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if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas.

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MessageSujet: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyVen 24 Aoû - 3:51

« Vous partez deux semaines en voyage en Asie. Dans votre valise on peut trouver : a) une boite à pharmacie, b) une paire de basket, ou c) un sèche-cheveux ? » questionna-t-elle avant de porter son stylo à sa bouche et d'en mordiller le capuchon. Bizarrement la question semblait être de nature cruciale à ses yeux et l'ancienne scientifique se tourna vers son ami glacier, attendant patiemment qu'il réponde à la question du test. Le sèche-cheveux lui semblait important à emporter dans sa valise, parce que pour Olive, ses cheveux étaient sacrés et elle ne tolérerait pas d'être décoiffée, même en voyage. Cela dit, après son week-end passait dans les bois en compagnie de Marley, se priver de sèche-cheveux semblait être de la rigolade. Et Dieu seul savait pourtant à quel point Olive attachait de l'importance à sa tignasse blonde. Elle porta son attention sur son voisin de banc et haussa les sourcils lorsqu'elle croisa le regard de Nicholas, attendant qu'il daigne répondre. Ça faisait maintenant quelques minutes qu'ils répondaient aux questions d'un test idiot afin de savoir « quels aventuriers » ils pouvaient bien être. En début d'après-midi, sous la chaleur écrasante qu'offrait Montsimpa le patron de Olive avait décrété que la jeune femme pouvait prendre son après-midi. Passer une journée dans un costume de homard sur le trottoir pour faire la promo d'un restaurant de crustacés, sous un Soleil de plomb, Olive avait très vite saturé. C'est pourquoi elle avait quitté son costume de homard assez rapidement afin de rejoindre le mythique vendeur de glace de Montsimpa, et même si sa hantise pour les camions de glaces lui posait souvent problème, elle faisait un effort surhumain pour Nicholas. Au bout de quelques minutes Olive avait très vite décrété que son ami méritait une pause, afin qu'il sorte de son camion de glace. Et c'est ainsi qu'ils s'étaient retrouvés assis sur un banc en face de l'hôpital, à répondre à des questions d'un test se trouvant dans un magazine purement féminin. Jetant un coup d'œil furtif aux ambulances qui allaient et venaient devant l'hôpital, Olive ne pu s'empêcher de penser à Grey's Anatomy en voyant les hommes en blouse blanche. « J'ai acheté la saison 7 de Grey's Anatomy hier. » avoua-t-elle, presque fier de confier cette information, pourtant si inutile. C'était sa série favorite, et elle était extrêmement fière de confier qu'elle détenait aujourd'hui les derniers dvd sortis de la série. Sériephile en puissance, l'ancienne scientifique possédait tous les dvds de toutes les séries qu'elle avait pu un jour regarder. Une pièce leur était exclusivement réservée dans sa maison, tout comme une vitrine était consacrée uniquement pour ses séries favorites. Vitrine dans laquelle se trouvait les saisons de Grey's Anatomy et forcément les dvds de la série dans laquelle Cooper Applewood avait joué. Oui Olive était une fan indétrônable des séries télévisées. « C'est dingue, j'ai toujours voulu jouer au docteur. » Elle ne se rendit pas spécialement compte que sa confidence pouvait porter à confusion, au contraire, elle continuait de fixer les infirmiers qui sortaient ou rentraient dans l'immense hôpital. Puis finalement l'ancienne scientifique posa le magazine sur le banc, et tourna les visage vers Nicholas, un grand sourire collé aux lèvres. « Tu sais quoi ? » Elle se leva du banc et tendit sa main en direction de Nicholas. « Devenons médecins. »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyDim 26 Aoû - 8:46

« Vous partez deux semaines en voyage en Asie. Dans votre valise on peut trouver : a) une boite à pharmacie, b) une paire de basket, ou c) un sèche-cheveux ? » Question super importante. Et je fais une pause dans mon boulot pour répondre à ce test. C’est quand même pas con ce truc. On ne sait jamais quel aventurier on peut être avant de le devenir… ou bien de faire ce test. Je ne comprends même pas comment les gens peuvent se foutre de vous quand vous faites ce genre de choses. Mais je m’en fiche des autres, j’ai Olive qui le fait avec moi. C’est même elle qui a proposé, j’allais pas refuser. Les clients survivront bien quelques dizaines de minutes sans glaces, j’ai plus urgent à faire pour le moment. « Coche direct le C, tu veux faire quoi sans une coiffure parfaite ? Surtout qu’il parait que les chinois aiment les brushings. Et tu peux t’en servir comme arme au besoin, j’ai déjà essayé contre Blythe quand on était gamins. » Les cheveux, y’a rien de plus capital. Je ne suis pas superficiel mais ma coiffure, j’y tiens. Et il me faut un sèche-cheveux pour la réaliser, c’est pas négociable. Assis sur un banc devant l’hôpital, on pourrait continuer comme ça des heures et des heures. Je suis sûr qu’Olive a encore plein de magazines avec des questionnaires du même genre chez elle et, même moi, j’en ai déjà piqué à mes colocs. Mais juste pour les tests, on s’en fiche du reste. Ils devraient faire un magazine spécial pour ça. Faudra que j’écrive au rédacteur en chef pour lui dire. « J'ai acheté la saison 7 de Grey's Anatomy hier. » Grey’s Anatomy… Je n’ai aucune honte à assumer que je suis toutes les saisons depuis le début tout en étant toujours autant passionné. Suivre assidument les relations entre Lexie et Mark, Karev et toutes les filles qui passent par là et tous les autres. « Si tu veux que je vienne chez toi, tu ne peux pas faire plus subtil mon Olive préférée. Parce que tu sais que je ne résiste jamais à une soirée Grey’s Anatomy avec toi. » On se comprend tellement avec Olive que ç’en est étonnant pour les gens qui nous entourent. On est pareils, on se connait, on s’adore. Des fois, on me dit que je devrais tenter le coup avec elle, qu’on irait bien ensemble mais dès que j’y pense, je revois l’image de l’Olive âgée d’une dizaine d’années avec la morve au nez et pleine de boue après avoir rendu visite aux cochons. Pire tue-l’amour, tu meurs. « C'est dingue, j'ai toujours voulu jouer au docteur. » Après l’aventurière du test, voilà qu’elle veut être docteur, on aura tout vu. Elle change d’avis sans arrêt, elle est spontanée. Et j’adore ça. Parce que, même si je la connais par cœur, je ne sais jamais de quoi les moments que nous passons ensemble seront faits. « Pourtant, tu préférais jouer aux cowboys quand on était gamins. Je sais que t’as encore le chapeau dans ton placard en plus ! » Ouais, j’ai fouillé son placard et j’assume. Mais c’était pas pour trouver ses culottes, je le jure ! C’était par simple curiosité, pour savoir ce qu’elle pouvait bien y cacher. Et j’avais trouvé de ces trésors. Indescriptible. « Tu sais quoi ? Devenons médecins. » Et elle me fait me lever, comme si elle comptait m’y forcer si jamais j’ai la mauvaise idée de refuser. Ça ne sert à rien, elle sait que je ne lui dis jamais non, surtout pas quand il s’agit de faire des conneries. Alors jouer Docteur Glamour et Mamour en vrai, tu parles que j’accepte direct. « T’es presque aussi folle que moi Olive, tu me fais peur parfois ! » Et, sans lâcher sa main, on entre dans l’hôpital. On ignore la fille de l’accueil qui veut nous demander pourquoi on est là, on avance un peu au hasard et on finit par entrer dans l’ascenseur. « Quel étage ? Si tu veux pas choisir, j’appuie au hasard ! » Et finalement, mon côté gamin prend le contrôle – comme environ tout le temps – et j’appuie sans regarder sur un bouton. Juste avant de remarquer qu’il y a des petites lettres à côté de chaque bouton pour savoir où on va atterrir. Et un mot en particulier attire mon regard. Vestiaires. Il nous faut les habits avant de jouer au docteur. J’appuie sur le bouton en question. « Bon désolé, on va devoir monter en… pédiatrie avant d’arriver au bon endroit. Ne me tape pas Docteur… Docteur Yang ! » Sachant parfaitement quel personnage est le favori de ma partenaire, il n’est pas dur de lui donner un nom de docteur. Bien qu’Olive n’ait rien à voir avec Cristina, que ce soit physiquement ou au niveau du caractère. Mais ça lui fera plaisir quand même, je le sais.
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyMer 29 Aoû - 21:43

Il était fou, comme elle. Peut-être pour cela qu'ils se comprenaient autant dans leurs délire idiots. Peut-être pour cela que ensemble ils n'avaient honte de rien devant l'autre. Nicholas devait être la seule personne au monde à comprendre le phénomène Olive dans son ensemble. A croire qu'il avait lu un livre sur les Olive avant de la rencontrer. Il n'était peut-être pas aussi fou qu'elle, mais en tout cas il s'en approchait. Et lorsqu'il lui ordonna de cocher la case C, celle correspondant au sèche-cheveux, Olive fut heureuse de constater qu'ils avaient en plus de cela, les mêmes priorités. Sérieusement, c'est cool d'avoir des pansements si tu tombes ok, mais les cheveux, il y a que ça de vrai pourtant. Joyeusement l'ancienne scientifique fit une croix dans la case concernée. Il avoua que le sèche-cheveux pouvait faire office d'arme en cas de besoin et Olive le regarda, étonnée. « J'me demande si le sèche-cheveux n'est pas plus efficace qu'un sabre laser tiens alors. Aeron affirme que le sabre c'est mieux. » Débat très intéressant. Ça lui arrivait souvent à Olive de se poser ce genre de questions. Et encore, là c'était assez banal à ses yeux comme sujet de débat. Quand elle était vraiment dans un délire, elle partait parfois dans des réflexions étranges. Pourtant elle avait préféré interrompre le service de Nicholas pour faire un test sur les aventuriers et maintenant elle déviait pour parler de Grey's Anatomy. A ses yeux, les tests disaient toujours la vérité. Une fois elle avait fait le test pour savoir quelle princesse de dessin animé elle devrait être, elle était tombée sur Mulan, et prise dans son délire, elle avait acheté tout le déguisement et l'attirail de Mulan pour lui ressembler. Mais faire les tests avec Nicholas, c'était mille fois mieux d'après Olive, parce qu'il pensait la même chose et qu'il donnait toujours des super conseils. Genre pour le sèche-cheveux. « Si tu veux que je vienne chez toi, tu ne peux pas faire plus subtil mon Olive préférée. Parce que tu sais que je ne résiste jamais à une soirée Grey’s Anatomy avec toi. » La concernée tourna le visage vers Nicholas alors qu'elle lui décrochait un grand sourire. Ils étaient définitivement sur la même longueur d'onde. A croire qu'ils avaient été faits dans le même moule. Enfin, façon de parler bien entendu. Mais passer une soirée en compagnie de Nicholas, cela ne se refusait jamais. « La porte t'est toujours ouverte, les fenêtres aussi cela dit. Alors tu viens quand tu veux. Puis, faut que je te montre, j'ai adopté un cochon. » annonça-t-elle toute fière avant de se lever et d'annoncer qu'elle voulait devenir médecin. Oscar était trop mignon, et Olive en était tombée amoureuse de ce petit animal tout rose et potelé. Il fallait tout de même qu'elle le présente un jour à Nicholas. Debout, mains dans la mains, ils avancèrent vers l'hôpital alors Nicholas paru étonné sur les vocations professionnelles de Olive, lui rappelant avec douceur que autrefois, elle s'amusait à jouer aux cowboys. Elle ne s'attarda pas sur le fait qu'il ait pu fouiller dans l'armoire de sa chambre. De toute façon, la seule chose que Olive avait de précieux chez elle, c'était sa machine à voyager dans le temps qui était cachée sous une bâche au fond de son jardin, alors le reste, il pouvait fouiner partout ce n'était un soucis. « Ouais mais cowboy c'est pas un métier tu vois... » dit-elle penaude alors qu'ils continuaient d'avancer vers l'hôpital. Il fit une référence sur sa folie mais Olive n'écoutait pas, elle jubilait déjà à l'idée de devenir médecin, de réclamer le scalpel et de partir opérer des gens. La fille de l'accueil leur demanda ce qu'ils venaient faire ici mais sans un mot ils rentrèrent dans l'ascenseur alors que Nicholas demandait à quel étage Olive voulait se rendre. Elle s'apprêtait à dire « chirurgie » quand finalement Nicholas appuya au hasard et confia qu'ils arriverait en pédiatrie. « Docteur Yang ? J'ai l'impression d'avoir été promu, c'est Noël ou quoi ? » Mais arrivés à l'étage des minis-humains, une pédiatre entra dans l'ascenseur poussant un fauteuil roulant vide. Olive se colla contre une des parois de l'ascenseur tandis que la jeune femme finit par appuyer sur le bouton de l'étage en-dessous. Finalement, deux arrêts plus tard, Olive sortit de l'ascenseur, entrainant Nicholas à sa suite pour chercher une salle où pourrait se trouver les habits des médecins. Il n'y avait pratiquement que des vestiaires et salles de repos à cet étage, ce ne fut donc pas compliqué. Ils finirent par entrer dans une pièce déserte alors que Olive lançait une blouse blanche à Nicholas. « Tiens, Docteur Sloan ! » Elle lui adressa un sourire complice alors qu'elle enfilait à son tour une blouse. Elle mit un stéthoscope autour du cou – pour faire genre – et attacha un bonnet sur sa tête sur lequel était dessiné des petits oursons. C'était le bonnet d'un pédiatre, forcément. « J'espère que le chef me confiera la prochaine intervention en solo. » avoua-t-elle alors que Nicholas se retournait vers elle. « Désolée, j'ai toujours voulu le dire. » Un léger rire lui échappa alors qu'elle fermait sa blouse et vint s'assoir sur le banc où s'était installé son ami. « Tu sais, j'ai déjà joué au Docteur Maboul, alors je pense que je ferai un bon médecin. »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyVen 31 Aoû - 14:32

