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living in a fantasy. (nemo)

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptySam 8 Déc - 19:35

A son regard, je devine qu’il m’en veut de m’éloigner de lui. Je m’en veux aussi. J’ai envie de rester collée à lui, de l’embrasser encore. Et encore. Et encore. De poser mes mains sur son corps et de sentir les siennes sur le mien. Mais c’est un mal pour un bien. Puisque je me retrouve bientôt dénudée sous son regard. Son regard se pose sur mes formes découvertes maintenant. Et il y a ce sourire. Celui qui éclaire son visage. Celui qui me donne envie de sourire, de rougir mais surtout d’être heureuse. Et je le suis. Peut-être que c’est ça. L’amour. Peut-être que c’est aussi rapide que ça. Peut-être qu’on ne s’en rend pas compte. Ça vous tombe dessus comme ça. Ou peut-être que je ne le suis pas encore vraiment. Je n’ai jamais connu ça, on ne m’a jamais expliqué. Il parait que c’est personnel, que c’est différent pour chacun. Alors moi, je ne sais pas. Je ne me pose pas la question pour le moment. Parce que je suis la seule à pouvoir savoir la réponse et que je n’ai pas le temps d’y réfléchir. Pas tout de suite. Son désir se lit dans son regard, il m’assaille. Il fait battre mon cœur encore plus vite. Il va finir par exploser. Mais c’est le dernier de mes soucis. Mon cœur peut rendre l’âme maintenant. Tant que je peux encore vivre assez longtemps pour sentir à nouveau Noam contre moi. Mais là, immobile et à quelques pas de lui, je ne suis plus autant dans l’ambiance. Alors c’est mécaniquement que je cache ma poitrine. Un peu par honte. Un peu pour le motiver à venir me rejoindre près du lit. Et ça fonctionne. Il réduit à néant l’espace qui nous séparait. Je frissonne en le sentant à nouveau contre moi. Ses mains effleurent des parties de mon corps qu’il n’a jamais pu toucher. Et mon corps réagit à ses caresses. Mon désir pour lui ne pourrait pas être plus évident. Ma main libre vient se poser sur son épaule et je profite des baisers qu’il m’offre. « Tu parles trop Téo. » Un sourire. Un soupir alors que ses lèvres se perdent dans mon coup. Il a raison, je devrais me taire. Je dois être nerveuse, obnubilée par l’envie que tout se passe bien, que ça soit parfait. Il retire mon bras de ma poitrine délicatement et nos corps se retrouvent. S’encastrent parfaitement. Comme si c’était fait pour être ainsi. Deux pièces d’un puzzle. Et ses lèvres ne quittent plus les miennes. Ou bien les miennes ne quittent plus les siennes. Nos désirs se mêlent. Se rencontrent. Se cognent l’un contre l’autre. Et finalement, s’encouragent mutuellement. Mon désir pour lui ne fait qu’augmenter au fil de ses caresses, de ses baisers. De mes caresses à moi aussi. Et puis, c’est au tour de ses vêtements de nous laisser. De tomber au sol. Plus rien. Plus aucune barrière entre nous. Pour bloquer notre envie mutuelle. Je ne respire plus, j’halète. Complètement dépassée par ce que ressent mon corps. Par cette vague qui me possède et qui ravage tout sur son passage. De la tête aux pieds. Partout. L’inconnu. Ce désir si fort qu’il efface tout ce qui a pu arriver avant. Et sans que je m’en rende compte, je me retrouve sur mon lit, séparée de Noam. Je relève le regard vers lui. Son regard enfiévré. Il a envie de moi. Cette pensée fait grimper mon égo. Haut. Très haut. C’est moi qu’il veut. Pour une fois, ce ne sont pas ses mots qui me le prouvent. C’est l’expression sur son visage. Son regard passe sur chaque partie de mon corps, enflammant chacune d’elles. Mais je veux qu’il me touche. Qu’il m’embrasse partout. Je veux ressentir des choses nouvelles, ce plaisir que je ne connais pas. Parce que je ne doute pas une seconde que ça n’aura rien à voir avec ce que j’ai connu. « Tu veux encore parler ? » Il est fier de lui. Et à part ça, c’est moi qui parle trop ? Au moins, je ne fais pas de l’humour dans des moments pareils. Enfin plus maintenant en tout cas. Je m’appuie sur mes coudes pour me relever un peu. La vision de son corps se propose à moi et je ne peux retenir un sourire. Il est beau. Et il est avec moi. Il me veut. Je suis heureuse. « Tais-toi Noam. » Un doigt vient se poser sur mes lèvres. Lèvres étendues en un sourire immense. Un sourire inhabituel pour moi. Et mon pied remonte le long de sa jambe, doucement. Je me mords la lèvre, mes yeux perdus dans son regard. Et finalement, de mes deux pieds, je le pousse vers le lit. Vers moi. Pour qu’il me rejoigne sur le lit. Pour qu’il me donne ce dont j’ai envie. Ce plaisir. Qui semble insurmontable mais tellement attrayant également. Je suis incapable de le refuser. Je ne le veux pas. Je ne le voudrais jamais. Quand il tombe enfin sur le lit, nos lèvres se retrouvent. Mes mains glissent dans son dos. Je prolonge le baiser jusqu’à plus de souffle. Et je laisse ma tête retomber contre le matelas. Une de mes mains vient se poser sur son visage, jouant avec ses cheveux blonds, passant sur ses lèvres dont je ne me lasse pas. « Tu as ce qu’il faut ? » J’aurais voulu ne plus avoir à parler mais il le faut bien. Parce que je veux qu’on en arrive là. Je veux qu’il me fasse l’amour. Et il en a envie aussi, je le sais. Mon corps consumé de ce désir ne brûle que pour lui. Je le veux. Comme jamais je n’ai voulu auparavant. Il chamboule tout en moi. Il me change. Il me fait découvrir ce bonheur auquel j’ai hâte de pouvoir goûter encore un peu plus. Et ça va durer. Je le sais. Je le sens. Aussi bien que je sens la chaleur de Noam contre moi.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 10 Déc - 1:46

Elle parle. Une première fois. Elle lui intime le silence. Elle parle. Une seconde fois. Question à laquelle il répond par un hochement de tête et un baiser sur ses lèvres. Il a. Il fait. Il revient. A présent que son corps se retrouve enfin contre le sien, il se plait à lui offrir des caresses et des baisers. Plus rien ne le retient. Il la regarde se délecter des plaisirs qu'il lui donne et ça le fait sourire. Captivé par ses pupilles, ses mains, elles, semblent obnubilées par son corps. Il peut enfin le toucher, le découvrir, le caresser. Il s'amourache de sa peau, de ses lèvres, de ses mains, de son corps tout entier. Il s'éprend de cette femme alors qu'il n'y connait rien à l'amour. Et il semble tomber dedans sans résistance. Étrangement, ça lui plait. Il n'a jamais réussi à aimer personne d'autre que lui. Il ne sait pas aimer les gens. Il n'a pas envie d'apprendre. Mais ce sentiment nouveau qui l'envahit le rend heureux. Sa poitrine contre son torse attise son envie de lui faire l'amour et chatouille son désir de s'unir à elle pour ne faire plus qu'un. Il ne va plus tenir très longtemps. Il a assez attendu d'ailleurs. Et lorsqu'il voit sa propre envie se refléter dans le regard de la belle, ça le fait sourire. Il retrouve ses lèvres. Les entrouvrent contre les siennes. Mais bien vite il oublie sa bouche. Il embrasse son cou, ses épaules, sa poitrine, son ventre. Ses lèvres s'attardent sur son ventre, sur chaque parcelle de sa peau, savourant l'effet qu'il lui procure à chaque baiser donné. Un soupire de plaisir le parcours. Ses mains se promènent sur sa peau dénudée, elles s'aventurent dans des endroits encore inconnus. Le corps de la belle se cambre sous les caresses et lorsqu'il effleure du bout des doigts une partie sensible de sa peau. La vision de son corps nu le stimule une nouvelle fois et une vague de désire le submerge. Il parsème sa peau de baisers sensuels et de caresses amoureuses. Et lorsque parfois elle soupire sous ses doigts, il sourit, fier de lui donner une nouvelle forme de bonheur qu'à cet instant lui-seul peut lui offrir. Elle est belle. Si belle lorsqu'elle est heureuse qu'il voudrait lui donner un peu de bonheur toute la vie. Il remonte vers son visage avec une lenteur dévorante. Il cherche à embraser son corps sous ces cascades de baisers qu'il lui donne. Il veut la tester jusqu'au bout, faire grimper son désir et son envie au maximum avant de lui offrir ce qu'elle réclame. Il s'amuse de la voir s'impatienter sous ses yeux. Ses gestes la trahissent. Ses jambes s'enroulent autour de sa taille. Il sourit à nouveau, et vient les toucher, les effleurer, les caresser partout. Lorsqu'elle l'attire un peu plus à elle, qu'il sent son bassin contre le sien, il réalise, soudainement, qu'elle en a envie. Là. Maintenant. L'impatiente. Mais son envie fait écho à la sienne. Et il veut lui donner ce plaisir. Que ce soit lui qu'il lui donne. Lui et pas un autre, plus jamais un autre. Plus jamais les mains d'un autre homme sur son corps. Seulement lui. Il voudrait être le seul capable de lui offrir le bonheur suprême. Le seul à la faire succomber dans une douce folie. De lui offrir cela pour la combler, la rendre heureuse, lumineuse et radieuse. Ses mains viennent caresser sa poitrine, puis son ventre. Mais la tentation finit par l'emporter. Elle le consume, le dévore, l'atteint de partout, l'étouffe d'un désir pour la belle. Il vient l'embrasser, encore. Encore et encore jusqu'à ne plus avoir de souffle. Un seul regard dans sa direction, et il comprends qu'il peut se donner à elle comme elle se donnera à lui. Enfin, leurs corps se cherchent. Se testent. Se désirent. Se tentent. Se déchirent d'une passion dévorante et sans limite. Ils finissent par s'entrelacer. Par ne faire qu'un. L'union parfaite. L'osmose. Ils se découvrent entièrement. Stimulé, il l'embrasse avec fougue et s'échine à atteindre ce plaisir charnel. Son cœur s'échine aussi, mais lui, ce con, il cherche à pomper un peu d'amour pour elle. Parce qu'il y a jamais plus de sang à pomper dans le corps d'un type amoureux. Il reste alors que de l'amour. Il paraît. C'est que des rumeurs. Des conneries. Des trucs qui se disent dans la rue. Seul le bruit de leurs soupires se fait entendre. Leurs soupires, leurs souffles haletants, leurs respirations saccadées. Parfois un gémissement de plaisir. Ou un murmure amoureux lorsqu'il prononce son prénom dans le creux de son cou. Il gémit. Il soupire. Son corps réagit au contact du sien. Ses yeux se ferment. Une vague de plaisir l'envahit. Ça pétille dans le bas de son ventre. Ça pétille puis ça bouillonne parce qu'il sent l'extase pure arriver. Il bouge. Il rouvre les yeux. Il la fixe. Il bouge encore. Il savoure, se régale de cet ultime moment où il la sent s'abandonner et se perdre dans ses bras. Chaque fibre de son être fourmille d'amour, de désir, de passion, de douceur pour elle. Son cœur s'affole déjà mais ce n'est rien comparé à son corps qui en veut toujours plus. Plus. Plus d'amour, plus de baiser, plus de soupire. Son organe central tambourine. Il exalte. Il fébrile d'excitation comme tout le reste de ses membres. Et il finit par imploser, exploser et trépasse dans un vertige amoureux. Noyé dans ce flot trop important de sensations lorsqu'il atteint ce plaisir. Ce plaisir physique qu'il voulait lui offrir. Un gémissement d'extase. Un soupire. Un baiser son cou. Une caresse sur sa peau. Il finit par l'entrainer dans un dédale de plaisir, et sur une route sinueuse de bonheur pure. Et il la fixe, tout le long, pour l'admirer, pour la contempler lorsque cette vague de plaisir l'atteint à son tour. Et lorsque le calme revient, il ressent cette vertigineuse impression de plénitude. De doux soulagement. De désir exquis. Son visage se replace au dessus du sien, et il vient l'embrasser d'un baiser délicat. Au même moment alors que ses yeux croisent les siens, il réalise qu'il ressent vraiment quelque chose pour elle, quelque chose de fort, quelque chose de réel, de vrai, de merveilleux, quelque chose qu'un jour il ne pourrait plus jamais nier. L'évidence. L'évidence qu'il ne pourrait jamais se passer d'elle. Après tout, il n'a pas réussir à l'oublier en deux mois. Deux mois dans une vie, c'est rien. Mais deux mois dans une histoire d'amour, c'est toute la vie. Puis peut-être qu'un jour il l'aimera. Il lui donnera de l'amour, du made in beckett, un truc bien à lui, qu'on trouve pas dans le commerce, que les livres sur la sexualité ne peuvent pas enseigner et que les p'tits chinois n'auront pas inventé. Il l'aimera, sans aucun doute. Et il finira bouffer par l'amour qu'il lui portera. Il crèvera de trop l'aimer peut-être. Et il pâmera de trop la désirer aussi. Elle devient sa force et sa faiblesse. Elle est le bourreau de l'amour. Elle vient l'achever. Fiévreux, brulant, mais paisible, il vient sceller une nouvelle fois ses lèvres aux siennes avec l'impression de lui faire la promesse d'un avenir plus beau.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 10 Déc - 11:01

