Ce matin, je m'étais levée dans l'optique d'avancer mon blog et de donner un peu plus de nouvelles à mes fans que mes simples réponses à leurs messages. J'avais donc ouvert les yeux avant de faire un gauche-droite et de remarquer, à mon plus grand plaisir, que l'ordinateur portable était posé sur la commode juste à ma droite. Super. Pensais-je en tendant le bras pour ramener le pc jusque moi. Je commençais donc mon petit moment geek-travail sous ma couette, au chaud. Ce n'est qu'après une bonne heure que je décidais de me lever du lit et d'aller prendre une douche.
Quelques minutes plus tard, j'étais prête à reprendre mon activité favorite. Ce matin, j'avais décidée de faire un nouvel article et avais donc fait une annonce, à la recherche d'un mannequin. Mes critères étaient plutôt simple -pour certains- le style grand, tatoué, pas très musclé. J'avais envie de faire un article sur le débardeur homme. Non, pas vraiment le marcel bien serré qui fait ressortis les gros bras de monsieur. Non non, je vous parle du beau marcel, un peu trop large avec divers motifs. Enfin bon, je préparais déjà mon petit texte ainsi que ma demande de photos puis eu un petit creux. Après quelques petits tweets et autres publications sur les réseaux sociaux, je me levais et me dirigeais vers le frigo à la recherche d'un petit quelque chose.
Alors que je mangeais ma salade, je regardais l'heure et vis que si je ne me dépêchais pas, j'allais arriver en retard à mon rendez-vous. Je laissais donc tout sur la table et allais terminer de me préparer avant d'attraper mon sac et mes talons et de sortir de l'appartement le plus vite possible. Je me rendis chez Hogan, un café sympathique de Montsympa. Certes, ce n'était pas aussi classe que les café dont Roméo et moi avions l'habitude, mais j'aimais bien leur simplicité. Une fois devant le café, j'inspectais les tables du regard puis vis enfin Roméo assis à l'une d'elle. Je m'approchais et allais lui faire la bise. « Roméo! Tu vas bien ? »

Voir tous ces gens qui étaient si à l’aise ici, qui devaient probablement venir tous les jours, leur journal dans une main, un café dans l’autre ; le rendait quelque peu mal à l’aise, mais il chassa cette sensation sans problèmes. Il n’a pas de raisons d’être mal à l’aise, c’est Roméo Ferrini, il n’est jamais mal à l’aise. Pourquoi n’a-t-il pas choisi n endroit plus chic alors ? La raison lui échappe ! Enfin, pour oublier un peu le monde autour, il commença à caresser son portable qu’il avait posé sur la table en arrivant. Il ne pourrait se passer de cet objet, il représente une bonne partie de sa vie, dedans des centaines de noms, certains inconnus d’autres bien trop communs. Il a des noms de journaliste à qui il ne faut pas faire confiance, ses alliés qui lui doivent pour la plupart de l’argent ou un service quelconque et enfin la liste, avec un grand l. La liste noire, personne ne veut un jour se retrouver sur cette liste, chaque personne se trouvant dessus est soit mort précipitamment dans mes conditions mystérieuses, soit retiré dans un pays tel que l’Islande ou l’Alaska avec la peur qu’un jour quelqu’un vienne lui planter une balle dans la tête. Cette liste représente toutes les personnes qui ont causé du tord à Roméo, soit en abordant un sujet délicat – comme celui de sa sœur par exemple – soit en lui faisant une chose impardonnable. Il est assez rancunier dans son genre et il n’hésite pas à faire preuve de cruauté en engageant des personnes pour tuer ces êtres indésirables. Cette liste est le côté obscur du PDG, celui qui n’est connu que par de rares personnes. Non pas qu’il soit un ange, à ça non, mais il n’est pas aussi cruel et méchant dans d’autres circonstances, il est juste arrogant. Là n’est pas la question, il décrocha son regard de son portable pour le porter vers la porte d’entrée du bar qui venait de s’ouvrir. Une magnifique jeune femme entra, le rendez-vous de Roméo. Elle s’approcha de lui, il se leva alors en bon gentleman qu’il est. La demoiselle lui fis la bise et lui demanda de manière enjoué s’il allait bien. Roméo oublie souvent à quel point les gens sont affectueux et libre, il n’est pas comme ça. Il est certes sociable, mais il a quelques principes, sûrement extrait de son éducation stricte. Par exemple, il ne fait pas la bise aux gens, il serra la main des hommes et fait un baise main au femmes. Le plus bizarre c’et quand il le fait à ses parents, mais quand on sait qu’il les vouvoie ! Autre principe : il vouvoie absolument tout le monde, sans exception, même sa femme. La seule personne qu’il tutoyait c’était sa sœur, mais depuis qu’elle est morte, ce pronom est sorti de son vocabulaire. « oui je vais bien, je vous remercie Et vous ? Assayez-vous ! » dit-il en lui montrant une chaise du regard. Cela fait des années qu’il la connaît, il pourrait la tutoyer, mais c’est impossible, et il trouve cela bien plus respectueux de vouvoyer les gens.