« J'me demande si le sèche-cheveux n'est pas plus efficace qu'un sabre laser tiens alors. Aeron affirme que le sabre c'est mieux. » Aeron, pas loin d’être aussi fou qu’Olive et moi. Des fois, on se retrouve tous les trois chez eux et là, je peux vous assurer que personne n’en sort indemne. C’est la folie jusqu’à… je ne sais même pas quand on s’arrête en fait. Quand on doit partir au boulot, quand on doit aller quelque part. Mais c’est jamais intentionnel. « Faut vivre dans le monde réel, ça existe pas les sabres lasers. Le sèche-cheveux, y’a que ça d’efficace. » Bon j’dis pas, ce serait génial si les sabres lasers existaient mais si jamais on les invente un jour, j’ai peur de ne plus être en vie pour voir ça. Malheureusement parce que je ferais un super bon Jedi. Et avec Aeron et Olive dans mon équipe, on serait les meilleurs. « La porte t'est toujours ouverte, les fenêtres aussi cela dit. Alors tu viens quand tu veux. Puis, faut que je te montre, j'ai adopté un cochon. » Les soirées Grey’s Anatomy, c’est notre truc à Olive et moi. On se pose dans son canapé, une réserve de pop-corn avec nous, une couverture et on est parés pour un marathon. « Les fenêtres, je vais éviter, j’veux pas ressortir de chez toi handicapé parce que j’ai essayé de la jouer à la Spiderman. Il s’appelle comment ton cochon ? Si tu me dis Nicholas, t’es privée de glaces. » Il n’y a qu’elle pour adopter un cochon sérieusement. J’en ferais bien autant si mes colocs étaient d’accord. Mais ils tolèrent déjà à peine le nouveau singe de Noam alors on ne va pas pousser. « Oh tu sais quoi ! La prochaine fois, je pique Marcel, le singe de Nono et il va faire du rodéo sur ton cochon ! » Encore plus passionnant que Grey’s Anatomy, ça ne fait aucun doute. Ça allait sûrement salir la maison d’Olive mais ça valait bien le coup pour voir un spectacle pareil. Quand elle me dit qu’elle ne peut pas exercer le métier de cow-boy, j’ai peine à la croire. Rien n’est impossible pour Olive tant qu’elle le veut. « Heureusement que Lucky Luke n’est pas là pour entendre ça. » Et, sans que je sache comment c’est arrivé, on se retrouve prêts à jouer aux docteurs. Juste parce qu’on était assis devant l’hôpital. Ne rien prévoir, c’est toujours ce qu’il y a de mieux. « Docteur Yang ? J'ai l'impression d'avoir été promu, c'est Noël ou quoi ? » « J’te fais ton cadeau en avance. » Et je dépose un baiser sur sa joue. J’vous jure, trop mignon quoi. Mais Olive m’accepte comme je suis, depuis toujours. On n’a pas muri d’un poil depuis qu’on se connaît, on a les mêmes occupations que quand on était gamins. Après quelques détours, on finit par trouver des vestiaires avec des vêtements de médecin. Le jeu va enfin pouvoir commencer. « Tiens, Docteur Sloan ! » dit-elle en me donnant une blouse. Cristina et Mark, on est vraiment les meilleurs alors. Nos deux personnages fétiches, auxquels on ne ressemble pas du tout. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas fous. Si on devait être des personnages de série, ce serait plutôt les héros de The Big bang Theory. Mais Olive ne ferait pas Penny, plutôt un des mecs. On serait Sheldon et Leonard mais en moins intelligents et plus sociables quand même. Faut pas exagérer. « C’est vrai ? Tu me trouves aussi beau gosse que Sloan ? » et je passe la main dans mes cheveux, fier du compliment. Bah quoi ? C’est la classe d’être Mark Sloan et j’en suis fier. « J'espère que le chef me confiera la prochaine intervention en solo. » Je souris en l’entendant réciter une des phrases qu’on entend le plus dans la série. « Désolée, j'ai toujours voulu le dire. » Elle n’est même pas désolée, c’est faux. Elle est contente de l’avoir enfin dit, c’est tout. « Si tu l’as, tu me laisseras t’assister hein ? Je ferais pareil si c’est moi qui gagne. » Olive et Nicholas, chirurgiens à l’hôpital de la rate sacrée, ça le fait quand même. On soignera les malades, on sauvera les blessés et on nous surnommera ‘les meilleurs docteurs du monde’. Mais aucun de nous n’a fait d’études de médecine alors on est mal partis en fait. Heureusement, Olive connaît la solution. « Tu sais, j'ai déjà joué au Docteur Maboul, alors je pense que je ferai un bon médecin. » Docteur Maboul, comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? « C’est exactement ça. Tu prends ta pince et tu retires les organes en évitant de toucher les autres sinon t’as la machine qui bipe. En fait, on est déjà des chirurgiens sans même le savoir. » Je me lève du banc où nous sommes assis, j’attrape la main d’Olive et je la soulève. En passant devant un miroir, je nous admire rapidement. La blouse, ça nous va vraiment bien. On devrait aller faire école de médecine ensemble. Je continuerais de vendre mes glaces et Olive fera toujours la mascotte pour nous payer la fac. C’est le plan parfait ça, faudra qu’on en parle. « N’est-on pas magnifiques comme ça ? » On croise quelques vrais médecins sur notre route vers l’ascenseur mais aucun ne semble remarquer qu’on pouffe dès qu’ils ont le dos tourné. Ça va être dur de rester sérieux, surtout avec Olive. « On va voir les gosses pour commencer ? On sera dans notre élément au moins. » dis-je en attendant que l’ascenseur arrive à notre étage. Peut-être même qu’un gosse viendra jouer avec nous. Qui n’a jamais rêvé de jouer au docteur hein ? Sûrement pas nous en tout cas.
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyVen 7 Sep - 2:03

Nicholas Hawkins était la version masculine de Olive, mais en un peu moins fou. Il était son alter-égo, c'était évident. Si avec Aeron elle partageait déjà de très nombreux points communs, c'est néanmoins auprès de Nicholas qu'on pouvait constater une frappante ressemblance. Ce n'était pas le fait qu'ils se comprenaient dans leurs délires communs, puisque à leurs yeux c'était normal, non c'est comme ci ils étaient branchés sur le même réseau. Le réseau des fous. La preuve étant qu'ils étaient partis dans un débat sérieux sur l'utilité d'un sèche-cheveux face à un sabre laser. Étonnée que Nicholas ose penser que les sabres laser puissent ne pas exister, Olive rétorqua d'une voix perplexe, plus vraiment certaine des propos qu'elle avançait : « Aeron a un sabre laser, je te jure ! » Oui, Olive l'avait vu plusieurs fois lorsqu'elle surprenait Aeron dans sa chambre, tentant de l'effrayer durant la nuit. Aujourd'hui elle songeait éventuellement à s'armer d'un sèche-cheveux afin de pouvoir défier Aeron lorsque l'envie de faire peur à Olive le reprendrait. Nicholas venait de lui fournir l'arme parfaite. Il n'était pas rare que le trio se retrouvent d'ailleurs pour une soirée Grey's Anatomy qui tournait généralement à un véritable carnage. Depuis le temps qu'ils se repassaient les épisodes ils commençaient à gentiment connaître les dialogues ou les scènes par cœur, pourtant, Olive ne s'en lassait pas. « Les fenêtres, je vais éviter, j’veux pas ressortir de chez toi handicapé parce que j’ai essayé de la jouer à la Spiderman. Il s’appelle comment ton cochon ? Si tu me dis Nicholas, t’es privée de glaces. » Elle se mit doucement à rire en imaginant Nicholas grimper à sa fenêtre en tenue de Spiderman. C'était drôle, et pourtant elle espérait qu'un jour il le fasse, juste pour voir, juste pour vivre comme dans Spiderman rien qu'une fois. Puis si il ne le faisait pas, c'est Olive qui débarquerait un jour dans le costume rouge et bleu sous la fenêtre de la chambre de Nicholas. Non pas pour l'effrayer, cette idée ne lui effleura même pas l'esprit, non, simplement pour goûter au rôle de l'homme araignée et devenir Peter Parker le temps d'une soirée. Aeron avait le costume, elle le lui emprunterait. « Même pour moi, tu ne veux pas tenter ? On mettra une échelle, si tu as peur de tomber. Allez steeeeu plait ! » C'est qu'elle savait être persuasive en plus d'être folle et insistante. « Et Spider-Cochon, il s'appelle Oscar. Aeron lui a même fait une cape de super-héros. » Elle était naturellement heureuse de constater que Aeron appréciait l'animal autant qu'elle, bien que Olive ne s'était nullement demandée si un cochon dans la maison puisse déranger quelqu'un. C'était le genre de question que Olive ne se posait pas et ne se poserait jamais. « Oh tu sais quoi ! La prochaine fois, je pique Marcel, le singe de Nono et il va faire du rodéo sur ton cochon ! » Le sourire de la blondinette s'agrandissait alors qu'elle s'imaginait déjà entrain de cajoler le petit primate. Cette histoire de capucin, depuis que Nicholas le lui avait raconté, ça lui faisait penser à Tarzan, sauf que c'est le singe qui vivait avec les hommes cette fois-ci. Joli remake. « Oh, oui, bonne idée ! Tu sais, j'ai toujours voulu avoir un singe depuis que j'ai vu Tarzan. » Entre Tarzan, Grey's Anatomy et Lucky Luke, le CV de Olive pourrait être drôlement bien rempli si elle se mettait en tête de tester tous ces métiers. Mais actuellement elle était assez heureuse d'être une mascotte et d'être déguisée toute la journée en homard géant. Parfois des enfants accompagnés de leur parent s'arrêtaient et se faisaient prendre en photo avec Olive. Ça la rendait joyeuse, et elle se disait qu'elle servait une noble cause en exerçant ce job. Pas la cause des homards, naturellement. « Un cowboy, c'est un super-héros déguisé en civil. Il n'est pas payé, puisque l'action le récompense. » Cela dit, peut-être qu'un jour elle serait un cowboy, comme là elle était devenue médecin en à peine cinq minutes. Sans savoir comment ils s'étaient habillement glissés dans les rôles de leurs personnages préférés. Cristina Yang et Mark Sloan, le duo improbable, et pourtant, il venait de prendre forme. Nicholas était définitivement le seul à pouvoir l'accompagner dans ce genre d'idée folle et incroyable. Elle ne cachait pas sa joie de se retrouver en compagnie du jeune homme. A croire qu'elle rayonnait encore plus lorsqu'elle était en présence de son ami. Lorsqu'il déposa un baiser sur sa joue, elle se surprit à rougir, à son contact, jamais très habituée à ainsi être la cible de preuve d'affection, même si entre eux c'était normal. « C’est vrai ? Tu me trouves aussi beau gosse que Sloan ? » demanda Nicholas, un brin égocentrique alors qu'il passait une main dans ses cheveux comme ci il tournait une pub pour du shampoing. Le genre de pub où en achetant le shampoing après on espère toujours avoir le mec en plus. Cette fois-ci Olive avait le droit à Nicholas, mais sans le shampoing. C'était cool, elle se sentait chanceuse. « Tu es encore mieux, beaucoup mieux, que Sloan. » avoua-t-elle, souriante comme jamais. C'était probablement l'effet de la blouse qui se répercutait sur Olive. Elle trouvait les hommes en uniformes ou en blouse, beaucoup trop séduisant. De beaux cheveux et une blouse, et voilà Olive qui craquait. Et comme Nicholas prenait soin de ses cheveux, il était donc parfait aux yeux de la blondinette. « Si tu l’as, tu me laisseras t’assister hein ? Je ferais pareil si c’est moi qui gagne. » Elle se mit d'abord à sourire, puis à rire et finalement elle dandina de la tête. « Cristina elle partage pas une opération en solo. » Voulant garder son sérieux elle se pinça les lèvres quelques secondes avant de finir par éclater de rire à nouveau alors qu'elle faisait une tape amicale sur l'épaule de Nicholas. « Mais moi si alors c'est d'accord. » Olive le savait, ils deviendraient prochainement les meilleurs médecins de tout Montsimpa. Une série serait tourné en leur honneur, et qui sait, les caméras de télévision viendraient peut-être sonner à leur porte pour filmer leur vie quotidienne. Olive souhaitait participer avidement à Big Brother, mais à la pensée qu'un reportage soit tourné sur sa vie, elle trouvait que Big Brother était bien fade à côté. Ou mieux encore, elle achèterait une caméra et ferait elle-même le reportage. Nicholas serait le sujet de son film, forcément. Il faudrait qu'elle songe à lui en parler à un moment ou à un autre. Et c'est seulement lorsque Nicholas compare le métier de médecin au jeu du docteur Maboul que Olive réalise que opérer les gens ne doit pas être si compliquer : « retirer les organes en évitant de toucher les autres sinon la machine fait bipe », c'était exactement cela. Puis finalement il lui attrapa la main et ils décidèrent de partir. Un coup d'œil dans un miroir et c'est avec malice que Olive répondit : « Je dirais même plus, nous sommes parfaits Docteur ! » Elle rayonnait complètement et elle ignorait clairement si c'était dû à la présence de Nicholas à ses côtés ou simplement le fait qu'un de ses rêves étaient entrain de se réaliser. Les deux, sûrement. Nicholas avait toujours le don de rendre la blondinette euphorique, et ça se confirmait de minute en minute. « J'espère qu'ils ont des cubes de couleur. J'aime les cubes de couleur. » marmonna-t-elle plus pour elle-même que à l'attention de Nicholas lorsque celui-ci proposa de retourner à l'étage de la pédiatrie. Les enfants avaient toujours des cubes de couleur, elle le savait. Elle pensait d'ailleurs à s'en acheter prochainement, en même temps que la caméra. Sa main, toujours dans celle de Nicholas, Olive entraina son ami à sa suite lorsqu'ils arrivèrent à l'étage des mini-humains. Nicholas avait raison, c'était leur milieu cet endroit. Elle balaya le couloir du regard et même si elle aperçut une infirmière un peu plus loin, Olive continuait de sourire, pas du tout perturbée. Puis finalement, c'est vers l'immense salle de jeux où les enfants hospitalisés se retrouvaient pour jouer que Olive décida d'aller. Devant la porte elle décrocha un sourire à son ami, et alors qu'elle le regardait dans les yeux, elle demanda, de façon spontanée et sincère : « J'aurai le droit de te faire une piqûre dans le bras après ? »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyVen 7 Sep - 16:04