Il s’éloigne de moi quelques instants. Je tiens seulement car je sais que c’est nécessaire pour qu’on soit encore plus proches. Plus proches que jamais. Je souris alors qu’il revient sur le lit. Sur moi. Mon corps défaille sous ses caresses. Sous ses baisers. Il est conscient de cet effet qu’il a sur moi. Destructeur. Délicieux. Bien trop bon pour être réel. Et pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi vivante. Tout mon corps s’agite contre le sien. La plus infime parcelle de mon corps. Tout tend vers lui. Je le sens contre moi. Contre mes lèvres. Contre ma poitrine. Contre mon ventre. Contre mes hanches. Je le sens partout. Mon corps. Incapable de savoir où donner de la tête. Il se laisse submerger. Envahir. Dévaster. Et puis ce sont ses lèvres qui viennent effleurer mon corps. Le faire frémir. Mon corps le veut tout entier. Mon cœur aussi. Je le réalise en le sentant cogner comme un dératé dans ma poitrine. Si fort. Il doit l’entendre aussi. Surtout quand son visage est si proche de mon corps. Mon corps se cambre pour se rapprocher au maximum du sien. Il en veut plus. Encore. Toujours. A l’idée qu’il y prenne du plaisir également, un frisson m’agite. De plaisir. De désir. De savoir qu’il me veut. Moi et pas une autre. Que ça pourrait être une autre à ma place. Mais c’est moi. Lui qui voulait partir ce soir est bien là. Plus présent que jamais. Les yeux fermés, je me concentre sur un autre sens. Celui qui me fait frémir dès qu’il me touche. Il s’applique, se concentre. Sur chaque petite partie de mon corps. Il prend soin de moi. Et ça lui donne du plaisir. Pas autant qu’à moi. Mais il aime ça, ça se sent. Il n’est forcé à rien. Il pourrait aller droit au but mais ne le fait alors. Alors que tout mon corps lui crie de le faire. Et quand ses doigts viennent toucher la partie la plus sensible de mon anatomie, je ne peux empêcher un gémissement de quitter mes lèvres. Mais ça ne dure pas. Pas assez à mon goût. Et il remonte le long de mon corps. Mes jambes viennent s’enrouler autour de sa taille, naturellement, rapprochant nos bassins plus encore. J’ouvre les yeux en sentant son souffle contre mon visage. Ses yeux embrumés par le désir. Je succombe. Je ne pense pas l’avoir déjà vu aussi heureux. Pourtant, il a toujours l’air heureux. Et je réalise qu’il est heureux, autant que je le suis. Parce que nous sommes ensemble. Parce qu’il y a ce plaisir qui n’a aucun équivalent. Ce désir sans fin. Qui nous déchire, nous possède jusqu’à la moelle. Mon regard plongé dans le sien, je n’ai pas peur. Pour la première fois sûrement. J’ai confiance. En lui. En moi. En ce nous naissant. Qui semble de plus en plus réel. Mon corps n’en peut plus. Se soulève un peu plus contre le sien. Je ne tiens plus. Et après quelques caresses, il ne tient plus non plus. Je gémis contre ses lèvres. Je perds les pédales. La raison. Mes mains se raccrochent à son dos. Mes ongles s’y enfoncent légèrement. Comme si ça allait suffire. Comme si ça allait m’empêcher de décoller. Jusque dans les nuages. Jusqu’à me brûler. Voler trop près du soleil. Et puis je reviens sur terre. Il m’embrasse. Me fait partager son désir. De toutes les façons possibles. C’est délicieux. Terriblement délicieux. Mon cœur a du mal à suivre. Il proteste mais personne ne l’écoute. Pas moi. Pas mon corps. Ma respiration se fait de plus en plus irrégulière. Et les baisers incessants de Noam n’aident pas. Mais pour rien au monde, je ne voudrais qu’il arrête. Nous sommes ensemble. Nous sommes un. Unis. Par nos corps qui se rencontrent. Et se rencontrent encore et encore. Plus vite. Plus délicieusement. Mais aussi par nos esprits, nos cœurs. Il n’y a pas meilleure façon de communiquer. Nos corps disent tout. Cette chose qui nait entre nous. Cet amour. Nos corps le savent alors que nous en sommes à peine conscients. Alors nos peaux collées ne font qu’une. J’ouvre les yeux un instant. Les siens sont fermés et l’expression sur son visage me fait fondre. Mon corps fond. Mon cœur fond. Et je referme les yeux, submergée par ce plaisir. De lui faire cet effet-là. De ressentir tant de choses. Incomparable. Impossible de comparer ce plaisir. Que ce soit à d’autres plaisirs passés ou à autre chose. Nos corps bougent en parfaite synchronisation, recherchant la meilleure façon de faire durer ce plaisir. Ses lèvres prononcent mon prénom. Jamais je n’ai autant aimé ce prénom. Parce que sa voix suave le rend parfait. Parce qu’il l’aime aussi. Je soupire. Mes lèvres retrouvent les siennes. Naturellement. Comme attirées. Des aimants. Voilà ce que nous sommes. Incapables de nous séparer. Ni même de l’envisager un seul instant. Folie. Dans nos actions. Dans nos soupirs. Dans nos cœurs. Mon cerveau ne contrôle plus rien. Il est perdu. Sous toute cette vague de plaisir. Mon corps a pris le contrôle. Même s’il ne maîtrise rien non plus. Il ne fait que chercher plus de plaisir. Comme si c’était possible. Et ce plaisir finit par avoir raison de nous. Il atteint ce point de non-retour si connu. Jouissance ultime. Il gémit une dernière fois. De bonheur. De plénitude. Et je ne tarde pas à le suivre. Achèvement de ce désir qui a pris possession de nous. Je crie son prénom tout en enfonçant plus les doigts dans son dos. Et je me laisse tomber contre la couette. Heureuse. Un soupir et j’ouvre les yeux sur son visage heureux. Nos respirations se relâchent après tant d’effort. Heureux. Comblés. Epuisés. Mais cette fatigue est délicieuse elle aussi. Parce qu’on a tout donné, sans s’arrêter, sans se reposer. On a juste profité. Et ça n’avait rien à voir avec quoique ce soit. Parfait. Et le mot semble insuffisant pour décrire cette osmose, cette proximité, ce sentiment d’être enfin complet. Et cette impression qu’on ne pourra plus jamais l’être l’un sans l’autre. Je réalise que la douleur de le perdre serait sûrement pire que tout. Mais pas besoin de penser à ça. Parce qu’il est là. Parce qu’il me tient dans ses bras. Parce qu’il semble heureux. Il m’embrasse doucement. Contraste avec les baisers passionnés que nous faisons d’échanger. Mais nous avons besoin de ce calme. Pour nous remettre de nos émotions. Pour nous reposer. Afin de ne pas mourir maintenant. Parce que ça serait con de mourir alors qu’on a encore tant de choses à vivre. A vivre ensemble. Ça n’est que le début, je le sais. Cette nuit, c’est la promesse de notre futur. De notre bonheur commun. « Waouh… » Maintenant couchés l’un à côté de l’autre, je souris. Ma tête vient se poser sur son torse. Sur son cœur. Et je reste là, à écouter son cœur qui reprend son rythme normal. Son magnifique qu’un cœur qui bat pour moi. « Et je n’exagère même pas. » Son égo risque de grossir encore plus mais c’est le dernier de mes soucis en ce moment. Il sait déjà ce que j’ai ressenti pendant qu’il me touchait. Mon corps est plus doué pour s’exprimer que moi. Et mon corps n’avait jamais autant parlé qu’avec lui. Tellement qu’il s’est endormi maintenant. Ma tête se soulève pour venir l’embrasser doucement. Et se repose dans son cou. Son parfum est enivrant. Il est enivrant tout court. Je ne pourrais pas me lasser de lui. Jamais. Peut-être que c’est ça l’amour. Cette sensation. Cette certitude. Que c’est fait pour durer. Pour toujours. « Je suis heureuse. » Simple murmure. Parole inutile. Je pourrais sûrement lui dire que je suis amoureuse aussi. Mais je ne sais pas comment ça marche. Je sais juste que je le suis. Ou tout au moins que je le deviens. Et c’est de pire en pire. Si j’ai sur lui seulement un dixième de l’effet qu’il me fait, je serais heureuse. Parce qu’il n’y a pas d’équivalent au bonheur ressenti quand on se sent aimé par celui qu’on aime. Même si ce n’est que le début.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyVen 14 Déc - 3:21

Ses mains caressent encore sa peau, ses lèvres effleurent son cou et son cœur tambourine comme un dératé. Ses pupilles fixent son visage heureux, comblé, épanouit. Parce qu'elle rayonne, elle brille, et lui, émerveillé, la contemple d'un regard séduit, totalement sous le charme. Il pourrait rester là à l'admirer ainsi des heures, jusqu'à ce que son image soit imprimée dans ses yeux, photographiée sur ses pupilles. Il y a l'écho de son cœur qui éclate à l'intérieur, son corps qui cherche le sien et son regard, partout sur elle. Il fixe ses yeux, puis sa bouche. Sa bouche, puis ses yeux. Ses yeux, puis sa poitrine, sa poitrine, puis ses mains. Son ventre aussi, ses jambes, ses épaules, son cou. Il pourrait sans cesse lui répéter qu'elle est belle. Et lui conter des mots d'amour. Mais il n'est ni romantique, ni poète. Il finit par s'allonger à ses côtés. Le sentiment de plénitude qui l'a envahit se décuple. Son organe centrale semble s'apaiser, enfin, après toute cette folie amoureuse. Après tous ces baisers enflammés. Après ces caresses incessantes et terriblement délicieuses. Elle vient se lover dans ses bras, sa tête reposant contre son torse. Il passe un bras autour de son petit corps fragile. Elle parle. Il sourit à ses mots. A sa spontanéité. A sa soudaine bonne humeur contagieuse qu'il partage pourtant avec elle depuis l'entrée dans cette chambre. Il ne l'a jamais vu, ni sentit si heureuse. Son égo lui souffle que c'est grâce à lui. Son sourire s'agrandit. Il garde le silence. Satisfait. Heureux. Pleinement comblé. Entier. Il aurait voulu que les minutes s'allongent pour devenir des heures. Que les heures se transforment en années. Et qu'ils restent là, ainsi, enlacer dans les bras de l'autre, tombant dans les méandres d'un amour naissant et aveuglant. Son esprit continue de naviguer entre fantasme et illusion romantique. Il divague, flanche, et tangue dans tous les sens. Il pense à la belle, à ce moment parfait partagé entre eux, à son corps délicieux, à ses soupirs, ses murmures, et à ses yeux habités pour la première fois d'une lueur heureuse. Le sommeil l'envahit. Il commence à rêver de leur soirée qui tourne en boucle dans son esprit. Ses yeux se ferment. Téo lui parle une dernière fois. Il tente de suivre ses paroles. Il essaie de rester éveillé pour profiter de l'instant. De sa présence au creux de ses bras. De ses mots parfaits qui sortent de sa bouche. Sa bouche qu'il embrasserait bien encore. Il n'entend rien. Ne cherche plus à écouter. Il sent le contact de ses lèvres contre les siennes. Il se demande s'il n'a pas formuler son désir à haute voix. Et il finit par rejoindre Morphée malgré lui alors que la pensée qu'il est sans doute en train de tomber amoureux lui effleure l'esprit. Et quand il émerge, des heures après, dans cette chambre à laquelle il n'a accordé aucune importance à son arrivée, Téo est toujours là, dans ses bras, endormie. Il admire ses traits de poupée fragile frappée par l'amour. Il la trouve sublime. Attirante, lumineuse. Beauté fragile. Un drap les recouvre. Il s'étire. Soupire. Et pose un regard amusé sur celle qui occupe le lit avec lui. Elle parait si candide qu'il a envie de rester accrocher à elle toute sa vie et de ne plus la quitter. Afin de s'assurer que jamais personne ne la ferait souffrir, ni ne lui ferait de mal. Pour s'assurer aussi qu'il n'y aurait toujours que lui dans sa vie. Il avait cherché à se persuader du contraire, mais il réalise soudainement qu'il se fait prendre à son propre piège. Tout ce temps il avait cherché à la séduire sans se rendre qu'il tombait lui-même sous son charme. Elle semble définitivement la seule à réussir à loger un peu de vie dans ce cœur égocentrique, elle vient prendre la place qu'il lui est dû, et lui, ce grand connard narcissique, il ne fait rien pour l'en empêcher. Y a peut-être un peu d'amour qui résonne dans son cœur finalement. Ou un truc qui lui ressemble en tout cas. Un truc un peu désarticulé. Un peu gâché par le temps, un peu moche, un peu terne. Mais qui semble rendre Téo heureuse. Ça n'a pas de prix cela. Parce que rendre cette femme heureuse et recevoir un sourire de sa part, il faut le mériter. C'est ce qu'il se dit. Il se tourne vers elle, entrelace l'une de ses jambes aux siennes tandis que sa main droite vient doucement s'aventurer sur sa jambe, remontant lentement contre celle-ci pour venir se loger sur son ventre. Il caresse sa peau. Sa peau si douce et si parfaite. Ses lèvres s'échouent contre son épaule sur laquelle il dépose un baiser. Même dans son sommeil elle reste sublime, terriblement parfaite et incroyablement attirante. Son index effleure ses lèvres. Il sourit, approche son visage du sien et souffle doucement à son oreille : « Réveille toi. » Il patiente, continue de jouer de ses doigts sur sa peau, la regarde pendant qu'elle s'éveille doucement au creux de ses bras. Il reçoit ses premiers regards perdus, amusé. Charmé. Ses yeux rencontrent les siens. Elle parait heureuse. Endormie mais heureuse. Il se perd dans son regard, revoit leur nuit défiler devant lui, et son sourire conquit s'agrandit. Il conserve en mémoire chaque détails de cette nuit parfaite. Il la ressent encore dans le creux de son ventre. Ça lui plait. Autant que ça lui plait de réaliser que son désir pour elle ne s'est pas atténuer. Il veut toujours d'elle. Il voudra toujours d'elle. Et alors ça lui saute au visage et ça explose dans son organe central. En un million de couleurs, de sensations et de sentiments. Cette évidence. Cette vérité que peut-être il l'aime. Un peu. Pas trop. Il y a un p'tit truc étrange qui le prend aux trips et qui bouscule tout dans son torse. Côté gauche, là où l'écho de son organe devient bousillé, et démesuré lorsqu'elle le touche. Alors c'est ça ressentir des sentiments amoureux ? Défaillir tout en étant heureux ? Il bascule afin de se retrouver au dessus de la jeune femme. Il la contemple. La désir. Ne peut s'empêcher de la regarder tout en s'imaginant l'embrasser. Et il finit par enfouir son visage dans son cou, y dépose une dizaine de baisers avant de demander dans un murmure ensommeillé : « Aucun cauchemar ? »
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyVen 14 Déc - 20:45

