et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre.
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et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre.

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MessageSujet: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 22:08

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☇ dvir al-mansûr
∞ nom : al-mansûr ∞ prénom : dvir ∞ âge et date de naissance : vingt-et-un ans, le quatre février mille neuf cent quatre-vingt-onze ∞ lieu de naissance et origines : naissance à montsimpa, origines arabes ∞ études ou profession : artiste peintre ∞ statut civil : libertine ∞ traits de caractère : dvir le varan, la salope, la mauvaise, la dure, la sure, la chiante, l'attachante, la rêveuse, la gosse, la pute, l'impulsive, l'imprévisible, la drôle, l'heureuse, la malsaine, la froide, la compliquée, l'impertinente, l’irresponsable, l'inconstante, la cruelle, la jalouse, l'actrice, la joueuse, la capricieuse, l'insoumise, la sauvage, la bornée, l'insensible, l'égoïste, la colérique, la narcissique, l'orgueilleuse, la despote, la fourbe, l'artiste, le monstre. ∞ groupe et aspiration : sims ordinaires, aspiration fromage fondu.


☇ CROIS-TU AUX CRÉATURES DE LA NUIT, AUX ÂMES ERRANTES ET A CE GENRE DE CHOSES ? ouais, non, j'sais pas, j'm'en fout. Je pense surtout que les gens ont peur des choses, des trucs paranormal, de ce qu'ils n'expliquent pas, et que donc, il met des noms dessus, il s'invente des choses et ces choses finissent par devenir réelles, puisqu'on les alimente tellement de peurs qu'elles deviennent énormes, prêtes à craquer, mais que plutôt qu'exploser, elles deviennent réelles, tu vois le truc, quoi. ☇ SI OUI, AIMERAIS-TU EN DEVENIR UNE, OU PLUTÔT LES COMBATTRE ? j'en sais rien, ça dépend, de comment ils sont. P't'être même que je ferais ni l'un ni l'autre, que je me rangerai à leur cause et puis merde, ça c'est une bonne idée. ☇ TE PLAIS-TU A MONTSIMPA/BRIDGEPORT ? carrément. C'est cool ouais. Remarque, c'est cool partout, tu pourrais me foutre dans un désert que ça serait cool. Mais ici au moins ça bouge la nuit, y a du bruit, des gens, pas d'chaleur forcément, mais c'est comme ça que je marche. Dors pas la nuit, crie, n'aime surtout pas, voilà. Alors ouais, bridgeport me va. ☇ TOI, LES ENFANTS, LE MARIAGE, T'EN DIS QUOI ? j'en dis que de toute façon, je serais morte avant. Je serais morte parce que je vais me tuer. C'est sur, même si j'sais pas trop quand. Alors, autant ne rien faire, baiser à tors et à travers plutôt que de me marier à un gars que de toute façon je pourrais pas aimer, vu qu'ça n'existe pas. ☇ TON RÊVE LE PLUS FOU, C'EST QUOI ? j'ai tellement d'rêves qu'on pourrait dire que j'en ai pas, tu vois, ils s'annulent les uns les autres et au final je ne rêve plus, puisque ma vie est dev'nu ce que je rêvais. J'voudrai jamais grandir.
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; dvir est une salope ; dvir connait pas l'amour ; dvir connait pas la tristesse ; dvir est un monstre ; dvir refuse de vieillir ; dvir a faillis mourir ; dvir compte se tuer ; dvir ne sait pas quand ; dvir sait pas s'attacher ; dvir n'a pas conscience du bien et du mal ; dvir est peintre ; dvir est pute ; dvir est tagueuse ; dvir est surtout peintre ; dvir n'est pas pudique ; dvir baise ; dvir ne baise pas qu'avec une seule personne à la fois ; dvir aime pas sa soeur ; dvir méprise sa soeur ; dvir voulait être pilote ; dvir est atteinte du syndrome de peter pan ; dvir l'a oublié ; dvir s'en fout ; dvir se fout de tout ; dvir se fout du monde ; dvir emmerde le monde ; dvir ne respecte rien ; dvir ne respecte personne ; dvir est le varan humain ; dvir est horrible ; dvir lit beaucoup ; dvir vit seule ; dvir héberge qui veut ; dvir a un perroquet ; dvir ne lui a pas donné de nom ; dvir l'appelle souvent caporal ; dvir ne regrette jamais ; dvir n'a jamais honte ; dvir n'a conscience de rien ; dvir écrit toujours les chiffre en lettres ; dvir fait ce qu'elle veut tout le temps ; dvir le fait où qu'elle soit ; dvir n'aime pas l'amour ; dvir ne croit pas en l'amour ; dvir pense tout le temps ; dvir a toujours le dernier mot ; dvir a des réactions excessives ; dvir est hyperactive ; dvir aime pas la solitude ; dvir est foncièrement mauvaise ; dvir se drogue : dvir boit ; dvir fume ; dvir ; dvir ne regrette pas ; dvir rêve beaucoup ; dvir ne pleure jamais sauf parfois quand elle lit ; dvir n'a pas de pitié ; dvir a tout expérimenté ; dvir ne grandira jamais.


behind the screen
∞ prénom et pseudo : t'es de la police ou bien ? et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2896134664 ∞ âge : je sais plus compter et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 337664734 ∞ sexe : c'est indiscret, ça ∞ comment as-tu connu le forum ? bazzart, ou marine si on remonte vraaaiment aux sources ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? je fais des jolies maisons, je les mets dedans mais ça me soule alors je les tue Arrow ∞ raconte-nous ta vie : je pense sérieusement à faire une thèse comme quoi pwl donne envie de pisser, parce que perso, ça déchaîne ma vessie et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1601004572 ∞ tes autres comptes sur pwl : verveine, la chro dépressive ∞ célébrité : une vache et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274


Dernière édition par Dvir Al-Mansûr le Dim 9 Déc - 2:43, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 22:08