Dire qu’Olive et moi faisons des ravages quand nous sommes ensemble serait un euphémisme. Qu’importe le moment, l’endroit, les gens qui nous entourent, on fait toujours n’importe quoi. Des jours, c’est pire. Enfin on n’est jamais normaux, il faut se rendre à l’évidence. « Aeron a un sabre laser, je te jure ! » Ce n’est même pas étonnant. Aeron, il est pire que nous. A sa façon en tout cas. Il est dans un univers différent dirons-nous. Olive et moi aussi sauf que Aeron, ç’en est encore un autre. Olive et moi, on est vraiment sur la même longueur d’ondes, tout le temps. On se comprend, on pourrait presque finir les phrases l’un de l’autre si on essayait je suis sûr. Mais pour le moment, on parle de sabres lasers. J’dis pas, j’y jouais contre ma sœur quand on était gamins mais j’ai compris rapidement que je ne pourrais jamais la couper en deux grâce à cette arme. Alors je sais bien que ce n’est pas une arme utile en cas d’agression. Et c’est assez archaïque comme jouet. Genre ça fait combien de temps que ça existe star wars ? Le mieux, c’est Spiderman de toute façon. « Faudra qu’on se fasse un combat sabre vs sèche-cheveux alors. Mais assez près d’une prise quand même. Comment ça se recharge un sabre laser au fait ? Parce que c’est pas magique, si ? » Questions qui resteront sans réponse à moins d’écrire à Georges Lucas ou Anakin Skywalker. Ou bien à Aeron puisque c’est un pro apparemment. « Même pour moi, tu ne veux pas tenter ? On mettra une échelle, si tu as peur de tomber. Allez steeeeu plait ! » Tout bien réfléchi, c’est vrai que j’aurais l’air canon en combinaison moulante. Enfin le masque, ça doit décoiffer quand même. Faudrait trouver un moyen de remédier à ça et je serais d’accord pour faire Spiderman. « Pas d’échelle, ça t’enlèverait tout l’effet de surprise. Mais un jour, je le ferais et ce sera le plus beau jour de ta vie. » Rien que ça ouais. Mais qui ne rêve pas de voir Spiderman débouler à sa fenêtre ? Surtout quand Spiderman c’est moi. « Et Spider-Cochon, il s'appelle Oscar. Aeron lui a même fait une cape de super-héros. » Cet Oscar devait vraiment vivre une vie de rêve avec Aeron et Olive. Bien mieux que dans une porcherie, aucun doute. « Spider-cochon, Spider-cochon ! Il sait marcher au plafond ! » je chantonne juste parce qu’elle me l’a mis dans la tête. Les Simpson, y’a que ça de bon. « Tu l’as fait marcher au plafond non ? » Elle ou Aeron, c’est sûr. Et s’ils ne l’ont pas encore fait, je me ferais un plaisir de m’en charger. Quoique, ça doit être lourd un cochon quand même. Mais ils ont eu une super idée de l’acheter. C’est vrai, y’a plein de trucs à faire avec un cochon, plein d’expériences. Comme le rodéo du singe sur le cochon. Du jamais vu. On mettra ça sur youtube et on deviendra célèbres. Et après, ils feront un film là-dessus, sur l’amitié entre un cochon et un signe et on versera tous une petite larme à la fin. Magnifique. « Oh, oui, bonne idée ! Tu sais, j'ai toujours voulu avoir un singe depuis que j'ai vu Tarzan. » La plupart des références d’Olive viennent de dessins animés. Et bien sûr, je les comprends toutes puisqu’on n’arrête pas de regarder les Disney chez elle ou chez moi. C’est notre deuxième passe-temps. Après Grey’s Anatomy bien sûr. « Si tu piques Marcel à Noam, tu ne sais pas ce qui t’attend ! Il devient fou dès qu’on s’attaque à lui. » C’est bien vrai ça, j’ai jamais vu Noam aussi protecteur envers un être vivant. Un vrai papa poule, c’est trop mignon. Enfin si je lui dis ça en face, je suis presque assuré de me prendre une chaussure dans la tronche mais c’est vrai quand même. Déjà, ça sera compliqué de prendre Marcel pour aller chez Olive alors il ne pourra pas rester. De toute façon, un singe retrouve toujours sa maison et son papa. Et il adore son tonton Nicholas en plus. Une fois dans l’hôpital, on commence les jeux de rôle. Olive en Cristina et moi en Sloan. « Tu es encore mieux, beaucoup mieux, que Sloan. » Rien que ça ? Olive est vraiment trop gentille en fait. « Arrête, je vais rougir après. » dis-je alors que mes lèvres se tendent en un grand rictus. J’ai beau être un mec, je sais que Mark Sloan est un exemple de beau gosse pour les filles. C’est pas pour rien qu’il couche avec tout le monde dans la série quand même. Et si j’étais gay, j’suis sûr que je craquerais pour lui. « Cristina elle partage pas une opération en solo. » Je fais la moue, déçu qu’elle se prenne autant au jeu. Surtout qu’il n’y aura même pas d’opération en solo – à part peut-être sur un nounours – alors elle pourrait au moins faire semblant. « Mais moi si alors c'est d'accord. » Ah ouf. Je retrouve rapidement le sourire, content de voir qu’Olive est toujours Olive. Même en blouse de Cristina Yang. On pourrait vraiment avoir un avenir dans le monde de l’hôpital. On ferait sourire les patients qui sont condamnés et ne se dérident jamais. On passerait plein de temps au bloc à faire un remake de docteur maboule et on mangerait des glaces pendant nos pauses. La vie de rêve en résumé. « Je dirais même plus, nous sommes parfaits Docteur ! » Pas difficile de nous prendre pour des docteurs tellement nous sommes bien déguisés. Et quels beaux docteurs nous faisons. Pour un peu, Yang et Sloan devraient sortir ensemble. D’ailleurs, tous les médecins couchent avec leurs collègues en vrai ? J’en suis quasiment sûr. Après tout, ils n’ont que ça à faire entre deux opérations. Alors une salle de repos et pouf ! Mais nous, on n’est pas là pour les pauses. On est là pour tout le reste. « J'espère qu'ils ont des cubes de couleur. J'aime les cubes de couleur. » Les endroits pour enfants en sont toujours plein alors si elle en veut, c’est sûr qu’il faut aller à l’étage des enfants, l’étage de la pédiatrie. Et divertir les enfants malades, ça n’a pas de prix. Encore mieux que les clowns bénévoles, voilà Nicholas et Olive les docteurs. « Moi tu sais ce que je préfère ? C’est les ronds de couleur. Tu sais, les dragibus. » Gourmand ? Enormément. Si vous voulez épuiser votre stock de bonbons – oui si vous êtes assez stupide pour faire ça – donnez-les moi et c’est comme si c’était fait. Les dragibus, c’est ce que je préfère en plus. Alors je saisis toutes les occasions pour en parler. Et j’en achèterais sûrement dès que j’en aurais le temps. Mais pour le moment, on monte à l’étage pédiatrie et une fois arrivés, Olive nous guide comme si elle connaissait déjà les lieux. Devant une salle pleine d’enfants en train de jouer, elle s’arrête et me demande très sérieusement « J'aurai le droit de te faire une piqûre dans le bras après ? » Beurk une piqûre. Et puis quoi encore ? « Nan, ça fait trop mal. J’préfère encore les suppositoires si tu veux tout savoir. Mais si tu veux, tu pourras me faire un massage cardiaque. » Bien mieux qu’une piqûre. Plus dangereux aussi mais là n’est pas la question. Il faut vivre dangereusement parfois. Enfin un massage cardiaque, c’est censé sauver la vie alors il ne devrait pas y avoir de problèmes, si ? Une fois cette formalité réglée, on entre enfin dans cette salle de jeu. Mon regard se pose sur une gamine mais je décide de ne pas aller la voir parce que c’est un vrai laideron. Sérieux, c’est pas supposé être mignon une gamine ? Enfin passons et allons voir le garçon qui porte une cape de superman. Aeron, sors de ce corps ! Je m’accroupis à côté de lui et je le regarde jouer. « Salut gamin ! » Il me lance un regard bizarre, comme s’il savait déjà qu’il est plus mature qu’Olive et moi réunis. « Les docteurs, ils viennent pas jouer avec nous d’habitude. » Ils ne sont vraiment pas drôles les docteurs, faut qu’on révolutionne ça, ça presse. « On n’est pas des médecins comme les autres. » En effet, on est des médecins immatures. Mais ça, ça plait aux enfants. Moins aux parents sans aucun doute. Même s’ils devraient être heureux que leurs enfants s’amusent alors qu’ils sont à l’hôpital. « Pourquoi t’es là toi petit ? » Il doit bien être malade s’il est là. Sûrement une grippe. C’est le pire qu’un gamin puisse avoir non ? « Une leuco… leucodismachin. » C’est quoi ça ? On dirait le nom d’une marque de PQ, c’est tout ce à quoi je pense. Bon, avant d’être docteur, il faudrait se renseigner sur le nom des maladies. Mais ça ne peut pas être bien grave comme maladie. « Ah ok donc demain t’est sorti en gros ? » « J’en sais rien, ça fait déjà trois mois que j’suis là. » Putain, c’est long ça quand même. Peut-être qu’Olive en sait plus que moi. « Quel est votre pronostic docteur Yang ? Ce petit garçon va-t-il aller mieux ? »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyDim 11 Nov - 21:14

