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genèse (schwarz,raj)

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MessageSujet: genèse (schwarz,raj) genèse (schwarz,raj) EmptyMar 18 Sep - 17:23

شخص ضخم جدا

Les volutes de fumée de ma clope s’échappent d’entre mes lèvres. Ma clope termine sur le trottoir dégueulasse, je ne prends même pas la peine de l’éteindre. Elle s’éteindra tout seule. Où elle prendra feu. Elle cramera peut-être deux trois feuilles, avant de se consumer totalement. Mes pupilles observent la barre de nicotine, avec peu d’attention. J’inspire. Lentement. La fumée de ma clope m’explose les poumons, où ce qu’il en reste. Mes lèvres se pincent, l’odeur du tabac froid est vraiment crade. Vraiment dégueulasse. L’odeur de mon appart’. L’odeur de mon mec, l’odeur de cette rue. Ce mélange de crasse, de clope froide, de pisse, une foutue odeur qui retourne les tripes. J’observe mes pieds, à moitié dans la flotte. J’ai le cul trempé. Tant pis. Ça séchera. Je suis trempée. Il fait froid, bordel. J’inspire. J’expire. Le silence me répond. Je suis seule. Atrocement seule. Tant mieux. Je me sens mieux seule, sans tous ces cons. J’ai froid, mais je suis bien, bordel. Trop bien. Étrange. Trop étrange. D’habitude, je ne suis jamais bien. Toujours quelque chose pour venir m’emmerder. Mes paupières se closent lentement. Le noir total. Je suis encore mieux. Je me complait dans ce noir, dans ce foutu esprit sombre. Ma tête bascule en arrière et vient se déposer contre quelque chose, posé là par hasard peut-être. Un poteau, un mur, qu’importe. Je suis bien, c’est le plus important. Affreusement bien, même. J’ai peut-être abusé sur les clopes. Où peut-être pas assez, justement. Je me pose trop de questions, beaucoup trop. Allez, ta gueule Raj. Boucles là un peu, de l’intérieur. Mon esprit est un putain de chieur, je ne lui demande rien, il se démerde tout seul. Il m’empêche d’être calme, putain. Je veux être calme. Ma main quitte l’eau et vient se déposer sur quelque chose de froid. Tout est putain de froid, ici. Comme moi. J’ai froid. Mes doigts enlacent la courbe de ce qui semble être une bouteille, et l’amène contre mes lèvres. Ça me réchauffe, cette merde. Le liquide me réchauffe, me brûle les parois de la gorge. J’aime cette foutue sensation. C’est bon. C’est lourd. Cette foutue bouteille est lourde. Mes doigts se desserrent lentement et la bouteille vient s’éclater par terre, contre moi. Sur moi. C’est quoi, cette sensation? J’ai mal. Ça me pique. Je suis toujours dans le noir total, les paupières fermées. Elles ne veulent pas s’ouvrir. Tant pis, je ferais sans. Je ne ferais rien, sans. Un nouveau soupir s’extirpe de mes lèvres, elles se referment automatiquement. Je suis un foutu automate. Tant mieux, c’est chiant de tout faire toute seule. La douleur se répand dans ma jambe, comme une décharge. Mes doigts se crispent, mon cou se courbe légèrement. Cette