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sisi ma gueule
❝ c'est deux sous marins, ils sont dans un arbre, et ils mangent des chaises, et là y a un bouc qui passe sous l'arbre alors les deux sous marins l'invitent à les rejoindre, le bouc il hésite, c'est quand même géant, manger des chaises dans un arbre avec des sous marins, et finalement il répond : je voudrais bien, mais je peux pas, je suis dentiste. ❞

si on ferme les yeux on vivra mieux. ► elle est debout face à la mer, elle bouge plus, elle oublie tout autour d'elle, y a plus rien qui compte sinon qu'elle même, dressée face à l'horizon. Et quand elle se dresse comme ça devant le monde, c'est l'humanité qu'elle emmerde, du haut d'ses quinze ans. Perchée sur sa falaise qui menace de tomber dans les flots, de disparaître, s'effacer, elle oublie les gens autour d'elle qui lui gueulent de reculer. Qui lui hurlent qu'elle va tomber, à trop se rapprocher. Mais elle est pas conne, elle tombera pas. Et puis même si elle tombe, c'est pas grave, ça. C'est pas grave parce qu'elle mourra pas. Parce qu'elle est immortelle. Y a rien qui pourra la tuer, y a pas non plus quelqu'un, la seule qui aura sa fin, c'est elle même. Elle se retourne alors, et elle court vers sa soeur. Viens Raj. elle lui prend la main, et puis elle l'entraîne dans sa danse, sa chute. Elles s'arrêtent d'vant la falaise, tout au bord de l'eau. L'autre elle dit rien, elle dit jamais rien. Elle regarde le vide à ses pieds mais elle le voit pas vraiment. Et la gosse à côté d'elle la regarde avec des yeux fermés. On va faire un jeu. l'autre bouge toujours pas, elle fait juste qu'écouter, y a que ça qu'elle sait faire, ça. Obéir et s'taire. Je vais un pas, t'en fait un. Le premier qui s'arrête a perdu. T'as pas le droit d'arrêter. t'as pas l'droit d'faire ci, pas le droit d'faire ça. T'as pas le droit de t'arrêter. Pas le droit de mourir, pas non plus celui de vivre. Le droit de plus rien. Un, deux, trois. V'là qu'elle fait un pas, et l'autre la suit, lentement. Bientôt, les deux sont tout au bord. Plus un regard pour l'autre, d'accord, Raj. Plus que nos yeux posé sur une étendue bleue marine. Je sautes, tu sautes. Mais si c'est toi qui t'jette dans le vide, moi j'reste perchée là. Elles se regardent plus. Elles sont tout au bord, maintenant. La moitié des pieds posé, le reste dans le vide. Et dessous y a les tourbillons des flots. La prochaine qui fait un pas, elle tombe. La prochaine, Dvir, c'est pas toi. Et son regard vient se poser sur l'autre qui attend, perchée sur sa branche cassante. Allez saute, Raj. Allez, tu vas pas mourir. Y a trop de fond, pas assez de hauteur. Mais Raj ne sautera pas. La seule assez folle pour s'jeter comme ça, dans le vide qui tend ses grands bras, c'est elle, la gosse. Restez pas au bord ! elles se retournent en coeur vers un père qui se dresse tout seul face au vent. Demi tour. Faut toujours faire demi tour, toujours obéir. Dvir ne veut plus obéir. Dvir ne veut plus comprendre. Papa glisse son bras autour des épaules d'la première née, de sa préférée. Il était assis à la table, tout seul, la deuxième d'ses filles derrière lui, pour une fois qu'elle disait rien. Il avait juste mis la tête dans ses grandes mains, en essayant d'penser à rien. Mais qu'est ce que j'ai fait au ciel pour mériter d'une gosse pareille ? Ah, on est bien d'accord pour une fois, pour dire qu'Raj c'est rien qu'une erreur, hein. Heureusement que tu m'as moi. La gosse, elle avait onze ans. Dans ta chambre. Y a toujours ce regard, qui l'accuse. Y sait faire que ça, l'accuser. Mais qu'est ce que t'as encore fait, hein, Dvir ? Pauvre gosse. Pauvre p'tite fille, qui est perdue sous la pluie et qui s'enfui. Elle baisse les yeux sur l'herbe sous ses pieds, elle oublie l'reste, tout. Plus besoin de se souvenir, n'est ce pas. C'est pour ça, qu'elle a oublié. Oublié des tas d'choses, mais surtout ça. Oublié qu'elle est folle, une pauvre folle. Une gosse qui rentrera jamais dans l'âge adulte. Une enfant qui grandira jamais. Peter pan moderne. Faut dire qu'elle l'a, le syndrome de peter pan, aussi. Et ça la quittera pas. Raj est assise sur un rocher, papa s'en est allé. Y a maman qui est resté, et les deux, elles disent rien. Elles disent jamais rien. Comme quand elles ont su, pour foutu complexe. Comme quand elles ont su que Dvir était pas conne, final'ment, mais plus douée que les autres, justement. Ca aussi, elle l'a oublié. Ca aussi, ils l'ont oubliés. Son père en premier. Mais c'est pas grave tout ça. Raj a pas perdu, la jeu n'est pas fini. Parce qu'il s'arrête seulement quand elle n'est plus là.
Ne craint rien car rien n’est jamais perdu.
rue déserte, dernière cigarette. ► T'es complètement rabate putain. bam, son menton s'écrase sur le macadam. Y a du sang sur ses lèvres, et ses mains déchirées grattent le sol couverts des éclats de verre de sa bouteille. Elle sent l'alcool, elle baigne dedans, y en a partout sur ses vêtements. Elle s'retourne lentement, étendue sur le dos en pleine rue. Y personne d'autre qu'eux deux, vieux amis, vieux amants. Y a plus que lui pour prendre ses mains criblées de bouts de verre entre les siennes. Regarde moi ça. Mais elle veut pas regarder, elle renverse la tête en arrière à n'en plus pouvoir, elle rive son regard sur le monde inversé qui se dessine autour d'eux, lointain et si près. Son univers autant qu'elle entre en transe, et ensembles ils dansent, sur des étoiles invisibles qui s'échappe du ciel pour fondre sur la terre, la voilà submergée. La voilà qui étouffe, et y a ce grand spasme qui lui parcourt le corps. Elle se plie en deux, la tête sur le côté, et rend tout ce qu'elle a avalée sur le bitume souillé. Doucement, il lui retient les cheveux, penché au dessus de sa petite poupée qui rend ses boyaux. Elle peut plus s'arrêter, elle va vomir jusqu'à son coeur, puis elle va crever, dans des bras qu'elle n'aime pas. Elle laisse ses bras la relever, lentement. Elle le laisse essuyer le vomi et le sang sur ses lèvres trop blanches. On rentre. Ils avancent, ombres solitaires dans la nuit, ils avancent droit sur le trottoir qui ondule sous ses pieds mals assurés. Elle est figée dans un subconscient lumineux, et ça