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iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur.

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MessageSujet: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyMar 30 Oct - 13:38

iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. 801348siamiason
on a pas besoin de leurs dollars, juste des rêves et sa guitare : c'est le soir de l'indépendance, c'est le soir de la renaissance. et puisque l'on s'aime, puisque moi j'y crois encore quand tu dis que tu m'aimes, que tu m'aimes a l'amour, que tu m'aimes a la mort, tant qu'on respire encore.


C'est l'tour de trop, celui qui fait monter la gerbe à la gorge, celui qui vous retourne, vous attrape le coeur et le fait glisser jusque dans le fond de votre estomac. Je pose ma main sur celui-ci, plus par instinct que par intérêt, et je me force à faire une pause. Ca fait des heures que je tourne en rond dans cet appartement qui pue le mariage à deux balles, des heures que je trébuche sur les strings et les affaires de Oakley avec l'envie de les déchirer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que de vulgaires lambeaux. Aussi vulgaires que sa gueule lorsqu'elle pose son regard sur Iason, aussi vulgaires que ses lèvres lorsqu'elles effleurent celles de son mari. Je suis en train de devenir folle. Je suis un animal pris en cage, un fou qui s'aggripe aux barreaux qui le séparent du reste du monde. Je suis là, à aller d'un bout à l'autre de la pièce, et j'en ai tellement fait le tour que je connais chaque détail. Là, sur la commode dans laquelle traînent leurs fringues, il y a une photo de mariage retournée. La leur. Aux pieds du fauteuil, un peu plus loin, jonche une des ceintures en cuir de Iason. Et là, sur la table basse, des restes de pizza et des canettes de bière vides. J'm'amuse à retracer leurs soirées et je les trouves ennuyeuses à mourir. Pourtant, ça m'occupe alors je continue. Et quand j'en ai marre de jouer à ça, quand j'en ai marre de l'attendre comme un gosse qui a peur de la nuit, je sors mon téléphone et l'appelle, pour la énième fois de la soirée. Et, pour la énième fois de la soirée, c'est son répondeur qui m'accueille. « Il est deux heures Ia', qu'est-ce que tu fous ? » Silence. « On avait dit vingt-et-une heures chez toi. J'imagine que t'avais mieux à faire. » Mine de rien, mes dernières vocables laissent un goût amer dans ma bouche. Un goût de chagrin, un goût de temps perdu qui ne se rattrapera plus. Et même si ça fait déjà des heures que je l'attends, je ne trouve rien de mieux à foutre que de l'attendre encore. Peut-être bien que j'devrais me barrer en courant, peut-être bien que j'devrais lui laisser une baraque vide pour quand il reviendra... Mais j'en ai pas le courage, j'en ai même pas envie. J'ai juste envie de m'accrocher à son regard, juste envie de me laisser bercer par le son de sa voix. J'ai juste envie d'oublier qu'il fera bientôt jour et qu'il y aura de nouveau l'enfer à affronter. Mes pupilles s'aggripent une nouvelle fois à la photo de mariage de mon meilleur ami et l'idée qu'il passe sa soirée avec elle plutôt qu'avec moi me répugne, me donne envie de vider des litres de flotte même si j'sais pas comment on fait pour pleurer. « C'est toi et moi contre le monde entier. » Ce n'est qu'un murmure dans l'obscurité, qu'un soupçon d'éphémère. « Avec tout mon amour, Iason. » Ma main pousse la photo dans le vide et le cadre s'éclate sur le sol. Mille morceaux. C'est presque autant d'excuses qu'il aura à me présenter pour ces heures à l'attendre, pour ces heures à m'éteindre loin de son regard. Je fatigue, j'suis épuisée, déglinguée par ces retrouvailles oubliées. J'm'allonge dans ces draps dégueulasses et je ferme les yeux. J'compte pas dormir, j'compte juste flotter un peu. J'compte pas dormir... Et pourtant...