Faire un combat avec un sabre laser contre un sèche-cheveux venait de proposer Nicholas ? Oui, et c'était sûrement là l'une de leurs meilleures qu'ils avaient pu avoir aujourd'hui. Après se faire passer pour des médecins, décider d'organiser un rodéo de Marcel sur Oscar et de voir Nicholas débarquer en tenue de Spiderman, évidemment. Personne ne pouvait avoir meilleures idées que les leurs. Ils surpassaient tout le monde en matière de créativité, Olive le savait. C'est pourquoi elle était bien contente de se retrouver en sa compagnie, il devait être le seul – enfin oui, c'était même certain – à vraiment la comprendre, dans tout son ensemble. « On pourrait tester avec un aspirateur aussi, dans Casper ils s'en servent contre les fantômes et tout. » répondit-elle, joyeusement. Ça ferait un sacré combat tout ça, mais cela serait absolument grandiose Olive le savait, ce serait parfait. Tout était toujours parfait lorsqu'ils faisaient quelque chose ensemble. En réalité, de tous ses voisins qu'elle pouvait connaître en général, son préféré était incontestablement Nicholas. Il lui inspirait une confiance sans limite et elle rayonnait dès qu'elle posait ses yeux sur lui. Comme là, à cet instant, quand il accepta finalement de venir un jour en tenue de spiderman chez elle. Dans un élan de joie non contrôlé – comme d'habitude – elle passa ses bras autour du cou de Nicholas afin de le serrer contre elle et s'écria enfin, joyeuse : « Merciiiiiiiiiiiii ! » Il était le meilleur, c'est tout. Et elle était toujours extrêmement fière de dire à tout le monde que le glacier de Montsimpa se trouvait être son ami. Bah ouais, il y avait de quoi se vanter et d'en faire des jaloux, et toc. Parce que être ami avec Nicholas, c'est comme être ami avec Mickey. Il était le Mickey de Montsimpa, celui qui arrivait à faire sourire les gens juste en étant présent à leur côté ou en leur offrant une glace. C'était un magicien, et Olive s'émerveillait de sa capacité à vendre du bonheur si facilement aux gens. Sans doute n'avait-il aucun secret caché pour arriver à un tel résultat, peut-être il avait hérité d'un don ou alors, c'était lui le secret. Et lorsqu'il se mit à chanter la chanson qui passe dans les Simpson, la blondinette n'en fut que davantage émerveillée. Elle tapota dans ses mains et dandina la tête au rythme des paroles. « Tu l’as fait marcher au plafond non ? » Souriante, elle finit tout de même par secouer la tête avant d'enchainer. « Aeron s'est amusé à le porter comme ci c'était un avion. Mais on pourra toujours essayer sur le plafond quand tu viendras à la maison. » Parler de Oscar, de Simpson, de Tarzan, c'est cool, Olive maitrisait bien les sujets. Elle n'avait pas à se forcer à paraitre brillante ou très intelligente, elle pouvait faire des références idiotes, Nicholas la comprendrait toujours. Et cela s'avérait rassurant. « Si tu piques Marcel à Noam, tu ne sais pas ce qui t’attend ! Il devient fou dès qu’on s’attaque à lui. » Sa mise en garde fit sourire Olive avant qu'elle ne secoue la tête et croise les bras. Elle mima une moue boudeuse, presque blasée. Comme ci Olive Lloyd pouvait être blasée. C'est quand même lui qui avait proposé l'idée pourtant. « On s'en fiche de lui. Je kidnappe son capucin si je veux d'abord. Et si il souhaite le récupérer, on demandera une rançon. Bah quoi il est riche autant en profiter. » C'est vrai, avec tous les livres qu'il devait vendre, il avait sans doute pleins de billets vert ce type. Surtout que Olive trouvait que ses romans étaient très mauvais, après tout, il n'y avait aucune image dedans. Et les images, dans un livre, c'est la vie. Finalement ils étaient rentrés dans l'hôpital, et changés de vêtements pour ressembler à de véritables médecins et ainsi se fondre dans la masse des blouses blanches. Ce fut un jeu d'enfant, et comme toujours c'est avec une joie démesurée que Olive avait suivi son ami à l'étage de la pédiatrie. Ils avaient décidé de soigner et faire sourire les enfants. La plus jolie des actions qu'ils feraient, c'est évident. Puis, rencontrer Nicholas, ça les feraient guérir, obligé, songea Olive. Il avait des pouvoirs psychiques ce mec, c'est tout. Demain, vraiment, elle irait acheter une caméra pour faire un reportage sur lui. Si Peter Parker s'était fait piquer par une araignée avant de devenir un super-héros au sein de la population, Olive pensait à une autre théorie pour Nicholas Hawkins. Enfant il s'est fait mordre par un renne du Père Noël et c'est ce qui lui aurait transmis ce super pouvoir de donner le sourire à tout le monde. Plutôt cool comme hypothèse. « Oh oui, surtout les rouges, mes favoris. Mais les fraises Tagada c'est meilleures n'empêche ! » répondit Olive avec entrain alors que Nicholas avouait aimer les dragibus. « Haribo c'est beau la vie, pour les grands et les petits. » chantonna-t-elle en dandinant la tête, et tapant dans ses mains. Arrivés face à la salle de jeux des enfants de l'hôpital, Olive s'était tournée vers son ami pour demander l'autorisation de lui faire une piqûre. Mais, rien d'étonnant, il refusa. Quel peureux en fait ce Nicholas. « Nan, ça fait trop mal. J’préfère encore les suppositoires si tu veux tout savoir. Mais si tu veux, tu pourras me faire un massage cardiaque. » Elle soupira et secoua la tête. C'était un bon compromis, c'est vrai, mais ça ne valait tout de même pas la piqûre. Déçue qu'il n'accepte pas de jouer, Olive se dandina d'un pied sur l'autre et leva les yeux au ciel. « T'es pas drôle. Tant pis pour toi, je me piquerai toute seule. » S'il ne voulait pas jouer avec elle, alors elle jouerait toute seule. Et se faire une prise de sang toute seule ne devait sans doute pas être si compliquée que ça, suffit de planter l'aiguille dans le bras, non ? Olive finit tout de même par suivre son ami à l'intérieur de la salle de jeux où tout les enfants hospitalisés se rendaient pour se distraire. Très vite elle repèra les cubes en couleur et un grand sourire éclaira son visage, bien décidée à les prendre. Mais Nicholas se dirigea vers un petit garçon, sans doute voulait-il vraiment soigner les enfants. Il le salua joyeusement alors que le gosse semblait soupçonneux. Il lançait des regards étranges en direction de Nicholas et de Olive, si bien que cette dernière jeta un coup d’œil furtif dans son dos. Ah bah non, personne ne les observait. De toute façon, eux, ils étaient crédibles en médecins. Trop canons en blouse d'ailleurs. « On n’est pas des médecins comme les autres. » Il avait tellement raison que Olive opina de la tête avec un grand sourire. Eux ils étaient des sortes de sorciers, ils suffisaient qu'ils rentrent dans une pièce pour que tous les problèmes disparaissent. « On est des magiciens. » lança-t-elle, rêveuse, avant de se reculer et de partir en direction des cubes en couleur. Cherchez pas, elle les voulait ses cubes. Puis Nicholas semblait en grande conversation avec le mini-humain et parlaient de leuco-truc-muche, des marques d'électroménagers probablement. Mais Olive se perdit dans ses pensées. Ce fut la voix de Nicholas, quelques secondes plus tard, qui la ramena dans l'hôpital, et précipitamment elle retourna la tête vers lui. Qu'est-ce qu'il foutait avec ce gamin encore ? Tentait-il de faire de la psychologie de supermarché avec lui ? « J'ai réussi à écrire mon prénom, c'est dingue ! » répondit-elle, complètement à côté de la plaque. Il manquait le « O » mais elle n'avait pas réussi à former la lettre de façon jolie avec les cubes. Elle se releva, balaya des poussières invisibles sur ses fesses lorsqu'elle fut debout, et revint aux côtés de son ami qui l'interpella. « Quel est votre pronostic docteur Yang ? Ce petit garçon va-t-il aller mieux ? » Jouant son rôle elle fit mine de réfléchir quelques secondes avant de se remettre à sourire bêtement. Difficile de se glisser dans la peau de Cristina Yang quand on avait tendance à sourire constamment. « Tout ira bien, mais il faudrait juste lui prescrire du sirop. Parce que le sirop sucré c'est trop bon. » Grande connaisseuse qui en parlait. Quand Olive était enfant elle s'amusait à inventer des maladies imaginaires juste pour que ses papas lui donnent du sirop, et encore aujourd'hui, la boite de secours caché dans sa salle de bain contenait plusieurs bouteilles. Sait-on jamais si une nouvelle maladie imaginaire la rendait subitement malade. Elle se pencha vers l'enfant et lui planta un bisou sur le front. « Un bisou magique, et hop tu es soigné. » C'était le remède le plus efficace selon elle, encore mieux que le sirop. Mais le mini-humain la regarda bizarrement et elle finit par hausser les épaules de façon innocente. « Bon Docteur Sloan, je vais me chercher une piqûre. »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyLun 26 Nov - 12:15

