Sujet: déferlantes des sentiments (tigra) Jeu 23 Aoû - 1:21
✝ Stay away from me, Please !
De fines gouttes s’écrasèrent sur le nez de Naïane, alors qu’elle se dépêchait pour retourner au boulot. Accélérant le pas, les talons de ses bottines claquaient sur le béton du trottoir. Vêtu d’une légère robe en soie rouge, virevoltant au gré du vent, caressant ses cuisses nues. Ses cheveux coiffés en une tresse retombant sur le côté, s’arrêtant à la naissance de sa poitrine alléger son visage fin. Elle remonta son sac sur épaule et en sortie une paire de clé affublé d’un porte clé énorme représentant une peluche en forme de panda. La bohémienne poussa sur la porte et s’engouffra dans le magasin. Posant son sac sur le comptoir dans un fracas sourd, elle sifflota une chanson au hasard et regroupa la pile de bouquin sur une table. Un rapide coup d’œil à sa montre la rassurait du fait qu’elle avait le temps encore de ranger tout ce bazar. Passant un coup de chiffon sur les tables en bois de chênes, elle ramena les chaises contre les tables et s’aventura dans l’arrière-boutique afin de faire couler son café. Naïane retourna dans la pièce et attrapa une pile de bouquin, grimpa sur son escabeau, elle dut se mettre sur la pointe des pieds afin de ranger le bouquin en haut de l’étagère. Le tintement de la cloche, la fit brusquement tourner la tête. « Désolé je suis pas encore ou… » Son regard se posa sur l’homme qui venait de rentrer. Ce visage, ce corps elle les avait déjà vu auparavant elle en était sûr, mais où ? Plongée dans ses pensées, elle en avait oublié sa situation et sa jambe faiblit, la faisant atterrir les fesses par terre, sa tête retombant brutalement contre l’étagère. Un petit gémissement s’échappa de ses lèvres et sa main vint machinalement masser l’arrière de son crâne. Bon sang, elle n’était vraiment pas douée … Pour qui elle passait devant son client. Elle se releva difficilement, se tenant à ce qu’elle avait sous la main. Naïane s’étira doucement, sentant une barre dans le bas de son dos qui la fit grimacer de façon peu élégante. « Je m’excuse de ce moment d’inattention, faite comme bon vous semble. » lança-t-elle froidement. Elle n’était pas en colère contre la personne qui venait de rentrer, mais contre elle-même. Qu’elle imbécile elle faisait. Elle prit place sur son tabouret derrière le comptoir et s’appuya contre le mur en fermant les yeux essayant d’oublier la douleur. Elle fut surprise de sentir ses doigts glissaient le long de sa gorge. Un pincement au cœur la fit secouer la tête. Elle devait oublier et passer à autre chose. Naïane se souvint de son client et se hâta de retourner vers lui. « Vous avez besoin de quelque chose Monsieur ? » demanda-t-elle en laissant naître un sourire sur ses lèvres.
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Sujet: Re: déferlantes des sentiments (tigra) Ven 24 Aoû - 1:23
« DÉFERLANTES DES SENTIMENTS »,
La vie n’a qu’un charme vrai : c’est le charme du jeu.
Son regard pénétrait tes pupilles. Ses iris d'un vert léger te paraissaient si purs et fragiles à la fois que ça en était presque troublant. Tu lui avais alors offert un sourire charmeur pourtant camouflé comme tu savais si bien le faire et tu l'avais laissé reporté son attention sur les livres qu'elle portait. Son corps était si frêle que la voir avec ses bouquins te donnait l'impression qu'elle pouvait s’effondrer d'un instant à l'autre. Tu détournais alors les yeux tout en te sentant observé de loin. Sans le savoir, elle se montrait intéressée par toi. Gagné. Un sourire avait déchiré ton visage alors qu'au loin, le son des œuvres littéraires s'étalant au sol s'était fait entendre. Tu lui faisais autant d'effet, pas mal pour un début. Qu'est-ce que ça serait une fois que tu l'aurais abordé. L’apothéose. Oh oui, tu pourrais lui offrir tout ce dont elle avait besoin et rêvait. Quand Tigra était dans la place, ça donnait ça. Fière de toi, tu t'étais lever en direction de la sortie. Maintenant que le processus Tigra était lancé, il ne fallait plus qu'attendre la seconde étape. A l'instant où tu quittais la bibliothèque, alors que la pluie avec sagement censé, tu étais persuadé que tu hantais ses pensées.
