∞ nom : Hawkins ∞ prénom : Blythe Trinity ∞ âge et date de naissance : 4 juillet 1990, 22 ans ∞ lieu de naissance et origines : Hawkins, Texas, USA. ∞ études ou profession : étudiante, fait du sport à côté ∞ statut civil : célibataire ∞ traits de caractère : mature - prétencieuse - drôle - gourmande - moqueuse - ouverte - fumeuse - (très) jalouse - maladroite. ∞ groupe et aspiration : Sims Ordinaire, apsiration popularité.



[size=11]∞ prénom et pseudo : Luise/Evy ∞ âge : 13 ans. ∞ sexe : Je sais plus. ∞ comment as-tu connu le forum ? Top sites. ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? Perfection of course. ∞ raconte-nous ta vie : Et bien, à l'heure où je vous parle un bébé est entrain de crier dehors et j'ai envie de lui foutre une baffe mais chut ._. , un chien aboie, je reviens de mon cours de cheval et je sens pas bon et je fais un câlin à mon nounours. Trop passionnant, je sais.∞ tes autres comptes sur pwl : Pas encore. :cooper: ∞ célébrité : Sasha Pivovarova.

❝ Je me sens morte. Émiettée comme une pâte pour biscuit de Noël raté. Je ne suis plus moi. ❞
Les Anges volent. Longues nuits, hommes étranges. Elle vend de l’amour à un autre. Inhale les flocons de neige. Devenue folle pour un gramme. Dominé par la poudre pompant son corps. Pourquoi elle fait ça. Ce n’est pas une question. Juste. Une question. Elle déteste. Elle les déteste tous. Ce monde, le trottoir sur lequel elle marche depuis des heures, ces voitures qui passent et qui ne veulent pas la prendre, ce chat couché sur l’escalier de cette putain de maison qu’elle ne pourra jamais voir de l’intérieur et qui mange mieux qu’elle le soir. Elle déteste aussi l’homme, l’eau, l’amour, les organes dans son corps qui la font vivre, le sexe. La vie. Elle en a marre des familles hypocrites, voulant les accueillir mais les chassant dès que la gonzesse qu’ils doivent appeler maman se fait engrosser par leur « papa ». Elle se rend alors compte qu’elle n’est rien. Une merde parmi tant d'autres dans ce monde si cruel. Son frère est le seul bras qui la tient. Elle l’aime. Mais il n’y a qu’un seul bras, l’autre, écorché par toute l’injustice pend négligemment le long de son corps, s’approchant dangereusement du sol où, une fois posé il ne se relèvera plus. « 1h00 pour 15 $ » elle a honte, une jeune rebelle pathétique. Il n’y a pas de quoi. Car personne n’a jamais voulu d’elle. Le choc. Le bout de papier qu’elle tient se glisse lentement entre ses doigts et tombe sur le gravier. Et elle se met à courir.

Elle court, elle court. À n’en plus sentir ses jambes. « Nicholas, je vole ». Elle ne sait pas pourquoi, il est derrière lui. Ils courent à deux, et ils courent. Jusqu’à ce que leurs pieds touchent le sable mouillé de la mer. Ils s’arrêtent. Elle regarde vers l’horizon, puis Nicholas. « Tu sais ce que je pense. Tu vois ces traces dans le sable, elle montre sur les traces que leurs pieds ont laissées , je sais que normalement il devrait y en avoir deux de plus : ceux de maman, ceux de papa. Mais je suis sûr que, lorsque l’on ne voit que deux traces, ce sont parce qu’ils nous ont portés. » Elle sourit, elle ne sait pas si elle est heureuse ou pas. Mais il y a une chose dont elle est sûre. Elle l’aime. Et elle sait qu'un jour, malgré le lien du sang, il s’éloignera. Ils ont 15 ans. Deux adolescents inconscients, perdus dans ce monde immense. Ils ignorent tout ou ils ne savent rien.

Et. Elle se reveille.

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☇ bitch please !

❝ On dit que les enfants qui ont été en manque d’affection pendant leurs premières quatre années deviennent narcissique, prétentieux, méchant. Je pense que, je suis la preuve vivante. ❞
« Coucou l’enfant. Je suis ton Dieu donc quand tu me parles tu baisses les yeux. Mon sourire est beau hein . Oui, c’est avec lui que je t’emmerde. Tu touches à mon frère je ferais de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute, de chaque seconde, de chaque demi-seconde de ta vie un enfer. Mais, si tu es gentil je t’aimerais. Je ne fais pas de méchanceté gratuite: surement la seule bonne chose chez moi. C’est logique, tu es cool je suis cool, tu fais le grand je te rends encore plus petit que tu l’étais lorsque tu siégeais dans les couilles de ton père. » Elle pose son stylo, fière d'elle. Ses mains soyeuses caressent sa chevelure d'or avant de les empoigner et d'un geste gracieux les rejeter en arrière. Pommettes roses, sourire aux lèvres. BAM. Elle est bonne et elle te fait bander.