décharge est une putain de jouissance. Ma mâchoire se serre aussi subitement. Dans le même mouvement. J’aime cette foutue douleur. Je suis bizarre, putain. Qu’ils aillent se faire foutre. Tous. Laissez-moi en paix, bordel. Ma main vient se déposer contre la chose à laquelle je suis adossée. C’est doux. Rassurant. C’est étrange, comme mur. C’est mou. J’inspire longuement. Je coupe ma respiration. Je cherche cette sensation. Toujours la même. Cette putain de sensation d’être en train de crever, d’avoir les poumons vidés, des doigts qui empêchent de les remplir. C’est flippant. Je suis flippante. Les images de ce type, ma main plaquée contre sa gorge qui se vide petit à petit de son air, pour finir inerte, mort, à mes pieds, défilent dès que mes yeux se closent. Je veux les voir, les ressentir. Revoir ses yeux, qui me fixent, qui me fixeront toujours avec cette expression de terreur. Je suis un foutu monstre. Un putain de monstre. Mon poing s’abat violement contre mon genou. C’est douloureux. Une deuxième fois, c’est toujours aussi douloureux. Une troisième. La décharge repart, à chaque coup. Quatre, cinq, six. J’abats mon poing contre moi, ce putain de monstre doit crever. Mes phalanges sont blanches. Je crois. Je vais avoir des marques. J’ai toujours des marques, ça ne changera pas grand chose. Ma main est douloureuse. Énormément douloureuse. Je me suis explosé le poignet, et le genou. Ça sera peut-être les bras, demain. Où le visage. Où tout. Le monstre crèvera peut-être, demain. J’aimerais. Ce serait courageux. Je ne suis pas courageuse. Ma main retourne se plaquer contre cette matière molle, et douce. Légèrement rappeuse, en fait. C’est étrange. Mes doigts parcourent légèrement cette surface, apparemment peu large. Pas un mur. Pas un poteau non plus, c’est dur cette merde. Mon sourcil s’arque, mes pupilles s’ouvrent. Je regard à côté de moi, au sol. Un pied. Un putain de pied. Alors, cette chose? Je me retourne subitement, observant le type derrière moi. Je perçois juste sa silhouette. Il fait sombre. C’est tard. C’est qui, bordel? Ma main remonte le long de sa cuisse, glisse derrière lui. Qu’est-ce que je fais? Je ne sais pas. Ma tête penche légèrement à gauche, mes yeux se plissent. Ça n’arrange rien. Mon cou est douloureux, endormi. Combien de temps suis-je restée ici? Longtemps, apparemment. Je n’en ait aucunes idées. Un sourire étire légèrement mes lèvres. Cette odeur, je la connais. J’ai déjà croisé ce type. Cette odeur me rassure. C’est étrange. T’es qui, toi? Rapproche ton visage, que j’te vois mieux. J’ai parlé. J’ai parlé à ce type, que je ne connait que d’odeur. C’est pas ma faute, j’ouvre trop facilement ma gueule en ayant bu. La bouteille était quasiment vide, j’ai dépassé la limite pour l’ouvrir, je crois. Ma main se referme sur ce qui semble être son jean, en tirant vers le bas, pour tenter de le faire se baisser. Sans grand succès. Allez, sois pas timide.