C'était ainsi que s'était déroulée votre rencontre. Sans le moindre mots, sans le moindre contact. Juste un jeu de regard et un "bonjour" avait suffit à semer le trouble chez la demoiselle avec qui tu avais décidé de jouer sans son consentement. Sans règles. Franchissant à nouveau la porte vitrée de son magasin, tu avais rapidement fait mine de t’intéresser aux ouvrages exposer un peu partout. Ce n'est qu'une manière de repérer l'endroit où elle se cachait. « Désolé je suis pas encore ou… » Sa voix légère arrivait à tes oreilles. Tu lançais alors un regard vers l'endroit d'où venait ses paroles et tu tombais sur son visage qui était tourné vers toi, ses petits yeux te fixaient. Il n'en avait pas fallut plus pour qu'elle ne perde son équilibre et ne tombe, les fesses les premières, sur le sol. Aie, aie. Une chose était certaine, tu la troublais toujours autant. Tu aurais pu te jeter vers elle pour lui demander si tout allait bien, tel un vrai gentlemen, mais tu étais resté à la même place à la fixer, toujours fidèle à toi-même. « Je m’excuse de ce moment d’inattention, faite comme bon vous semble. » Son ton froid laissait percevoir son hébétement face à la situation qui se déroulait. « Si à chaque fois que j'ai le plaisir de venir ici, vous avez le malheur de faire tomber quelque chose, quand ce n'est pas vois, je vais devoir me retenir au risque de cause votre mort. Ce qui, entre nous, serait bien regrettable. » Accompagné d'un sourire innocent d'apparence, tu lui avais adressé la parole pour la première fois. Tu avais pris soin d'ignorer sa phrase, pas besoin d'une quelconque réponse de toute manière. Tu la laissais alors retourner à ses affaires tandis que tu faisais vite fait le tour des fichus bouquins. C'était dingue ce que tu pouvais détester la lecture. C'était vraiment parce que le pactole en valait la peine sinon tu ne serais jamais entré dans un tel endroit. Limite ça te refilait la gerbe et des boutons. « Vous avez besoin de quelque chose Monsieur ? » Tu détournais les yeux vers elle tout en t'approchant de son comptoir. Oui j'ai besoin de toi.« A vrai dire, je suis un peu perdu, je recherche un cadeau pour l'anniversaire de ma nièce, c'est une mordue de livres. » Gros fake, mais comment une femme pouvait résister à un homme attentionné envers les enfants ? Absolument personne. Pour couronner le tout, tu avais accordé ta phrase de ton plus beau sourire.
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Sujet: Re: déferlantes des sentiments (tigra) Sam 25 Aoû - 15:20
✝ Stay away from me, Please !