lui remplie le coeur d'une joie hystérique, y a tout cet alcool qui coule dans ses veines bouchées. Et les autres, ils sont où ? Il la regarde avec cet air de s'dire qu'elle est conne. Ca fait deux heures qu'tu m'traîne dans la rue tout seul, ils sont partis. C'est comme s'il parlait à une sourde, à un putain de mur plein de couleurs. C'est beau, mais c'est loin. Ça écoute pas. C'est comme se parler à soit même, parler à son mauvais côté, à un gosse qui veut pas comprendre. Parler à cette gosse appuyée contre son épaule, et qui titube du haut de ses jambes immenses, les yeux perdus dans un soleil qui n'éclaire qu'elle. Elle est plus consciente de rien sinon que de ce bras qui l'empêche de retomber, lourd sur ses épaules frêles. La ville autour d'eux s'éveille à peine et y a encore personne, juste eux, perdus sans but, marchant vers nul part, marchant en sachant trop où ils vont, et l'ignorant à la fois. C'est toujours comme ça, elle sait jamais où elle va. Lui c'est pas pareil. Les maisons se taisent, c'est le silence si bruyant des nuits d'étés. Un oiseau passe dans le ciel qui s'éclaire à peine. Puis les voilà devant la porte de chez elle. Et dans leur demie-conscience brouillée par l'alcool, elle est immense, et dans leur demi-sommeil, c'est comme un monstre à la gueule fermée qui dort et qu'on doit pas réveiller. La porte est même pas fermée, pourtant y a personne, papa et maman sont partis, Raj dort pas ici. Ils passent la porte sans rien dire. Puis elle se retourne vers lui, et elle le regarde d'ses grands yeux, ses yeux si bleus. Leurs corps se cherchent, tandis qu'elle se rapproche, qu'elle se hisse sur la pointe de ses petits pieds, pour leur permettre de ses trouver. Non, Dvir. Mais se trouver, ils le feront plus jamais. C'qu'il vient de dire les a perdu à jamais, c'est le refus de sa personne qui creuse ce putain d'fossé entre eux, d'un coup. Elle repose ses talons par terre, et recule la tête penchée. Chienne. Pas ce soir, pas demain non plus, peut-être plus jamais, je sais pas. et sa voix est si douce. Elle a relevé la tête, elle fait plus que le regarder, avec toute la hargne du monde parquée dans ses deux iris. Pourquoi ? elle dit ça sans s'rendre trop compte qu'elle le dit. Les mots ont pas vraiment d'importance dans ces moments là. Il se rapproche, et puis de ses mains immense lui prend le visage, son visage même pas triste. Cette fois, il l'embrassera pas. Il l'a dit, plus jamais. Y a que je suis amoureux. qu'il murmure, mais c'est plus rien qu'un souffle qui lui donne des hauts le coeur. Un sourire déchire son visage déformé par des mains trop grandes qui le pressent. Pour une fois qu'elle avait envie. Vraiment envie d'lui. Ils auraient fait l'amour comme des bêtes, pas terre et sur les meubles, partout, tant pis si ils cassaient tout. Elle voulait juste qu'il la baise comme il l'avait jamais fait. Comme une on le fait à une pute. Mais ça n'arrivera pas. Fallait qu'il tombe amoureux. Arrête un peu d'être con, tu veux. Il laisse tomber ses mains le long de ses flancs généreux, qu'elle aura si longtemps effleuré. Mais maintenant, c'est une autre qui les touche, une fille qui l'aime, comme elle n'a pas su le faire. C'est qu'elle en est pas foutue. Pauvre conne. Il la regarde comme il l'avait encore jamais fait, et c'est comme s'il voyait pour la première fois son véritable visage, son véritable visage. C'est comme si après avoir gratté toute la peinture de la sculpture il découvrait que c'est pas de l'or qu'il y a en dessous, même pas du marbre, juste de la terre, et c'est dégueulasse. Y a des gens tu sais, c'est des vrais cons faussement intelligents. Toi, t'es pas comme ça, t'es le genre pas con, mais qui s'en donne l'air, pas vrai ? mais je te jure que parfois, j'me demande si t'es pas en train de devenir une vraie conne. S'il croit qu'il la touche. S'il croit qu'ça lui fait mal. Y a rien qui la touche, parce que personne peut l'attraper. Parce que dans le jeu où ils sont tous plongés, il n'y a qu'elle qui distribue les coups de battes. Des gros coups dans la gueule. Et puis elle se tire, et elle laisse derrière elle des visages mortifiés, des gens brisés. Salope. T'es le tigre, Dvir. Elle se rapproche de lui, tout doucement. Elle lui caresse la joue, toujours plus lentement. Tu sais, Ismaël, je vais pas te retenir. Je peux pas t'empêcher d'aimer, même si c'est pas vraiment de l'amour, parce que l'amour ça n'existe pas. Je vais te laisser partir, et quand tu te rendras compte de ta bêtise, quand tu rampera sur le sol, les ailes brûlées, t'auras plus que tes yeux pour pleurer. Et tu te diras que t'as été con, tu te diras que j'avais raison, mais je serais plus là, tu sais. Tu l'as dit, hein, plus jamais. Alors, adieu, tire toi. Il dit rien, parce qu'il y a plus rien à dire. On parle pas à quelqu'un qui a des oreilles juste pour entendre ce qu'elle veut. On parle pas à un mur. On parle pas à un monstre. Il s'en va, sans même dire au revoir. Il s'en va pour ne plus jamais la revoir, elle. Il se tire vers une autre, et il la laisse elle, toute seule dans son univers démentiel. Et plus tard, elle ira les voir ensembles, sans rien dire à personne. Et elle va alors qu'il l'aime, comme il l'a dit, et puis qu'elle aussi. Mais elle croira toujours pas en l'amour. C'est qu'un concept inventé pour rendre les gens un peu plus heureux, un peu plus malheureux. Elle se dira qu'il a grandit, que c'est plus un enfant, mais qu'il l'aura pas traîné avec lui dans sa marche vers l'adulte. Et alors, elle ira dans le premier commissariat qu'elle trouvera, et elle le dénoncera. Mais ça sera pas un mensonge, ça. Ça sera juste sa vérité. Elle dira avec des larmes dans les yeux qu'il l'a violé, deux fois. Et on la croira, ça, parce que Ismaël n'était pas un enfant de choeur. Et on l'emprisonnera. C'est qu'un jeu au fond, comme le nom de la fille. Game. Mais cette Game justement, elle se présentera pas au audiences, aucune. Elle viendra pas pleurer. Et alors, Dvir se demandera si finalement, elle l'aimait vraiment. Et puis, elle oubliera. Tigre, tigre, Dvir.
C'est une grande sagesse que d'oser paraître imbécile mais il y faut un certain courage que je n'ai pas toujours eu.