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MessageSujet: Re: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyMar 30 Oct - 15:50

Le rêve semble réel quand on y est, ce n’est que quand on se réveille qu’on se rend compte qu’il avait quelque chose d’étrange... ►


Cette soirée ne te disait rien de bon, surtout que tu avais rendez-vous avec Siam ce soir, mais Oakley avait insisté pour que tu l'accompagnes à cette fête. Comme Siam avait tes clés d'appartement tu lui as dit de monter directement chez toi et de se mettre à l'aise en t'attendant, tu avais bien entendu laisser un mot à la jeune femme lui expliquant que tu aurais un peut de retard. Quand vous êtes arrivé à la fête il était l'heure du rendez-vous à l'appartement et tu voyais au sourire de ta femme qu'elle avait tout prévu. Bien entendu pourquoi penses tu qu'elle serait différente. Tu as tiré la tronche toute la soirée, chaque fois que tu voulais partir, Oakley faisait pression sur toi, et c'était également ta carrière qui était en jeux tu ne pouvais pas planter des gens comme ça, sans explication, et surtout pas avec le diable en face d'eux, c'était suicidaire, si il était arriver quelque chose tout serait tomber sur toi à coup sur.

Après plusieurs heures tu as finalement réussis à t'esquiver pour rentrer chez toi, plantant Oakley en lui prenant les clés de l'appartement pour qu'elle ne puisse pas rentrer après toi. Après un long trajet en voiture tu es sortit de celle-ci avant de gravir les escaliers en courant et d'ouvrir la porte avec délicatesse. En pénétrant dans l'appartement tu as marché sur du verre, en regardant à tes pieds tu as vu la photo de mariage par terre, ce que tu as trouvé bizarre puisqu'elle était sur la commode avant ton départ, retourné à l’envers et placée à l'endroit que quand les parents de ta femme viennent diner pour ton plus grand plaisirs. « tiens, Oakley en avait marre de voir sa tête ? », tu as fermé la porte derrière toi, avant d'enlever ta veste et de la jeter sur le canapé, près de toi. Tu as marché jusqu'à la chambre en défaisant les boutons de ta chemise et tu as vu Siam allongé sur ton lit, tu as souris avant d'enlever ta chemise ainsi que tes chaussures et de t'allonger sur le lit à côté de la jeune femme en passant une main dans ses cheveux « je suis vraiment désolé, tu dois me haïr ! ». Siam était sans doute la femme de ta vie, amicalement parlant. Mais elle représentait énormément pour toi, tu la considérais comme ta sœur et tu la protégeais comme si elle l'était vraiment. La seule personne en qui tu as confiance, pour qui tu ferais n'importe quoi venait de passer des heures à t’attendre dans un appartement que tu détestes, pas rangé et qui pue le bouc.
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MessageSujet: Re: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyMer 31 Oct - 13:40

iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. 263757iasiam2
one by one, i suffer you gladly. one by one, you're all i don't need. and you couldn't see the wood from the tree, you're eyes are unkind so don't look at me. and all that you know is written in stone.


Je me suis réveillée plusieurs fois cette nuit-là. Trois fois, peut-être quatre. A chaque fois, avant d'ouvrir les yeux, j'ai prié pour le trouver à côté de moi, enfin. Et à chaque fois, après avoir ouvert les yeux, j'étais aussi seule qu'avant de m'endormir. J'ai regardé des dizaines de fois la porte, aussi, espérant qu'elle s'ouvrirait à la volée pour laisser apparaître un Iason dépité d'avoir loupé ces quelques heures à mes côtés. Mais la porte est restée close et l'envie de l'abandonner là s'est immiscée jusque dans mes rêves. Peut-être aurais-je dû partir tant qu'il en était encore temps, peut-être aurais-je dû laisser un mot sur la porte, un sale mot qui laisse un trou dans le coeur, un mot comme "partie pour de bon. j'ai laissé mon amour dans tes caleçons, près de la commode. bonne journée. ps : il reste un bout de gâteau dans le frigo, j'me disais que t'aurais sûrement envie de goûter ce truc que j'ai mis deux heures à préparer, deux heures de trop." Mais je me suis rendormie avant d'avoir trouvé un morceau de papier.