Quelle honte pour une fille comme Naïane de perdre la face devant un homme tel que celui qui venait de pénétrer dans la boutique. Une mèche de cheveux retomba nonchalamment devant ses yeux et d’un geste brusque la coinça derrière son oreille. Se redressant de toute sa hauteur, elle fit face à ce jeune homme lui envoyant une phrase acerbe au passage. Quand l’orgueil d’un bohémien est touché en plein cœur il vaut mieux ne rien lui dire à moins de ne pas tenir à sa vie. « Si à chaque fois que j'ai le plaisir de venir ici, vous avez le malheur de faire tomber quelque chose, quand ce n'est pas vois, je vais devoir me retenir au risque de cause votre mort. Ce qui, entre nous, serait bien regrettable. » Son regard légèrement voilé par ce sentiment qu’elle ne pouvait jamais retirer : la froideur. Ce regard intense laissant imaginer le pire comme le meilleur. « Ne pensez pas une seconde que ma chute et dû à votre entrée. Si vous respectiez les règles de mon établissement, je ne serais pas tombée ainsi voilà tout. » Un sifflement s’échappa de ses lèvres et relevant la tête, elle se dirigea vers le comptoir où elle prit place sur son tabouret. La bohémienne fronça les sourcils quelques secondes, elle avait déjà vu ce garçon. Tout chez lui, lui rappelait quelque chose. Le moindre fait et geste de ce garçon lui faisait remonter des souvenirs enfouis. Un soupire de sa part retentit dans la boutique, elle se massa la tempe et du bout des doigts caressa le médaillon autour de son cou. Un sublime médaillon en or en forme de cœur avec à l’intérieur une photo de ses parents. Un cadeau offert par son arrière-grand-mère très à cheval sur les traditions de sa famille. Le bruit de gouttes d’eau s’abattant sur la vitre de son magasin, lui fit ouvrir les yeux de surprise. Ses joues s’empourprèrent et ce fameux inconnu devint plus familier. C’était comme si la même scène se reproduisait sous ses yeux, mais cette fois-ci elle avait engagé la conversation avec lui … Certes pas des plus chaleureuse, mais un échange avait quand même eu lieu. Puis, reprenant ses esprits elle fit le premier pas afin de tout de même venir en aide à ce dernier. Qu’importe ce qu’il voulait, il n’était pas là pour faire partie des meubles et il devait sûrement l’avoir oublié. Après tout elle n’avait pas été des plus bavardes la dernière fois et elle s’était une fois de plus faite remarquée par sa maladresse légendaire. Naïane avec le plus de politesse possible, lui demanda s’il avait besoin d’aide et à sa grande surprise il s’approcha de son comptoir … Assez près, elle se retint de rougir de cette proximité embarrassante et d’un raclement de gorge reprit son sérieux. « A vrai dire, je suis un peu perdu, je recherche un cadeau pour l'anniversaire de ma nièce, c'est une mordue de livres. » Oh. L’étonnement se dessina sur son visage. A vrai dire elle n’aurait jamais pensé que cette personne aurait une quelque conque once d’humanité, mais après tout on ne juge pas un livre sur sa couverture. « Tout dépend l’âge et les goûts de votre nièce. Plutôt fantastique, plutôt histoire d’amour … Il faudra me donner plus de détails sur cette dernière pour que je puisse vous aider. » Expliqua-t-elle en s’accoudant sur son comptoir, un sourire malicieux au coin des lèvres. Se donnant une claque mentalement, elle se releva et parcouru les rangés de bouquins avant de revenir vers le jeune homme prête à l’écouter. Naïane croisa les bras sur son torse en attente d’une réponse qu’importe laquelle voir s’il allait pouvoir l’aider dans ses recherches ou si elle devait se débrouiller seule comme à son habitude, vu que souvent les personnes bafouillent et s’emmêlent les pinceaux dans les préférences de leur enfant.
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Sujet: Re: déferlantes des sentiments (tigra) Jeu 30 Aoû - 1:58
« DÉFERLANTES DES SENTIMENTS »,
La vie n’a qu’un charme vrai : c’est le charme du jeu.