Dernière édition par Dvir Al-Mansûr le Dim 9 Déc - 21:49, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 22:09

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once upon a time
❝ - qui a dit que j'étais nette ?
- ah bon t'es floue ? ❞

mais à trop fuir l'amour, c'est l'amour qui nous meurt. ► elle a les mains qui s'agitent, et qui de leur danse frénétique laisse gravée dans la tôle des traces criardes de peinture. C'est pas d'la peinture qui en sort, c'est la mort, la mort de l'art comme on l'aura connu, ce connard. Elle voit plus rien tant elle a les yeux écarquillés, les images lui viennent en pleine gueule comme tant de grand coups de vent, mais elle les sent pas, elle les sent plus. Elle sent juste ses mains qui s'lèvent, et qui descendent, le long de la paroi grise. Elle sent juste le froid qui lui mord la chair, qui la fait pleurer comme d'aucun avant lui, parce que Dvir pleure pas, ça, puisqu'elle sait pas pleurer. Elle balance les bombes sur le sol quand elle change de couleur, elle les balance encore pleine dans un néant géant, dans la nuit. Le ciel au dessus d'elle est vide d'étoile, y en plus dans ses yeux. La lune est morte, disparue. Oh, qu'est ce que vous foutez là ? Elle quitte même pas son œuvre des yeux, d'ses yeux trop heureux. Y a plus rien autour d'elle, juste ce mur vide qu'il faut salir, remplir. Je fais un ping-pong, vous voyez pas ? Ses bras s'agitent, et c'est plus rien que des os qu'on a peint en chair. Son rire déchire l'air, suave. Il s'approche de la fille qui le regarde même pas, qui fait comme s'il n'étais pas là. Votre nom ? elle laisse tomber encore l'aérosol qui vient se heurter à un sol défoncé, et qui roule, loin, qui s'efface dans le noir. Dvir. Elle a laissé retomber ses bras rachitiques le long de son corps déchiré, et s'est tournée face au type, face à ce putain de flic. V'là qu'son inspiration s'envole brusquement, comme un oiseau effrayé. Imbécile, qui vient troubler son monde tâché de couleurs vives, qui vient chasser l'oiseau caché dans son p'tit coeur. C'est de quelle origine ça ? Elle est plus là, son esprit se tire, derrière le volatile fébrile qui se tire, elle voilà qu'elle lui court derrière en gueulant des mots assemblés, tout faits. Sa main décharnée vient toucher ses ailes calcinées, et puis le v'là qui revient se poser sur l'arbre qui pousse dans son esprit. Elle se remet à peindre, alors, sa grande toile inachevée. C'est français. Son rire, encore, s'élève dans les airs. Je suis français. La bombe de peinture s'arrache de ses doigts longs, et s'enfonce dans le vide sans fond, roulant toujours plus loin, à la poursuite des autres qu'on ne voit plus, qu'on a perdues. Mais déjà elle l'a oublié, déjà elle en a attrapé une autre, elle sait même pas la couleur. Elle s'en fout, n'en a plus rien à faire. Du moment qu'c'est beau. Alors c'est tchécoslovaque. Il regarde son visage. Une gosse, et on lui a collé un masque sur la face. Une gosse qui a grandit trop vite, ouais. Une pauvre mioche, perdue dans la rue, la nuit, aux bras tâchés de peinture. Il la regarde, il voit pas ses yeux, mais son visage lui suffit, et il se dit que même comme ça, avec ses cheveux décoiffés et des traînées sombres sur les joues, elle est belle, ce genre de beauté sauvage qu'on peut pas apprivoiser. Son visage candide auréolé par la lumière des lampadaires lui rempli le yeux et le coeur d'une toute nouvelle saveur, mais il se dit qu'il est con, qu'il la connait même pas. Pas même un tout p'tit peu. Vous savez que vous avez pas le droit d'faire ça ? Elle est partie, ça y est. V'là qu'il est même plus là, c'est que qu'elle croit. Il est parti, et elle est seule, avec ses palettes de couleurs et autour d'elle c'est des millions d'étoiles qui tourbillonnent. L'univers se tord de douleur, la planète hurle sa peine et elle seule peut l'entendre, mais elle y fait pas gaffe, les voix, on les oublie, comme on oublie le reste, comme on oublie tout. Plus rien, juste elle, au milieu des autres qui la regardent comme on regarde le tigre dans sa grande cage. Tigre, tigre. Le tigre c'est toi, Dvir. Ton orgueil rugit sa haine pour un monde d'adulte qui t'énerve. Elle veut pas grandir. Elle les emmerde tous. Bien sur. elle le regarde toujours pas, le visage enfoui dans son écharpe et les yeux accrochés aux courbes qui s'dessinent sous ses mains. Et vous le faites quand même ? C'est l'amusement qui le quitte, et l'exaspération qui subsiste. Et elle continue son oeuvre, debout devant son mur, tout couvert de peinture. Voilà qu'ça tombe par terre comme ça n'arrête pas de le faire, bam. Les bombes se succèdent entre ses mains emportées à un rythme accéléré, mais elle fait rien pour retenir le temps qui défile. Bien sur. Y a le soupir du type qui vient percer dans l'air. Vous avez vos papiers ? elle s'retourne et jette le dernier aérosol qui vient claquer plus bas, contre le bitume esquinté. Appuyée sur son mur, elle couvre un bout d'papier déchiré qu'elle lui tend. Y a son visage qui est dessiné, avec son patronyme à côté. Elle a les bras croisé, autant que ses sourcils à lui son froncés. Al-Mansûr, c'est arabe ? Elle se balance d'avant en arrière sur ses pieds, campée dans le sol à s'y enfoncer. Puisque que je vous ai dis tchécoslovaque. Elle le fixe maintenant, d'ses grands yeux tout bleus. Est-ce que vous avec bu ? qu'il dit, en secouant ses boucles brunes. Il se dit que oui, bien sur qu'elle a bu. Bien sur qu'elle est bourrée, et que comme les autres, bien sur qu'elle va dire non. C'est qu'une conne parmi les autres au fond, et il a pas l'temps pour des conneries comme ça, pas l'temps pour se mettre à l'aimer, surtout pas. D'autant qu'il ne la connait pas. Non, j'ai fumé. Ça décuple vraiment l'inspiration. toujours, elle se balance dans l'ambiance noire. Et il s'approche, plonge ses yeux dans ses pupilles dilatées, tâches sombres dans l'océan de son regard. (...) Il rentre dans la cellule grise, toute illuminée par ce soleil qui brille, salope. Elle brille dans toute sa démence, debout, solitaire, près du lit où elle a même pas dormis. Y a partout des bouts d'craies de toute couleurs, et des stylos aux mines défoncées, le long des murs couverts d'écriture. Elle aura passé ce qui lui