Ajouter un aspirateur à la bataille entre un sèche-cheveux et un sabre laser ? A croire qu’on veut faire le truc le plus fou possible. Mais au moins, on pourra combattre à trois. Aeron armé de son sabre laser, Olive avec son aspirateur et moi avec mon sèche-cheveux. Aucun doute que c’est moi qui gagne. Je suis trop un pro du sèche-cheveux pour être battu. « Dis, ça donne quoi un sèche-cheveux contre un aspirateur ? Parce que genre l’aspirateur, ça aspire et puis le sèche-cheveux, ça repousse l’air. Alors ça s’annule non ? » Et avec mes mains, je mime le sens du vent. Olive la scientifique devrait pouvoir répondre logiquement. Parce que là, c’est une énigme pour moi. Et si elle ne connait pas la réponse, on va être forcés d’essayer. On est des vrais scientifiques, on fait des expériences. On devrait travailler à la NASA je pense. Mais après avoir travaillé au Seattle Grace avec tous les docteurs de Grey’s Anatomy. Chaque chose en son temps. « Aeron s'est amusé à le porter comme ci c'était un avion. Mais on pourra toujours essayer sur le plafond quand tu viendras à la maison. » Mais sérieux, ils ont un cochon comme Homer dans le film des Simpson et ils ne le font même pas marcher au plafond ? Quel est l’intérêt ? « Compte sur moi pour venir bientôt, faut lui faire son baptême du plafond à cet Oscar ! » Un cochon domestique n’a pas vécu avant d’avoir marché au plafond. Avec la chanson d’Homer en fond sonore bien sûr, c’est plus classe. D’ailleurs, je sens que je vais l’avoir dans la tête pour toute la journée. Mais bon, c’est pas grave. Y’a pire comme chanson à avoir dans la tête. « On s'en fiche de lui. Je kidnappe son capucin si je veux d'abord. Et si il souhaite le récupérer, on demandera une rançon. Bah quoi il est riche autant en profiter. » C’est dingue, j’ai jamais compris pourquoi Olive n’aimait pas Noam. Et réciproquement d’ailleurs. Pourtant, ils ont tous les deux des animaux peu communs. Mais en fait, les similitudes en restent là. Ils n’ont pas grand-chose en commun en fait. Mais comme j’ai tout en commun avec Olive, j’ai rien non plus en commun avec Noam. Pure logique. Enfin Noam, c’est notre amour sans fin qui nous lie l’un à l’autre. Et nos conneries surtout. Je suis sûre que s’il faisait le con en présence d’Olive, elle l’apprécierait. « Tu pourrais faire des efforts pour l’apprécier quand même, ça compterait beaucoup pour moi. Ma plus vieille amie qui aime l’homme de ma vie, ça serait cool non ? » Et tout le monde serait heureux. Sérieux, c’est trop parfait comme scénario. Sauf que ce n’est qu’un jeu. Et puis une fois cette petite conversation sur le banc terminée, on entre dans l’hôpital, en vrais faux médecins que nous sommes. Le jeu est commencé, la journée va être excellente. Comme toutes celles passées avec Olive. Bon sauf quand elle s’expose à poil devant moi. Souvenir inoubliable, dommage. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas. On est là pour redonner le sourire aux enfants malades. Parce que ça ne fait aucun doute, on va les faire sourire. Avec nos conneries, nos jeux et tout. On va vraiment bien s’amuser, je peux vous l’assurer. On a besoin de rien de particulier pour passer une journée parfaite, les bons moments, on les crée tous seuls. Une blouse de docteur pour chacun et direction l’étage des enfants. La pédiatrie comme ils l’appellent. Ils devraient écrire étage des enfants, c’est plus classe. Mais bon, les adultes ont tendance à mettre des mots compliqués pour dire des trucs simples. Ouais, je ne me considère pas comme un adulte. Ni Olive. On est à part. Uniques. Seuls au monde mais à deux. « Oh oui, surtout les rouges, mes favoris. Mais les fraises Tagada c'est meilleures n'empêche ! » Et la conversation change. Les bonbons maintenant. Moi je les aime tous, pas de racisme des bonbons. Pas de jaloux comme ça. Nicholas les mange tous. « Haribo c'est beau la vie, pour les grands et les petits. » Chacun son tour de chanter. C’est vrai que les bonbons, y’a rien de meilleur. Enfin si, les glaces arrivent à égalité. Peut-être même un peu plus haut. C’est trop dur de choisir. Pire que quand Joey doit choisir entre les filles et la bouffe. Il a choisi des filles dans un sandwich alors je choisis des bonbons dans une glace. Tiens, je devrais créer ça dans mon camion. Faudra que je le note quelque part. « Je créerais une glace aux fraises Tagada et je l’appellerais La Olive ! Quoique, ça pourrait porter à confusion avec les vraies olives alors la Lloyd plutôt. Ça te va ? » Nouveau parfum inspiré par Olive, c’est parfait ça. Tout le monde va l’aimer. Et j’en ferais d’autres avec d’autres bonbons et les enfants se les arracheront. J’vais devenir célèbre grâce à ça, aucun doute. Nicholas, inventeur de parfums de glaces aux bonbons. Maintenant, j’hésite entre ça et docteur dans Grey’s Anatomy, galère. Olive veut aller jouer avec les cubes de couleur mais moi j’suis venu pour être un docteur. Jouer, on peut le faire chez soi, on peut pas soigner les enfants à la maison. Quoique, je pourrais m’entraîner sur Marcel. Mais j’suis sûr qu’il mangerait les pansements si je lui en mets. Et il serait vraiment malade parce que c’est pas bon les pansements et Noam m’en voudrait. Non, autant s’entraîner à l’hôpital. « On est des magiciens. » Et puis elle s’en va jouer avec ses cubes. Mais elle ne va pas m’empêcher de faire ce que je veux. Alors je discute avec le petit garçon qui a une maladie avec un nom bizarre. Il a pas l’air heureux, faut le faire sourire. Et surtout, il n’a pas l’air d’être un vrai petit garçon. Il est trop sérieux, on dirait un adulte. Profite de la vie gamin quoi ! « J'ai réussi à écrire mon prénom, c'est dingue ! » Je tourne la tête un moment pour regarder. Je ne comprends pas Olive sur ce coup-là. Je veux bien être gamin parfois mais pas au point de jouer avec des cubes. Je préfère les playmobiles moi. Enfin, elle vient me rejoindre. Il était temps. On est là pour soigner les enfants après tout. « Tout ira bien, mais il faudrait juste lui prescrire du sirop. Parce que le sirop sucré c'est trop bon. » Ah ça, je suis tout à fait d’accord. C’est genre le seul bon médicament. Et ça peut tout guérir. Même les leuco-machins, j’suis sûr. « On devrait même aller t’en chercher tout de suite, tu pourras sortir de l’hôpital direct comme ça ! » Et un enfant de guéri, on est trop forts comme médecins ! Surtout qu’Olive rajoute un bisou magique. C’est officiel maintenant, il n’a plus aucune maladie. Il peut nous être reconnaissant jusqu’à la fin de sa vie. Même s’il n’a pas l’air d’y croire. « Bon Docteur Sloan, je vais me chercher une piqûre. » Elle a raison, faut qu’on bouge maintenant. Soit pour aller sauver un autre enfant soit pour aller dans la réserve. « J’viens avec toi, j’ai envie de sirop pour la gorge ! » Et je tousse pour faire semblant que je suis malade. Même si je n’en ai pas besoin avec Olive. Elle en prendra sûrement aussi. On se lève et on sort de la salle de jeu. « Faudrait qu’on trouve la cantine de l’hôpital après, j’ai troooop faim, pas toi ? Ça donne super faim d’être docteur, j’sais pas comment Cristina et les autres font pour ne pas manger tout le temps. » C’est vrai ça, à part quelques scènes, on ne les voit pas manger. A la place, ils préfèrent triturer l’intérieur des gens pour les soigner. Alors qu’un bisou magique suffit. Ils se compliquent vraiment trop la vie en fait. « On devrait suggérer aux scénaristes de mettre plus de bisous magiques dans la série ! Quoique, ils s’embrassent déjà pas mal. C’est peut-être pour ça qu’ils sont pas souvent malades les docteurs. J’ai percé le mystère de Grey’s Anatomy ! » Et je lève les bras en l’air pour célébrer ma victoire. Je suis vraiment trop fort. Et tout de suite après, je remarque le panneau réserve et j’y entraîne Olive. Mais en refermant la porte derrière nous, je fais tomber tous les balais. Ils me tombent tous dessus, sans exception les saletés. « Aaaaah, sauve-moi Cristina ! »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyVen 30 Nov - 16:46

« L'aspirateur avale le sèche-cheveux, c'est obligé. Ça aspire tout. J'ai perdu pleins de chaussettes à cause de ça. » Et les chaussettes, pour Olive, c'est sacré, parce qu'elle adorait faire les marionnettes avec. Enfin, peut-être qu'ils testeraient l'expérience lors du combat, histoire de vérifier. Puis aussi parce que expérimenter, c'est ce qu'ils faisaient toujours. Un peu comme Fred et Jamy dans ‘C'est pas sorcier’. Sauf qu’eux, ils n'ont pas de super camion. Quoique ils pouvaient toujours prendre le camion de glace de Nicholas pour jouer aux petits chimistes mais il devait faire froid dedans non ? « Compte sur moi pour venir bientôt, faut lui faire son baptême du plafond à cet Oscar ! » Contemplative elle hocha la tête, un air satisfait collé au visage. Elle savait qu'elle ne serait pas déçue, Nicholas avait le don de venir égayer ses journées et de toujours trouver des idées incroyables pour passer le temps. « Tu n'oublieras pas Marcel hein ?! » Ce n'était pas tant l'animal qu'elle voulait voir, mais le coup du rodéo sur Oscar s'annonçait historique, et elle voulait absolument y assister. Mais agacée par la tournure que prenait la conversation lorsqu'ils évoquèrent Noam, le colocataire de Nicholas, l'ancienne scientifique croisa les bras et mima un soupire dédaigneux (tellement pas son genre). Elle était blessée qu'il prenne la défense de ce voyou. « Tu pourrais faire des efforts pour l’apprécier quand même, ça compterait beaucoup pour moi. Ma plus vieille amie qui aime l’homme de ma vie, ça serait cool non ? » Pas cool du tout, songea-t-elle. Elle afficha une moue boudeuse suite à la réplique de son ami, profondément déçue qu'il l'oblige à devoir faire des efforts pour que ce soit elle qui accepte l'homme de sa vie, et non l'inverse. Il préférait Noam à elle, et ça, elle ne l'acceptait pas. Elle était peut-être sa plus vieille amie, comme il disait, mais apparemment ça ne faisait pas le poids à côté de son colocataire. Tenter de raisonner Nicholas semblait peine perdue. Il finirait par l'oublier, se marierait avec Noam et la laisserait tomber pour faire du vélo avec lui. Comme tous les autres il l'abandonnerait. « Je ne veux pas faire d'efforts. Tu mérites mieux qu'un vulgaire facteur Nicholas. En plus, il ne t'aime pas. » dit-elle doucement. Elle marqua une pause, laissant son bras retomber contre sa hanche. Elle venait d'avoir une idée lumineuse. « Si tu veux je peux même t'aider à te trouver un copain ? Aeron est mignon, tu trouves pas ? Il est gentil, très beau, c'est un super-héros, et il fait des livres avec des images. C'est l'homme idéal. » Autant elle acceptait qu'il se mette en couple et soit heureux en amour, autant elle refusait catégoriquement qu'il se mette en ménage avec un écrivain ringard. Il était Nicholas Hawkins, et à ses yeux il était aussi incroyable que Cooper, il pouvait donc au moins prétendre frôler la perfection du bout des doigts et être exigent sur certaines choses. Alors oui, elle le bouderait s'il décidait de faire de Noam Beckett son petit-ami. « Alors que Noam, il ne t'arrive même à la cheville et il te rendra jamais heureux. Et moi je ne veux pas que tu souffres à cause de lui. » Car si Nicholas finissait triste avec le cœur brisé, Olive serait triste aussi. Solidarité oblige, il est son ami. Et elle savait de quoi elle parlait. Sa vie sentimentale avait toujours été tellement catastrophique que niveau cœur brisé et désastre amoureux, elle en connaissait un rayon. Enfin après peut-être que Nicholas sortait uniquement avec Noam parce que celui-ci était bon au lit et le satisfaisait pleinement sexuellement. Il est scientifiquement prouvé que les personnes tristes sont meilleures au lit que les gens totalement satisfaits par la vie, Olive avait lu cela dans un magazine parlant de la sexualité et de la dépression. Bon, c'était méchant, parce qu'elle était systématiquement de bonne humeur, mais bref si cela plaisait à Nicholas de ne pas être heureux dans sa vie mais d'avoir une vie sexuelle épanouie, elle n'y pouvait rien. Et même si elle était toujours blessée par l'attitude de son ami à son égard, elle n'en montra rien et avait fini par le suivre à l'intérieur de l'hôpital, puis à l'étage des minis-humains où ils étaient devenus de véritables faux médecins hyper convaincants. Un nouveau débat sur le thème des sucreries avait alors commencé tandis qu'ils se dirigeaient vers la salle de jeux. « Je créerais une glace aux fraises Tagada et je l’appellerais La Olive ! Quoique, ça pourrait porter à confusion avec les vraies olives alors la Lloyd plutôt. Ça te va ? » Olive raffolait des dragibus rose et des fraises tagada, au point où la proposition de Nicholas la fit saliver et son ventre se réveilla doucement. Il fallait qu'elle avale quelque chose, elle commençait à avoir faim. En plus d'être hyper intelligent, Nicholas créait pleins de super glaces, à chaque fois meilleures que les précédentes. Il était un magicien, Olive le pensait réellement. « C'est vrai ? Vrai de vrai ? Je viendrais t'en acheter tous les jours alors. » La preuve de son intelligence hors du commun, il réussit même à sauver un enfant avec une maladie au nom super compliqué. A eux deux ils pourraient sauver le monde tellement ils étaient doués. Il suffisait de prendre du sirop sucré pour la gorge et d'un bisou magique pour guérir de n'importe quelle blessure ou maladie, Olive le savait et Nicholas aussi forcément, ils connaissaient Grey's Anatomy par cœur. Ce ne fut que lorsque Nicholas reprit la parole qu'Olive songea à aller se chercher une seringue. Elle voulait vraiment tester le coup de la piqûre. « J’viens avec toi, j’ai envie de sirop pour la gorge ! » Il fit même semblant de tousser pour être encore plus crédible. Et Olive n'en sourit que davantage, toute heureuse, alors que c'est bras dessus, bras dessous qu’ils sortaient de la salle de jeu. « Faudrait qu’on trouve la cantine de l’hôpital après, j’ai troooop faim, pas toi ? Ça donne super faim d’être docteur, j’sais pas comment Cristina et les autres font pour ne pas manger tout le temps. » Il pensait toujours qu'à manger. Ça tombait bien puisque Olive aussi. Et puis c'est vrai que ça donnait faim de courir partout. D'ailleurs, persuadée d'avoir perdu la moitié de son nombre habituel de calories, Olive s'imaginait déjà en train de dévorer plein de nourriture. « Ouais, ou sinon je t'invite au kebab en sortant d'ici. » se hasarda-t-elle à proposer très fièrement, un sourire aux lèvres. Car s'il y avait bien une chose pour laquelle Olive était douée, c'était pour la malbouffe et la goinfrerie intensive et sans limite. Elle avait d'ailleurs à plusieurs reprises remporté des concours du plus gros mangeur de sandwich dans l’État du Texas durant son adolescence lorsqu'elle y passait ses vacances avec ses papas et à ce souvenir, son ventre se mit à gargouiller de nostalgie et d'envie. Et alors qu'elle était en train de penser à un kebab très gras et au garnissage peu diététique et dégoulinant, Nicholas repartit, de façon très modeste, dans la théorie des bisous magiques. « On devrait suggérer aux scénaristes de mettre plus de bisous magiques dans la série ! Quoique, ils s’embrassent déjà pas mal. C’est peut-être pour ça qu’ils sont pas souvent malades les docteurs. J’ai percé le mystère de Grey’s Anatomy ! » Il semblait heureux d'avoir trouvé le secret de la série, et bêtement Olive fut heureuse avec lui. Surtout que le coup des bisous magiques, c'était scientifiquement prouvé que cela fonctionnait à chaque fois. Enfin de eux deux, Nicholas restait le plus intelligent. « Oh tu sais je dois envoyer une lettre à Shonda Rhimes pour que Cooper remplace Mark Sloan, on pourra toujours proposer l'idée des bisous magiques en même temps. » A cette réflexion Olive réalisa que si un jour elle n'avait plus de boulot, elle pourrait toujours écrire des scénarios de films, son imagination débordait d'idées toutes plus folles les unes que les autres. Puis forcément Cooper aurait le premier rôle dans chaque film. Mais elle n’eut pas le temps d’en parler d’avantage à Nicholas que celui l’entrainait dans ce qui semblait être la `réserve’. A l’intérieur elle se précipita vers une étagère où reposait différents sachet en plastique, pensant qu’il devait s’agir de piqûre, mais rien de tout cela, forcément. Ses yeux se posèrent sur un flacon de sirop pour la gorge lorsque Nicholas l’interpella. « Hé, j'ai trouvé le... » ; « Aaaaah, sauve-moi Cristina ! » Se retournant vivement elle aperçut son ami tomber sous une cascade de balais. Elle était une super héroïne maintenant et d'un pas rapide (normal ils étaient à côté l'un de l’autre), elle se précipita au secours de Nicholas. Si Aeron avait été là, il aurait été très fier d'elle et de son dévouement pour sauver les citoyens. Elle ramassa les balais, en poussa d’autres sur le côté quand elle n'eut plus le courage de tous les relever. Soucieuse elle s'accroupit à côté de lui et demanda d'une voix inquiète : « Tu t'es pas fait mal au moins ? » Puis pour s’assurer qu’il ne s’évanouirait pas Olive posa finalement une main sur la joue de Nicholas et si elle commença d'abord par une douce caresse, elle conclut son geste par une claque mi-affective, mi-sévère sur sa joue. « Reste éveillé ! » acheva-t-elle, inquiète. Elle lui aurait bien proposé le bisou magique, mais comme ils étaient amis, ça lui ferait trop bizarre et même s'il avait déjà eu l'occasion de voir sa poitrine, cela n'avait été que la cause d'un malheureux accident. Puis Adriàn n'apprécierait sans doute pas de savoir qu'elle s'amusait à donner des bisous magiques à tout le monde. Alors la seule autre idée qui lui vint à l'esprit fut de lui tendre la bouteille de sirop pour la gorge. « Tiens, bois cela, ça va te requinquer. » Mais se souvenant d'un détail elle ajouta précipitamment, un grand sourire scotché sur ses lèvres : « Mais le massage cardiaque, je peux encore espérer te le faire ou c'est mort ? »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyDim 30 Déc - 10:49