Il semble épuisé. Rassasié. Ses yeux semblent se battre pour rester ouverts. Il me regarde jusqu’à ne plus pouvoir. Toujours de la même façon. De cette façon qui me fait tellement plaisir. Qui me montre qu’il me veut. Il m’a eue. Et son regard n’a pas changé. Cette lueur qui agite ses yeux. Sa façon qu’il a de m’admirer. Ce qui est différent, c’est son sourire. Non pas que je n’ai pas l’habitude de le voir sourire. Juste pas comme ça. Ce sourire est sincère. Synonyme de son bonheur. Et je sais que le mien doit être pareil. Parce que le bonheur des gens se lit toujours sur leur visage. Ils peuvent cacher leur malheur mais ce n’est pas difficile de remarquer quand quelqu’un est heureux. Et ce soir, nous sommes tous les deux heureux. Niais. Epuisés. Heureux. Noam sombre dans le sommeil alors que je le regarde, amusée. C’est vrai que les hommes sont toujours épuisés après l’amour. C’est un truc naturel je crois. Mais je suis fatiguée aussi. Par cette soirée inoubliable. Par cet échange avec Noam. Par mon cœur qui a du mal à suivre. La respiration régulière de Noam me fait sourire. Il dort maintenant. Paisible. Il est beau. Il est avec moi. Il est resté. Et je trouve ça incroyable. Qu’il puisse vouloir de moi. Que je puisse le rendre heureux. Il y a quelques mois, si nous avions couché ensemble, je n’aurais sûrement pas eu la même réaction. Mais aujourd’hui, j’ai de l’espoir. Que ça compte autant pour lui que pour moi. Qu’il puisse peut-être même m’aimer. Qu’on puisse être heureux ensemble. Et que plus rien ne nous arrive. Ne plus jamais quitter ce lit. Ne plus jamais nous quitter. Je remonte le drap sur nos corps, pudique. Mais je me blottis tout de même contre lui. Contre son odeur apaisante. Et je ferme les yeux, confiante en l’avenir. Demain sera un bon jour. Et c’est dans un sommeil serein que je plonge. Sans ce cauchemar. Peut-être que je rêve. Mais rien qui suffise à marquer mon esprit. Un rêve ne pourrait pas surpasser la vérité en ce moment. J’ai tout ce qu’il me faut. Je n’aurais jamais pensé qu’un homme pourrait suffire à me rendre aussi heureuse. Suffire à mon bonheur. Mais n’est-ce pas l’objectif premier de la vie ? Trouver l’amour. Celui qui durera. Lorsque je me réveille, c’est comme si rien n’avait changé. Si ce n’est les yeux ouverts de Noam. J’ouvre les miens progressivement. M’habituant au rayonnement qu’il dégage. Rayonnement de bonheur. Je suis éblouie. Parce que c’est moi qu’il a choisi. Parce que ce sourire sur ses lèvres, c’est parce que je suis avec lui. Parce qu’il aurait pu partir sans me réveiller mais qu’il est encore là. Mon cœur a envie de croire qu’il sera toujours là. Que ça ne changera pas. Que le malheur m’a quitté pour toujours. Pour laisser place à ce bonheur à deux. A ce nous qui n’existait pas avant. Pas aussi fort. Pas aussi certainement. Et pourtant, il s’impose à mon esprit maintenant. Son sourire brille. S’élargit encore. Mon cœur s’agite. Il se réveille plus vite que moi. Mon corps dort encore. Mon cerveau aussi. Je me frotte doucement les yeux, heureuse d’avoir pris la peine de me démaquiller hier soir. J’ignore si mes traits coïncident avec la tranquillité que je ressens. Je ne sais pas à quoi je ressemble. Pourtant, les yeux de Noam me l’indiquent. Pas parce que je vois mon reflet dedans. Parce qu’il a ce regard admiratif. Comme si j’étais magnifique. Ce que je ne suis pas. Encore moins au réveil. Mais s’il le pense, autant qu’il continue. Parce que ça me suffit à me sentir bien. Je souris légèrement. Sincèrement. On est si bien. Avec cette envie de passer la journée au lit. A défaut de pouvoir y passer notre vie. Bien mieux réveillé que moi, Noam bascule au-dessus de moi. Il me regarde. Je le regarde. Mes mains caressent ses épaules, comme pour se convaincre que tout ça est bien réel. Il me pose une question. Sur mes cauchemars. Je ferme les yeux en sentant ses lèvres dans mon cou. Se réveiller avec quelqu’un avec qui l’on est, je n’ai jamais connu ça. Bien sûr, je me suis déjà réveillée aux côtés de Noam. Mais tout a changé depuis. Nous sommes ensemble maintenant. Avec cet amour qui pousse. Et s’épanouit de plus en plus. « Je rêve encore, c’est ça ? » Parce que je ne pourrais rêver meilleur réveil. Je souris. J’ai du mal à me réveiller totalement. Encore engourdie par ce bonheur qui traverse tout mon corps. Et ce désir qui agite déjà à nouveau mon corps. Désir en commun avec Noam. Partagée entre l’idée de me rendormir contre lui et l’envie que je ressens pour lui. J’ai envie de tout. De tout faire avec lui. Mais on a tout le temps. Rien ne nous presse. Et ça se voit dans nos mouvements encore lents. « Non, aucun cauchemar. » Un soupir s’échappe de mes lèvres tandis que les siennes parcourent toujours mon coup. Un soupir qui se transforme en bâillement. « Tu fais un excellent attrape-rêve. » C’est loin d’être sa seule utilité mais c’est la vérité. Lorsqu’il me sert dans ses bras, rien ne peut m’arriver. Même dans mon subconscient. Il me protège, sans même s’en rendre compte. De mes démons intérieurs. De mon passé dont il ignore tout. D’un geste qui me parait utiliser toutes mes forces, je le fais basculer sur le matelas. Et c’est à mon tour d’être sur lui. Une jambe de chaque côté de son corps. Assise sur lui. Le drap enroulé entre nos corps. Je souris et me mords la lèvre. Repousse mes cheveux en arrière. Ils retombent mais je m’en fiche. Et alors que je dépose ma jambe droite sur le lit, une grimace traverse mes traits. La nuit n’a pas fait disparaître la douleur. Dépitée de ce retournement, je me laisse retomber sur le lit. A côté de Noam. J’ai mal. Pourquoi tout ne peut-il pas être parfait ? « L’effet des médicaments s’est estompé, je crois. » J’en suis même sûre. Je me demande comment j’ai pu ne pas avoir mal du tout hier soir. Je suppose que l’adrénaline de ce désir qui s’est emparé de moi avait effacé toute douleur. Mais ce matin, ça ne semble pas suffire. « Tu peux aller m’en… Non, mieux vaut ne pas en reprendre, c’est une vraie drogue ces machins. » Et à moins que ça soit obligatoire, il faut éviter de trop en prendre. Quand on a mon passé en tout cas. Tout faire pour ne pas replonger, toujours. « J’ai droit à un massage ? » je demande, tournant la tête vers Noam. Je sais que si je veux éviter qu’il m’emmène à l’hôpital, il doit croire que la douleur est faible. Elle l’est. Je vais aller mieux, je le sais. Pas besoin qu’on sorte de chez moi. Qu’on quitte notre bulle. Nous sommes si bien. Je soulève la tête pour déposer un baiser sur ses lèvres. Doux. Simple. J’en voudrais tellement plus. Mais pas si ça signifie que je vais souffrir. On peut attendre. Pas trop longtemps mais on le peut. On a tout notre temps.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc - 16:17

Il n'y a pas d'amour. Seulement des caresses. Des baisers. Des murmures. De la chaleur sous ses doigts quand il touche sa peau. L'amour est remplacé par le désir à cet instant. Sous ses yeux elle se réveille, elle rayonne. Elle est de ces femmes qui même au réveil sont toujours belles. Il ne cherche pas les défauts. Peut-être qu'il n'y en a même pas d'ailleurs. Il se contente de l'admirer. De tomber sous son charme un peu plus à chaque secondes. Ses yeux ont du mal à rester ouvert et il sourit en la voyant lutter. Mais il patiente. Et la regarder suffit à occuper toutes ses pensées. « Je rêve encore, c’est ça ? » Sa remarque le fait sourire un peu plus. Il laisse échapper un fin rire. Ses lèvres continuent leur manège dans son cou. Elle lui affirme ne pas avoir fait de cauchemar. Il le sait déjà, mais il est heureux de l'entendre de sa bouche. « Tu fais un excellent attrape-rêve. » Du tac-ào-tac, il répond : « Je sais. » Noam Beckett est excellent dans tous les domaines. C'est une évidence. Il ne le dit pas. Il n'a pas envie de parler. Il écoute seulement. Mais il le pense suffisamment fort pour que son égo enfle un peu plus. Il y a les mains de Téo qui se posent sur ses épaules et avec sa force de crevette, elle essaie de le faire basculer sur le lit. Ça le fait rire. Il réalise soudainement à quel point elle vient illuminer sa vie. Avec son charme qui le fait craquer. Sa fragilité qui l'amadoue. Et son sourire envoutant. Il aime la voir sourire. Il aime la faire sourire aussi. Le spectacle est parfait à voir. Ses mains viennent instinctivement se glisser sur ses hanches lorsqu'elle se retrouve assise sur lui. Il plonge son regard dans celui de Téo, mais ne le maintient pas longtemps. Ses yeux font des allers retours inexplicables de ses lèvres à ses pupilles. Il se demande si elle a l'intention de faire quelque chose ou si elle compte reste là, à le regarder encore pendant des heures. Sans rien faire. Ça n'est pas spécialement dérangeant, d'ailleurs, il est bien installé, avec le visage de Téo devant lui. Une sensation de déjà vue l'envahit. Elle, au-dessus de lui. Des vagues de désir le submergent, mais il y résiste plus facilement que la veille. Pour la première fois elle donne l'impression de prendre les choses en main, elle parait décidée. Il sourit un peu plus. Il se dit que le drap entre leur corps est de trop. Comme son déguisement, cette nuit. Il compte le retirer. Mais il ne fait rien. Et la grimace qui traverse le visage de la belle ne laisse rien présager de bon. Son regard se porte instinctivement sur sa jambe tandis qu'elle se laisse tomber à côté de lui sur le lit. Loupé. Il soupire. Fixe le plafond de la chambre sans le moindre mot. Il aurait mieux fait de l'amener à l'hôpital la veille. « L’effet des médicaments s’est estompé, je crois. » qu'elle dit, là, comme ça. Il se demande comment elle a fait pour ne pas avoir mal cette nuit. Ou est-ce seulement lui qui n'y a pas fait attention. Joueur malgré son inquiétude, il tourne son visage vers le sien. « Dommage, ça devenait intéressant là. » Ça l'aurait été encore plus si il y avait eu une suite. Mais il commence à s'y habituer. A ses allusions, ses sous-entendus qu'elle lui fait sans jamais pouvoir y goûter. C'est frustrant, mais il paraît s'y faire. Elle parle des médicaments. Commence une phrase sans la finir. Tant mieux. Il ne serait pas allé chercher les cachets de toute façon. « J’ai droit à un massage ? » qu'elle lui demande maintenant. Son visage se tourne à son tour vers le sien. Son air innocent et fragile ancré dans ses pupilles. Elle le fixe. Attend une réponse de sa part. Il la contemple. Silencieux. Fasciné par ses yeux. Fasciné par elle, tout simplement. Il veut l'embrasser, pas lui faire un massage. Pour l'encourager elle vient déposer un baiser léger sur ses lèvres. Quelle arnaque. Il lève les yeux au ciel et se tourne vers elle. « Non. » Son sourire d'emmerdeur fend son visage. L'une de ses mains glissent sous le drap. Ses doigts viennent parcourir la peau nue de sa jambe. Ses lèvres s'échouent contre son épaule. Il laisse ses doigts errer sur le corps de la jeune femme. Tantôt sur sa jambe blessée, tantôt sur son ventre parcouru de frissons. Parfois ses doigts viennent trouver sa main. Effleurent la peau de son bras, ses lèvres douces et délicates, sa joue rougie. Même après une telle nuit, il s'amuse à chercher à la séduire à nouveau. Il ne la considère pas comme acquise. Peut-être prend-il juste le temps de l'aimer. Ou est-ce seulement son égo qui ressent le terriblement besoin de savoir qu'il lui fait de l'effet. « Cette fois-ci, ça ne marche pas. » Lui-même n'est pas très convaincu. Il resterait volontiers dans ce lit avec la belle toute la journée. Il approche son visage du sien, souhaitant l'embrasser. Mais il se ravise au dernier moment et finit par s'assoir dans le lit. « On va à l'hôpital. »


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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyVen 28 Déc - 12:14

Je me réveille dans ses bras et je me dis qu’il n’y a pas meilleure sensation. Je n’ai jamais connu ça, me réveiller dans les bras d’un homme. Encore moins dans ceux d’un homme auquel je tiens. Je ne doutais pas qu’il resterait mais le constater me rend heureuse. Surtout qu’il a l’air bien réveillé et autant – si ce n’est plus – en forme qu’hier soir. A peine a-t-il réussi à me réveiller que nous sommes déjà l’un sur l’autre. Peut-être que c’est ça le bonheur. L’amour. Le désir qui ne semble pas pouvoir prendre fin. Il me veut toujours. Même après m’avoir eue une fois. Ce dont j’avais peur il y a encore quelques mois, il me prouve que je n’en avais aucune raison. Il est là. Avec moi. Et il va rester. Et je vais rester. Pas de raison de partir après tout. De nous arrêter non plus. Sauf que ma jambe ne semble pas d’accord. Il est déçu, je le sais. Et moi aussi. Je m’en veux d’avoir été assez stupide pour danser hier soir. Si je n’avais pas eu cette envie, nous pourrions faire ce que nous voulons ce matin. Je voudrais pouvoir passer outre cette douleur pour le sentir contre moi et ressentir ces mêmes choses que j’ai ressenties hier soir. Mais j’ai vraiment trop mal. Et maintenant que Noam sait que j’ai mal, il ne voudrait plus de toute façon. « Dommage, ça devenait intéressant là. » Un léger sourire s’affiche sur mon visage. Je ne le regarde pas, je ne veux pas lire la déception sur son visage. La mienne me suffit. Mais qu’il me trouve intéressante me fait plaisir. Bien sûr, on aurait pu faire plein de choses sans ma blessure à la jambe. Mais elles sont malheureusement reportées. Pour offrir une alternative toute fois plaisante, je lui demande un massage. De la crème appliquée sur une blessure, ça aide à guérir aux dernières nouvelles. Et un massage reste un massage. Ça a tout de même un côté sexy, que ce soit sur n’importe quelle partie du corps. « Non. » Il semble froid à son ton mais ce n’est qu’un jeu. Juste après avoir prononcé ce mot qui veut tout dire, je sens ses doigts s’approcher de moi. Je ne sais pas à quoi il joue. Sûrement à me montrer ce que je ne pourrais pas avoir ce matin. Et le pire, c’est que ça fonctionne. Mon corps réagit sous ses caresses. J’en veux plus. Ce désir me brûle de l’intérieur, c’est horrible. Insupportable presque. Ses lèvres. Sa main. Sur ma peau. J’en voudrais tellement plus. Peut-être que je peux après tout. Supporter la douleur pour ressentir ce plaisir. Il n’a pas l’air de s’en gêner lui. Et avec les frissons qui parcourent mon corps, je ne pense déjà presque plus à ma blessure. « Cette fois-ci, ça ne marche pas. » Ses mots contredisent ses actes. Ça me fait sourire. Et alors qu’il approche ses lèvres des miennes, je ferme les yeux en levant la tête vers lui. Mais rien ne vient. « On va à l'hôpital. » Je me laisse retomber sur le lit et j’ouvre les yeux. Il est maintenant assis, sûrement pour se convaincre de ne plus me toucher. A-t-il donc autant de mal à me résister ? Cette pensée me fait plaisir autant qu’elle me surprend. Ce n’est pas mon genre d’avoir autant confiance en moi. « C’est dommage. » Je laisse ma phrase en suspens alors que mes doigts viennent échouer dans son dos. Se promenant de son bassin à sa cuisse, je me plais à le sentir réagir sous mes caresses. Il n’est pas le seul à pouvoir jouer à ce jeu-là. « Je ne comptais pas m’habiller aujourd’hui. » D’un mouvement de bras, je pousse le peu de tissu qui cachait encore mon corps. Je m’offre à son regard sans aucune honte. Autant je pouvais être pudique hier soir, autant je ne le suis plus du tout. Il a déjà tout vu de moi hier soir de toute façon. Rien ne sert de se cacher. Surtout si je veux éviter qu’il m’emmène à l’hôpital. « Tu ne vas pas m’habiller de force tout de même, si ? » Ma phrase pourtant toute simple prend une allure érotique. Pourtant, ce n’est pas le fait d’habiller quelqu’un qui est excitant. Mais je m’en fiche pour le moment. Il ne va pas me forcer à aller à l’hôpital tout de même. Alors qu’il suffirait d’un massage pour que j’aille bien. « Si tu y tiens, j’irais à l’hôpital ce soir. Si je ne vais pas mieux mais je suis sûre que ça ira bien mieux. Si tu veux bien jouer au docteur avec moi. » Mes doigts s’approchent de sa partie la plus sensible. Sans pour autant rien lui donner. Je veux qu’il désire rester. A l’hôpital, ça sera plus difficile de faire quelque chose. Surtout qu’on va passer des heures aux urgences pour finalement se faire dire que je dois mettre de la crème régulièrement sur ma blessure. Mais s’il tient vraiment à avoir l’avis d’un médecin, il peut toujours appeler la Reese dont il parlait hier soir.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 31 Déc - 5:02