Gentlaman, définition; homme distingué, ayant un comportement irréprochable. C'est à dire quelqu'un de galant. Autant avouer tout de suite, le parfait contraire de toi. Pourtant, face à cette jolie demoiselle, tu n'avais pas trouvé d'autre manière de lui adresser la parole sans la faire fuir. Il fallait dire aussi, que ce n'était pas non plus ton genre de femme habituelle. C'était comme un nouveau défi. Elle avait cette flemme dans le fond des yeux qui avait réussit à retenir ton attention, un peu comme si elle se démarquait des autres. Comme si elle avait autre chose à offrir que toutes celles que tu avais pu fréquenter. Mais, sérieusement, jouer au gentleman, c'est carrément le truc le plus con et le plus dure que tu n'aie jamais fait dans ta vie. T'en venais à te demander comment les mecs cleans et ennuyants parvenaient à se comporter de la sorte et encore, ça faisait à peine deux minutes que t'étais dans la peau d'un de ses mecs. C'était vraiment dans ses moments là que tu regrettais de ne pas avoir un super jumeau qui serait du genre parfait, capable de jouer ton rôle pour la pécho tandis que de ton côté, tu resterais le vilain petit canard à jamais. Enfin, ce genre de réflexion t'épuise, autant les laisser de côté et ne plus y penser. Après tout, tu dois rester moralement en forme afin de pouvoir jouer le jeu à fond et faire craquer la jolie demoiselle. Ton coup de maitre n'attendait plus qu'à la piéger. Patience. Suite à sa chute, tu n'avais pas pu résister à la commenter sur un ton léger. Sur la défensive, elle t'avais rétorqué aussi vite, « Ne pensez pas une seconde que ma chute et dû à votre entrée. Si vous respectiez les règles de mon établissement, je ne serais pas tombée ainsi voilà tout. ». Elle était bien mignonne avec ses excuses maladroites. Un rictus avait alors arraché ton visage et tu la suivais du regard jusqu'à son comptoir. Tu la laissais reprendre ses esprits en faisant genre de faire le tour de la petit boutique qu'elle tenait. Une fois la comédie terminée, tes jambes t'avaient guidées jusqu'à elle après qu'elle ne t'ai enfin proposer de t'aider. Il était temps, songeais-tu en imaginant le sale rire que tu aurais sorti à la suite de ta phrase si tu lui avait adressé la parole. Dommage que tu devais te retenir. Voila ce qui était dure, ne pas être sois-même. Tant pis, pour elle, tu t'en accommoderais le temps qu'il le faudrait. Première vraie rencontre et déjà des promesses, la grosse blague. Heureusement qu'elle ne pouvait pas lire dans tes pensées, elle t'aurait jarté en t'insultant de tous les noms possibles et inimaginables, mais principalement de connard, c'est certain parce que c'était ce que tu étais. Enfin, c'était pas comme si tu n'en avais pas l'habitude. Après lui avoir expliquer ton faux problème, celui de ne pas savoir quel livre acheté à ta nièce, tu avais tout de suite capté dans son regard, une lueur de tendresse mélangée à de la surprise. Touché. Comme quoi, les femmes n'avaient plus de secrets pour le grand Tigra. « Tout dépend l’âge et les goûts de votre nièce. Plutôt fantastique, plutôt histoire d’amour … Il faudra me donner plus de détails sur cette dernière pour que je puisse vous aider. » Si attentionnée, comme c'est mignon. Armée de ton sourire innocent, « Elle est encore jeune et du genre barbie et ken, vous voyez. » Barbie et Ken, mon dieu, la référence de ouf que tu sors là ! Limite c'était tellement pathétique que t'avais envie de toi-même. Tu observais la jeune brune s'accouder sous tes yeux, limite si elle ne te dévorait pas du regard. Excitant. Bon dieu, si tu pouvais, tu la prendrais tout de suite. Puis, elle s'était reprise, malheureusement, pour aller te dégoter quelques livres. La suivant, elle t'avais présenter des ouvrages aux couvertures colorées bons enfants. Un soupire fictif s'était échappé dans tes pensées et tu les avais saisis afin de les observer furtivement. En prenant les œuvres, tu ne t'attends pas à ce qu'ils t'échappent des mains pour finir leurs courses sur le sol. Mon dieu, tu avais les doigts gélatineux à présent. Quelle horreur, un gosse avait du baver ou tu ne savais pas quoi, sur ces fichus livres. Le dégout pouvait se lire sur son visage. Horreur, horreur.
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Sujet: Re: déferlantes des sentiments (tigra) Mer 10 Oct - 19:23
✝ Stay away from me, Please !