restait de nuit à dessiner partout, puisqu'elle avait pas d'papier. Elle aura passé la nuit, debout à côté d'un lit gris, sans pouvoir dormir, ni sortir. Bloquée, coincée, mortifiée. L'oiseau aux ailes brisées, qui d'son bec accroche la terre pour se traîner. Elle a accroché les murs pour pas dormir. Quand elle le voit, le policier, immobile à la fixer, elle jette sa dernière craie et s'approche lentement. Vous m'avez pas laissé finir hier, alors voilà. Elle s'retourne en balayant la petite pièce de son bras maigre, sans même prendre la peine de sourire. C'est lui qui pour la nuit l'a foutue en cellule de dégrisement, lui qui l'a arraché à son oeuvre inachevée et qu'elle terminera jamais. Lui qui l'a emprisonné. Je vois ça. Il ose pas la regarder, les iris braqués sur les murs couverts de traces vives. Il lui prend le bras, toujours sans rien dire, parce que y a cette putain de boule qui l'empêche de parler. C'est p't'être pour ça, alors, qu'il la laisse partir sans même tenter de la retenir. C'est comme ça qu'il la regarde déployer ses grandes ailes et se tirer du commissariat. C'est comme ça qu'il se dit qu'il pourrait plus l'oublier.
Plus le temps passe, plus le futur est moins loin quand quand il était près.
(...) on est vivant, tant qu'on est inconscient. ► Elle s'regarde dans le miroir sale, debout au milieu de rien. Le vent glisse sur son corps nu, doucement, ça vient pas de dedans. La fenêtre est ouverte, en grand, y des gens qui passent et on les entends. On les entends même d'là haut. On les entend même de son paradis artificiel, d'sa salle de bain minable, elle les entend même là, debout à se regarder nue dans un miroir fade. Un, deux, trois, tourne toi. Un, deux, trois, c'est tes côtes que tu vois. Le temps se suspend, l'air se fige. Y a plus rien qu'elle, devant son reflet morbide, à s'observer d'ses grands yeux torves comme on observe un animal. Comme on observe le tigre dans sa cage. Elle s'observe elle même, prisonnière d'une barrière qui lui renvoie sa propre image, déchirée. Son corps décharné, duquel on voit les os saillants sous la peau blanche, laiteuse. Poupée de cire au corps abîmé, des milliers de lames qui demande qu'à sortir, percer cet étau fragile qui les tient enfermés. Elle est devenue ce squelette humain, qui mange plus rien. Son reflet défoncé danse devant ses yeux, image fugitive qui se tire, y a tout qui se brouille, l'espace se confond, elle est dans un néant. Des yeux partout la regarde, tandis que de ses mains maigres elle parcourt le papyrus de sa peau, fragile. Des doigts se joignent aux siens, crochus et immondes, mais elle laisse faire ça, elle a l'habitude. L'habitude qu'on la touche. L'habitude qu'on la baise. Elle renverse sa tête creusée en arrière, à s'en briser la nuque, cascade blonde de cheveux, allez, Dvir, t'es même pas une vraie blonde. Et puis ses paupières clignent, la voilà rev'nue toute seule, au milieu de la pièce. Les secondes défilent, elle se rhabille pas, elle veut pas. Plus. Elle veut rien d'autre que d'se contempler dans son miroir macabre, pâle reflet d'une poupée cassée. Pauvre petit jouet, on t'aura trop baisé. Ses lèvres s'étirent en un sourire morbide, mais c'est une grimace, on a cousu ses lèvres dans une position terrible, ça lui fait même plus mal. Baisé, baisé, elle les a tous baisé. Son regard s'attarde sur ses traits minces, elle s'fait penser à une oeuvre, son oeuvre. Un portrait inach'vé. Et puis, voilà que tout s'efface. La mer de ses iris se déverse dans la pièce, et ça mélange les couleurs en une teinte dégueulasse. Son oeuvre, c'en est pas une, c'est rien qu'un putain d'brouillon, brouillon inachevé. Elle sent qu'ses pieds quittent le sol en y restant campée, ça lui remonte l'estomac, c'est comme si elle se dédoublait. La nausée la prend, mais il fait plus gaffe, ça arrive si souvent. Puis, y a ce vide sans fin qui l'aspire et elle sombre, criant sa douleur à un océan d'espoir, trop noir. Douleur physique, qui lui retourne le coeur. Elle sent bien qu'elle est en train d'partir mais c'est pas grave, ça. Les tâches rouges dansent devant ses yeux perdus comme des milliers d'étoiles aux traînées sanguinolentes. Y a plus rien dont elle ai conscience, elle est accrochée au plafond par des fils argentés, et c'est c'qui la maintient debout. Des putains de fils plantés dans ses bras comme des millions de perfusions, et les aiguilles se tirent, son sang gicle partout, à en noyer les mur, noir. Y a tout qui es noir, son subconscient qui se déverse et qui lui échappe. Elle sent plus rien, juste le sol froid contre sa joue molle. Voilà qu'elle s'étend au sol, poupée de chiffon pas encore morte, et qui s'échappe de sa vie consumée trop vite. La poupée au corps décharné. Elle sait plus qui elle est, elle sait plus où elle est, voilà qu'elle s'oublie elle même, ses iris azur perdus dans la mort, figés. Le temps se suspend dans l'air, et elle crie amen. Elle crie la bouche fermée, parce qu'elle a pas la force de parler. Amen, amen. Et salut, Dvir.
Si ce que tu as à dire n’est pas plus important que le silence, alors tais-toi.
je vois notre étendard, dans un ciel de cauchemar. ► en vingt-et-un ans d'vie, elle aura tout connu. Presque tout, y a juste l'amour qu'elle connait pas. C'est qu'elle peut pas l'connaître, c'est qu'elle est incapable d'aimer. C'est comme si elle avait vécu deux fois, elle est même déjà morte. Elle aurait préférer vraiment clamser, ça, s'endormir pour plus jamais se lever, la joue contre le carrelage froid. Ça aurait suffit à les faire tous culpabiliser, à tous les faire crever de malheur. Elle aurait pu fermer ses yeux en s'disant qu'elle les aurait tous fait chier jusqu'au bout. Leur terrible poupée. Mais elle est pas morte et c'est ça qui est si triste, parce qu'il a fallut qu'il la trouve. Y a cet océan qui l'aspire, la tire vers le fond, à grand coups de vagues pleines de souvenirs dans la gueule. Elle oublie le présent. Elle se souvient. C'est lui qui l'a trouvée, la gueule scotchée au carrelage glacé. Il devait pas être là. Elle aurait du crever. Mais fallait qu'il lui rende des trucs qu'elle aurait préféré qu'il garde, si au final, c'est juste pour la sauver qu'il s'est ramené. Il savait pas. Il pouvait pas