« C’est toi la scientifique, j’te crois. » Comment remettre en doute ses paroles ? En plus, elle a déjà tenté avec des chaussettes. Et moi, je ne passe pas assez souvent l’aspirateur pour avoir son expérience. Ouais, parce que Nono, il a une femme de ménage. Encore heureux, sinon la maison serait un vrai taudis. Mais ce n’est pas parce que je crois Olive que ça veut dire qu’on ne va pas essayer. Après tout, on ne sait jamais. Autant être sûr avant de parler de ça aux autres gens. Parce qu’on serait ridicules à dire qu’un aspirateur peut aspirer un sèche-cheveux si ce n’est pas vrai. « Tu n'oublieras pas Marcel hein ?! » Comment oublier ? L’idée du rodéo du singe sur le cochon, j’y tiens. Peut-être même plus qu’Olive. Alors je ne devrais pas tarder à kidnapper le singe pour une après-midi et l’emmener chez Olive et ses colocataires. Cette après-midi sera mémorable, à n’en pas douter. Et peut-être même que Marcel tombera amoureux d’Oscar. J’aimerais bien voir le résultat d’un bébé mi-singe, mi-cochon. « Note ça sur la liste d’Oscar de choses à faire avant de devenir jambon. ‘Faire du rodéo avec un singe sur le dos’ et ‘marcher au plafond’. Et pourquoi pas ‘tomber amoureux’ ? » Un cochon doit avoir une belle vie aussi. C’est pas parce qu’ils ne sont pas propres qu’ils ne méritent pas de faire plein de choses. Heureusement, Oscar est tombé sur la meilleure des maîtresses. Il sera le plus heureux des petits cochons. Même si Olive a quand même de la compétition avec Homer Simpson. Mais je ne doute pas une seconde qu’elle fera mieux. Finalement, la conversation prend un tournant inattendu. Je savais bien qu’Olive n’était pas la plus grande fan de Noam mais pas au point de le détester à ce point. Savoir que deux de mes plus proches amis ne s’entendent pas du tout, c’est bizarre. Tout le monde devrait s’aimer. Et on formerait une bande d’amis gigantesques, qui s’amuseraient sans arrêt. Ce serait vraiment parfait. Mais ce n’est qu’un rêve, je le sais. D’ailleurs, Noam n’aime pas Olive non plus. Alors qu’ils ont au moins un point en commun : ils m’aiment. Et je les aime autant tous les deux. Noam mon colocataire. Olive une de mes plus proches amies. Il faudrait que je les fasse se parler. Parce qu’ils ne se connaissent même pas vraiment. Ils ont juste des aprioris l’un sur l’autre. Désespérant. Pourtant, Olive ne déteste presque personne. Bizarre. « Si tu veux je peux même t'aider à te trouver un copain ? Aeron est mignon, tu trouves pas ? Il est gentil, très beau, c'est un super-héros, et il fait des livres avec des images. C'est l'homme idéal. » Elle veut me caser avec Aeron maintenant ? Elle n’a pas dû comprendre que Noam et moi, ce n’est pas sérieux. C’est qu’une blague. Une très bonne blague d’ailleurs. Qui m’occupe depuis un moment. Et qui embête Noam. Moi, je veux pas sortir avec un garçon. Je ne saurais même pas comment faire. Genre faudrait que je suive des cours si je devenais homosexuel. Déjà que c’est compliqué avec les filles, on ne va pas rendre les choses encore plus dures. Olive prend ça bien trop au sérieux. Il faut que je rétablisse la vérité avant qu’elle n’annonce mon coming-out sans mon autorisation. Ça serait assez ennuyeux quand même. « Nan mais t’inquiètes Olive ! Même si Noam voudrait bien, je ne suis pas attiré par lui. J’aime que les femmes depuis que je t’ai vue toute nue ! » Rappeler ce moment gênant, ça devrait suffire à la faire changer de sujet. Même si on était jeunes, ce souvenir est resté. Et finalement, même pas besoin d’éviter le sujet Noam plus longtemps parce qu’on rentre dans l’hôpital et c’est parti pour Olive et Nicholas les médecins. Les meilleurs. « C'est vrai ? Vrai de vrai ? Je viendrais t'en acheter tous les jours alors. » Content de voir que mon idée de glace lui plait, je sautille sur place. Rendre Olive heureuse, ce n’est pas si compliqué mais j’adore toujours autant ça. Parce que ses sourires gigantesques me font toujours sourire également. Et on a l’air de deux idiots. Mais deux idiots heureux qui se fichent du regard des autres. Après avoir guéri miraculeusement un enfant, on sort de la pièce pour aller trouver du sirop. Et une piqûre pour Olive qui ne pense plus qu’à ça. « Ouais, ou sinon je t'invite au kebab en sortant d'ici. » Est-ce que des vrais médecins mangeraient au kebab ? Je n’en sais rien, j’suis pas un pro. Peut-être que quand les internes de Grey’s Anatomy ne sont plus filmés, ils filent au kebab à côté et mangent comme trois. On n’en sait rien après tout. Ils ne peuvent pas tout montrer en quarante minutes d’épisode. Et comme c’est pas une émission culinaire, on ne les voit pas manger. « On peut pas faire les deux à la suite ? Et finir par une glace de mon camion ? » Non, notre estomac devrait tenir, pas d’inquiétude à avoir. Quand on n’arrive pas à faire de choix, il faut tout prendre. Pas besoin de se torturer pour décider si on doit aller à la cantine ou au kebab, on peut bien faire les deux. « Oh tu sais je dois envoyer une lettre à Shonda Rhimes pour que Cooper remplace Mark Sloan, on pourra toujours proposer l'idée des bisous magiques en même temps. » Grey’s Anatomy et Cooper, les deux passions d’Olive. Autant je comprends son enthousiasme pour la série, autant je ne partage pas son amour pour l’acteur. D’ailleurs, il ne fait plus rien je crois. Et sa série était nulle, ils parlaient trop là-dedans. « Cooper, Cooper, Cooper. T’as que son nom à la bouche ou c’est qu’une expression ? Il est pas un peu mort lui d’ailleurs ? » Enfin peut-être que s’il jouait dans Grey’s Anatomy, je l’aimerais bien. J’aime tout le monde dans cette série alors sait-on jamais. Mais je n’y tiens pas plus que ça. Tant qu’il me reste Cristina, ça me va. « Mais pour le coup des bisous magiques, vas-y ! Comme ça, ils ne feront plus d’opération où on voit tous les boyaux. Beurk ! » Ça me couperait presque l’appétit. Mais en fait non, rien ne me coupe jamais l’appétit. Après tout, il en faut beaucoup pour empêcher mon estomac d’avoir faim. Mais on ira manger après s’être gavé de sirop pour la gorge. Et on finit par trouver l’endroit où on peut en trouver. Une réserve. On est cachés en plus, pas de risque d’être surpris. Enfin si personne n’a entendu le vacarme causé par la chute des balais sur moi. Heureusement, Olive vient me secourir. Parce qu’un balai, ce n’est pas douloureux mais quinze, ce n’est pas si facile. Je me frotte la tête, persuadé que je vais avoir une bosse. Voire trois. « Tu t'es pas fait mal au moins ? » J’ouvre les yeux sur Olive qui semble inquiète. J’ai l’air si mal que ça ? Et la voilà qui me met une claque. Mince, il se passe quoi là ? J’hallucine tellement qu’Olive est devenue violente maintenant ? J’ai dû me prendre plus que des balais sur la tête en fait. « Aïeeeeuh ! Depuis quand tu me frappes ? » C’est vrai quoi. Je dois avoir la joue toute rouge maintenant. Genre les bosses sur le crâne ne suffisaient pas. Heureusement qu’on est dans un hôpital. Et qu’on a tout pour me guérir dans cette réserve. « Tiens, bois cela, ça va te requinquer. » dit-elle en me tendant le flacon de sirop. Peut-être que ça ne guérit pas que la gorge en fait. Peut-être que ça peut aider ma tête. « Mais le massage cardiaque, je peux encore espérer te le faire ou c'est mort ? » J’avais presque oublié lui avoir proposé ça. Mais là, je lui en veux encore de m’avoir frappé. On ne frappe pas ses amis, c’est une règle de base. Surtout pas quand ils sont déjà au sol. C’est méchant d’achever les gens. Pourtant, ce n’est pas le genre d’Olive d’être méchante. J’ai dû atterrir dans un univers parallèle en fait. Ça arrive tout le temps dans les séries ça. Peut-être que là, c’est l’épisode où moi, j’hallucine. Mais d’habitude, on voit des trucs bien. Pas des Olive devenues violentes. Je veux me réveiller. « Tu m’as déjà tapé, ça te suffit pas ? » Je croise les bras sur mon ventre pour montrer que je boude. Mais je prends quand même le sirop dans ses mains et j’en bois un peu. C’est vraiment trop bon. Et, sans que je le contrôle, un sourire s’affiche sur mon visage. Doué pour bouder le Nicholas. J’essaye de retrouver mon air indifférent mais c’est impossible. Et mon visage doit être plus bizarre qu’autre chose à passer de l’indifférence à un sourire. Mais Olive a l’habitude. « Y’a que les sirops et les bisous magiques qui marchent en plus. » Peut-être qu’elle n’a pas tout compris des leçons d’aujourd’hui. Pourtant, elle comprend vite normalement. Je me relève, pas si facilement que ça et met quelques secondes à trouver mon équilibre sous le regard inquiet d’Olive. « Bon tu te fais ta piqûre et on s’en va de cet endroit maudit ? » dis-je en buvant encore une gorgée de sirop. A ce rythme-là, le flacon sera vide dans deux minutes. Ce qui n’est pas très étonnant puisque c’est délicieux. Tous les médicaments devraient être pareils. Surtout que je me sens déjà mieux.