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MessageSujet: Re: genèse (schwarz,raj) genèse (schwarz,raj) EmptyVen 21 Sep - 17:03

genèse
raj & schwwarz

Autre chose à dire ?



On t'a jeté dans la ben des insensibles à la naissance.
On m'a souvent dit que j'étais un être voué à l'échec. J'ai approuvé les dires de ces personnes visiblement saintes d'esprits, sans vouloir leur prouver que je n'étais pas une merde. C'est pourtant ce qu'aurait fait toute personne sainte d'esprit. Et nous entrons donc au coeur du problème, je n'étais pas saint d'esprit.
Etalé sur un canapé, je laissais mon partenaire s'occuper de ma virilité. Sans que cela ne fusse autre qu'une banalité, je fumais mon pétard. Le visage renversé. La nuque sur l'accoudoir. Comme si j'attendais mon bourreau. Il m'était souvent arrivé d'imaginer de nombreux scénarios sur le devenir de mes aventures. Peut-être aurait-il pu s'en suivre d'une histoire sérieuse. Peut-être que je pourrais devenir quelqu'un de bien. Je pourrais peut-être. Seulement, ils faudrait que je le veuille. Mes sens se brouillent. J'ai mal au crâne. Je plane, je plane et je pense. Je me réveille peut-être une heure, un jour ou un mois pus tard. Visiblement, on devait avoir finit depuis longtemps. Le froid a saisit la pièce. La pièce a saisit mon corps. Ou c'est l'air, je crois. Je ne suis plus sûr de rien.
J'envoie tout en l'air. J'suis à poil dans mon appart. Je regarde l'étendue des dégâts. Oh. J'avais fais pire. Mais vous savez, peut-être qu'en d'autres circonstances je n'aurais pas voulu être comme ça. Je vais dégueuler mes tripes dans les chiottes. J'ai mal putain. J'ai envie de crever. Ces images. Ces sons. Des égratignures. Ces ravins. Ces rivières. Ces chants et ces cris. Le requiem de mon âme. Un requiem pour un fou. Non je n'pleure pas. Je suis sec. Desséché. Un désert. Ma gorge et ma langue me brûlent, mes parois nasales sont défoncées. J'ai le cerveau en vrac. Le coeur en foutoir. L'âme en dépotoir.
Mon cri. C'est la seule chose qui peut émaner de moi. Mais personne ne l'entend.

Les rues passent de chaudes à glaciale. De glaciales à potentiellement supportables. De supportables à fraîches. De fraîches à glaciales. Mon cheminement dans les rues ne s'interrompt pas. Je ne suis voué qu'à ça. Marcher, vagabonder, errer. Je fonçais chaque jour vers de nouvelles intersections de rues comme pour espérer que la mort m'attendrait au prochain tournant. J'aurais tellement voulu que quelqu'un dérape, que quelqu'un ai les couilles de me niquer la gueule plutôt que le cul, que quelqu'un rate son virage et me traîne sous ses rues jusqu'à ce que mort s'en suive. Je suis peut-être fou. C'est une possibilité. Quand j'ai repris à peu près conscience, une nana tirait sur mon pantalon. Mes organes se sont retournés, qu'est-ce que j'foutais là ? Je jette un coup d'oeil aux alentours. Personnes. C'est pas la première fois que j'passe pourtant, j'ai l'impression. « T’es qui, toi? Rapproche ton visage, que j’te vois mieux. » Une vague. Un écho. Beaucoup trop de mots dans le même écho. Mon silence salue ses paroles, les accueillent et les bercent. Mais ils se réveillent. Pourquoi ces putains de sons ? « Allez, sois pas timide. » J'suis défoncé putain me parle pas. Me parle pas j'te dis. Quoi ? tu m'entends pas ? Ma main s'est glissée dans tes cheveux. Ils sont peut-être agréables, mais j'ai les doigts trop moites pour les sentir, et un début de trique dans le falsard. Je te relève le visage, des mèches retombent sur tes traits. Tu me dis quelque chose. Ou quelqu'un. J'suis frustré de pas me rappeler. J'me sens retomber sur terre au fil des minutes, mes heures de plane arrivent à leur fin. La glace devient givre. Je crois que j'ai les lèvres bleues. Elles sont sèches. Rèches. Désagréables. Et elle se collent aux tiennes, sans réfléchir. Si j'aurais pu te vomir à la gueule je l'aurais fais. J'aime bien les meufs, mais pas maintenant. « On a déjà baisé ? » Nouvel echo. Plus familier. Je crois bien que c'était ma voix. Quel bouffon. Déchet. ► DRUG

écoute bien la musique, elle va trop bien avec j'trouve ♥
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MessageSujet: Re: genèse (schwarz,raj) genèse (schwarz,raj) EmptyDim 23 Sep - 13:36