savoir. Le cercle infernal dans lequel elle était entièrement immergée, y a qu'elle qui en avait conscience sans le savoir elle même. Y avait le caporal qui criait dans tout l'appartement, comme il criait si souvent. Mais y avait pas Dvir pour lui hurler ta gueule comme elle faisait tout le temps, y avait que le silence à sa place, ce silence qui lui déchirait le coeur. Il voulait juste l'entendre elle, mais il l'entendait pas. Il l'entendrai plus jamais. Et puis il l'a trouvée, allongée nue dans sa salle de bain, et il a vu son corps décharné. Alors il l'a prise dans ses bras, enroulée dans une pauvre serviette, et il est sorti en courant. Et il a pas fait gaffe aux serres du perroquet qui s'accrochaient à son bras. Et il a pas fait gaffe à cet éclair coloré qui lui fondait d'ssus en gueulant. Il faisait plus gaffe à rien sinon qu'au corps de sa poupée morte dans les bras, sa poupée aux yeux fermés. Si elle mourrait, c'était toutes les couleurs de son monde qui se tiraient avec elle. Si elle mourait, c'est dans un monde en noir et blanc qu'il se retrouverait, le monde dont elle l'avait sorti, et puis, il serait seul. Comme il l'avait jamais été. Et puis, quand il l'a déposé à l'hôpital, il est resté jusqu'à ce qu'on lui dise qu'elle été sauvée. Et quand il a pu entrer dans sa chambre trop blanche, il l'a juste regardé. Et il s'est dit que c'était une gosse. Une pauvre môme qui refuse de grandir. Quand son visage était ainsi, détendu, elle paraissait si candide qu'il avait envie de s'accrocher à elle et de plus la quitter, pour s'assurer que jamais personne lui ferait de mal. Mais elle veut pas de lui, et c'est ça qui le rend si triste. Il regarde ses traits de poupée déchirée, tous ses sens son coupés. Y a une panne de secteur, plus rien ne répond, juste son coeur. Il s'approche alors, tout doucement. Il s'assied sur le bord du lit et sort son portable pourri de sa poche. Y a rien sur la table, un pauvre pichet d'eau. Et il pose l'appareil en mode vidéo contre le récipient vide, comme le coeur de sa poupée de porcelaine, sa poupée toute cassée. Et il se met à parler. T'as pas le droit d'mourir Dvir. T'as pas le droit de me faire ça, pas le droit de faire ça au caporal, à ta famille. Le droit d'le faire à personne. T'es ce petit rien qui comble le vide où on est tous plongé, t'es comme le soleil, j'te jure. Quand je te regarde, t'irradie, et y a qu'à regarder le regard des autres types pour savoir que je suis pas le seul. Alors, non, tu vas pas mourir. Cette fois, tu vas t'en sortir. Et quand tu quittera l'hôpital, la première chose que tu f'ras, c'est de manger, d'accord ? Je te demande pas de manger un hamburger hein, juste une grosse salade. Ouais, c'est bien, juste une salade, hein ? Et après cette salade, y en aura plein d'autres. Et puis tu recommencera à manger normalement. Et puis tu vivras. T'as pas le droit de mourir. Je peux pas te l'interdire, ça serait interdire au vent de souffler. On peut rien t'ordonner, t'es comme le tigre, le vent, la mer, la vie ; on peut pas t'attraper. J'ai pas eu la prétention d'y arriver, c'est pas faute d'avoir essayé. Mais y a une chose qu'on peut faire, tu sais. Un truc un peu fou, qui nous détruit tout doucement. Et j'ai eu la bêtise de le faire, moi. Tu sais ce que c'est, hein ? Mais je vais te le dire quand même. Même si ça me déchire le coeur. Même si ça me donne envie d'chialer. Pour une fois, je veux juste que t'écoute, sans rien penser. T'es prête ? un, deux, trois. Je t'aime. Ça fait mal tu sais. Mal de savoir que toi, quand je te dis ça, tu ressens rien. Mais les faits sont là, Dvir. Je t'aime comme j'ai jamais aimé personne. Je t'aime à en crever. et puis, il s'est arrêté de parler. Il avait les yeux pleins de larmes, mais il fallait pas pleurer. Et il a éteint le portable, et il le l'a laissé posé sur la table de nuit. Son regard encore, s'est perdu sur son visage candide, puis il est partit. La porte fermée qu'il laissa dans son dos, c'était comme celle grande ouverte dans son p'tit coeur meurtri. Et quand des jours plus tard elle s'est réveillé, et quand des jours plus tard, elle l'a regardé, cettf vidéo, elle a même pas pleuré. Elle a pensé à rien, comme il lui avait demandé. Elle est sortie en courant dans la rue, perdue, perdue, elle a courut jusqu'à chez lui et elle l'a appelé, debout d'vant sa grande porte même pas dorée. Mais il a pas répondu, il lui a pas ouvert, et c'est ce silence qui fit qu'à ce moment là, elle fut sure qu'il était là, la main sur la poignée. Mais qu'il lui ouvrirai plus jamais. Alors, elle a posé son front contre le bois rongé, et elle s'est mise à parler. Demain, tu vas partir. Partir en France, loin d'ici, loin de moi. Partir comme tu la dis, tu te souviens ? Tu vas arrêter de mentir. T'as dit que tu m'aimais, à en crever hein, mais c'est même pas vrai parce que sinon, tu s'rais déjà mort. La vérité, c'est que tu sais pas c'que c'est que d'aimer. Parce que ce que t'as vécu, avant moi, c'était des amours d'enfants, t'aimait sans aimer vraiment. Et puis moi, j'ai été ton premier amour adulte. Un amour avec des larmes, des pleurs, de la douleur, ouais, beaucoup de douleur. Pour toi. Parce que le problème, c'est que moi, j'peux pas aimer comme ça. J'suis rien qu'une gosse, tu sais, et qui refuse de grandir. Mais cette histoire, tu saisn ça t'a propulsé dans la maturité que je refuse de toucher, et c'est ça qui nous a brisé. T'avançais en amour, j'reculais en enfance ; et le problèmes des sentiments, c'est qu'ils marchent pas en sens inverses comme ils marchent pas à sens uniques. Alors faut qu'tu partes. Parce qu'avec moi tu seras jamais heureux. Tire toi, tire toi ! Arrête un peu de dire nous, ré-apprend lentement à dire je, juste je, jusqu'à trouver une femme que t'aimera encore plus que moi. Et quand tu l'auras trouvé, alors, tu pensera à moi, d'accord ? tu penseras à moi, et tu te diras que oui, j'avais raison, au fond, et que nous deux, c'était qu'une expérimentation. T'as pu toucher ce qu'on appelle l'amour, t'as pu le toucher du bout de ton doigt. Mais moi, je le toucherai jamais. De la même façon que je ne pourrais jamais t'aimer comme tu as su le faire. Alors, oublie moi un peu, soit heureux, et adieu. Adieu. et