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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyMer 2 Jan - 16:09

Elle ouvre ses yeux en grand. Regarde son ami avec une expression mi-choquée, mi-sévère. Elle revoit l'image de son petit cochon innocent et sans défense. Elle le voit, là, qui trottine autour d'elle. Et tout à coup elle imagine Nicholas, armé d'une fourchette et d'un couteau en plastique, lui courant après pour le dévorer. Peut-être même qu'il prendra un lasso pour jouer au cowboy afin d'attraper le cochon. Terrorisée à l'idée que Oscar finisse entre deux tranches de pains pour servir de casse-croûte à son ami, elle recule d'un pas. Le traitre. Il veut manger son cochon. « Comment ça Oscar va finir en jambon ? » Sa p'tite voix s'élève. Comme ci elle s'apprêtait à s'énerver. Mais elle ne sait pas être en colère. Elle est juste effrayée et triste. « Tu veux le manger ? » qu'elle demande. Mais elle connait déjà la réponse. Bien sûr qu'il veut manger Oscar. Il veut toujours tout manger. Peut-être même que Marcel va y passer aussi. Un jour. Il faudrait prévenir Noam. Et c'est étrange. Elle n'avait jamais songé à se faire du soucis pour ce type. Sans doute parce qu'il s'agit de son singe. Puis il sera peut-être épargné, Nicholas ne va quand même pas dévorer l'animal de compagnie de son futur copain. Enfin, ça serait bizarre. « Nan mais t’inquiètes Olive ! Même si Noam voudrait bien, je ne suis pas attiré par lui. J’aime que les femmes depuis que je t’ai vue toute nue ! » Il n'aime pas les hommes ? Surprise, elle cligne des yeux plusieurs fois comme une idiote. V'là qu'il lui ment maintenant. Mais elle est plutôt du genre à aimer tout le monde et à tout pardonner. Elle reste néanmoins convaincue qu'il a peut-être honte. Avec deux papas homosexuels, Nicholas devrait pourtant savoir qu'elle est très ouverte d'esprit. Mais n'ayant pas souvenir de l'avoir déjà vu en couple avec un homme ou même avec une femme (ah, si, Marley), elle finit par hausser les épaules. Elle fait semblant de le croire. Mais c'est déjà trop tard, elle sait qu'il aime les hommes. Sinon il serait resté en couple avec Marley toute la vie. Parce que Marley, c'est la femme idéale pour lui. Mais puisqu'il aime les hommes (faut qu'il arrête de nier l'évidence), ça ne peut pas marcher entre eux. Et fière d'apprendre que la vision de son corps nue à peut-être jouer un rôle important dans la vie de Nicholas Hawkins, elle pose ses mains sur sa poitrine généreuse. Ses papas lui avaient toujours affirmé qu'il fallait utilisé tous les atouts que Dieu lui avait offert. N'en possédant que peu – à savoir, uniquement ses seins – elle réalise fièrement qu'ils deviennent une arme de destruction massive. « Je savais qu'ils avaient un pouvoir magique. Ils portent chance aussi. Et tous les gays deviennent hétéros après les avoir vus. Phénomène universel, j'te jure. » Elle baisse le visage, louche sur sa poitrine et sourit. « Bravo, je suis fière de vous. » C'est seulement après avoir sauvé un enfant et parcouru plusieurs étages de l'hôpital dans un ascenseur qu'elle réalise être affamée. Tout comme Nicholas qui le fait remarquer. Généreuse, elle propose de l'inviter au kebab. Là où ils pourraient se goinfrer de mal-bouffe. A cette nouvelle pensée son ventre gargouille. Nicholas suggère même une idée brillante, (manger à l'hôpital, et manger au kebab ensuite) qu'elle finit par accepter, un grand sourire aux lèvres. Elle ne dirait jamais non à une double ration de nourriture. Au contraire, elle en demanderait même une troisième. « Cooper, Cooper, Cooper. T’as que son nom à la bouche ou c’est qu’une expression ? Il est pas un peu mort lui d’ailleurs ? » Ils marchent dans les couloirs alors qu'il lui dit ça. Et elle s'arrête. Là. Choquée à nouveau. Mort ? Elle recule d'un nouveau pas. Ouvre la bouche. Ne dit rien. Non, c'est impossible. Elle a mis une alerte google sur son portable et sur tous les sites qu'elle consulte. A la moindre actualité sur l'acteur, elle est la première courant. Il serait mort, elle serait elle-même déjà dans la tombe avec lui. « Il n'est pas mort. » qu'elle chuchote. Y a son regard tout triste qui se pose sur Nicholas. Il ne doit pas beaucoup l'aimer pour vouloir manger son cochon, préférer Noam à elle ou prétendre que Cooper est mort. Son sourire s'évanouit. Elle le fixe toujours. Reste silencieuse. Se retient pour ne pas pleurer. Mais c'est qu'un traitre. D'habitude il est gentil. D'habitude il fait sourire les gens. Il raconte des blagues. Distribue de la bonne humeur, de la joie et des câlins. Et d'habitude, il ne prétend pas vouloir manger les animaux de ses amis. Alors peut-être qu'ils ne sont pas amis. Peut-être qu'il souhaite juste manger Oscar et partir. Voilà tout. Son p'tit cœur se brise à cette pensée. Elle a envie de retrouver Andie ou Aeron et de pleurer. Au moins, eux, ce sont des vrais amis. Nicholas continue de parler, sans trop réaliser qu'elle ne l'écoute plus. Elle cherche une excuse pour partir. Il prend sa main. L'entraine dans les couloirs de l'hôpital. Peut-être pour la tuer. Peut-être pour l'enfermer dans un placard. Ils entrent dans la réserve. Ses yeux se posent partout. Un sourit nait sur son visage malgré sa tristesse. Elle ressent l'impression d'être dans les coulisses de Grey's Anatomy. Sans difficulté elle trouve le sirop pour la gorge. Mais Nicholas s'écroule sous une montagne de balais. Ils ne sont peut-être plus amis (du moins, de son point de vue à elle, désormais) mais inquiète, elle vient à son secours. Jouant à la super-héroïne. Paniquée à l'idée qu'il s'évanouisse, elle lui mets une claque dans l'espoir de le tenir éveillé. Ça semble marcher au moins. « Aïeeeeuh ! Depuis quand tu me frappes ? » Elle hausse les épaules. Sans trop savoir quoi lui répondre. « Je ne voulais pas que tu t'évanouisses. » Elle essaie de changer de sujet en quémandant le massage cardiaque promis, mais il parait soudainement la bouder. Elle s'en veut de l'avoir frappé. « Tu m’as déjà tapé, ça te suffit pas ? » Sa p'tite voix aiguë et énervée s'élève à nouveau. Se mettre en colère lui donne à nouveau envie de pleurer. Tellement pas habituée à ressentir de la méchanceté. « Et moi je croyais qu'on était amis. Pas qu'on se mentait. » Elle se dit qu'il est comme tous les autres finalement. Un menteur. Alors la claque, il la mérite sûrement. Même à Nicholas, elle ne peut lui faire confiance. Il n'y a que Andie de bien. Elle lui tire la langue, avant de croiser les bras, comme lui, pour montrer qu'elle boude. Enfin, on dirait qu'il grimace, et ça la fait sourire, malgré elle. Parce qu'elle voulait continuer de bouder. Il évoque le sirop et les bisous magiques. Mais c'est difficile de bouder Nicholas, alors elle se contente de bafouiller un vague "désolée pour la claque" et de baisser le regard. Il ne se prive pas de boire du sirop en tout cas. Ça va le guérir un peu au moins. Il se remet debout. Il tangue. Elle se prépare à le rattraper, inquiète qu'il s'écroule à nouveau. « Bon tu te fais ta piqûre et on s’en va de cet endroit maudit ? » Elle le fixe. Patiente une minute ou deux, ne souhaitant pas le laisser et qu'il tombe encore une fois. Mais elle finit par le contourner et glisse dans son sac un sachet en plastique contenant une piqûre. « Je pars sans toi Nicholas. Tu m'as blessé. » Faut bien qu'il comprenne pourquoi elle boude quand même. Une mine triste ancré au visage, elle tente un sourire. Elle ouvre la porte de la réserve, et avance d'un pas. « Je vais voir Andie. Elle aime Cooper, elle au moins, et elle ne veut pas manger Oscar. »

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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyDim 6 Jan - 10:17