Le regard perdu, ses mains glissaient le long des étagères remplient de livres en tout genre. Quelques fois s’arrêtaient afin que Naïane réfléchisse quelques secondes afin d’être sur du choix qu’elle faisait, alors soit elle le tendait un sourire rayonnant aux lèvres à son client, soit elle le remettait en place. Sans vraiment prendre en compte les recommandations du jeune homme, elle avait remarqué que sa réponse était vraiment un stéréotype de la petite fille, certes barbie et ken c’est bien, mais est-ce que vraiment toutes les petites filles jouaient à ça ? Elle ne le pensait pas vraiment, mais elle n’avait pas grandis dans le même monde, elle pensait ça, mais pas pour qu’on la plaigne et puis de toute façon qui la plaindrait dans son subconscient … Sa conscience ? La bohémienne leva les yeux au ciel et repositionna sa tresse sur sa poitrine. Grimpant sur une échelle afin d’atteindre le sommet d’une étagère, elle en redescendit sûrement avec le livre qu’elle pensait sûrement adapter pour cette fameuse nièce. Naïane plaça l’ouvrage dans les mains du jeune homme et laissa un sourire discret se dessinait sur son visage. « Je pense que ce sera le meilleur ouvrage pour elle. Une histoire fraîche et très filles. » Expliqua-t-elle. Ne sachant quoi faire, elle laissa son regard se posait sur le jeune homme et comprit rapidement par sa mine déconfite que les livres n’étaient pas vraiment son fort et qu’il prenait sur lui en venant ici. Pourtant l’envie de le faire un peu tourner en bourrique traversa l’esprit de la jeune femme. « Un problème ? » demanda-t-elle poliment. « Si ça ne vous convient pas j’ai encore beaucoup de livres qui seraient susceptible de lui plaire, vous savez ! » S’apprêtant à continuer ses recherches, elle ne put s’empêcher de lâcher un petit rire léger avant de revenir vers son visiteur. « Les livres ne sont pas une passion chez vous. N’est-ce pas ? » Dit-elle tout en lui reprenant le livre des mains. Le posant contre son torse, elle rejoignit rapidement sa caisse et y déposa l’ouvrage dessus. « Alors faites-moi juste confiance ! » Naïane emballa le livre dans un papier bleu nuit qu’elle entoura d’un ruban argent. Simple, mais très sophistiqué. Annonçant le montant du bouquin, elle ouvrit légèrement la bouche puis la referma aussitôt peu sûre d’elle et puis prit finalement son courage à deux mains. « Vous êtes déjà venus ici pas vrai ? » Ses yeux s’empourprèrent rapidement. Elle n’avait pas l’habitude d’être aussi rentre dedans avec quelqu’un, mais ce garçon l’intriguait plus que quiconque et ça l’énervait légèrement. Elle se surprit à craquer les os de ses doigts gênée par la situation passagère. Secouant la tête, elle lâcha un petit bégayement inaudible et tendit subitement le cadeau à son interlocuteur. « Euh … » petit silence afin qu’elle cherche ses mots. « Veuillez m’excuser, c’est vraiment impolie de ma part de demander une chose pareil … » Elle sentit ses joues chauffaient encore un peu plus et ne plus que laisser un rire nerveux s’échapper de ses lèvres. Naïane ouvrit les yeux de surprises face à sa niaiserie pitoyable et se gratta l’arrière de la tête. Les retrouvailles avec Thadé l’avaient totalement déstabilisé et depuis elle ne faisait plus rien de normal. Ses sourcils se froncèrent légèrement, pouvait-elle vraiment faire ce qu’elle venait de penser avec un inconnu … Elle n’aurait jamais fait ça auparavant. Le regardant se diriger vers la sortie, elle se leva brusquement afin de le rejoindre à grande enjambée et attrapa son poignet soudainement le faisant se retourner. Il n’allait rien comprendre, mais elle non plus à vrai dire. Se mettant sur la pointe des pieds, elle vint déposer ses lèvres sur les siennes. Un baiser doux comme elle savait les faire le plus souvent. Elle y mit fin et recula. « Je suis vraiment désolée ! » cria-t-elle presque en se cachant le visage de ses mains, rouge de honte. Naïane avait vraiment pété un câble, ça c’est sûr.
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Sujet: Re: déferlantes des sentiments (tigra) Sam 3 Nov - 1:38
« DÉFERLANTES DES SENTIMENTS »,
La vie n’a qu’un charme vrai : c’est le charme du jeu.