puis, elle est partie. Elle l'a laissé là, assis contre sa porte. Elle l'a laissé, des larmes amères roulant sur les joues. Mais malgré ses pleurs, il était heureux, un peu. Parce qu'il préfèrait vivre sans elle, et la savoir vivante, loin, quelque part où lui n'était pas, où lui n'était plus. Il préfèrait qu'elle vive. Il voulait pas d'fantôme dans son existence. Y voulait que les souvenirs. Elle remonte à la surface d'son océan vieux, même plus que le temps. Elle aspire un peu d'air, les yeux toujours fermés. Elle les ouvrira plus jamais. Jamais, jamais. Et puis elle se laisse couler au fond de sa piscine bleue marine, et puis s'enfonce encore plus loin, et c'est le fond qui l'avale toujours plus dans cette mer de la mémoire. N'oublie pas. Le soleil est allé s'coucher, et le ciel se couvre de noir, tout doucement. Y a plus rien. Plus rien qu'eux deux, allongés face aux étoiles sur les toits. Deux âmes solitaires, pas même complémentaires. Je t'aime. y a comme une éternité qui s'est écoulée. Le ciel est couvert de tâches brillantes, et c'est autant d'étoiles que celles qui brillent dans ses yeux, alors qu'elle répond pas, le regard accroché à un point dans l'espace, l'univers. Son univers. Et comme elle répond toujours pas, murée dans un silence de sourd, il répète un peu plus fort. Je t'aime. mais ça sert à rien, elle écoute pas, perdue dans l'au delà qu'il peut pas voir. P't'être même qu'elle dort les yeux ouverts, avec elle, c'est pas possible de savoir. Alors il s'approche de son oreille et il colle ses lèvres contre ses cheveux pas vraiment blonds. Je t'aime, Dvir. Je t'aime comme je m'en croyais pas capable. qu'il lui souffle, doucement. Mais elle est toujours immobile. La poupée terrible. Mais ça sert à rien d'lui parler. On montre pas l'soleil à un aveugle. Merci. et ça vient fendre l'air au d'ssus d'eux. Et ça vient se planter droit dans son coeur. Elle est toujours immobile. Elle a pas bougée. Salope. Elle bougera jamais. Elle veut pas le regarder. Et elle le regardera plus jamais. Merci ? et c'est un murmure plein d'espoir. Allez, t'as mal entendu. Allez, elle a dit moi aussi. Merci. Merci de prendre le temps de m'aimer quand même alors que j'suis incapable de te rendre tes sentiments. Et, d'un coup, c'est le temps qui s'arrête. L'univers autour d'eux s'arrête de bouger. Y a que son merci qui résonne dans l'air, que son merci qui vient lui arracher le coeur de ses grandes mains crochues. Y a plus que lui, et elle, mais c'est plus eux. Y a aussi cette grande barrière entre eux, parce qu'elle vient de l'ériger. Haute comme la grande muraille de chine. Obstacle infranchissable. J't'aime pas, qu'elle a dit. Là voilà qu'elle se lève, mais le temps reste arrêté. Voilà qu'elle lui parle mais il l'entend plus. Il se souvient plus, il a oublié, c'est pas ce qu'il voulait. Y a que ses paroles qui imprègnent son coeur défoncé. Et le temps pour lui ne repartira plus jamais. un, deux, trois. Ouvre tes grand yeux, un peu. L'eau chaude brûle ses iris, mais elle persiste, perdue toute seule dans sa mer en bouteille. Elle pourrait s'laisser mourir, la surface, ne plus jamais y parvenir. Mais y a cette forme qui se dessine au dessus d'elle, comme un visage de peinture plein d'eau. La voilà qui émerge. C'est le caporal, il arrête pas de crier. Et toi, t'es Siam, debout devant une poupée brisée. Et toi, t'arrive, avec tes airs de gosse un peu paumée. Et toi t'arrive, et tu viens tout briser. Tu viens la tirer hors des vagues pleines de souvenirs qui lui vont en plein dans la gueule, qui arrêtent pas d'la faire tomber. C'est normal. Il gueule toujours quand je suis pas là. Faut laisser faire. Elle sort de l'eau, toute nue devant l'autre fille. C'est pas grave, ça. Y en a tant d'autres avant qui l'on vu comme ça. Elle a grossit depuis son départ, elle grossit comme il lui a dit. Elle est jamais retournée à l'hôpital. Comme il lui avait dit. Et aujourd'hui, elle vit. Comme il le lui avait dit. Qu'est ce que tu faisais ? qu'elle demande. J'entretenais mes souv'nirs. Elle a passé une serviette et elle la regarde, debout au milieu d'sa salle de bain. Elle fait même pas attention aux mèches mouillées qui lui tombent dans les yeux. Et elle s'rappelle. Il faisait froid. Et puis elle s'arrête de se rappeler, elle en a marre des souvenirs. Elle en a marre de replonger dans son propre passé. Et y avait cette fille, une môme, comme elle. Toute seule debout d'vant la vitrine pleine de lettres dansantes. Elle savait même pas lire, la môme, et toutes ces caractères, elle les voyait pas. Il s'affichait dans ses yeux mais voulaient rien dire, y avait ce putain de blocage jusqu'à on cerveau. Comme un barrage, contre lequel des tonnes d'eau venaient se briser, mais qui voulait pas céder. Et elle s'est dis en la voyant, en lui parlant, que si des litres de flottes pouvaient pas défoncer un barrage, alors, elle le pourrait. Elle la regarde et c'est comme si elle s'regardait elle même, un peu plus jeune, avec une gueule différente. Y a que Siam aussi, c'est un monstre, une pauvre gosse, nature horrible. Mais le pire dans leur histoire, c'est que d'elle deux, des deux monstres candides, c'est elle qui au final, restera debout perchée en haut d'une pile de cadavre sanglants. Ça s'ra elle qui aura du sang sur les mains, dans la bouches, d'vant les yeux. Parce qu'à la différence de Siam, elle a pas d'coeur. Celui de l'autre il est là, c'est juste qu'il est caché. Alors quand elle la regarde, c'est pas elle qu'elle voit, c'est une version atténuée de l'atrocité qu'elle est. Elles sont sortie de la salle de bain, dans le salon elles se dressent, mais y a qu'elle finalement, figure consumante. Elle et son reflet, qui s'estompe un peu parfois, quand elle s'en va. Pour sur, c'est comme une soeur. La p'tite soeur à qui on apprend à parler, à qui on apprend à lire et à cracher, à insulter les gens et à faire chier autant que soit même on se fait chier. V'là le Caporal qui vient se poser sur son épaule, et ça nuance son existence. Touche de couleur qui fond sur elle. C'est elle, le pirate des coeurs. Le pirate, le tigre, le monstre. Dvir.
Tous les vices et tous les crimes trouvent des défenseurs. Seul l'échec n'attire que le mépris des hommes.