« C’est dommage. » qu'elle dit. Et il voudrait qu'elle se taise. Un peu. Il aimerait l'entrainer, comme la veille, dans une folie amoureuse et qu'elle ne dise plus rien. Qu'elle ne pense plus à rien aussi. Il veut la sentir défaillir sous ses lèvres. Entre ses doigts. Désormais pleinement réveillé et en forme, si ce n'est même beaucoup plus que la veille, ses pensées sont tournées vers une idée bien précise. Sa main vient rencontrer son dos. Il soupire. C'est de son corps dont il a envie à cet instant. Pas de parler. Les mots semblent superficiels. Inutiles. « Je ne comptais pas m’habiller aujourd’hui. » Son visage se tourne. Il l'interroge du regard pour savoir si elle est sérieuse. A la fois aguicheuse et fragile, elle semble savoir ce qu'elle désire. Désir partagé. Il n'est enfin plus le seul à être déterminé. Ni à prendre les choses en main. Et ça l'amuse de la voir si confiante. Elle répond à sa question silencieuse en retirant le drap qui la recouvre. Sous le regard dévorant de l'écrivain qui sent ses résolutions flancher. Il tombe toujours le premier. Il y a son regard qui se pose partout sur son corps. Sur ce corps parfaitement dessiné. Fines lèvres. Courbes attirantes. Traits fins. Poitrine parfaite. Sublimité. Un sourire nait spontanément sur son visage. Son regard brille d'excitation et d'envie. Difficile de résister alors que la tentation est si grande. Elle s'offre à lui. Elle ne cache plus sa poitrine de ses bras. Cette fois-ci, elle l'invite directement à venir contre elle. Il se mord les lèvres. Résiste. La dévore du regard. Parce qu'elle représente tout ce qu'il l'attire chez une femme. « Tu es parfaite. » Et il s'en fiche de se répéter. Il ne fait que dire le fond de sa pensée. Mais il est là, comme un pauvre malheureux type amoureux qui essaie de résister à la femme qu'il aime. Sauf qu'il n'est pas amoureux. Mais il résiste quand même. Sans trop savoir comment faire. Ni pourquoi il le fait. Son cœur s'emballe. Son corps trépigne d'impatience. Et à mesure que sa main se promène de son dos à sa jambe, une vague de désir le submerge. Il se jetterait bien sur ses lèvres maintenant. Il lui ferait bien l'amour. Pour lui procurer autant de caresses et de plaisir que durant la nuit. Pour repartir à la découverte de ce corps qui l'attire et dont il désire chaque gramme. Mais il refuse de lui donner ce plaisir. Pas maintenant. Pas tout de suite. Pas là alors qu'elle souffre. Il veut la faire attendre, comme elle le fait patienter à chaque fois. Patienter sans rien lui donner. La terrible arnaque. Ça le frustre. Il ne cèdera pas. Pas le premier en tout cas. Sa fierté l'empêche de l'embrasser. De toucher sa peau. De la prendre dans ses bras. Pourtant la vision de son corps nu lui procure le même effet que la veille. Si ce n'est pire. Ses doigts brulent, souhaitant effleurer sa peau. Son cœur connait des ratés pénibles et agréables. Son désir grandit. Au même rythme que le p'tit sentiment étrange qui pousse dans son torse. Les yeux rivés sur sa peau, il soupire. D'envie. De déception peut-être, de devoir attendre. Ses lèvres bougent. Elle parle. Il n'écoute pas. Absorbé par la vision parfaite qui s'offre à lui. Elle est parfaite. Sublime. Attirante. Elle est belle. Ses lèvres bougent. Il aimerait la faire taire avec un baiser. Un nouveau soupire lui échappe. Il relève les yeux vers les siens. Il crève d'envie de l'attirer contre lui. De sentir son corps contre le sien. Mais sa jambe. Elle a mal. « Mais tu ne m'aides pas là. » qu'il souffle. En se mettant nue devant lui, il ne se sent ni soutenu, ni aidé. Il essaie de se convaincre qu'il n'est pas si faible. Qu'il peut résister. Pas longtemps. Un peu. Juste encore un peu. Elle parle. De l'hôpital. De sa jambe. De jouer au docteur. Et y a sa main qui s'aventure sur sa jambe. Ce n'est qu'une caresse. Qu'un effleurement. Elle lui fait goûter les prémices d'un plaisir dont il n'aura pas le droit. Injuste. Et injustifié. Sa main se stoppe alors qu'il en perd ses mots. Son désir pour elle le ronge. Le consume tout entier. Il n'ose plus la regarder. Il se contente de fixer sa main sur sa jambe. Sa main inerte. Comme il s'y attendait. Il pose ses doigts sur son poignet. Caresse sa peau. Et finit par repousser sa main pour la poser sur le lit. Difficile de réfléchir lorsqu'elle s'amuse à le toucher ainsi. Il tente de conserver un minimum de lucidité. « Non Téo, pas ce matin. » Ils ne feront rien ce matin. Il y a toujours sa déception dans sa voix. Et v'là qu'il la repousse maintenant. Sans cesse il se répète qu'elle a mal. C'est la seule solution qu'il a trouvé pour éviter de penser à ce qu'ils pourraient faire. A ce plaisir qu'il pourrait lui procurer. Il ne la regarde même plus. Pour ne pas flancher. Pour éviter de vouloir autant se jeter sur elle. Il est faible. Et il déteste le fait que ça ne soit pas autant réciproque. Au moins son putain d'égo démesuré refuse de céder. Il refuse de se laisser aller le premier. « Tu as besoin de vrais soins pour ta jambe. A l'hôpital, on va te remettre debout en un rien de temps. » Sa jambe droite sort de sous le drap, comme ci il s'apprêtait à se mettre debout. Il jette un coup d'œil furtif à la belle. Et en la voyant ainsi, nue, sublime et s'offrant toute entière à lui, un sourire de voyou fend son visage et il ne peut s'empêcher d'ajouter : « Même si debout, ce n'est pas la position dans laquelle j'ai envie de me retrouver avec toi aujourd'hui. »

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 31 Déc - 18:34

living in a fantasy. (nemo) - Page 2 Tumblr_lt2rzcpgRb1qzydh2o2_r1_250« Tu es parfaite. » Ses yeux caressent mon corps. J'ai chaud tout d'un coup. Chaud d'une chaleur délicieuse. Ce n'est même pas tellement pour son plaisir à lui que je fais ça. Bien sûr que ça compte. Le voir heureux, c'est important pour moi. Je suis contente d'être l'auteur de ses sourires. Mais j'en ai besoin moi aussi. Besoin de lui, besoin de son corps. Besoin de beaucoup plus que son regard sur mon corps. Ses mains me feraient cent fois plus d'effet. Rien qu'à repenser à ce que j'ai ressenti hier soir, je rougis légèrement. Mais je ne suis pas gênée. Je suis avec lui, on a vécu ça ensemble. Et c'était génial pour nous deux. Je voudrais tellement ne pas avoir mal pour lui donner ce qu'il veut. Pour nous donner ce qu'on veut. Je m'en veux de devoir l'allumer. Surtout que même s'il cède, je ne suis pas à l'abri d'avoir encore mal. Et je ne veux pas qu'il se sente responsable de ma douleur. Alors que ça sera ma faute et uniquement la mienne. Peut-être qu'il a raison en fait. Mais la perspective d'aller à l'hôpital n'est pas des plus réjouissantes. Surtout que ça m'étonnerait que je passe en prioritaire cette fois-ci. Nous allons y rester des heures. Et quand on rentrera, que ce soit chez lui ou chez moi, on n'aura peut-être plus envie de faire l'amour. C'est de ça que j'ai peur en fait. De sortir de notre petite bulle dorée et si parfaite. Dans la chaleur de ma chambre, on est biens. On est ensemble. Qui sait ce que ça donnera dehors ? Mais il a déjà pris sa décision. Peut-être qu'il prend juste soin de moi après tout. Peut-être que je devrais le laisser m'amener à l'hôpital si c'est ce qu'il veut. Ça lui ferait plaisir. Et je serais sûre d'aller mieux. Il finit par repousser ma main qui le caressait. Il ne me regarde même plus. Ça fait mal. Mais je préfère me dire que c'est pour cesser de le désirer. Il a raison. Même si ça me fait mal de l'admettre. « Non Téo, pas ce matin. » Rien pour nous ce matin. Ça attendra ma guérison. En espérant qu'elle soit rapide. Il parle mais je l'écoute à peine. Je sais bien qu'il a raison. Il avait déjà raison hier soir. Mais l'alternative que nous avions trouvée était bien plus plaisante. « Même si debout, ce n'est pas la position dans laquelle j'ai envie de me retrouver avec toi aujourd'hui. » Il n'a pas envie de partir non plus. Mais sa phrase a des airs de sacrifice. Peut-être en est-ce un. Non, on reporte juste. L'attente rendra cette deuxième fois encore plus délicieuse. Je n'en doute pas. « On peut aussi faire des choses debout tu sais. » Je me rassois doucement sur le lit et regarde son dos. Son cou. Ses cheveux. J'ai envie de le sentir contre moi. Faute de mieux, mes doigts glissent dans ses cheveux. Être loin de lui, ne pas le toucher, ça m'est impossible. Mes lèvres effleurent son épaule avant que ma tête ne s'y repose. Je soupire. « C'est d'accord pour l'hôpital. Mais je veux quelque chose en échange. » Il va encore se plaindre que je lui en demande trop, que je profite. Mais c'est moi la blessée, ne doit-il pas tout faire pour que j'aille mieux ? « Je veux que tu me promette de rester avec moi jusqu'à demain. Au moins. » Ma confiance en moi semble être repartie se cacher. Pas bien loin. J'ai juste besoin qu'il me rassure un peu. Qu'il m'assure qu'il ne partira pas. « Et je veux que tu m'embrasses aussi. » Juste ça. Peut-être que les baisers ne lui suffisent plus depuis qu'on a fait plus. Mais je garde l'espoir qu'ils aient toujours la même signification pour lui. Mes cheveux tombent sur son torse et je souris. On est bien comme ça. Ma douleur est négligeable comparé au bonheur que je ressens en ce moment. Mais autant être guérie totalement pour pouvoir profiter pleinement de ce "nous" qui me semble de plus en plus réel. Peut-être qu'il l'est. Peut-être qu'on commence à s'aimer. Peut-être que ce n'est que le début d'une grande histoire. En tout cas, j'ai l'impression de commencer à vivre seulement maintenant. La nuit dernière sera ma première fois à mes yeux. Noam ne le saura sûrement jamais. Mais ce n'est pas l'important. C'est avec Téo qu'il est. Et il connait Téo. Mieux que n'importe qui. « Et si tu veux, tu pourras même choisir mes vêtements parce que mon placard est trop loin pour moi. » Peut-être que je ne devrais pas le laisser choisir ça. Mais quel est le pire qui pourrait arriver ? Vu sa jalousie, il ne choisira sûrement pas des vêtements trop osés pour sortir en public. Je n'en ai pas de toute façon. Je voudrais le serrer contre moi et ne jamais avoir à bouger. Mais peut-être que je ferais mieux de me décoller de lui. Ça sera plus facile pour nous deux. Même si rendre ça difficile, c'est tellement mieux. J'aime savoir qu'il a du mal à me résister. Et il doit bien savoir que cette faiblesse est réciproque. Depuis longtemps déjà.

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyJeu 3 Jan - 15:26

Il ne sait même plus comment il fait pour résister. Il regarde ailleurs. Il fixe les draps. Ses mains. Les murs. Il sent son regard posé sur lui, le regard plein de toute l'envie du monde. Et il se dit qu'il a de la chance. De l'avoir rencontré. De l'avoir dans sa vie. D'être là, avec elle. Même si la frustration l'enveloppe. Elle grandit. Envahit ses muscles. Ses pensées. Son envie d'être collé à elle semble disparaître. Il est juste lasse. Ça suffit à le calmer. A l'aider pour penser à autre chose. « On peut aussi faire des choses debout tu sais. » c'est ce qu'elle dit en venant s'assoir contre lui. C'est ce qu'elle dit alors qu'il essaie de contrôler son envie. C'est ce qui d'un coup propulse son cœur en avant, comme un grand coup dans la gueule. Il bondit dans son torse. Ce con. Il est vivant. Ça l'amuse peut-être, elle. De lui donner envie. De le faire désirer. De continuer avec ses sous-entendus alors qu'il essaie de résister. Peut-être même qu'elle sourit. Qu'elle est fière. Pourtant il ne l'imagine pas être ce genre de femme. Il chasse cette pensée. Il ne dit rien non plus. Y a rien à dire. Y a son égo qui en prend un coup. C'est violent. Elle pose ses lèvres sur son épaule avant qu'elle n'y repose son visage. « C'est d'accord pour l'hôpital. Mais je veux quelque chose en échange. » qu'elle lui dit. Il abandonne. Il soupire. Parce que ça lui fait quelque chose, tous ces compromis, tous ces sous-entendus. Il n'est pas indifférent. Et Dieu seul sait à quel point il voudrait l'être. P't'être qu'elle a compris qu'il ne pouvait rien lui refuser. P't'être même que ça lui plait. « Que veux-tu ? » Il demande, doucement, tandis que son visage se tourne vers le sien. A cet instant il aimerait juste qu'elle cesse de le toucher. Qu'ils partent à l'hôpital. Et qu'ils se revoient plus tard. « Je veux que tu me promette de rester avec moi jusqu'à demain. Au moins. » Sa demande le fait sourire. Il retrouve la Téo qu'il connait si bien. La fragile. Celle qu'il commence à aimer. A demi tourné vers elle, il approche son visage près du sien suite à sa seconde demande. « Promis. » qu'il souffle contre sa bouche. Il vient sceller ses lèvres aux siennes. Prolonge le baiser jusqu'à ne plus avoir de souffle. L'air lui manque rapidement. Mais il profite. Et lorsqu'il brise le baiser, ses lèvres viennent s'échouer dans son cou. Il pourrait l'embrasser comme ça sans jamais s'en lasser. Ça lui suffit. C'est parfait. Alors il dépose une nuée de baisers et souris contre sa peau. « Je reste avec toi. » Ce n'est qu'un murmure. Un chuchotement perdu entre deux baisers. Il pourrait lui dire qu'il l'aime. Là. Maintenant. A cet instant. Si il le pensait réellement. Mais il en est incapable. Il ne sait pas aimer les gens. Personne ne lui a jamais appris. Il en donne seulement l'illusion. Et ça marche. Il souhaite juste ne pas se séparer d'elle. Rester là, comme ça, sans jamais devoir bouger. « Mais on passera chez moi en chemin alors. » Il finit par rompre leur étreinte dans un soupire. Et dans un geste rapide il repousse le drap qui le recouvre avant d'attraper ses vêtements tombés au sol la nuit dernière. « Et si tu veux, tu pourras même choisir mes vêtements parce que mon placard est trop loin pour moi. » qu'elle continue de dire. De sa voix mal-assurée. De sa voix toute fragile. Il pose son regard azur sur le visage heureux de Téo qui attend. Son visage qui s'imprime dans ses prunelles amoureuses. Il éclate de rire alors qu'il enfile son bas de déguisement. « T'es sérieuse là ? » Il questionne, alors qu'il rit toujours. Si elle s'imagine que ça peut apaiser son envie de coucher avec elle ou compenser quelque chose, alors elle est bien naïve. Et il se demande si elle se fout pas un peu d'sa gueule parfois. Se mettre à califourchon sur lui. Faire des sous-entendus coquins. Bam, foutre un premier coup dans la gueule de l'écrivain. Ce connard d'écrivain qui tombe à moitié amoureux. Se plaindre de sa jambe. Se mettre totalement nue. Et bam, lui proposer de choisir ses vêtements. Ouais, elle doit bien se marrer. Elle doit bien rire de le voir être si faible. Son égo en reprend un coup. Au moins il n'a plus envie d'elle. Être pris pour un con, ça a le don de le refroidir. Il finit par se mettre debout et attrape le haut de son déguisement, sans pour autant le remettre. Lorsqu'il se tourne vers la belle, il tente de paraître indifférent. Mais il sourit toujours. « Je te préfère sans les vêtements Téo. » Il croise les bras. Ne se gêne pas pour l'admirer. Sourire charmeur au bout des lèvres. Ses yeux ne regardent qu'elle. Elle paraît heureuse. Le bonheur la rend encore plus belle. Plus sublime. Elle rayonne. Il finit par fixer sa jambe blessée, et affiche une moue inquiète. Pas certain, il passe une main sur son front et finit par demande : « Tu peux essayer de marcher ? »
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyVen 4 Jan - 13:33