La porte grince doucement, pas trop fort, juste assez pour me tirer de mon sommeil. Iason. Je reconnais le bruit de ses pas sur le sol tandis qu'il essaie de se faire silencieux. Je ne sais pas ce qui me tient enfoncée dans le lit alors que je n'ai qu'une envie : celle de me lever et de lui cracher à la gueule. Paupières closes, je me concentre sur les bruits et compte les secondes qui me séparent de lui. Une. Deux. Les clés de la baraque sont posées sur la commode de l'entrée. Trois. Il trébuche sur quelque chose. Quatre. Cinq. Six. Sept. Les pas de Iason se rapprochent. Huit. Neuf… Je perds le fil de mes pensées à l'instant où il se glisse dans le lit, près de moi, et je dois lutter contre l'envie de me retourner pour me réfugier dans ses bras. Non, j'me gourre complètement. C'est pas une envie, j'crois plutôt que c'est un besoin, comme au tout début d'un sevrage, quand on ressent le manque si fort qu'on perd le contrôle de nos sens, le contrôle de notre foutue vie qui est déjà loin derrière. « Je suis vraiment désolé, tu dois me haïr ! » J'me souviens pas avoir déjà ressenti une telle haine, à part peut-être quand le vieux est parti, quand il m'a laissée seule avec ma sale tronche pour pleurer et de la solitude à bouffer. Mais lui n'avait pas choisi. Tandis que Iason a toujours eu le choix. Le choix d'aimer ou de ne pas aimer, le choix de partir ou rester, le choix d'être avec elle ou avec moi. « T'es qu'un connard. » Les vocables m'écorchent la langue au fur et à mesure qu'elles remplacent le silence. Parce que ça me fout à l'envers de penser de pareilles horreurs de celui qui représente mon monde entier, parce que ça me fout à l'envers d'avoir à affronter son regard rempli par le chagrin et l'amertume. Mais où est-ce qu'il était, les heures dernières, quand j'étais seule enroulée dans des draps froids à s'en faire arrêter le coeur ? Où est-ce qu'il était quand j'avais besoin de lui ? Pas là, en tout cas. « Fous moi la paix et retourne caresser les cheveux de ta pétasse. » lancé-je en dégageant sa main de ma tignasse pour aller me coller à l'autre bout du plumard, dos à lui. J'ai pas envie d'croiser ses yeux, j'ai plus envie d'me faire avoir.

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MessageSujet: Re: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyMer 31 Oct - 14:22

Le rêve semble réel quand on y est, ce n’est que quand on se réveille qu’on se rend compte qu’il avait quelque chose d’étrange... ►


Tu étais allongé à côté d'elle, mort de fatigue, mais tu t'en voulais tellement de l'avoir laissée plantée là comme une vulgaire fille que tu aurais ramené chez toi, alors que Siam est tellement plus importante pour toi. Personne ne pourrait comprendre les liens que vous avez, les points commun que avez entre vous. Siam est la seule personne qui peut te comprendre sur ta vie, vivre dans la rue et ce battre pour rester en vie, passer pour un débile pour la planète car vous n'avez jamais été à l'école, que lire est au dessus de vos compétence. Toi la seule chose que tu as apprise c'est compter car pour dealer c'est primordial, tu ne peux pas ne pas savoir compter quand tu manies de la drogue. Tu passais un main dans les cheveux de la jeune femme qui était couchée à côté de toi, tu n'a jamais été proche ou même tendre avec quelqu'un pourtant avec elle tout est différent, naturel. Pourtant aujourd'hui tu as merdé en beauté, même plus tu as grandement merdé ! « T'es qu'un connard », tu as fermé les yeux tu savais qu'elle pouvait, elle avait le droit de t'en vouloir, de te frapper ou même de t'insulter, c'est la seule qui à le droit de te parler comme ça. Tu ne trouves même pas de mots pour arriver à t'excuser, car un oui tu est vraiment un connard de première ! Tu as voulu la prendre dans tes bras et de passer à nouveau ta main dans ses cheveux.