Dernière édition par Dvir Al-Mansûr le Dim 9 Déc - 21:51, édité 30 fois
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 22:11

comment t'es belle comme ça et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 3183675940 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 3183675940 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274
hâte de voir ce nouveau personnage ma miss pokemon et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 22:12

je voulais être la première, j’me sens nulle, là et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1962510172
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Chuck B. Onekung
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 22:14

ah nan la soeur d'lautre là Arrow et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012
par contre, vl'a comment elle déchire grave ton image de présentation, j'en suis fan I love you
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 22:16

Bienvenue et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 173490454
Bon courage pour ta fiche waza
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 23:11

marine, mon pokédex, merci beaucoooup et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 tu vas voir comme elle gère et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274

raj, t'es nulle oui, très et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 984495496 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 3271916155

chuck, un problème ? et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 309181304 Arrow oh, merci, ravie qu'elle plaise et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274

noah, marchiiii et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 173490454 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274



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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 23:17

on va faire sans, hein. bref, j'ai vraiment pas le courage de te faire un pavé, tu sais à quel point j'aime dvir, tu sais que j'suis énormément contente que ce soit toi qui la joues, tu sais que j'adore cette fausse blonde, et tu sais que je t'aimes I love you
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 23:19

    t'es tellement moche et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 43523757
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyDim 25 Nov - 23:32

oui voilà, et t'inquiète I love you je sais tout ça, je suis tellement contente de la jouer, j'aime tellement dvir (et ta fausse blonde) aussi et je stresse parce que j'ai très envie de ne pas te décevoir, et je t'aime aussi et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274

c'est toi la moche et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 984495496
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 9:02

et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274.
j'ai envie de dire : ENFIN. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1411664268
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 10:20

Waou, t'as mis un de mes avatars. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 3271916155 Bon courage pour ta fiche, et j'espère qu'on pourra se trouver un bon lien. I love you
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Posy Hawkins
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 11:37

rebienvenue à la maison et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 4153354820 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 891098728
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 12:52

OH mon casse dalle à une soeur et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673
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Aeden Chapman
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 17:12

salut la verveine et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 4153354820 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 17:39

sincèrement, j’pouvais pas rêver mieux pour la jouer, donc c’est juste impossible que tu me déçoives, tu vas me vendre du rêve, j’en suis persuadée I love you
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 18:02

oh la pas belle Laughing
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 19:10

ma nonne à moiiiii waza waza t'as de beaux yeux tu sais et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673 t'es canon tout simplement, comme d'hab et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012 bon tu me réserves un lien avec ma folle blonde là et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 337664734 rebienvenue darliiing waza
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 19:17

Siam Hamrey a écrit:
et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274.
j'ai envie de dire : ENFIN. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1411664268
dvir et siam et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 ça fait dviam, ou sir, haha Arrow et oh et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1411664268

Samson Becker a écrit:
Waou, t'as mis un de mes avatars. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 3271916155 Bon courage pour ta fiche, et j'espère qu'on pourra se trouver un bon lien. I love you
ben oui, normal, ils sont supers beaux et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 3183675940 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012 je pense qu'on pourra ouais, merci et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274

Andie Sawyer-Hawkes a écrit:
salut la verveine et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 4153354820 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012
salut le double, qu'est pas mon double et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 4153354820 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 Arrow

Raj Al-Mansûr a écrit:
sincèrement, j’pouvais pas rêver mieux pour la jouer, donc c’est juste impossible que tu me déçoives, tu vas me vendre du rêve, j’en suis persuadée I love you
tu me fais genre trop plaisir purée et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012 j'espère et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012 I love you

Ohara Nas a écrit:
oh la pas belle Laughing
euh non et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 337664734 jalouse et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 984495496

Reese Lawford a écrit:
ma nonne à moiiiii waza waza t'as de beaux yeux tu sais et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673 t'es canon tout simplement, comme d'hab et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012 bon tu me réserves un lien avec ma folle blonde là et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 337664734 rebienvenue darliiing waza
ma nonne de moooi et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 waza azy, c'est toi la canon, tu crois quoi et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1642801012 tékaté, t'auras tout ce que tu veux et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 337664734 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274

et merci nivea for men et dajaaaan et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 2806429274 I love you
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 20:33

“dvir le varan”, tu m’as tuée, ça va rester ça n’empêche, heureusement que t’es adepte des documentaires, toi et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 20:41

LE VARAN et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 173490454 non mais sans rire, j’apprends vraiment des choses (la preuve) et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 20:44

quand tu m’as sorti ça, j’en pouvais plus Laughing non mais, fais pas genre, avoues que t’es addict aux docu’ et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 22:05

non mais c'est tellement ça en plus, dvir, c'est un varan, dvir, c'est le varan Laughing (je me souviens encore quand l'idée m'est venue olé, j'étais saucée Arrow ) oui, bon, j'avoue, en même temps c'est très intéressant et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673
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Khezia Theyskens
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MessageSujet: Re: et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. EmptyLun 26 Nov - 23:41

Oh l'avatar est magnifique et le pseudo aussi et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre. 1112522673
rebienvenue
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