living in a fantasy. (nemo) - Page 2 Tumblr_mc0y8fXnhd1roy04wo6_250Je voudrais tellement l’embrasser encore. Qu’il me serre contre lui et qu’on recommence nos activités d’hier soir. Encore et encore. Jusqu’à ne plus avoir de forces. Et puis recommencer après s’être reposés. Le programme parfait en somme. Mais il y a ma jambe. Qui me fait mal. Alors il a raison. On devrait aller à l’hôpital. Rien ne presse après tout. Il sera toujours là après. Et les jours suivants. Mais mon manque de confiance reste présent. Alors je lui fais promettre. Parce que j’ai besoin d’être rassurée. De savoir que c’est ce qu’il veut aussi. Qu’il ne va pas m’abandonner. Pourtant, j’ai toutes les preuves que non. Mais l’entendre le dire, c’est mieux. « Promis. » Je souris et ferme les yeux. Nos lèvres se retrouvent encore une fois. La première fois depuis hier soir. Et c’est toujours aussi délicieux. Et on s’embrasse comme ça, jusqu’à plus de souffle. Ce courant entre nous est toujours présent. Voire encore plus électrique. On ne s’est pas lassé l’un de l’autre après une nuit passionnée. On a toujours envie. Et je donnerais tout pour ne pas avoir cette blessure. Pour qu’il me recouche sur le lit et qu’on fasse ce dont on a envie. Et finalement, il vient embrasser mon cou et je soupire. De plaisir. Mais aussi à l’idée que je n’aurais que ça ce matin. Je réalise alors que moi qui n’avais pas couché avec un homme depuis plus d’un an, je suis déjà en manque. Mais pas en manque du sexe en général. Juste du sexe avec Noam. Je me mords la lèvre à cette pensée. Je dois résister. Il fait tant d’efforts pour faire la bonne chose, je ne voudrais pas tout gâcher. « Mais on passera chez moi en chemin alors. » C’est vrai qu’il ne peut pas rester avec ses habits d’hier soir éternellement. Le voilà qui se lève d’ailleurs, déterminé à m’emmener à l’hôpital. Finalement, je remarque l’attention bienveillante. Il veut prendre soin de moi, voilà tout. « Ton lit a l’air confortable. » Je souris à l’idée d’essayer son lit. Mais avec tout le monde qu’il y a chez lui, pas sûr qu’il accepte. Surtout quand il n’y a personne chez moi. Enfin on verra bien au moment venu. Ma demande de choisir mes vêtements semble l’amuser au plus haut point. Peut-être que c’était con de proposer ça. Mais ça m’a semblé bien. Et ça m’éviterait de me lever pour aller jusqu’à mon placard. En plus, ce ne sont que des vêtements après tout. « Je te préfère sans les vêtements Téo. » Je rougis un peu et le regarde s’habiller. Moi aussi je le préférais sans ses vêtements. On devrait rester nus pour toujours. On serait heureux, j’en suis sûre. « Va chercher un hôpital nudiste alors, je t’attends ici. » Je souris et je glisse jusqu’au bord du lit. Maintenant qu’il est habillé, je me sens encore plus nue. Ça ne sert plus à rien de rester ainsi maintenant. Autant m’habiller. Même si son regard sur mon corps est toujours aussi plaisant. « Tu peux essayer de marcher ? » J’hoche la tête. J’attrape la main qu’il me tend et me soulève lentement. Je grimace un peu en posant ma jambe mais c’est supportable. Alors m’appuyant un peu sur lui, j’avance jusqu’au placard. « Je préfère quand tu me portes quand même. » Mais je suppose que quand je suis nue, c’est un peu bizarre. Alors ça attendra que je sois habillée. Je lâche sa main et attrape quelques vêtements. Une jupe, ce qui sera plus facile à mettre qu’un jean. Et je doute que Noam m’aide à m’habiller. Autant faire simple du coup. Je sens son regard sur moi alors que j’attache mon soutien-gorge. Mais je ne le regarde pas. J’ai l’impression d’être plus gênée qu’hier soir, lorsqu’il m’a vue nue pour la première fois. Et une fois que j’ai fini de m’habiller, je me retourne vers lui. « J’espère que je te plais toujours, même habillée. » Je viens l’embrasser encore. A croire que je ne peux plus m’en passer. J’aurais bien proposé de prendre une douche mais je doute qu’il accepte. Et je n’ai pas envie d’y aller toute seule. Tant pis, on se lavera en rentrant de l’hôpital. « Je vais juste faire un tour à la salle de bain et on pourra y aller. » Je décolle mes bras de son cou et le suis en dehors de la chambre. Je fais de mon mieux pour ne pas prendre trop de temps dans la salle de bain et je ressors coiffée et prête. « On y va maintenant ? Plus vite on sera partis, plus vite on pourra revenir. » Et Dieu sait à quel point j’ai hâte de revenir.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 14 Jan - 5:45

« Ton lit a l’air confortable. » Les épaules innocemment relevées, il rétorque. « Aucune fille ne s'en est jamais plaint, c'est vrai. » Et debout face au lit, face à elle, il la fixe. Il est pendu à ses lèvres. Il est pendu à chaque mot qui les franchissent. Des p'tits mots, comme ça, qui viennent cogner contre son cœur à la con et qui le font sourire. Parce que v'là qu'un sourire étire ses lèvres, et déforme son visage. Son visage d'imbécile. Il est heureux. Et ses prunelles s'accrochent à ses courbes. A chaque parcelle de sa peau. Il en a touché chaque gramme, mais le voilà déjà en manque. En manque de tout. Pas seulement de sentir Téo vibrer sous ses doigts. Mais aussi de sa peau contre la sienne. De pouvoir poser ses mains avides de plaisir pour elle. De ses soupirs. De leurs souffles mélangés. De leurs doigts enlacés. De chaque millimètre de désir qu'elle lui procure. En le touchant, en souriant, en rougissant. Et il voudrait la voir s'abandonner complètement à lui une nouvelle fois. Sous ses doigts, entre ses mains, sur ses lèvres. Partout. Partout, partout. Et il sait pas si c'est cet amour naissant un peu bancale et mal maitrisé, ou si c'est parce qu'il est l'auteur de ses sourires, mais il ne l'avait jamais trouvé aussi belle. Son corps parfaitement dessiné, totalement dénudé, qui s'offre à son regard et qui attise davantage ses ardeurs. Alors à défaut de pouvoir la rejoindre, il fait passer le costume d'une main à l'autre pour l'occuper, son impatience commençant doucement à le torturer. Puis il finit par le mettre. « Mais ce n'est qu'une rumeur. Il faudrait que tu viennes juger par toi-même. » raille-t-il, tout en l'observant. A la pensée de la savoir dans son lit, alors que ses colocataires se trouveraient dans les chambres voisines, le dérangea. « Ouais, non, tu as raison, va t'habiller. » qu'il ajoute vivement. Il cherche son regard, et quand il l'a trouvé, il accroche ses pupilles aux siennes. « Je refuse que d'autres hommes te voient ainsi. » Jaloux, le pauvre con. Il lui tend sa main, elle s'y agrippe et nu comme un ver elle s'avance jusque à son armoire. « Très jolie. » qu'il commente, amusé, un sourire taquin aux coins des lèvres, alors qu'elle passe devant lui. Ses yeux redessinent sa silhouette. L'admirent et l'épient sans honte. Il fixe ses bras fragiles. Des bras de poupées de porcelaine. Puis ses jambes. Son regard vagabonde jusqu'à la chute de ses reins et viennent s'attarder sur ses jambes toutes fines. Et son visage. Ses lèvres sucrées et ses yeux pétillants. Bientôt il ne voit plus rien, aveuglé soudainement lorsqu'elle finit par cacher son corps sous des morceaux de tissus. Il soupire. Déçu. « J’espère que je te plais toujours, même habillée. » Elle se retourne dans sa direction. Elle sourit. Son cœur connait un raté. Il sourit aussi. Elle s'approche de lui. Et lui, le regard désireux et déterminé, il l'admire. Quitte à tomber un peu plus amoureux. « Toujours sublime. » Difficile de penser le contraire. Elle se hisse sur la pointe de ses p'tits pieds, colle son corps contre le sien et tandis que ses bras passent autour de son cou, elle s'empare de ses lèvres. Baiser timide. Il répond à son baiser. Impatient. Baiser fiévreux. Désir brûlant. Toujours. Ses mains glissent sur ses hanches, et s'agrippent à sa taille. Douce étreinte avant que leur baiser ne soit avorté. Et merde. Encore une fois. Il soupire. Il hoche mollement la tête et la laisse s'échapper vers la salle de bain. Il se contrôle plus facilement lorsqu'elle ne le touche pas. Et lorsqu'elle revient, il se plait à l'admirer. Elle le fixe avec cet air heureux qui lui colle désormais à la peau. Elle est belle. Terriblement belle. « On y va maintenant ? Plus vite on sera partis, plus vite on pourra revenir. » Sa soudaine impatience lui arrache un sourire. Perdu dans ses pensées, il relève le visage et hoche péniblement la tête. Il voudrait ne pas avoir à partir. Si il savait aimer, peut-être qu'il aurait souhaité rester à ses côtés pour toujours. Et mourir comme un vieux con amoureux à côté d'elle. Mais il ne sait pas faire tout ça. Aimer. Donner un peu d'amour à une femme, il sait pas. Et il veut pas savoir. Il ne l'aime pas. Il ne l'aimera jamais. Son cœur connait des ratés en sa présence. Mais son cœur est un peu con. Il lui sourit. Il fixe sa jupe. Ce bout de tissus qu'il lui arracherait bien. Et ses bras finissent par se glisser sous ses jambes et autour de sa taille. Il la soulève et colle son p'tit corps fragile contre son torse. « Inutile de se presser, on a tout notre temps. » Un sourire en coin. Un clin d’œil. Il s'en amuse. Il veut qu'elle patiente. Autant qu'elle le fait patienter à chaque fois. Il finit par descendre les escaliers, afin de regagner la porte, s'arrêtant un moment pour qu'elle prenne une veste et ferme la maison. Et lorsqu'ils sont enfin installés dans la voiture, il se dit, qu'ils l'ont brisé, leur foutu bulle. Cette bulle qui les englobait depuis leur retour de la soirée. Elle était rassurante, et elle les enveloppait dans une atmosphère à la fois romantique et sensuelle. Là, ils se retrouvent dans un tas de ferraille. Un tas de ferraille qui ne protège même pas des accidents de la route. C'pas rassurant. C'pas beau non plus. C'est merdique. « Tu m'attends ? » qu'il demande lorsqu'il arrête le moteur de la voiture. Sa foutue baraque de riche s'élève sur le côté. Il tourne le visage dans la direction de Téo. Et il hausse les épaules. « Ou tu souhaites venir ? Mais je te préviens, Nicholas risque de te poser pleins de questions. »