« Fous moi la paix et retourne caresser les cheveux de ta pétasse », tu t'es dégagé d'elle en t’asseyant au bord du lit tout en passant une main dans tes cheveux avant de finalement te lever et d'allumer une cigarette et de sortit de la chambre et de te servir un verre d' ice-tea et de te poser sur le canapé quelques instant. Avant de finalement éteindre ta cigarette et d'entrer à nouveau dans la chambre et de regardé la jeune femme dans ton lit, tu t'es assis à côté d'elle en posant une main sur sa taille et de caresser son dos. « Tu sais très bien que je n'irais jamais lui caresser les cheveux, à ma pétasse comme tu dit... . »
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MessageSujet: Re: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyMer 31 Oct - 23:17

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one by one, i suffer you gladly. one by one, you're all i don't need. and you couldn't see the wood from the tree, you're eyes are unkind so don't look at me. and all that you know is written in stone.



Ca fait des années que je me suis mise le monde à dos, des années que les gens que je croise sur les trottoirs passent à côté de moi en m'évitant. Aussi loin que je m'en souvienne, personne ne m'a jamais souri dans la rue. C'est comme si j'avais toujours été destinée à ça, comme si j'avais toujours été faite pour tourner le dos aux autres, pour faire en sorte qu'ils n'attendent rien de moi ou que je leur fasse faux bond au moment où ils se mettent à espérer. Quoi ? Que je sois autre chose que ce que je suis. Une gosse éduquée, cultivée, que sais-je. Une gosse à qui il ne manque pas la case école, peut-être. Iason est une des seules personnes à qui je n'ai jamais essayé de tourner le dos. Parce qu'à l'instant où il m'a tendue la main, cette nuit où mes démons m'avaient emmenée jusqu'au coeur de la mort, j'ai su qu'on ferait un sacré bout de chemin ensemble. Ca a mis du temps, bien sûr, de me faire à l'idée qu'il est possible de trouver chez quelqu'un la force de se lever chaque matin et d'affronter la journée à venir et, pourtant, on est encore là aujourd'hui. A s'échouer dans les bras de l'autre comme les marins s'échouent en pleine mer. Voilà. Iason est mon océan, ma marée. Il est le pont qui va d'ici où il fait sombre à ailleurs. Et pourtant, aujourd'hui, c'est bien à lui que je tourne le dos, c'est bien à lui que je ne veux pas sourire. Je le laisse même quitter la pièce sans le retenir. Je ne prends pas la peine de le rattraper parce que lui a oublié de m'attendre. Alors pour faire passer toute ces maux qui se transforment doucement en colère à nouveau, j'enfonce mon poing dans l'oreiller en imaginant que c'est son visage que je frappe, son visage désolé sur lequel j'abats ma main encore et encore.