شخص ضخم جدا

Il fait froid. Ce putain de vent me transperce. Je tremble. Je crois. Il me balaie la gueule, il me balaie tout court. Où suis-je? Quelque part. Entre raison et déraison. Je ne vois rien. Je suis perdue, bordel. Qu'est-ce qui m'arrive? Je ne sais pas. Je n'arrive pas à savoir. J'ai le cerveau en foutoir, j'ai la flemme de ranger. C'est trop dur. Je n'ai pas de volonté. Je nage dans ce foutu océan dégueulasse, je dégueule deux trois mots. Où peut-être des phrases. L'écho de ma voix m'explose les tympans. Ma voix résonne dans mon crâne, m'explose le cerveau. C'est de la foutue bouillie. Où suis-je? Quelque part dans cet océan crade, j'effleure les astres du bout des doigts. Des doigts de pieds. J'ai la tête dans la flotte, dans ce mélange de boue, d'eau, c'est malsain. Les pieds qui baisent l'atmosphère. Je suis à l'envers. C'est la faute de cette putain de bouteille. C'est ma faute. Tout est de ma faute. Je ne sais pas nager, je coule bordel. L'eau dégueulasse rentre dans mes poumons. Tout est noir. Oppressant. Un putain de sourire étire mes lèvres. Qu'est-ce qu'il fout? Pourquoi? J'ai les lèvres sèches, ça fait mal. Gercées, explosées. Mes côtes me font mal, elles sont écrasées par cette flotte. J'ai les pupilles explosées, ouvertes. Où fermées. Je ne vois rien. Le néant. Un putain de rien. La destruction atomisée, l'atomisation détruite. Des formes noires, collées. Rien. Toujours rien. J'ai encore les jambes qui planent, dans le néant atmosphérique. Je ne comprends rien. Encore plus rien que d'habitude. J'ai la cage thoracique perforée, l'eau me transperce, se mélange à mes veines. Mon palpitant s'excite, accélère, le mélange est dégueulasse. Mon sang n'est que cette boue sombre crade. Mes veines sont bouchées. Je ne respire plus. Plus jamais. J'ai la poitrine compressée. Le corps compressé. Je ne sens plus rien. La commissure de mes lèvres s'étire encore. Toujours. Un foutu sourire. Un putain de sourire satisfait. Qu'est-ce que je fait? Je souris. Je suis heureuse, bordel. L'écho de ma voix continue de m'exploser les tympans, il continue de résonner dans mon âme, de me détruire de l'intérieur. Les barrières explosent, aucune résistance. Mes genoux flanchent. Je suis déjà à terre. Entre deux mondes. J'ai le pied dans la tombe, le néant. J'aime cette sensation. Putain, j'aime cette connerie. Un nouveau explose une nouvelle barrière. Mes tympans saignent bordel. Je crois qu'il saignent. Où c'est cette eau qui sort de mon corps. Elle m'a encrassée, cette eau est impure. Elle se barre. Où va-t-elle? Restes avec moi, putain! Cette nouvelle voix résonne, fort. Très fort. Saturée, hachurée. Qu'est-ce qu'elle dit? Je ne comprends pas. Je bascule un peu plus en avant, mon front se colle contre un autre. Où l'autre vient à moi. Quelque chose de chaud se plaque à mes lèvres. Je ne comprends pas. Qu'est-ce qu'il fait? Ces lèvres sont dures, désagréables. Les miennes aussi, je crois. Je ne fais pas la différence. Son souffle est chaud. Il est chaud dans ce putain d'air gelé qui transperce mes fringues trempées. Elles me collent à la peau. C'est chiant. Cette voix, c'est la sienne? Son visage est proche du mien. Trop proche. Son odeur est forte, elle m'emplit les narines. Je ne ressent plus qu'elle. Mes pupilles se ferment. Son visage apparaît dans cette brume épaisse et sombre. Sa peau blanche. Il me dit quelque chose. Quelqu'un. C'est le foutoir, je ne veux plus réfléchir. Ma masse grise est atomisée, ça ne sert à rien. On a a déjà baisé? On? Lui, et moi? Où lui et lui. Moi et moi. Je ne comprends pas. Ça doit se lire sur mon visage. Certainement. En travers de ma gueule, c'est écrit. Je suis incompréhension. Les gens me le rendent bien. J'ai de nouveau. Son souffle est trop loin. Il ne me réchauffe pas. Qu'est-ce qu'il fout? J'ai froid, viens. Mon visage se rapproche de nouveau du sien. J'essaie de comprendre ce que je fait. Mais je ne fais rien. Personne ne fait rien. Il fait tout seul. Je ne contrôle rien. Mes lèvres se redéposent contre les siennes. Chaud. J'ai de nouveau chaud. Mes pupilles fixent les siennes. Grandes ouvertes. Je vois mon reflet dans ses yeux. Moi. Je me donne envie de gerber. Je me tord les tripes. Il est proche. Suis-je lui? Je ne comprends toujours pas. On? Lui et moi. Distinctivement. Mes mains se glissent sous son tee-shirt. Mes doigts effleurent sa peau, doucement. Mes ongles glissent contre lui. Je le griffe? Peut-être. Je ne ressens rien. Son odeur m'en empêche. Mes lèvres sont toujours accrochées aux siennes, sans bouger. Ça me réchauffe. Non, non. Je me recule brutalement, mon cul vient s'éclater contre le sol. Mes genoux me faisaient mal. Je le fixe. Il me dit quelqu'un, bordel. Un homme? Oui, c'est un homme. Sa peau ressemble à celle d'un homme. Il fait noir, je ne voit qu'une silhouette, d'où je suis. Noir. Je sais, bordel. Ma tête penche légèrement sur le côté. Ma mâchoire est serrée. J'ai froid. Le tissu trempé contre ma peau est froid. C'est désagréable. Je l'observe. J'ai froid. Je murmure, doucement. Est-ce qu'il m'entend? Certainement. Il doit m'entendre. Où comprendre. J'ai...froid. Plus fort. Voilà. Il m'a entendue, maintenant. Ma main tremblotante vient lentement trouver la sienne, mêlant mes doigts aux siens. Je serre, fort. Je n'ai pas de force. Ça me vide de mon énergie. Je serre encore, j'essaie. Schwarz, dans un énième murmure. C'était pour moi. Schwarz.