Les morceaux de piano s’enchaînent, elle n'écoute que ça en ce moment, des chansons dépressives, trop de chansons dépressives. L’eau chaude coule le long de son corps de jeune femme, retrace les courbes de ses épaules, ses hanches, ses fesses. Serrée contre un jeune puceau dont elle fait exploser le cœur à chaque fois que ses yeux bleus se posent sur elle. Elle se sent aimée, elle est aimée, elle est importante. Elle est LA fille. « BLYYYYYYYYTHHHEEE » Nicholas ouvre brusquement la porte de la salle de bain. Oh. Elle se referme aussitôt. Connard. Perdue dans ses pensées elle venait de brusquement retomber sur le sol dur et moche qu’est la réalité. Le jeune puceau ? Plus là. LA fille ? Encore là. Merci Nicholas. Elle sort de la douche et, encore nue se place devant le miroir accroché au mur. Elle se regarde. Elle n’est pas moche et elle le sait. Un souffle léger s’échappe de la barrière de ses lèvres et laisse une trace de buée sur la glace. Ses petits doigts tracent un cœur dans lequel elle écrit son prénom. Rire prétentieux. Vous y avez vraiment cru. Bitch un jour, bitch pour toujours.

On commence par le maquillage, crème hydratante, fond de teint, rouge à lèvres. Puis les cheveux, peignés, séchés, lissés. L’habit, robe en dentelle, collant, écharpe. Chaussures, bottines. Un jet de parfum, un trait d’eye-liner, une bague, deux boucles d’oreilles, le sac à main et le tour est joué. Ça lui prend 1h00 tous les matins. Elle vaut de l’or, elle doit y ressembler.

Les pas de la jeune femme resonnent dans le couloir, elle regarde tout le monde de haut, sourire en coin. Sa clique est en cercle devant son casier, il ne manque plus qu’elle. Oui, on ne croit pas. C’est elle la fille que tu vois H24 au lycée, qui fait rêver chaque geek, populaire, grosse tête. C’est la salope. Tu la hais mais tu la respectes. Et tu n’oses pas parler. Tu la fermes. Pourquoi ? Tu ne sais pas. Elle n’est pas méchante, mais c’est elle. Du coup tu la supportes, elle et sa supperiorité exagérée. Tu as l’impression que pour elle, rien d’autre existe à par la popularité. C’est son bateau sauveur, auquel elle s’accroche et qui, une fois dégonflé la fera crever dans la mer comme tous les autres. Mais pour l’instant la bouée n’a pas l’air abimée.

Pour elle c'est toute sa vie. Elle veut qu’on la pointe du doigt quand elle passe dans la rue, qu’on chuchote son nom pour raconter une rumeur qu’un jeune libertin a inventé pour faire disparaitre son ennuie. Elle veut que l’on soit jalouse d’elle. Elle veut gagner chaque bataille. Être connue. Elle veut, elle veut, elle veut, mais rares sont les fois où elle donne.

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☇ because we can't live without love

❝ Certains disent que le monde sera anéantie par le feu, d'autre par la glace. Pour ce que j'ai gouté du désir amoureux je penche pour ceux qui préfère le feu. Mais si il fallait que par deux fois je trépasse, je crois en connaître assez sur la haine pour savoir que la destruction par la glace et toute aussi vilaine et an peu plus efficace. [twilight] ❞
La colère. Un sentiment qui nous rend agressifs, impolis ou encore méchants. L’amour. Et bien c’est pareil.

Que je sens de rudes combats. Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse : continuer et perdre ou arrêter et perdre. L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras. Réduite au triste choix ou de trahir ma flamme ou de vivre en infâme. Des deux côtés je soufrerais.

Qu’est-ce qu'on fait dans ce genre de situation ? Quand votre cœur est séparé. Je ne veux pas en briser un des deux, mais je sais que la décision que je prendrais en déchirera un. Lancel ou Geoffrey ? La logique dirait que je devrais prendre Lancel, mais Geoffrey me tire le cœur. Ils ne savent rien, naïfs, croient que je leur appartiens à eux seuls. Quel genre de personne fait cela ? J’ai tout fait, mais tromper l’homme avec qui je suis, jamais.


C’est cette nuit que je sus ce qui adviendrait.

Une gifle. Ses mains ensanglantées. Ses yeux de gamins et le petit cri de douleur qu’il laisse échapper. J’hésite entre lui foutre une autre baffe ou faire preuve de compassion pour retourner sur le sujet après avoir l’aider. Seconde option. Délicatement j’enveloppe sa main dans la mienne et regarde les trous profonds qu’avaient causés ses ongles mal coupés dans sa paume. Il me regarde dans les yeux, je cherche mais dans son regard il n’y a rien d’autre que de la tristesse. Pourquoi je suis la mauvaise dans l’histoire. Je ne veux plus l'être.

Je me levais brusquement. Sorti de l’appartement, savant que je n’y retournerais plus jamais. Je passais un coup de fil qui finit pas un adieu triste et déprimant. Me saoulais dans un bar, et rentrais chez moi pour m'enrouler dans les draps de Nicholas qui dormait déjà comme un bébé. J'ai pleuré.

Mon choix fut. Je laissais tout tomber. Fini, la pute (enfin, presque). Fini la Blythe. Fini la racaille. J’avais décidé de devenir une petite barbie gentille. On verra combien de temps je tiendrais.

Dernière édition par T. Blythe Hawkins le Dim 16 Déc - 2:23, édité 6 fois