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyMar 15 Jan - 14:34

living in a fantasy. (nemo) - Page 2 Tumblr_mgo197nAF51s1kqi8o1_500« Aucune fille ne s'en est jamais plaint, c'est vrai. » Je ne peux empêcher mon cœur de se serrer un peu. L’imaginer avec d’autres femmes, ça fait mal. Dans ce lit ici, il a été le seul au moins. Il a peut-être raison en fait, on devrait rester chez moi plutôt que chez lui. Mais je ne dis rien, je n’ai pas envie de lui faire peur en étant jalouse de relations passées. Même s’il comprendrait sûrement au vu de mon ‘passé’ et de sa haine envers Gabriel. Mais je ne veux pas passer pour la fille jalouse qui déteste d’office toutes les ex de celui avec qui elle est. Pas tout de suite en tout cas. Je peux bien me retenir encore un peu. Il me suffit de penser qu’il est avec moi maintenant. Que je suis à lui autant qu’il est à moi. Un nouveau sourire se glisse sur mon visage à cette pensée. Tant de bonheur. Je ne me reconnais pas. J’ai l’impression d’être une nouvelle femme. Et de comprendre enfin de quoi parlent tous les livres. Ce sentiment qu’on ne peut pas simuler ou inventer. L’amour. Je comprends qu’on puisse écrire tant de choses à ce sujet. C’est tellement beau. Et quand je vois le visage de Noam bien plus souriant qu’à son habitude, ça ne m’aide pas. Parce que je me dis qu’il y a une chance infime qu’il ressente la même chose. Ou peut-être que je me trompe et qu’il est aussi heureux que d’habitude. Mais non, j’ai envie de croire que je lui fais de l’effet. Juste un peu. Assez pour moi. « Je retiens l’invitation alors. » A vrai dire, j’essayerais bien tous les endroits avec lui. On a tout le temps devant nous. Cette confiance en l’avenir, en ce nous, me surprend. Mais me fait plaisir. Parce qu’il me fait changer. C’est grâce à lui si j’ai un peu moins peur. Si je me sens en sécurité. Il a su créer ça et je lui en suis très reconnaissante. Et je compte bien le remercier encore dès que nous serons rentrés de l’hôpital. « Je refuse que d'autres hommes te voient ainsi. » ça tombe bien, je n’ai pas non plus de me montrer à d’autres hommes. Il y en a déjà eu trop dans le passé. La vision de mon corps lui est réservée maintenant. Mais je ne le dis pas. Son égo se retrouverait encore plus grossi. En tout cas, il ne se prive pas pour profiter de mon corps nu. Son regard sur moi ne faiblit pas. Peut-être qu’il est même un peu accro. Ça ne me dérangerait pas. Mais ça ne m’empêche pas de m’habiller devant lui. On se retrouvera nus l’un avec l’autre bien assez tôt. Bien que pas assez tôt à mon goût. J’aurais tellement voulu qu’il ne se rhabille pas. Et que moi non plus. Mais c’est plus raisonnable. Une fois ma jambe soignée, on sera tranquilles. « Toujours sublime. » Ses compliments, je ne m’en lasse pas. Ils sont simples pourtant. Ils n’ont rien de poétiques. Mais ils sont honnêtes. Et j’aime l’entendre me dire des choses comme ça. Je viens alors l’embrasser et tout notre désir se ressent dans ce baiser. Je répugne à quitter ses lèvres. Mais si je ne le fais pas, il risque de le faire et je serais encore plus déçue. Je me console en pensant que je ne les quitte que pour un instant. Et pour m’écarter de toute tentation de l’embrasser à nouveau, je passe dans la salle de bain un instant. Je me demande d’où viennent les compliments de Noam alors que mes cheveux partent dans tous les sens. Cet air rayonnant sur mon visage me fait plaisir par contre. J’ai l’impression d’irradier de bonheur. Peut-être que c’est le cas. Surtout parce que je ne me souviens pas avoir déjà été autant heureuse. Je me dépêche, pressée de retrouver l’écrivain. Il est toujours là, toujours le sourire collé aux lèvres. On doit avoir l’air de deux cons. Mais deux cons heureux. Peut-être même amoureux. A vrai dire, je me fiche de ce qu’on peut penser de nous. Je suis heureuse et c’est tout ce qui compte. S’il l’est aussi, ça rajoute encore un peu à mon bonheur. Ce n’est pas compliqué de s’habituer aux bonnes choses. Même quand on n’a pas connu le bonheur depuis des années, on peut très bien le trouver et l’apprécier. Même plus que les autres je pense. Non pas que je me pense plus heureuse que les autres. Je n’en sais rien du bonheur véritable des autres après tout. Je ne connais que le mien. Et c’est dingue comme il fait battre mon cœur plus fort. Il me prend encore une fois dans ses bras et je souris en sentant son corps contre le mien. Ça parait si naturel. « Inutile de se presser, on a tout notre temps. » Lui aussi, il dit qu’on a du temps devant nous. Ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas seule à le penser. Peut-être même que lui aussi pense à un avenir. Mais je n’ose pas lui demander. Peur de l’effrayer. Peur qu’il fuit si tout devient trop sérieux trop vite. Alors je profite juste de son odeur alors que nous descendons les escaliers. Quelques arrêts dans la maison et nous sortons dans le froid d’automne. Mais avec ses bras autour de moi, je n’ai pas si froid que ça. Je ne peux m’empêcher de penser que je resterais bien comme ça pour toujours. Bien que le lit était une meilleure option. Une fois installés dans la voiture, c’est comme si toute l’ambiance était retombé. Même si le courant électrique qui passe entre nous reste présent. J’ai envie de le toucher. C’est bizarre de ne plus parler ou de ne plus rien faire ensemble. C’est sûrement stupide de penser ça, c’est normal de ne rien faire par moments. Mais je pose quand même ma main sur sa jambe et je le regarde conduire. Je détaille son visage. Il est beau. Ses yeux concentrés, ses cheveux en bataille et sa bouche qui sourit encore un peu. Et puis il s’arrête devant chez lui et il me regarde. Je rougis mais ne détourne pas le regard. Il doit savoir que je l’ai regardé de toute façon. « Tu m'attends ? Ou tu souhaites venir ? Mais je te préviens, Nicholas risque de te poser pleins de questions. » Ce n’est pas Nicholas qui m’inquiète. Rien ne pourrait venir gâcher ma bonne humeur. Pas même voir ses colocataires. Ils sont gentils d’ailleurs. Je voudrais venir avec lui mais ce ne serait pas très raisonnable. Surtout que ce n’est pas tout de suite qu’on va tester son lit. « Je t’attends là mais dépêche-toi. » Je détache ma ceinture pour me rapprocher de lui. Je souris. Bêtement. Amoureusement. J’ai trouvé celui qu’il me fallait. Et je vais le garder. Parce que je suis heureuse auprès de lui. « Tu vas me manquer. » Et je l’embrasse, posant mes mains dans son cou pour le rapprocher de moi encore un peu. C’est tellement délicieux comme sensation. Je voudrais tellement faire ça tout le temps. Mais le voilà qui doit partir. Pas pour longtemps mais il part. Et moi je voudrais qu’on reste l’un avec l’autre pour toujours. On ne se lassera pas l’un de l’autre. Impossible. « Reviens-moi vite. » je murmure entre deux baisers. Je pense à ces conversations téléphoniques que je trouvais ridicules. Tu raccroches. Non toi, tu raccroches. Non, c’est toi. En même temps ? Top. T’as pas raccroché. Toi non plus. Sans fin. Mais je les comprends maintenant. Parce que se séparer, juste un peu, c’est dur. Et je n’y arrive pas moi. C’est stupide mais mes lèvres ne veulent pas quitter les siennes. Alors je continue. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’il décide de raccrocher à ma place.

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 21 Jan - 4:42

Il a les yeux perdus sur la route. Et ses iris qui fixent les panneaux de signalisation. Il regarde sans vraiment regarder. Il connait le chemin par cœur, question d'habitude. Mais y a le regard de Téo scotché sur lui. Il le sent, là, partout sur lui. Et ça le fait sourire. Sa p'tite main fragile vient se poser sur sa jambe. Il bouge pas. Il ne lui dit pas non plus de la retirer. Et lorsqu'il s'arrête devant sa grande baraque de riche, il tourne le visage vers la belle. Toujours là, à le regarder. Elle rougit. Un peu. Mais assez pour qu'il sourit un peu plus en la voyant ainsi. Elle est belle sa Téo quand elle rougit. Quand elle sourit aussi. Elle a un sourire communicatif. Contagieux presque. Tout dans son attitude, ses pupilles, sa posture, ses mots, ses gestes timides, il y trouve quelque chose de beau. De fragile. De délicat, aussi. D'inaccessible, sans aucun doute. De pur, de parfait. Elle le rend dingue. Alors il lui propose de l'accompagner, si elle en a envie, si elle veut. Mais elle refuse en demandant en échange qu'il revienne vite. Et il reviendra vite ce con. Pour elle. Pour la revoir sourire. Et puis, parce qu'il en a envie, lui aussi. Mais ça, il ne le dira pas. Sa fierté l'empêche d'avouer ce qu'il ressent. Il détache sa ceinture, elle fait de même, se tourne vers lui et il la regarde sourire alors qu'elle s'approche autant qu'elle peut. « Tu vas me manquer. » C'est niais ce qu'elle dit. Presque romantique. Il hausse les sourcils. Il déteste ça. Mais ça le fait sourire quand même. Elle passe ses mains autour de son cou. Il ne se fait pas supplier, il s'approche également et ses lèvres trouvent les siennes. Il est heureux. Plus que d'habitude. « T'es au courant, que je vais seulement changer de vêtements hein ? » qu'il souffle contre ses lèvres. Il dépose un baiser furtif sur sa bouche. Il sourit. « Je pars pas en mission humanitaire pendant six mois. » Sa main vient se poser son genoux. Elle remonte lentement contre sa jambe. Il sourit, un peu plus, contre ses lèvres. Leurs lèvres qui se retrouvent rapidement. Ses doigts flirtent avec sa peau et glisse sous sa jupe alors que son sourire s'agrandit. Cette proximité le rend dingue. Assez pour l'enflammer. Mais pas assez pour qu'il perde le contrôle. Pas assez pour qu'il décide de céder. Il finit par reculer le visage. Brève séparation avant qu'il ne colle son front au sien. Il fixe la belle avec un sourire amusé. Et un soupire lui échappe. « Bon. Téo. » qu'il dit, doucement, comme ça, pour combler le silence. Il retire sa main de sa jambe. Ses pupilles fixent son visage. En particulier sa bouche, dont il a envie. Et y a son vieux rire qui vient résonner dans l'habitacle. « Tu deviens addict, fais attention. » Mais il ne dira pas, que lui aussi il devient accro. A cette pensée il détourne le visage et ouvre sa portière. Pas d'amour. Jamais d'amour avec Noam, qu'il se répète. Il se tourne une dernière fois vers la belle et lui lance, moqueur : « Ne parle pas aux inconnus. » Il regagne au plus vite sa maison où il y retrouve un Nicholas joyeux et bavard. Le glacier vient lui parler. De son déguisement. De sa soirée. Puis il reparle de son déguisement. Des sucreries par milliers qu'il a mangé. Il le suit dans les escaliers. Et il parle. Encore. Toujours. Et lorsqu'il arrive dans sa chambre, il fixe la pièce vide. Vide. Totalement vide. Il manque le singe. Marcel. Alerte, il avance d'un pas. Et il se souvient qu'il est chez Danaé. Il soupire. Merde. Il avait oublié la blonde. Trop accaparé par la brune. D'une main il attrape des vêtements et de l'autre il pianote un sms pourri à l'intention de Danaé, l'informant qu'il passera demain chercher le primate. Il aurait dû confier Marcel à Nicholas. Ça aurait été plus simple. C'est plusieurs minutes après qu'il finit par rejoindre la voiture. Et débarrassé de son déguisement, il ressemble désormais à un vacancier en cavale avec ses vêtements. Dans la voiture, Téo l'accueil avec un sourire rayonnant. Il dépose un baiser sur sa joue, amusé. « Je n'ai même pas eu le temps de te manquer, avoue ? » Il sourit, rattache sa ceinture, démarre la voiture et conduit en direction de l'hôpital. Il n'avait pas prévu de passer sa journée là-bas. Il déteste cet endroit. Mais lorsqu'il repense à la jambe blessée de Téo, il se dit que c'est la meilleure solution. « Avec un peu de chance on aura le droit de voir Jeff avec une gueule de bois. »

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 21 Jan - 11:29

On aurait vraiment dû rester dans mon lit. Ça me parait encore plus évident alors que je l’embrasse dans sa voiture. On aurait parlé, on se serait embrassés, on aurait mangé ensemble. Bref une journée parfaite avec lui. Pas une journée à l’hôpital. Mais je me dis que ça pourrait être pire. Que je pourrais être seule. Du moment que je suis avec lui, tous les endroits peuvent être parfaits. Dès que nos lèvres se touchent, j’oublie tout le reste. « T'es au courant, que je vais seulement changer de vêtements hein ? » Il ne comprend pas ce que je ressens. Du moins, il ne le montre pas. Mais lui, ce n’est pas la première fois qu’il est dans une relation. J’agis sûrement comme une adolescente qui vit son premier amour. Mais au fond, c’est ce que je suis. Je suis celle qui n’a pas eu le droit de vivre ça au bon moment. En retard mais heureuse. Parce que comme premier, il n’y a pas mieux. Sa main glisse sous ma jupe et je souris contre ses lèvres. Cette sensation est des plus plaisantes. Son contact me fait perdre la tête. Il a tant d’effet sur moi. Mais pour la première fois, je n’ai pas peur de cet effet. J’en suis même heureuse. Parce que, vu l’insistance avec laquelle il répond à mes baisers, je me dis que c’est réciproque. Et aussi parce que ce n’est que le début d’une belle histoire. Et je ne pourrais pas être plus heureuse. Et puis il se sépare de moi. Il a sûrement raison, on ne peut pas rester là indéfiniment. Même si je le voudrais. « Tu deviens addict, fais attention. » Je le suis sans aucun doute. Mais ça ne me dérange pas en fait. Sauf que lui, il s’en va tout de suite après ça. Comme si ça ne lui faisait rien. Mais à quoi je m’attendais ? Il doit aller se changer. Il va revenir dans peu de temps. « Ne parle pas aux inconnus. » Je souris à sa plaisanterie alors qu’il referme la portière. Alors j’ouvre un peu la fenêtre pour lui répondre. « Je te promets de faire attention. » Enfin un lendemain d’Halloween, je pense que toutes les personnes dangereuses sont encore dans leur lit, à se remettre d’hier soir. Je referme ma fenêtre pour ne pas laisser le froid entrer et je regarde Noam entrer chez lui. Quand je ne le vois plus, j’allume la radio, cherche une station pas trop nulle et m’enfonce dans mon siège. Je voudrais sortir mon portable pour m’occuper mais je réalise que je ne l’ai pas. Pas de poches dans ma jupe. Tant pis, je n’ai plus qu’à attendre. Alors je ferme les yeux et je somnole. Parce que même si la nuit a été parfaite, elle a aussi été épuisante. Mes yeux ne se rouvrent que quand la portière s’ouvre. Il n’a pas été long, heureusement pour moi. Je souris alors qu’il embrasse ma joue. « Je n'ai même pas eu le temps de te manquer, avoue ? » En fait, je suis sûre qu’il adorerait que je lui dise que son absence m’a été insupportable. Je regarde ses vêtements et je souris. Du Noam tout craché. Mais ça lui va bien. Il est quand même mieux sans rien. « Je survivrais mais ne recommence plus. » dis-je en attachant ma ceinture. Et nous voilà repartis vers l’hôpital. Il a réussi à me convaincre. Hier soir, il a fini par céder. Mais aujourd’hui, c’est sûrement le mieux à faire. Et puis il m’accompagne alors tout va bien. « Avec un peu de chance on aura le droit de voir Jeff avec une gueule de bois. » A-t-il vraiment envie de parler du docteur ? Il le déteste, je l’ai bien vu hier soir. Et je ne veux pas que ça soit lui qui me soigne. Il y a des dizaines d’autres docteurs à l’hôpital, il faudrait vraiment qu’on soit maudits pour tomber sur Jeff. « Je n’y tiens pas vraiment moi. » Surtout que j’ai été nulle avec lui hier soir. Je l’ai utilisé pour rendre Noam jaloux et je le regrette maintenant. « J’espère qu’on pourra rentrer vite. J’ai quelques idées en tête. » Je souris en laissant mon doigt courir sur le bras de Noam. Mais je n’en fais pas plus, ne souhaitant pas avoir d’accident de voiture. Nous ne mettons pas longtemps à arriver à l’hôpital et je lève les yeux vers le bâtiment que je connais bien. Mais pas en temps que patiente. J’ouvre ma portière et me lève avant que Noam n’ait fait le tour de la voiture. J’évite de reposer mon poids sur ma jambe blessée et ça va plutôt bien. « Je devrais pouvoir marcher. » Je passe mon bras autour de ses épaules pour me soutenir et j’avance. Et oui, les femmes ont leur fierté aussi.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyMer 23 Jan - 4:12