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MessageSujet: Re: genèse (schwarz,raj) genèse (schwarz,raj) EmptyLun 24 Sep - 17:24

genèse
raj & schwarz

On vit pour mieux périr.



T'es belle comme ça, à regarder. Je te regarde, les yeux encore à moitié défoncés. Les paupières à demi closes. C'est à toi de m'embrasser. Je me laisse faire. Il y avait peu de filles que je trouve bandantes, mais tu sortais du lot. Elle avait un truc. Elle faisait partie des gens comme moi. De ces gens qui n'ont pas de buts, qui s'arrêtent mais ne s'attachent pas. Je ne la reverrai peut-être plus jamais. D'un sens c'est ce que j'apprécie étant donné la situation, mon tempérament et tout le reste. Nous sommes deux à être insaisissables. Nous nous voyons en coups de vent. Après tout que sommes nous hormis du vent, toi et moi ? La seule chose que nous savons porter est la poussière. Aussi légère, bien qu'un peu plus consistante que nous. J'ai envie de te prendre là, sur cette putain de table. Ton corps y tombe presque sous l'influence de mes mains. Mes mains qui se saisissent de ta poitrine. J'suis encore défoncé putain. L'ondulation de mon bassin au tiens n'arrange en rien ma trique.
Tu sembles murmurer quelque chose. Sauf que je ne t'entends pas. Tout se brouille. Putain. Cognez-moi. Faites sortir ce putain de malaise de mon esprit. Je veux dormir. Je veux crier. Baiser. J'ai la dalle aussi. Bouffer pour gerber. Et repartir dormir pendant trois jours. Et pourtant j'suis là, presque en train de m'exciter sur une nana. Une nana, quoi. Je me redresse. J'ai la rage. La rage. Putain. Ca m'dit quelque chose. « J'ai... froid. » ... « Schwarz. » Tu as pris ma main. J'ai envie de te l'arracher ? Je peux tu crois ? Non, il me semble que ça ne se fait pas. C'est pas très poli. D'accord, je me retiens. Et merde. Mais c'est ça. Rage. La rage. « Raj ? » J'ai l'air d'un gros triso. Si ça se trouve je me gourre de personne en plus. Je me mets à rire. J'ai l'air hystérique. J'ai lâché ta main. J'suis encore défoncé, putain. Je me laisse tomber à genoux par terre, mon menton cogne sur le rebord de la table. Le goût du sang m'envahir la bouche. J'ai l'impression d'avoir un trou béant à la place de la mâchoire. C'est magique. Je palpe ma peau que je ne sens plus, comme fasciné. Un filet de sang le long de mon menton, j'ai les yeux dans le vague. Le goût m'emplit la bouche, puis la gorge. Je crache par terre, j'ai le jean trempé, j'suis dans la flotte. J'ai les mains moites. Je ne bouge plus. Je savoure la sensation.► DRUG
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MessageSujet: Re: genèse (schwarz,raj) genèse (schwarz,raj) EmptyDim 30 Sep - 16:04