« Tu sais très bien que je n'irais jamais lui caresser les cheveux, à ma pétasse comme tu dis... » Ces cinq minutes loin de lui ressemblent à l'éternité. Et la nuit dernière... Je crève d'envie de le gifler comme je portais des coups au coussin il y a peu mais ses caresses dans mon dos m'en empêchent. « Qu'est-ce que ça change, au fond ? » Je me redresse, m'assieds en tailleur sur le lit et enfonce mes yeux dans les siens. Je ne sais même plus si je transpire la haine ou autre chose. Je ne sais plus rien parce que je perds le contrôle, parce qu'on a déjà perdu trop de temps et qu'on va en perdre encore et encore. « Ca change rien Iason. Ca change rien parce que peu importe ce que tu foutais la nuit dernière, peu importe ce que tu faisais avec elle, ce que tu lui faisais, c'était du temps où tu n'étais pas avec moi. » Je reprends ma respiration. « Tu veux savoir ce que j'ai fait, moi ? Je t'ai attendu. Comme une conne. Toute la nuit. Et même quand Samson m'a proposé d'aller au cinéma, j'ai refusé. En pensant que tu finirais par arriver. » En réalité, Samson ne m'a rien proposé du tout, on est un peu en guerre en ce moment. Mais j'ai besoin de me venger, j'ai besoin qu'il comprenne que je ne suis pas celle qui l'attendra jusqu'à la fin des temps même si c'est faux et que c'est sûrement ce que je ferais. Je veux qu'il se sente en danger, comme quand on est au bord du gouffre et qu'on ne sait pas quand on tombera. Je veux le pousser dans le vide. Et le rattraper à la dernière minute. Ou tomber avec lui. « J'espère au moins que tu as passé une bonne soirée. » dis-je ironiquement. Glissant ma paume dans la poche de son jean, je m'empare de son paquet de clope et en allume une avant de m'éloigner vers la fenêtre.

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MessageSujet: Re: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyMer 31 Oct - 23:58

Le rêve semble réel quand on y est, ce n’est que quand on se réveille qu’on se rend compte qu’il avait quelque chose d’étrange... ►


Avant Siam, tu n'as jamais eu d'amis, tu ne sais pas ce que c'est de décevoir quelqu'un, de manqué à quelqu'un. Une personne qui remarque ton absence. Tu te sentais très mal d'avoir laissé cette jeune femme seule chez toi, alors que la seule chose à laquelle tu avais pensé pendant cette journée, c'était le temps que tu allais pouvoir passer à côté d'elle, de ce que vous alliez vous raconter, faire, ou ne rien faire. Mais Oakley, femme adorée et diablesse personnel à portée de main t'avais tendu un vulgaire piège dans lequel tu est tombé comme un débutant. Pendant passé un début de soirée avec elle pour faire affaire tu avais finalement été obligé d'y passé la moitié de la nuit en obligeant Siam à t'attendre. Mais quand tu es entré chez toi et que tu l'a vue sur ton lit tu n'as pas pu t'empêcher de sourire, tu savais que tu allais en prendre pour ton grade, mais elle était restée. Et ça c'est un sentiment inexplicable, de se sentir aimé, apprécier pour la personne qu'on est vraiment.Tu sais très bien que la moitié du monde est au courant de ta vie passé grâce au journaux people, tout le monde à fuit quand ils ont su qui tu étais vraiment, qui tu étais dans le passé. Ils n'ont vu que tes défauts alors que Siam les voient aussi, mais également tes qualités et sa ça n'a pas de prix... . Mais de voir la jeune femme dans cet état à cause de toi te rendait mal à l'aise, gêné de lui avoir fait de la peine. « Ca change rien Iason. Ca change rien parce que peu importe ce que tu foutais la nuit dernière, peu importe ce que tu faisais avec elle, ce que tu lui faisais, c'était du temps où tu n'étais pas avec moi. » tu as baissé la tête honteusement, elle avait raison, ça ne changeait rien, rien du tout. « Tu veux savoir ce que j'ai fait, moi ? Je t'ai attendu. Comme une conne. Toute la nuit. Et même quand Samson m'a proposé d'aller au cinéma, j'ai refusé. En pensant que tu finirais par arriver. ».