« Tu me fais partager tes idées ? » Lui aussi à des idées en tête d'ailleurs. Son visage bascule dans sa direction pendant un bref moment alors qu'elle vient faire glisser un doigt sur la peau de son bras. Il sourit à son contact, en réclamerait sans doute plus s'il ne conduisait pas, et finit par reporter son attention sur la route. Elle est heureuse. Ça en crève les yeux. Son égo enfle et il se dit que c'est grâce à lui. Ou en tout cas, elle ne semble plus aussi triste qu'avant. Il laisse pourtant échapper un soupire lorsqu'elle évoque l'hôpital. Et lorsqu'il voit ce dernier apparaître au coin d'une rue, il réalise qu'ils vont peut-être y passer des heures. Des heures pendant lesquelles son envie d'être si proche d'elle retombera. Ils sortent de la voiture. Lui, dépité. Elle, déterminée. Elle passe son bras autour de ses épaules et lui la soutient jusqu'à l'entrée du bâtiment. « Et même si tu veux pas en parler, je parie cinq billets que c'est Jeff qui va te soigner. » souffle-t-il à son oreille, moqueur. Autant rendre ce moment un peu plus drôle, songe-t-il. Mais c'est dans un nouveau soupire qu'ils finissent par rentrer dans l'hôpital. (…) Et arrivé sur le perron de la maison, des heures après, il oblige Téo à se retourner pour lui faire face. Il vient lui fourrer dans sa main cinq billets verts et lui avoue, dans un rire, qu'elle a gagné le pari. Ses doigts s'attardent sur sa joue qu'il caresse doucement. Il la trouve sublime. Même après une nuit d'amour il la trouvait parfaite. Des heures dans un hôpital et il a encore des compliments sur le bout de la langue à lui souffler. Une esquisse amusée éclaire son visage. Ses mains s'agrippent à ses hanches. Il avance d'un pas, ce qui l'oblige, elle, à reculer. Son dos rencontre la porte. Il sourit. Presque fier. Amusé. Charmé aussi. Il se sent bien, là, avec elle. Son inquiétude pour sa jambe reste présente. Sait-on jamais si l'envie de danser lui reprenait. « Alors, que propose mademoiselle Lawson à son invité ? Beckett est exigeant, fais attention. » Il commence à parler, comme ça, intrigué, impatient de rentrer et souhaitant passer une journée parfaite en compagnie de la belle. Il l'observe un moment sans rien dire. Ses pupilles glissent sur ses courbes parfaites. Il aimerait lui retirer ses vêtements maintenant. Ses mains crèvent d'envie de se balader de nouveau et de repartir à la découverte de ce corps si longtemps désiré. Mais elles restent inertes, posées, là, sur la taille de Téo. Et ses lèvres qui rêvent de s'échouer sur sa peau ne s'étirent que dans un sourire heureux. Il ne tente rien. Probablement le passage à l'hôpital qui l'a autant coupé dans cette envie de se retrouver une nouvelle fois au lit avec la brune. Il n'est plus aussi impatient. Il le regrette. « Un film ? Un jeu de société ? Oh non, faisons un puzzle, j'adore ça. » L'ironie perce sa voix. Il rit alors qu'il s'imagine l'allonger sur la table de son salon avant même qu'ils n'aient ouvert la boîte du puzzle. Il l'embrasserait à lui en faire tourner la tête, à lui en couper le souffle et elle finirait par s'abandonner dans ses bras, simplement soumise à ses envies. Mais il devient stupidement dépendant des battements du cœur de cette fille fragile. Peut-être qu'elle a prévu quelque chose de niais et d'idiot. Sa main droite vient se poser sur le bas de sa jupe. Il frôle subtilement sa jambe. La caresse du bout des doigts. Et finit par plonger son regard dans le sien. Elle est belle. Et lui, il tombe amoureux. Ce con. « On rentre ? »
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyMer 23 Jan - 9:56

« Je préfère te faire la surprise. » Et je lui souris quand il se tourne vers moi. Je me fiche pas mal qu’on aille à l’hôpital pour le moment, qu’on y passe des heures et qu’on ne puisse rien faire pendant ce temps-là. Parce qu’on reprendra une fois rentrés. Et on continuera encore et encore. Confiance aveugle en l’avenir. En notre avenir. Ça me surprend de moi. Mais il n’y a aucun sentiment meilleur. Et alors que j’avance vers l’entrée de l’hôpital, soutenue par Noam, c’est à ça que je pense. (…) Alors que je suis sur le point d’ouvrir la porte de ma maison, je sens les mains de Noam me faire tourner. Je souris, amusée de cette initiative. Il est heureux. J’aime son sourire. J’aime ses yeux qui me regardent. Je baisse les yeux vers ma main dans laquelle il glisse de l’argent. Le pari. Je l’avais oublié celui-là. Je replie mes doigts sur les billets et mes bras passent autour de son cou alors qu’il me pousse doucement contre la porte. Grâce à quelques médicaments, je n’ai plus du tout mal. On m’a juste conseillé de ne pas rester debout trop longtemps si c’était possible. Ça tombe bien, on est mieux couchés avec Noam. Je souris à cette pensée et au contact des mains fortes de Noam. Contente qu’il ait toujours envie de moi, même quelques heures plus tard. En même temps, vu les quelques phrases que nous avons échangées à l’hôpital, je n’en ai jamais douté. « Alors, que propose mademoiselle Lawson à son invité ? Beckett est exigeant, fais attention. » Alors c’est à moi de prendre les choses en main ? Ce n’est pas pour me déplaire. Je regarde les traits de Noam, son grand sourire, ses yeux rieurs, ses cheveux en bataille. Mes doigts caressent son cou doucement et je souris. Malgré ma tenue légère, je n’ai pas froid du tout. « Monsieur Beckett devrait être plus patient. » Mais bon, mademoiselle Lawson n’est pas patiente non plus alors tant mieux. On aura plus vite ce qu’on veut. C’est-à-dire l’un et l’autre. « Un film ? Un jeu de société ? Oh non, faisons un puzzle, j'adore ça. » Il sait bien que ce n’est pas ce que j’ai en tête. Et lui non plus. A moins que l’idée qu’il se fait d’un puzzle soit plus cochonne qu’elle n’en a l’air. Mais je n’en ai pas l’impression. Il plaisante juste. « Si tu tiens vraiment à faire un jeu, on peut toujours faire un strip-poker. Mais je préfère te prévenir, je suis très douée aux jeux de cartes. » Je suis sûre qu’il ne va pas y croire. Il pense sûrement que je ne sais pas mentir donc pas bluffer. Mais s’il tient à jouer, il découvrira que c’est faux. Je souris en sentant ses mains sur mes jambes nues. Frissonne un peu. J’ai envie de lui tout de suite, c’est dingue. Comment fait-il cela ? Mon cœur s’agite dans ma poitrine. Ce n’est pas que du désir, je le sais. Il y a autre chose entre nous. Ce truc inexplicable qu’on appelle ‘amour’. Ce truc qui naît d’on ne sait où et qu’on ne peut contrôler. Mais c’est ce sentiment qui vous fait grimper dans les nuages pour ne jamais en redescendre. A sa question, je ne réponds pas, me contentant de baisser la poignée de la porte et de reculer. Toujours collé à moi, il referme derrière nous, sans me quitter des yeux. Mon bas-ventre est en feu. Il a ce regard qui me fait fondre. « Après des heures à l’hôpital, je trouve qu’on ne sent pas très bon, pas toi ? » Le sous-entendu est plutôt clair. « Douche à l’étage ou bain au rez-de-chaussée, c’est toi qui choisis. » Non, ça ne va pas dire que j’irais là où il n’ira pas. Au contraire justement. Nos nez se frôlent et je ne résiste plus. Je colle mes lèvres aux siennes tout en resserrant nos corps. L’un contre l’autre, on pourrait rester des heures comme ça. Le temps qu’il choisisse au moins. Après, on continuera dans l’eau. « Je te rejoins, juste le temps que je ferme la porte. » Et je le laisse partir, le suivant un moment du regard. Je souris en comprenant que la clé est restée dans la serrure à l’extérieur. Heureusement, elle est toujours là. Je ferme alors la porte et m’apprête à rejoindre Noam quand mon ventre grogne. Les barres chocolatées de l’hôpital ne lui suffisent pas. Alors je prends mon téléphone et appelle rapidement un service de livraison à domicile. Du chinois, c’est parfait. Je leur demande de ne venir que dans une heure. J’ai faim d’autre chose pour le moment.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptySam 26 Jan - 5:46

« Tu ne sais pas mentir Téo. Et je m'en fous des cartes. » Ses lèvres viennent trouver les siennes, les emprisonnent dans un baiser passionné sans se soucier d'être vu par la moitié du quartier. Les cartes, il s'en fout. Tout comme le puzzle, le film, ou les voisins. Seule Téo l'intéresse. Surtout son corps dans le cas présent. Et une seule idée semble accaparer ses pensées : la faire vibrer. S'encombrer de cartes le fait sourire. Il la sait trop mauvaise menteuse pour bluffer. Elle se retrouverait nue avant que lui n'ait retiré une chaussure. Ses mains s'amusent à parcourir la peau nue de ses jambes. Il sourit un peu plus contre ses lèvres lorsqu'il la sent frissonner sous ses doigts et qu'ils finissent par rentrer dans la maison. Son pied vient claquer la porte. Et il soupire lorsqu'elle se met à parler. Téo, la bavarde. Il voudrait tellement la faire taire avec des baisers, la prendre dans ses bras et poursuivre autre part ses caresses voluptueuses qu'il lui offrait. Elle vient l'embrasser, son p'tit corps fragile vient se coller au sien et il s'dit qu'enfin elle est à lui. Il laisse pendant un court instant ses mains se promener le long de son corps. Il pourrait tout aussi bien lui redire qu'il a envie d'elle mais ses gestes semblent parler pour lui. Mais une énième fois elle interrompt le moment. « Je te rejoins, juste le temps que je ferme la porte. » Dans un soupire il répond doucement contre son oreille: « Ne me fais pas attendre. » Il hausse les épaules sans la regarder. Ses yeux se lèvent vers le ciel et il avance de quelques pas dans le couloir. Durant une seconde il fixe les escaliers menant à l'étage et au dernier moment il bifurque vers la salle de bain du rez-de-chaussée. Il esquisse un sourire et observe la pièce. Et quand Téo daigne le rejoindre quelques minutes plus tard, il est là, adossé contre la porte, les mains fourrées dans les poches de son pantalon. « Enfin. » Il sourit à nouveau et la regarde approcher, ses pupilles fixent sa silhouette. Il ne peut résister à l'envie de la dévorer toute entière. Et son esprit ne peut s'empêcher de l'imaginer complètement nue. Il pose un regard désireux et déterminé sur sa peau, trouvant ses habits définitivement de trop. Et pourtant, ne souhaitant pas se montrer trop impatient, il reste là, contre la porte. Il retient le désir qu'il éprouve pour elle. Ça devient intolérable, presque insupportable. Mais jouer l'indifférent, il sait faire. On obtient pas Noam Beckett si facilement. Surtout après l'avoir fait patienter plusieurs fois. Alors il compte bien la faire languir et s'amuser un peu à son tour. Il attrape sa main quand elle passe devant lui, se retourne pour qu'elle se retrouve une nouvelle fois contre le mur. « Où en étions-nous ? » Son corps vient se coller presque instantanément contre le sien. Il frémit. D'envie. De désir. D'impatience. « Là, je crois. » qu'il chuchote contre sa bouche. Ses lèvres viennent se sceller aux siennes. Baiser furtif. Léger. Rien de passionnel prouvant à quel point il a envie d'elle là tout de suite. Ses mains saisissent ses hanches et s'aventurent sous son haut qu'il finit par lui retirer. Elle est irrésistible. Sublime. Et elle veut la même chose que lui. Il le sait, et il le voit. Son égo enfle à cette pensée, qu'elle ait envie qu'il lui fasse l'amour. Qu'elle en ait besoin autant que lui. Sa bouche s'échoue dans son cou. Il sourit. Il est heureux. Ses mains se font baladeuses. S'aventurant tantôt sur son ventre, tantôt sur ses jambes, son dos ou sa jupe. Il s'autorise un nouveau baiser délicat contre ses lèvres. Pour la tenter, la faire désirer sans jamais rien faire d'autre. Pourtant c'est bouillant, presque fiévreux, qu'il se recule, avec son sourire de vainqueur. Il la laisse haletante contre le mur. Avorter les préliminaires, douce vengeance. « Tu as ramené les cartes pour le poker ? » Il vient s'assoir sur le rebord de la baignoire et commence à déboutonner sa chemise. Fier de sa connerie ce con, bien que conscient qu'il se condamne autant qu'il la prive.


+ bonus, parce que je t'avais dit que j'allais le faire living in a fantasy. (nemo) - Page 2 337664734 living in a fantasy. (nemo) - Page 2 337664734
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptySam 26 Jan - 10:55

living in a fantasy. (nemo) - Page 2 Tumblr_mg3vdjWYO01s0rhuho1_400« Enfin. » Il est si peu patient. Mais à l’idée qu’il m’attendait impatiemment, je souris. Il agit comme s’il n’en avait rien à faire. Peut-être est-ce prétentieux de penser que je compte pour lui ? Mais j’en ai envie. Envie de faire battre son cœur plus vite. Envie qu’il ait envie de moi autant que j’ai envie de lui. Il a choisi la baignoire. Une première pour moi. Je le laisse faire quand il me fait tourner pour me plaquer contre le mur. Il aime prendre les choses en main. Et j’adore quand il le fait. Il parle mais la proximité de son corps me fait tout oublier. Encore un baiser. Pas assez long à mon goût. C’est au tour de ses mains de se balader sur mon corps. Je frémis d’envie alors que mon haut tombe au sol. Nos regards se croisent une seconde. Une courte pause pendant laquelle je remarque ses yeux brillants. De désir. De bonheur peut-être même. Et ses lèvres embrassent mon cou. Je me courbe sous ses baisers, soupire. Mes doigts glissent sous sa chemise et caressent sa peau. Mais ce n’est rien en comparaison avec ses caresses à lui. Quand il s’écarte de moi, ma respiration n’est plus qu’un lointain souvenir. Il secoue mon cœur. « Tu as ramené les cartes pour le poker ? » Il a son sourire que je détestais auparavant. Je le déteste un peu en ce moment. Mais il joue et ce n’est pas pour me déplaire. Alors désormais seulement vêtue de ma jupe – plus remontée que d’habitude d’ailleurs – et d’un soutien-gorge, je m’avance vers la baignoire sans un regard pour lui. Je me penche pour tourner le robinet. Je sens son regard sur moi, souris. Et je me redresse et le regarde. Ses doigts sont arrêtés sur un bouton. Son regard fixé sur moi. « J’ai oublié les cartes. » Je souris. Glisse ma main sur le côté de ma jupe et détache le bouton qui la retient. Elle tombe au sol d’un coup. « On va dire que j’ai déjà perdu deux fois. » Je m’approche de lui, mes jambes nues contre les siennes. Et je m’agenouille devant lui, sans cesser de le regarder. Mes doigts prennent la suite sur sa chemise. « Suite royale. » Je prends mon temps avec ses boutons et finit par lui retirer entièrement son vêtement. Mon index remonte le long de son torse, sur son cou et s’arrête sur ses lèvres. Je souris, me relève et dépose un baiser rapide sur ses lèvres. Et puis je m’écarte, j’ouvre un placard et en sort quelques flacons. « Noix de coco ou caramel ? » Que je demande en lui montrant les flacons. Il n’en sûrement rien à faire mais osef, je fais ça pour le faire patienter encore un peu. « Ou chocolat peut-être ? » En sortant un flacon que je viens de trouver dans le fond. Un sourire s’affiche sur mes lèvres. Chocolat, ça doit être bien. Il doit bien voir que c’est le choix que je voudrais qu’il fasse. A moins qu’il décide d’en choisir un autre juste pour faire son chieur. De toute façon, peu importe le parfum du bain, tant qu’il y est avec moi.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 28 Jan - 4:59