Là, face à toi, elle était resplendissante, plongée dans ses pensées comme elle était. Son air si innocent au bout des prunelles. Elle avait ce petit charme qui émanait de son corps pour s'abattre sur toi. Elle te subjuguait presque. Il fallait que tu l'aie pour toi. Il fallait que tu la fasses faiblir à tes charmes. « Les livres ne sont pas une passion chez vous. N’est-ce pas ? » Tu souriais de sa remarque légerte. Elle serrait à présent les livres contre elle. Elle semblait si passionnée que c'en était presque agréable de la regarder, bouquins en main dans cette bibliothèque alors que ce n'était pas ton truc. Et de loin. En même temps, tu n’appréciais pas grand chose mais là.. Tu ne répondais pas et tu la laissais continuer sur sa lancée. Peu à peu, elle semblait s'ouvrir à toi. Le livre qu'elle était s'ouvrait au fil des pages qui se tournaient. « Alors faites-moi juste confiance ! » Tu l'avais suivi jusqu'à sa caisse où elle emballait soigneusement le cadeaux que tu devais offrir à ta dite nièce. Celle qui n'existait pas. Celle que tu avais délibérément inventé dans le but de conquérir la jolie bohémienne qui se trouvait en face de toi. Ce cadeau qui finirait avec de grande chance dans la première poubelle que tu croiserais en sortant d'ici. Elle t'annonçait le prix du lire. Purée, pour du bête papier imprimé, ça coûtait la peau du cul ! Tu retenais un soupire en lui présentant un billet de vingt euros. Elle semblait vouloir ajouter quelques mots mais s'était abstenue. Elle avait eu le don d'attiser ta curiosité. Tu plongeais alors tes pupilles dans les siennes et enfin elle se lançait. « Vous êtes déjà venus ici pas vrai ? » L'espace de quelques secondes, les souvenirs avaient afflué en toi. Cette fin de journée où la drache s'était lâchement abattue sur Montsimpa, tu avais trouvé refuge dans le lieu de prédiction de cette jeune femme. Tout de suite, tu t'étais fixé un but. La couleur rouge empourprait ses joues et elle détournait le visage aussi vite, visiblement gêné de sa réflexion. Entre temps, tu avais déjà approché la porte d'entrée, prêt à partir. Tu avais bifurqué aussi sec. Inconsciemment, elle te retenait dans ce lieu lugubre. « Euh … » Son comportement ne semblait pas être naturel chez elle. C'en était presque mignon. Tu lui avais alors adressé un sourire amical alors qu'elle s’enfonçait davantage. « Veuillez m’excuser, c’est vraiment impolie de ma part de demander une chose pareil … » Plus les seconde passaient et plus ses joues prenaient de la couleur foncée. A ce train là, elle avait explosé. C'était tellement agréable de ressentir l'effet que tu avais sur elle. « Non, mais vous avez raison. Vous n'êtes pas impolie. En aucun cas. » Le genre gentleman au bout de la langue tu restais fort distingué et poli. Un léger rire avait alors secoué ta gorge. Elle était mignonne dans sa confusion. Si ça évoluait de la sorte, tu allais revenir plus souvent. Tu ne la lâcherai pas, c'était certain. Pas avant d'avoir eu ce que tu désirais plus que tout à l'heure actuelle. C'est à dire, elle. Dans son entièreté. Tu lui tournais à nouveau le dos, main sur la poignée de la porte quand elle s'était saisit de ton poignet pour te tirer vers elle. Telle une pulsion soudaine, elle avait accouru à toi. D'un geste tendre et doux, rempli de simplicité, elle avait scellé ses lèvres aux tienne. Elle venait de te laisser pratiquement sans voix. Tu ne la connaissait pas pourtant, ça semblait tellement être le contraire de ce qu'elle laissait paraître. Elle reculait aussi vite. Tu cherchais son regard par tous les moyens. Elle le fuyait. « Je suis vraiment désolée ! », verte de honte. De ton index et de ton pouce, tu avais soutenu son menton afin qu'elle cesse enfin de détourner les yeux. Tu te voulais rassurant à travers ce geste. « Je pense que j'en avais tout autant envie que vous. » Ne pas lâcher le ton distingué et propre. C'était définitivement le truc le plus dur sur terre, tellement habitué à être toi. Un salop de première classe. Tu avais ensuite fait glisser tes doigts vers ses épaules que tu avais attrapé pour la rapprocher de toi. Tu l'avais embrassé. C'était ta vraie réponse à son geste surprenant. Tout cela en finesse et passion. Ton baiser avait été aussi raffiné que l'odeur d'une rose au printemps.