Tu ne savais plus quoi dire. Tu ne pouvais rien répondre à cela, rien ne pourrait être bien, pas assez bien pour des excuses. Pas pour elle. Tu pourrais tenter de tout lui expliquer, mais à quoi bon se justifier, après tout elle n'était pas ta mère, et puis ta mère t'as jamais eu de comptes à lui rendre à celle-là puisque tu l'as pas revue depuis dix-sept ans. « J'espère au moins que tu as passé une bonne soirée. » tu as baissé les yeux en voyant qu'elle s'emparait de tes cigarettes et tu n'as pas bronché, elle s'est levée et marcher jusqu'à la fenêtre près du lit. Toi tu es resté planté là comme un con qui regarde les trains passé et qui se dit qu'il a raté une occasion de pas merder ! Après plusieurs seconde à fixé la moquette en rêvant de la fumé, et en t'imaginant que sa doit être bizarre de fumé de la vrai moquette. Oui l'alcool commençait à vraiment faire effet. Tu t'es levé et avancé vers la jeune femme « non j'ai pas passé une bonne soirée et tu sais pourquoi ? Parce que j'étais avec elle et pas avec toi, parce que je rêvais de pouvoir te rejoindre, de passer ces moments avec toi. Je rêvais de te prendre dans mes bras. Mais j'ai pas pu et j'ai merdé ! » tu as repris ta respiration. « Me fait pas la gueule s'il te plait Siam, t'as pas le droit de me faire la gueule ! ». Elle en avait totalement le droit mais tu espérait que ça allait la faire réagir.
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MessageSujet: Re: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyVen 2 Nov - 14:45

iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. 370440iasiam4
one by one, i suffer you gladly. one by one, you're all i don't need. and you couldn't see the wood from the tree, you're eyes are unkind so don't look at me. and all that you know is written in stone.



L'air me fait du bien. J'ai l'impression que ça fait des semaines que je n'ai pas foutu le pied dehors, des semaines que je n'ai pas ouvert les rideaux. Le monde semble avoir changé. Les arbres ont été défroqués par l'automne et ça donne à Bridgeport des airs de nostalgie. Je n'aime pas la nostalgie. Je me fous du reste parce que ça ne m'atteint pas. Mais la nostalgie, c'est une des seules choses qui résiste et s'aggrippe à mes entrailles. J'aime pas les souvenirs parce qu'ils sont toujours plus fades que les moments vécus, j'aime pas les souvenirs parce qu'ils finissent au fond de tiroirs qu'on n'ouvrira plus. Ca devrait être interdit, d'avoir des souvenirs. Comment les gens peuvent-ils accepter de remplir des bocaux de larmes à cause de cette foutue mémoire qui se fout bien de ce qu'on veut retenir ? Moi, par exemple, j'aurais aimé ne jamais me rappeler de la nuit que je viens de vivre, ne jamais me rappeler de l'absence de Iason. « Non j'ai pas passé une bonne soirée et tu sais pourquoi ? Parce que j'étais avec elle et pas avec toi, parce que je rêvais de pouvoir te rejoindre, de passer ces moments avec toi. Je rêvais de te prendre dans mes bras. Mais je n'ai pas pu et j'ai merdé ! » Et puis ne pas me souvenir de ses excuses à deux balles. Moi, j'aurais préféré gardé en mémoire nos éclats de silence et nos éclats de rire, l'amour qu'on se jette par les yeux et la sensation de sa présence dans mes veines. Pourtant, ça, ça finira bien pas partir et il ne me restera que les coups de gueule et les temps froids, jusqu'à ce qu'ils s'évaporent eux aussi. Et alors, il ne me restera rien à emporter.

« Me fais pas la gueule s'il te plait Siam, t'as pas le droit de me faire la gueule ! » Je tire sur la cigarette et relâche la fumée au-dessus de la fenêtre. J'ai le droit. En réalité, j'ai même tous les droits. J'suis un électron libre. Je me fous de la loi autant que je me fous des interdits. « Arrête Iason. Toi, t'avais pas le droit de me planter comme ça. Et puis putain ton téléphone il sert à quoi ? » Je ne préfère même pas compter le nombre de rendez-vous avec son répondeur, le nombre de fois où j'ai eu une version copiée de lui plutôt que sa voix au bout du fil. Le nombre de fois où il a oublié que j'étais à l'autre bout de la ville à patienter pour m'échouer dans ses bras. « J'ferais peut-être mieux d'y aller. » J'enfile mes godasses, j'empoigne mon manteau et j'me dirige vers la porte. Puis je m'arrête. J'imagine Iason qui doit avoir l'air con et j'fais demi-tour. « Toi et moi contre le monde entier, hein ? » J'ai pas envie de sourire mais j'vais pas chialer non plus. On est là, et j'crois qu'on a déjà perdu assez de temps comme ça.



