexter. Moi qui ne connaissais pas le deuil, je savais désormais à quel point cela pouvait me faire souffrir et faire aussi souffrir mon entourage. La difficulté était encore de continuer à vivre pour ceux qui étaient déjà là-haut. Je savais qu’un jour, j’allais le retrouver. Peut-être que j’allais réussir à refaire ma vie avec quelqu’un d’autre. A surmonter tout ça. A enfin être heureuse. Pour le moment, c’était loin d’être le cas. La blessure était encore bien trop fraîche pour que je ne puisse imaginer un quelconque avenir. La présence de Raemie me faisait chaud au cœur. Ce n’était pas une amie de longue date et pourtant, c’était elle qui était prête à veiller pour savoir si je dormais bien. Je savais que je pouvais compter sur elle, même presque autant que mes autres amis. Le problème avec moi était que je ne désirais pas la pitié des gens. Je ne voulais pas qu’on me rende visite pour entendre toujours les mêmes discours. Avec Raemie, c’était différent. Je ne savais pas comment décrire cette relation qui s’installait entre nous. Mais elle était là, prête à tout pour mon bien-être. Même si je refusais que l’on s’occupe de moi, c’était au moins le geste qui comptait. Rien que ça, c’était un plaisir. Mais je ne pouvais pas le montrer. J’en étais incapable. Mes émotions n’étaient traduites que par des larmes qui n’arrivaient presque plus à sortir tellement je pleurais. Je pleurais presque par automatisme. Je tentais de la regarder dans les yeux lorsqu’elle me relevait le visage. Pourtant je n’arrivais pas à fixer son regard. J’étais ailleurs, complètement perdue et livrée à moi-même. « Je sais… Tout ça ne pourra jamais le ramener avec moi. C’est ça, le plus triste de l’histoire. » disais-je, en attrapant un mouchoir pour sécher mes larmes. Je me rendais malade pour rien, puisqu’il était parti. Mais j’exprimais ma détresse comme ça. Chacun exprimait son malheur d’une certaine façon, propre à eux. Je remarquais presque à quel point Raemie était émue. Je me sentais encore plus mal, de justement la toucher comme ça. « T’es pas obligée de faire tout ça, tu sais. Surtout qu’il va falloir que tu me forces pour me faire manger… » Je ne savais même plus le dernier vrai repas que j’avais pris. Je grignotais de temps en temps, pour ne pas me laisser mourir de faim tout de même. Je ne me consacrais qu’à la nourriture de Bonnie. Au moins, cela me permettait de penser à autre chose pendant quelques minutes.

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