Vu les grands yeux qu’ouvre Olive, j’ai dû dire quelque chose de mal. Ça ne m’arrive pas normalement. Ou bien je ne me rends pas compte. Et les gens m’en veulent quand même, c’est injuste. « Comment ça Oscar va finir en jambon ? » Mince, c’était ça. Mais c’était qu’une expression. Le jambon, c’est pas ce que devient un cochon quand il est mort ? Je pensais moi. Peut-être que je suivais pas assez en cours de sciences en fait. Olive a l’air d’avoir peur de moi, c’est bizarre. Moi aussi j’ai peur de moi du coup. Parce qu’Olive n’a jamais peur de moi. Alors elle doit avoir raison. Peut-être que je suis un monstre. Mais non, je ne veux pas manger Oscar. Je ne l’ai même pas encore vu son cochon. Je ne sais pas comment me défendre. Je me suis mis dans un gros caca bien puant. Tout parce que j’ai utilisé le mauvais mot. J’aurais pu dire ‘mort’. Pas ‘jambon’. Mais non, il avait fallu que je dise la mauvaise chose. Et maintenant, Olive a peur de moi. Et moi, ça me fait mal à mon petit cœur. « Nooon ! Je veux pas le manger ! » Mais je ne sais pas comment me défendre plus. J’ai peur de faire une autre gaffe et d’aggraver encore les choses. Alors on change de sujet, ça vaut mieux pour nous deux. Même si ça n’a rien changé pour Olive à mon avis. Enfin j’espère quand même qu’elle va l’oublier. Ce n’était qu’une idiotie que je ne pensais pas. « Je savais qu'ils avaient un pouvoir magique. Ils portent chance aussi. Et tous les gays deviennent hétéros après les avoir vus. Phénomène universel, j'te jure. » Ses seins, c’est un sujet de discussion bien moins bancal. C’est vrai que, quand je les ai vus la dernière fois, ils étaient peut-être un plus petits qu’ils ne le sont aujourd’hui. Mais si Olive dit qu’ils sont parfaits, je veux bien la croire. C’est elle la meilleure pour juger de ça après tout. Surtout qu’elle a l’air de les adorer. Je me demande si elle leur a donné un nom à chacun. Sûrement. « Faudra que tu me montres un jour leur effet sur les homosexuels. Parce que je n’ai pas encore de preuve que sein un et sein deux font des miracles. » Je les désigne comme ça, en les montrant du doigt. Et il n’y a aucune gêne entre nous à parler de sa poitrine. C’est une chose naturelle après tout. Toute femme a des seins et devrait pouvoir en parler. Olive, elle peut parler de tout de toute façon. Que ça soit avec moi ou avec un parfait inconnu. Mais avec moi, elle est sûre que je la suivrais au moins. Pour ça que je la suis d’ailleurs dans l’hôpital. Pour nous faire passer pour des médecins. Il n’y a qu’avec elle que je pourrais faire ça. Et il n’y a qu’avec moi qu’elle pourrait faire ça. C’est comme ça. On est pareils. On se comprend. Et on peut tout faire ensemble. Après avoir parcouru quelques couloirs, avoir sauvé un enfant et joué avec des cubes en couleur (enfin Olive), nous nous retrouvons dans une réserve pour chercher du sirop. Par un malencontreux accident, je me retrouve au sol, sous des balais. Olive vient heureusement à ma rescousse. Mais elle me donne une claque, ce que je ne comprends pas. Surtout que j’étais déjà assez sonné sans qu’elle en rajoute. Je me masse la joue, peu habitué à avoir mal à celle-ci. On ne me donne jamais de gifle à moi. Olive est presque la première je crois même. « Je ne voulais pas que tu t'évanouisses. » Ouais bon, ça semble une bonne idée dit comme ça. Peut-être que c’est ce que font les vrais médecins. Mais je n’allais pas m’évanouir. Je l’aurais su non ? Enfin Olive ne faisait pas s’inquiéter pour moi. « Et moi je croyais qu'on était amis. Pas qu'on se mentait. » J’ai menti moi ? Les balais reçus sur ma tête m’auraient fait oublier ce détail ? Et lui demander de quoi elle parle serait malvenu. On s’amusait bien jusque-là pourtant. Pourquoi m’en veut-elle tout d’un coup ? « Je mens jamais moi ! T’as oublié que je savais pas mentir ? Enfin sans rigoler en tout cas. » Sacré handicap dans la vie. Enfin ça me permet au moins d’être toujours honnête. Mais parfois, ça me serait utile de pouvoir mentir. J’aimerais bien être plus dans la moyenne des fois. Être plus normal. Mais je suis comme je suis. Je m’aime comme ça en plus. Et d’habitude, Olive m’aime comme ça aussi. « Je pars sans toi Nicholas. Tu m'as blessé. » Mais c’est elle qui m’a tapé pourtant ! Je n’y comprends plus rien. Mais Olive a l’air vraiment triste. Ce qui n’arrive genre jamais. Et c’est ma faute. Oh mon dieu ! La culpabilité m’assaille. J’ai envie de la prendre dans mes bras et de la faire sourire. Pas de la voir au bord des larmes. Même si je ne sais pas pourquoi elle veut pleurer. Ne suis-je pas le même que d’habitude ? J’ai dû encore faire quelque chose de mal sans m’en rendre compte. « Je vais voir Andie. Elle aime Cooper, elle au moins, et elle ne veut pas manger Oscar. » Et puis elle sort. Alors c’est ça qu’elle me reproche. Je reste immobile alors que la porte se rabat derrière elle. Et puis je bois la fin du sirop pour me donner du courage. Pose le flacon vide sur le sol et ouvre la porte pour courir après Olive. Il faut savoir que quand je cours, je suis particulièrement ridicule. Mais osef, c’est pour la bonne cause. C’est pour Olive. C’est pour mon amie. Je ne tarde pas à la rattraper dans un couloir. « Olive ! » Je prends sa main et l’empêche d’avancer encore. Elle a les larmes aux yeux. J’ai mal au cœur. Je suis vraiment nul de lui avoir fait ça. Mais je vais tout arranger. Je suis un magicien après tout. Le magicien des sourires. « Je te jure sur mon camion que je voulais pas manger Oscar ! Et je veux toujours pas d’ailleurs. » Qui pourrait être assez cruel pour manger un animal dont il connait le prénom de toute façon ? Pas moi, j’aurais trop l’impression de manger un être humain, un ami. Et Oscar, c’est ce qu’il est. Même si je ne le connais pas. Parce que les amis d’Olive sont mes amis. Parce qu’elle a bon goût. Elle sait très bien les choisir les gens qui font partie de sa vie. Même si elle m’a choisi moi et que je viens de lui faire du mal. Mais je vais arranger tout ça. « Si tu veux, je deviens même végétarien ! » Houla ! Je ne sais même pas pourquoi je dis ça, c’est sorti tout seul. Mais ça prouvera au moins à Olive à quel point je tiens à notre amitié. Et que je ne supporte pas qu’elle soit triste. Surtout pas à cause de moi. Je la fais sourire normalement, pas pleurer. Ce n’est pas mon pouvoir magique de faire pleurer les gens. Je suis vraiment nul comme magicien en fait. « Enfin végétarien de cochon ! » C’est vrai quoi, j’aime trop la viande pour m’en passer totalement. En plus, les gens qui ne mangent pas de viande du tout, ils n’ont pas toutes les forces qu’il leur faudrait. Alors je ne voudrais pas être en mauvaise santé parce que j’ai décidé de ne plus du tout manger de viande. « Et si je manque à ma promesse, tu pourras me faire un massage cardiaque ET une piqûre. » Il ne faut vraiment pas que je me rate. Parce que les piqûres, c’est vraiment trop horrible comme truc. Entre ne plus manger de cochon et recevoir une piqûre, mon choix est vite fait. Tant pis pour les sandwiches au jambon. J’en prendrais des à la dinde ou au poulet ou au thon. J’ai encore plein de choix. « Fais-moi un sourire Olive. » Et je ne résiste pas, je la serre dans mes bras. Même si elle m’en veut encore, c’est un câlin magique qui va tout arranger. Parce que le pouvoir des câlins est infini. Même si on a l’air de deux docteurs idiots qui s’enlacent en plein milieu d’un couloir. D’ailleurs, il semble qu’on nous remarque enfin. « Hey vous ! Vous jouez à quoi ?! » Finalement, ça doit se voir qu’on n’est pas de vrais docteurs. Pourtant, on aurait vraiment pu. Je tourne la tête vers un homme qui fait visiblement partie du personnel de l’hôpital. Il est encore à l’autre bout du couloir. Je m’écarte d’Olive, la prend par les épaules et la regarde dans les yeux. « On court Olive ! »
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MessageSujet: Re: if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. if we were in grey's anatomy ∆ Nicholas. EmptyVen 8 Fév - 11:55

« Faudra que tu me montres un jour leur effet sur les homosexuels. Parce que je n’ai pas encore de preuve que sein un et sein deux font des miracles. » Et il désigne sa poitrine avec son index. Elle repose ses deux mains sur les concernés et elle sourit, fière. C'est vrai qu'ils sont super et qu'ils ont un pouvoir magique. Ils pourraient rendre plus d'un homme hétéro, elle le sait. La preuve, ça a marché avec Nicholas. Même si elle ne l'apprend que des années après. C'est bizarre. Quand même. Qu'elle ne l'ait pas remarqué avant. Elle n'ose pas non plus lui demander pourquoi il n'est plus avec Marley. C'est triste, ils faisaient un joli couple. Elle demandera à la blonde la prochaine fois qu'elle la croisera. Alors, à la place, elle baisse le visage et commence à loucher sur sa poitrine. « Lui, c'est Charming, et lui c'est Philippe. » dit-elle en pointant du doigt son sein droit, puis son sein gauche. « Ouais, tu sais, comme les princes des Disney. » Elle ajoute cela alors qu'un énorme sourire apparaît sur son visage. Ses seins sont des héros, elle estime qu'ils méritent de porter des noms. Alors, oui, elle dédicace sa poitrine à des princes de conte de fées. Elle se dit que la prochaine fois qu'il ira travailler à disneyland, elle les fera dédicacer par les princes. Avant Nicholas, personne ne savait qu'elle leur avait donné des noms. Et comme toujours, elle réalise qu'il n'y a qu'à lui qu'elle peut dire ce genre de chose. Adriàn n'y comprendrait rien et Andie la regarderait bizarrement. Puis, pour certains, c'est tabou. Mais avec Nicholas, rien n'est tabou. Tout devient sujet à discussion. Ils parlaient d'un questionnaire et les voilà qui rentrent dans l'hôpital en se demandant qui du sèche-cheveux ou de l'aspirateur est le plus efficace. L'aspirateur forcément. Ils montent dans un ascenseur, se déguisent en faux médecins et vont soigner un enfant malade. Pas étonnant qu'un fou furieux ait débarqué si facilement dans le Seattle Grace pour tenter de tuer Derek, il n'y a aucune sécurité. Et lorsqu'ils partent soigner un enfant, en lui racontant que demain il sera soigné, y a personne qui remarque leur présence. C'est parce qu'ils sont super crédible, voilà ce qu'elle se dit alors. Ils pourraient être acteurs s'ils le voulaient. Ils pourraient tout faire en réalité. Et comme Nicholas ne veut pas la laisser être le cowboy de Montsimpa, elle se dit qu'elle va se reconvertir officiellement en médecin, ou en reporter lorsqu'elle aura sa caméra. Parce qu'elle compte bien le faire son reportage sur la vie de Nicholas. Mais ils finissent par se bouder. Et elle finit par culpabiliser de l'avoir taper. Tellement pas son genre. « Je mens jamais moi ! T’as oublié que je savais pas mentir ? Enfin sans rigoler en tout cas. » Elle hausse ses p'tites épaules sans trop savoir quoi lui répondre. Ses grands yeux le fixent. Y a son cœur qui se déchire alors qu'elle se dit qu'il ne lui fait peut-être pas confiance. Jusqu'à maintenant, elle pensait que c'était le cas, qu'il ne savait pas mentir. Mais maintenant qu'il veut manger son cochon et qu'il n'aime plus les hommes. Elle doute. Un peu. Pendant une seconde elle doute avant de culpabiliser. Encore. « Je te jure sur mon camion que je voulais pas manger Oscar ! Et je veux toujours pas d’ailleurs. » Et elle le croit. Là. Comme ça, parce qu'il le jure. Elle le croira toujours. Parce que c'est Nicholas. Qu'il est son ami. Et qu'elle à confiance en lui. Puis, il jure sur son camion, elle ne peut plus douter. C'est comme ci elle jurait quelque chose sur la tête de Cooper. Mais elle trouve ça bizarre de comparer Cooper à un camion de glace, alors elle reste silencieuse. Elle fait croire qu'elle réfléchit encore. « Je te crois. Mais j'veux des glaces gratuites pendant une semaine. » Elle croise ses bras pour se montrer plus sérieuse. « Et la prochaine fois, c'est toi l'indien. » Elle dit ça, comme ça, mais ils savent tous les deux qu'elle sera encore l'indienne. Les compromis, elle ne connait pas. Et Nicholas ne doit pas savoir non plus parce qu'il finit par promettre des choses qu'il ne pourra jamais tenir. Genre, devenir végétarien. Elle secoue la tête à ses paroles. Ils ne pourront plus manger de kebab. Et la mal-bouffe, c'est la vie. « Fais-moi un sourire Olive. » Et presque aussitôt ses lèvres s'étirent dans un sourire immense alors que les bras de Nicholas se referment autour de son corps. Le magicien. Il a un don, un pouvoir magique pour donner le sourire aux gens. Même si avec elle, ce n'est pas compliqué. Elle sourit constamment. « Hey vous ! Vous jouez à quoi ?! » Et dans sa tête, elle pense: "aux docteurs" mais elle ne répond même pas. Elle ne panique pas non plus. Elle se trouvait tellement crédible en médecin. Peut-être que c'est l'enfant qui les a vendu. Nicholas réagit plus vite qu'elle. Lorsqu'il pose ses mains sur ses épaules et la fixe droit dans les yeux, elle regrette de ne pas posséder encore de caméra. C'est la meilleure partie du film qui va se jouer là. La course-poursuite. La victoire. Le final. Sa main glisse dans la sienne. Elle le fixe et hoche la tête. Inutile de lui répéter deux fois, elle a bien l'intention de courir. Et c'est ce qu'elle fait. Elle se sent un peu comme dans les films. Il manque juste la musique. Et le ralentis. Au ralentis ça fait toujours bien, qu'elle se dit, avec "eyes of the tiger" qui résonnerait partout dans les bâtiments. Son reportage sur la vie de Nicholas se finira sur cette chanson, forcément. Course poursuite dans l'hôpital, le public en redemandera. Ils courent comme deux idiots, mais ça l'amuse. Tout l'amuse. Et avec docteur Hawkins, la vie ressemble juste à une grande blague, un sketch perpétuel où elle rit chaque fois un peu plus. Et quand ils regagnent enfin la sortie, c'est essoufflée qu'elle s’effondre sur un banc. « C'est un dingue ce type. On était crédibles en docteurs. » Elle patiente quelques secondes, le temps de retrouver sa respiration, et se relève après. Elle oblige Nicholas à se mettre debout aussi. Elle enroule son bras autour du sien, s'en fiche bien qu'ils soient encore en vêtements de médecin, et l'entraine dans la rue. « Allez, comme promis je t'offre un kebab. On en mérite au moins deux après tant d'efforts. »
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