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MessageSujet: Re: iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. iasiam △ oublier qu'ici on n'est rien, oublier qu'ici on a peur. EmptyVen 2 Nov - 16:38

Éphémère comme le temps t'as rattraper. †


« Arrête Iason. Toi, t'avais pas le droit de me planter comme ça. Et puis putain ton téléphone il sert à quoi ? » une main dans les cheveux, tu fixais la vue de dehors sans rien répondre, à vrai dire tes pensées avaient quitté la pièce depuis quelques seconde elles effleuraient l'idée même d'avoir passé cette soirée avec Siam, aurait elle tourné au drame à un moment, en seriez-vous là même si sa tête avait été posée une fois sur ton épaule, si des rires avaient été échangé en seriez-vous là ? L'énième coup de gueule de la jeune femme, te faisait monter de la colère à l'intérieur de toi, un éclair à parcourus tes yeux avant de se cracher dans ton cœur, qui encore une fois subit les conséquences de tes actes. Pendant quelque secondes encore tu as pensé que tout ceci n'était pas, pas réel une fiction que quelqu'un crierait "coupé" ! Mais c'était bien la réalité. Aller bon sang Iason secoue tes fesses, bouges elle va partir et te laisser la comme un con à regardé la pluie commencé à pleurer contre la vite. Honteux comme un gosse qui à fait la plus grosse bêtise de sa vie, tu as baissé la tête. « J'ferais peut-être mieux d'y aller. » Tu l'as regardée prendre son manteau et se diriger vers la porte, paralysé tu n'as pas bouger, tu allais perdre la seule personne qui aie jamais compter à tes yeux et tu ne bougeais pas ? Tu attends qu'il neige ? Que Obama te disent de bouger ton cul, que des bombes éclatent pour te faire comprendre qu'elle allait se tirer et toi tu n'auras plus que tes yeux pour pleurer. Merde bouge !

L'épaule et la tête appuyée contre le mur, les yeux rivé sur la jeune femme qui te tournais le dos, tu as glissé les mains dans tes poches, en te disant que finalement tu n'étais sûrement pas né pour être aimé, que tu finiras seul, comme tu l'as toujours été et que inconsciemment c'était peut-être ce que tu cherchais. « Toi et moi contre le monde entier, hein ? » tu l'as regardé dans les yeux, mimant un simple sourire, les larmes te montaient aux yeux, si tu parlais ta voix serait cassée, ça ferait de toi un con. Ne parle pas, laisse la. Tu la fixais de haut en bas, en haussant les épaules, elle a finalement tourné les talons tu as entendu la porte d'entrée s'ouvrir « je t'aime ». Le seul mot qu'elle pouvait se venter d'être la première à l'entendre, jamais ce mot est sortit de ta bouche, tu es même étonné que ton cerveau le connaisse. Tes jambes ont finalement quitté cette prison de stabilité croissante, tes larmes avaient retrouvé tes joues, tu est arrivé devant la jeune femme, tu l'as regardée dans les yeux lui demandé pardon ne servait à rien, rien ne sert finalement. Cette matinée était la première fois que tu pleurais pour quelqu'un de vivant, et devant toi. La première fois qu'un mot d'amour sortait de ta bouche. Tu ne savais pas quel réaction allait être celle de Siam, mais tu ne pouvais pas la perdre c'était interdit.
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