شخص ضخم جدا

Une soudaine lumière blanche m’éclate la rétine. Elle n’est même pas blanche, c’est bien plus puissant. Plus aveuglant. Mes paupières restent pourtant ouvertes, grandes ouvertes. La lumière me brûle la vision, elle me ronge l’oeil. Mais il ne daigne toujours pas se fermer. Je lui ordonne, gentiment. Fermes-toi. Fermes-toi, putain! Elle ne m’écoute pas, la salope. D’habitude, elle m’écoute. Où elle fait semblant. La salope. Je ne vois plus rien, absolument rien. Où alors l’inverse. Je vois brusquement tout, absolument tout. Et le tout n’est rien. Il n’y a rien, mis à part ce putain de blanc à perte de vue. Je n’aime pas le blanc. C’est dégueulasse comme couleur. Ça n’est même pas une couleur. Je préfère le noir. Ça n’en est pas une non plus. Je m’en tape. Tout le monde s’en tape. J’aime simplement les choses noires. Ces choses différentes, qui ne reflètent non n’émettent aucune part du spectre de lumière visible. Elles sont spectre, néant. Elles sont vides de sens, je préfère les choses vides, c’est bien plus simple. Elles sont comme moi. Vides, sans âme. Sans conscience. Sans rien. Je suis une putain de chose noire. Noire, et je crache à la gueule des autres. Mais je m’étouffe dans mon propre vide, j’avale cet air dégueulasse et entaché par la société à l’envers. Ce foutu air impur qui soulève mes poumons, qui s'infiltre dans mes veines. J’ai des fragments d'humanités dans les veines, des particules d’air humain dans le sang. Qu’il se barre donc, si ça lui fait plaisir. Il est en moi, mais il n’est pas moi. Il ne le sera jamais. Plutôt crever. Plutôt tendre la nuque aux vautours pour m’faire bouffer. Qu’importe la manière, mais je ne veux pas. Je refuse. Catégoriquement. Définitivement. Il n’est pas moi. Il n’est pas, tout simplement. Je méprise ces connards heureux, trop heureux. Je méprise aussi les connards malheureux, personne n’est malheureux. Surtout pas eux. Ce sont juste des putains d’égoïstes, qui gardent tout pour eux. Comme moi. Mais non, je ne suis pas eux. Je garde tout pour moi, personne ne le mérite. Où je ne mérite personne. Quelle est la bonne phrase? Je tire au hasard, j’avance les yeux bandés, les pieds attachés. Et je me casse lamentablement la gueule, mon menton vient s'écraser contre le sol froid. Échec total. Game Over. The end. Je réessaierais la prochaine fois, à force de m’casser le menton, je finirais bien par cicatriser. Mon âme sonne creux. Je sonne creux. Même le vent est plus consistant que moi. Un rire s’échappe de ma poitrine comprimé. Jaune. Il est jaune ce con. La couleur de la lumière. La couleur de ce putain de soleil. La couleur de mon rire. Amer. Faux. Finalement, le jaune est froid. Je tremble. Plus fort. Je suis prise d’un foutu hoquet. Je m’arrache les poumons en toussant. Il s’arrache, il se décolle? Non. J’aimerais, pourtant. Souffrir. J’aimerais, aussi. Crever? C’est une foutue