« ma vie craint.. » m'apitoyais je sur mon sort. je finissais mon verre de whisky esquissant une grimace. je levais mon doigts, signe au serveur de m'en remettre un. il était tard, je ne savais pas exactement quelle heure mais j'avais l'impression d'être à ce bar depuis une éternité. cinq ans avaient passés, depuis ma 'renaissance', et je m'était calmé, j'avais sûrement mûri. « on noit son chagrin ? » fixant mon verre, je laissais échapper un petit rire nerveux. je rebuvais une gorgée de mon poison, et regardait l'homme qui venait de s'installer à côté de moi. je fus surprise tout d’abord par sa beauté. un brin ténébreux, avec une gueule d'ange. il me sourit alors qu'il avança son verre vers moi voulant trinquer. il leva son verre et déclara « alors noyons nous ! » je levais un sourcil et trinquais avec lui. nous passâmes le début de soirée à discuter, à rire, et à boire. finalement je l’emmenais dans mon appartement pour finir cette belle soirée.. Nous passâmes quelques mois ensemble. Aucun de nous ne se sentait assez bien pour commencer une relation, alors tout était juste 'amical'. il était toujours fourré chez moi, nous sortions, nous couchions ensemble, parfois même il me piquait des crises de jalousie. j'étais bien avec lui, et même si je ne voulais l'avouer, je m'étais attaché. j crois même que j'étais tombé raide dingue de lui le premier jour que j'avais posé les yeux sur lui. Et s'était partagé, j'en était sûr. je pouvais voir sa façon de me regarder, il se passait quelque chose de plus sérieux qu'on ne le disait. Je tombais doucement amoureuse, jusqu'au jour où tout s'écroula. Je me réveillais un matin, dans mon lit seul, et je n'eus plus de nouvelle de lui. j'essayais de l’appeler, rien à faire, je demandais à ses amis, pas de nouvelles, il avait totalement disparu, me laissant en morceau derrière lui.

« tu es parti ! tu m'as laissé, ici, toute seule. qu'est ce que j'ai fait de mal, tu peux me le dire ?! comment as tu me faire ça ? » les larmes affluèrent sur mes joues. j'essayais bien de les retenir, mais rien à faire, je ne contrôlais plus rien. il se rapprocha de moi, voulant me prendre dans ses bras, mais je le repoussais et m'écartais de lui. « ne me touche pas ! je t'interdis de faire semblant.. semblant que je compte pour toi.. » il baissa la tête, desserrant le col de sa chemise, puis plongea ses yeux dans les miens. « tu comptes pour moi.. je t'assure, tu comptes plus que je ne le voudrais. je t'ai quitté, parce que j'ai pris peur. pris peur de mes sentiments envers toi. je ne voulais pas me mettre dans une relation, re vivre un drame, mais j'ai pas pu m'empêcher de m'accrocher à toi. tu m'as tellement manqué si tu savais, tout ces mois sans toi étaient destructeur. pardonne moi, je t'en supplie, pardonne moi. » ma respiration se fut saccadé, alors que les larmes coulaient encore plus. devais je le croire ? je comptais réellement pour lui ? quoi qu'il en soit j'avais besoin de temps, savoir si je pourrais lui pardonner un jour. notre relation n'avait été que souffrance. j'avais tellement besoin de lui, que ça me faisait mal. ça perturbait mon sommeil, dévasté tout en moi, j'avais besoin de lui, mais comment pourrais je le pardonner ?