Il n'écoute déjà plus. Elle parle des cartes mais il s'en fout. Trop obnubilé par sa silhouette voluptueuse qui se pavane devant lui. Ses yeux s'attardent sur sa jupe relevée qui dévoile davantage ses jambes. Il crève d'envie de lui arracher ce morceau de tissus inutile. Son bas ventre chatouillé de douces sensations, il détourne le regard vers sa chemise qu'il déboutonne. Et lorsqu'il relève le visage, il se contente d'un haussement d'épaules. « Pas l'intention d'y jouer de toute façon. » Là. Aux cartes. Il sourit, toujours, fier, attendant qu'elle cède. Et il s'dit que c'est bon, elle va céder ouais, elle va se jeter sur ses lèvres en s'avouant vaincu à cette partie de poker imaginaire. Son foutu égo grandit à cette pensée. Elle vient pour lui. Mais si elle s'arrête, c'est juste pour l'allumer encore un peu plus. Elle détache sa jupe. Il suit des yeux le vêtement qui tombe au sol. Il observe ses manières à la fois aguicheuses et modestes, tendres et provocatrices. Son bas ventre s'enflamme et son cœur détalle. Il dévore du regard chaque infime partie du corps de la belle. Ses mains brûlent de ne pas pouvoir la toucher. Son corps le trahit trop vite, mais tant pis. Elle va à une vitesse de fourmi pour détacher chaque bouton. Mais elle sait y faire. Et ça le fait sourire encore. Parce qu'il se sent victorieux. Elle s'amuse à passer sa main sur son torse jusqu'à son cou. Ce n'est que de la provocation, il le sait. Mais ça marche. Parce qu'il veut juste la sentir contre lui désormais. Alors il vient afficher une moue contrarié lorsqu'elle s'amuse à se relever et à passer devant lui en l'ignorant royalement. V'là qu'elle joue les indifférentes. Comme lui. Et le baiser léger, presque négligé qu'elle lui offre suffit à l'irriter un peu plus. Se priver l'un et l'autre de ce qu'ils désirent, ça l'agace. Mais il ne le montre pas. « Noix de coco ou caramel ? » Elle sort des flacons. Juste pour l'emmerder il a envie de répondre 'crème brûlée' mais il hausse les épaules à la place, puis répond, indifférent : « Chocolat. C'est parfait. » Elle repasse devant lui, jouant l'indifférente une nouvelle fois. Réaction qui suffit à titiller son égo démesuré. Sa main droite vient doucement attraper la sienne et il la tire délicatement pour qu'elle se retrouve une nouvelle fois face à lui. Il serait cap de céder le premier juste pour ses grands yeux noisettes, pour la douceur de son sourire ou pour ses lèvres délicates. Il serait cap, de céder, juste parce qu'il est p't'être amoureux et qu'il veut lui faire plaisir. Il relève le visage. Son regard croise le sien. Il sourit. « J'aime pas quand tu m'ignores. » C'est son égo qui déteste ça surtout. Toujours assit, il approche son visage du corps de la belle. Il dépose alors une nuée de baisers sur son ventre, alors que ses mains s'égarent une nouvelle fois sur ses jambes et ses reins. Et il remonte lentement jusqu'à son cou, continuant d'embrasser sa peau alors qu'il se relève. Debout, il plonge son regard dans le sien, l'observe une minute, peut-être plus, peut-être moins. Mais assez pour qu'il ait terriblement envie de céder le premier. Seulement sa fierté l'en empêche. Son égo démesuré également. Faut qu'il le sauve ce con. Son doigt glisse dans l'élastique de son sous-vêtement. Il l'attire contre lui, parce qu'il a terriblement besoin de son contact. Il dépose un nouveau baiser dans son cou avant de souffler à son oreille. « Déclare forfait Téo. » Et sur ces mots il dégrafe son soutien-gorge, tandis que ses lèvres mordillent et embrassent la peau de son cou et ses épaules dénudées.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyLun 28 Jan - 9:31

living in a fantasy. (nemo) - Page 2 Tumblr_meo1oho0wR1riqt62o2_250« Chocolat. C'est parfait. » Je souris, contente de son choix. Et je repasse à côté de lui pour verser le liquide dans le bain. Mais le voilà qui attrape ma main et m’attire vers lui. Le flacon me glisse des doigts et tombent dans la baignoire qui se remplit. Mais je m’en fiche pas mal. Il est toujours assis mais ça ne l’empêche pas de me serrer. Il fait nettement plus chaud dans la pièce. C’est peut-être dû à l’eau chaude qui coule. Mais je parierais plutôt sur la proximité de nos corps. C’est ça qui nous brûle. « J'aime pas quand tu m'ignores. » Je le sais bien ça. Je ferme les yeux, troublée par les baisers qu’il dépose sur mon corps. Ses mains fortes caressent mes jambes. Je soupire, bien incapable de lui résister. Ce n’était pas si dur quand il ne me touchait pas. Mon corps chauffe. Mon cœur accélère. « Je préparais juste le bain. » dis-je entre deux soupirs. Je ne sais même pas pourquoi je me justifie. J’ai bien le droit de lui résister quelques instants, même si je sais que je ne tiendrais pas longtemps. Ses baisers remontent le long de mon corps, me procurent des milliers de sensations. Et ses lèvres glissent vers mon oreille, articulent des mots que je ne comprends même pas. Tout ce que j’entends, c’est son souffle affolé contre ma peau qui frémit. Et le bruit imperceptible du soutien-gorge que l’on dégrafe. Mes mains viennent se poser sur son torse et trouvent rapidement le nœud qui retient son short de plage. Quelques mouvements et il vient retrouver nos autres vêtements au sol. J’ouvre les yeux et remonte son menton vers mon visage. Je le regarde sans même essayer de reprendre mon souffle. A quoi bon puisque je le perds sans cesse quand je suis avec lui ? Je joins nos lèvres dans un baiser qui transmet tout mon désir pour lui. Nos corps désormais peu couverts viennent se coller l’un contre l’autre, ce qui n’arrange pas cette chaleur omniprésente. Je n’écarte nos visages que quand je n’ai plus de souffle. Nos regards se croisent. Se parlent. Mes mains descendent le long de son torse. Un coup d’œil vers la baignoire. « Le bain est prêt. » Un dernier sourire pour lui. Je m’accroupis et baisse son caleçon. Je le dévore du regard, me relève et viens l’embrasser encore. Je mordille sa lèvre inférieure alors que mes mains explorent son corps. « Si monsieur veut bien se donner la peine. » Je murmure contre ses lèvres. A contrecœur, je me détache de lui pour fermer le robinet. Mieux vaut éviter que ça déborde. Je me retourne vers lui et remarque son regard posé sur le seul vêtement qu’il me reste. « Qu’est-ce que tu attends ? » Mes mains se posent sur mes hanches et je le regarde me regarder. A son tour de céder. Même si je n’ai qu’une envie : me serrer contre lui à nouveau.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyMar 29 Jan - 21:51

Il la regarde avec envie, croise les bras et patiente. Mais sa patience commence doucement à s'éteindre. Il désire plus et c'est un sourire satisfait qu'il affiche lorsqu'il sent les mains de la belle sur sa peau. Sur son short. Elle ne perd plus son temps. Et elle ne doit pas imaginer le quart de l'effet que ces petits gestes de fourmi ont sur lui. Il aime autant qu'il déteste l'effet qu'elle lui procure. Elle a enfin arrêté de s'occuper du bain. Et la voir s'impatienter à son tour, ça lui plait. Il sait ce qui l'attend. Il ne s'est pas lassé après une nuit avec elle. Au contraire, l'alchimie est toujours présente. Encore plus électrique que la veille. Ils savent ce qu'ils vont avoir. Son impatience le dévore. Et le désir brûlant de l'avoir contre sa peau vient ronger son bas ventre. Il fait chaud. Il a trop chaud. Il la désire. Il a envie d'elle. A besoin de son corps. Leurs regards se croisent. Sa propre envie se reflète dans ses pupilles et le baiser qu'elle lui donne. Elle le veut. Il la veut. Ça le fait sourire. Elle l'embrasse. Il répond avec autant de passion. Avide. Déjà en manque. La respiration haletante, l'esprit accaparé par la belle, tout ce décuple à son contact. Elle le rend dingue, le chamboule davantage. Elle se retire de son étreinte. Une seconde. Deux secondes. Trop longtemps. Il pose un regard entendu sur le dernier vêtement qu'elle porte. Morceau de tissus définitivement de trop entre eux. « Qu’est-ce que tu attends ? » Les mains sur les hanches, elle le défie. Il fixe sa poitrine avant de relever les yeux vers les siens. Et comme ci il s'en fichait bien, il affiche son sourire d'emmerdeur et hausse les épaules avec nonchalance. « Tu peux le retirer toute seule. » Il contemple son corps gracile et alléchant, alors que son sourire s'agrandit. Inutile de se faire prier. Pourtant si il se baisse, c'est pour attraper autre chose. Il s'amuse à la faire patienter, continue de la narguer un peu. Il enfile la protection et comme ci il avait faim d'elle et elle de lui, il enroule ses bras autour de sa taille pour la coller à lui. Ses lèvres reprennent possession des siennes, il soupire d'envie alors que son corps cherche le sien. Ses mains viennent retrouver leur place sur ses courbes, puis glissent doucement contre ses hanches et ses jambes pour faire tomber son dernier vêtement. Il se relève, se rapproche d'elle. De son corps, de son visage, de ses lèvres. Sans pour autant les toucher. « Mieux ainsi. » Il passe une jambe dans la baignoire, puis la seconde et lui fait signe de le rejoindre. « Et si mademoiselle veut bien venir. » Sa main se glisse dans la sienne. Pas grand chose à dire, il préfère les gestes à la parole. Il s'assoit dans l'eau et l'entraine pour qu'elle vienne s'assoir à son tour ses jambes autour de lui. Ses mains glissent partout sur son corps, elles le redécouvrent une nouvelle fois. Son cœur s'agite. Il soupire d'envie une nouvelle fois. Et ses lèvres repartent vers sa peau. Sa bouche.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyMer 30 Jan - 7:28

living in a fantasy. (nemo) - Page 2 Tumblr_m96a22F7Xa1qf18uko2_250« Tu peux le retirer toute seule. » Je ne réponds pas, ne bouge pas. C’est à lui de le faire. Simplement parce que je lui demande. N’est-ce pas son objectif de combler tous mes désirs ? Les mains sur les hanches, je le regarde me dévorer du regard. Regard totalement différent de quand je suis habillée. Mais les deux sont aussi plaisants. Je me mords la lèvre en le voyant mettre une protection. Le moment que j’attends depuis que nous nous sommes réveillés ce matin peut enfin avoir lieu. Et il ne tarde pas à me rapprocher de lui. Ce sous-vêtement est définitivement de trop. Mais je n’y pense pas lorsque nos lèvres se retrouvent encore. Ses mains sur mon corps me font vibrer. Je ferme les yeux en le sentant descendre mon dernier vêtement. Ça y est, je vais être à lui à nouveau. Je sens son souffle sur mon visage, m’attend à un baiser mais rien ne vient. J’ouvre les yeux pour le voir entrer dans la baignoire. « Et si mademoiselle veut bien venir. » La déception de ne pas avoir senti ses lèvres ne dure pas longtemps et laisse place à un sourire alors qu’il m’entraîne dans l’eau du bain. Je serais bien incapable de dire si l’eau est trop chaude ou à la parfaite température. Tout ce qui est parfait, c’est son corps contre le mien. Ainsi agenouillée au-dessus de lui, je souris avant qu’il ne m’embrasse à nouveau. Mes bras passent autour de son cou. Mes doigts caressent sa peau. Mais ce qui me fait perdre la tête, c’est le contact qu’on partage sous l’eau. Je bouge légèrement le bassin contre lui, soupirant entre deux baisers. Et puis je ne résiste plus. Je me soulève un peu. Nos regards se croisent. Désir partagé. Et doucement, je descends sur son entrejambe. Un gémissement s’échappe de mes lèvres. Je l’embrasse avant de commencer à bouger. Mes baisers cessent rapidement, trop entrecoupés d’halètements et de soupirs. Je respire contre sa bouche. Je perds le souffle. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante. Yeux embués de plaisir. Pourtant, je ne les ferme pas. Je veux voir l’expression sur son visage alors que je le sens en moi. Mes doigts agrippent ses cheveux et je ne pense plus à rien d’autre que notre union. C’est incroyable, je n’aurais jamais pensé avoir autant besoin du sexe. Et pourtant me voilà à en réclamer encore et encore. Il rend cela tellement facile. Tellement incomparable. « Huuum… Noam. » Et je l’embrasse. Maladroitement. Mais j’ai besoin de le sentir partout. Nos cœurs battent la chamade. On se perd dans ce plaisir. Submergés par cette vague. Et nos regards ne se quittent pas. Ce qui rend le moment encore plus parfait. La communion de deux âmes. Deux âmes qui apprennent à s’aimer. A aimer tout court.

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) - Page 2 EmptyJeu 7 Fév - 20:24

Elle finit par le rejoindre dans l'eau, il sourit, sentant sa peau trembler sous ses doigts malgré la chaleur de la pièce. Ses doigts viennent flirter avec ses courbes, et leur offre des caresses. Ses bras autour de son cou, imprévisible elle s'empare de ses lèvres. Sa silhouette vient fondre sur lui, il l'admire, sourit, satisfait. Il répond à chacun de ses baisers. Impatient. Désireux. Leurs corps se cherchent. Et lui, il sourit un peu plus à chaque mouvement de la belle contre lui. La respiration haletante, les yeux embués, partagés entre le plaisir et le désir. Leurs regardent se croisent et ne se lâchent plus. Ses pupilles reflètent sa propre envie et ce qu'il souhaite. Et lorsqu'il la possède enfin, il continue de la fixer. Elle le regarde, il la regarde. Il l'admire. Il la fixe, attend qu’elle perde le contrôle. Et ça ne tarde pas. L’impatiente, qu’il se dit. Mais lui-même ne tient plus. Il la veut, la désire, à envie d’elle. Son corps pressé contre le sien, elle est incroyable. Ils se désirent. Ils ne peuvent pas être plus proches l’un de l’autre et pourtant il resserre légèrement son étreinte autour de son corps. Et il ne sait pas si c'est l'eau du bain qui est brûlante ou son corps collé au sien. Il a chaud. Partout. Son bas ventre est en feu. Elle souffle son prénom. Sa voix n’est qu’un murmure. Et ne trouvant rien de mieux à répondre qu’un baiser, il dépose ses lèvres contre les siennes. Il perd l'envie de discuter avec elle, embrasé par sa proximité et par la chaleur de la pièce. Il lui donne un baiser délicat en opposition au plaisir brûlant qu'ils partagent dans l'eau. Et dans un geste à la fois déterminé et tendre il la repousse, l'oblige à s'allonger dans le bain. Il vient l'embrasser, de façon douce ou passionnée, mais toujours de sorte à partager son envie. Et le besoin pressant de son corps. Le souffle coupé, saccadé, brisé, il crève d'impatience. Elle semble ressentir la même chose, son regard désireux comme le sien le lui prouve. Elle est encore plus belle et désirable à cet instant. Ses gestes se font alors plus pressants, ses mouvements plus rapides. Son cœur connait des ratés, son souffle s'écrase contre ses lèvres. Désir incontrôlable. Passion dévorante. L'impression de toucher le ciel. Il gémit, submergé par une vague de plaisir et de sensations. Un orgasme, un souffle, un nouveau gémissement et un baiser contre ses lèvres. Et lorsque plusieurs minutes après ils finissent par sortir de l'eau, il l'attirer à nouveau contre lui. Elle se retrouve dans ses bras, il enroule une serviette autour de ses petites épaules et il souffle à son oreille. « Je suis déçu. » Son visage se relève vers le sien, elle le dévisage, il hausse les épaules et finit par sourire. Soudainement la situation l'amuse et le sourire moqueur qu'il affiche le prouve. « C'était mieux cette nuit. » Le regard pétillant, amusé, il éclate de rire et finit par l'embrasser.
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