utopie qui se dissipe dans les volutes de fumées qui s’échappent de mes lèvres. Une foutue chimère qui s’échappe à chaque fois que je la frôle. Comme maintenant. Je vois cette putain de lumière aveuglante. C’est le début de la fin. J’plonge actuellement aux enfers. Je pense. Mais c’est une belle connerie. Je reste, le cul dans la flotte. Immobile. Plantée, là. Toujours tremblotante. Je sens le vent s'infiltrer à travers la légère barrière érigée par mes vêtements trempés, je le sens qui glisse contre ma peau. Je le sens à l'intérieur de moi, qui vient caresser mon squelette. Il joue avec mes côtes, je sens sa poigne glacée geler mon âme. L’enfoiré. Il est perçant, aigü, pointu. Il est une putain de lame qui danse dangereusement contre ma peau. Raj? Ce mot me tire de ce putain de paradis. Ce foutu espace blanc, plein. Il me fait m’éclater contre le mur de la réalité. Mes pupilles ne brûlent pas, elles ne sont plus. Je ne les sens plus. Pourtant je voit. Parfaitement. C’est le plus important. Je pense. Raj? Qui est-ce? Mon sourcil s'hausse ostensiblement. Incompréhension totale scotchée à la gueule, je continue de l'observer. Raj? Ça me dit quelque chose. Ça me dit carrément quelque chose. C’est familier. Ça m’inspire quelque chose de bien. Et de mal en même-temps. C’est étrange. Raj. Moi. Ça m’apparaît subitement comme une évidence. Raj, c’est moi. Moi. Schwarz s’explose brusquement contre la table. Son menton vient percuter brusquement cette surface dure. Une odeur âpre m’emplit les narines. Je ne sens plus que ça. Je n’suis plus que ça. Cette foutue odeur de sang qui me ronge le nez. C’est désagréable. C’est malsain. Toute ma vie est malsaine, comme ce type. Mes doigts viennent glisser contre son menton, brusquement coloré de cette couleur ocre. Ça sent le souffre. C’est insupportable. Insupportable, mais supportable. C’est stupide, et intelligent en même-temps. Je porte mes doigts contre mes lèvres. L’odeur se fait plus forte. Plus marquée. Elle s'accroche au bout de ma langue, j’ai ce goût dégueulasse de métal au bout de la langue. Ma main revient se déposer contre son visage, doucement. Elle glisse contre sa peau blanche, laissant derrière elle une traînée rouge. Rouge. C’est aussi une couleur. Pleine. Ça n’est pas du noir. Je méprise le rouge. J’aime pas le rouge. Véritée. Ma respiration s’est stabilisée. Je suis tranquille. Ma main vient trouver la sienne et la dépose contre mon épaule. Je suis brusquement fatiguée. Je vacille. Submergée par cette connerie de sommeil. Je penche en avant, mon épaule vient se coller contre celle de Schwarz. Je continue de tomber. Il tombe avec moi. Nous tombons. Je ne sais pas qui entraîne l’autre, je ne sais pas non plus qui amortit la chute. Ma tête vient se déposer contre son torse. Allongée. Sur lui. Qu’importe, allongée quand même. Je suis bien.
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