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rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet).

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MessageSujet: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptyMar 16 Oct - 21:06



❝ - J'ai froid et j'ai faim.
- Mange un pull. ❞

Elle danse au milieu des gens. Elle est entourée et seule à la fois. Elle à les yeux ouverts mais ne voit rien, rien de la foule qui l'entoure et qui, comme elle, danse. Elle ondule contre le corps chaud d'un inconnu, et quand il lui attrape le visage entre ses deux mains moites, et qu'il l'embrasse, elle rompt l'alliance de leur deux langues en le repoussant durement. Elle s'éloigne du type, déboussolée. Son regard survole la marée humaine, dans l'espoir de rien, juste pour contempler ses semblables. Un autre gars l'approche et recommence la danse frénétique. Elle danse plus pour elle même que pour lui, ou que pour quiconque, elle danse comme elle a appris, sans se soucier du regard des autres. De toute façon, ici, personne n'est assez sobre pour lui accorder autre attention que celle de la baiser. Elle l'écarte d'un geste sec pour s'éloigner encore. Deux fois, on l'aborde. Elle aimerait que Deva et Casey soient là, pour une fois. C'est vers elles, bien que plutôt vers Casey puisque l'autre est fiancée, qu'iraient les gens, et non pas vers le vilain petit canard des Cortès, Velvet. Elle même. Quelqu'un l'appelle, dans la foule, et elle rentre la tête dans les épaules sans se retourner. Qu'il aille ce faire foutre, peu importe qui il soit, elle n'a envie de voir personne. Et elle déambule sans but, heurtant tout le monde en ayant l'impression de se cogner contre des marionnettes en mousse. Depuis combien de temps est-t-elle là ? elle ne sait pas. Probablement qu'elle s'en fout. Qu'importe l'heure, qu'importe qu'elle crève, qu'importe sa vie, ses amours, tout. Elle danse encore, avec l'impression qu'autour d'elle tout se fige, puis, une nausée la prend au ventre et elle se plie en deux, priant pour ne pas vomir, là, au milieu de tout le monde. Elle avance vers les toilettes, les bras repliés autour du corps, penchée en avant. Y a des gens partout, elle les double tous, et ils s'écartent, rassemblant ce qui leur reste de conscience pour comprendre qu'ils n'ont pas intérêt à rester là s'ils tiennent à ce que leur pompes ultra chères ne soient pas souillée de vomi. Elle pousse la porte des chiottes, et se penche au dessus de la cuvette. Mais le mal est parti, et elle sait qu'elle ne vomira pas maintenant. Pas question de se foutre deux doigts dans la gorge cette fois, l'envie lui manque. Elle fouille ses poches sans espoir. Pas de coke. Alors elle sort, et plus personne ne la regarde maintenant. Elle rase les murs en souriant toute seule. Elle se dit qu'ils sont laids, que le monde lui même est laid, et qu'elle est la dernière personne consciente au milieu de pantins mécaniques fonctionnant à la clope, l'alcool et la baise ; survivant grâce à leur imbécillité et leur propre aveuglement. Elle se dit aussi que ces chiottes sont réellement immenses. Elle regarde ses pieds, un pas, deux pas, et bim, elle percute quelqu'un. Oh, pardon, désolée, j'avais pas vu. s'excuset-t-elle sans même y penser, en levant les yeux sur le dos couvert d'une cascade de cheveux bruns qui lui fait face à la place d'un visage.
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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptyJeu 18 Oct - 14:29

J’avais décidé ce soir de sortir au Brightmore. Depuis mon déménagement à Bridgeport, ma vie était rythmée par des sorties nocturnes à la recherche de sac à sang comme je les appelais intimement. Je n’avais plus aucun respect pour les êtres humains. Parce que l’un d’entre eux était responsable de mon malheur. Et si jamais je le retrouvais, je pourrai me faire un malin plaisir à le torturer puis le tuer dans d’atroces souffrances. Finalement, je n’avais fait que transformer un homme que j’avais trouvé dans la rue. Un désespéré, comme moi je l’étais à l’époque. Désormais, je me sentais plus que forte. J’avais la sensation que le monde était à mes pieds. Bridgeport était à mes pieds. Le Brightmore était rempli de gens bourrés, probablement drogués. Ici, c’était facile de trouver un sac à sang pour la soirée. Ils étaient tellement défoncés qu’ils n’allaient pas vraiment se rendre compte que j’allais leur pomper tout le sang qui coulait dans leurs veines. Me dirigeant vers les toilettes pour me refaire une beauté, je constatais qu’un bon nombre de jeunes femmes se faisaient soit sauter dans les chiottes soit vomir. Les proies idéales pour moi ce soir. J’aurai bien voulu utiliser mes pouvoirs vampiriques pour passer mais ça serait probablement mal vu. Au moment où la file commençait à désemplir, je me fis bousculer par une femme. Tout sourire en plus. Je grognais, mais vraiment quoi. « Attention où tu marches, tu ne sais jamais sur qui tomber. » disais-je, en la fixant dans les yeux. Je fixais ses pupilles. « Tu vas m’aider à passer devant tout le monde s’il-te-plaît. » disais-je, d’une voix charmeuse. L’hypnose c’était vraiment cool. C’était censé marcher sur elle. Et au moins, je pouvais tous les doubler sans me soucier de rien. L’hypnose était moins repérable que mes crocs. Peut-être que j’allais faire de cette fille mon casse dalle de ce soir.
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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptyLun 22 Oct - 11:53



❝ À mon signal, déchaîne les enfers. ❞

La femme se retourne, la cascade de boucles brunes laissant place à un visage sévère. Velvet la dévisagea, immobile. Son sourire s'était figé. Rendu pierre sous le regard froid de la femme. Attention où tu marches, tu ne sais jamais sur qui tomber. dit-elle, dure. J'étais perdue dans mes pensées. Trop occupée à penser que notre monde est laid, oh, terriblement laid. Juste un murmure. Le regard glacial de l'inconnue vient chercher le sien, triste et sombre. Un sourire forcé lui tire les lèvres, pour masquer le malaise qui la gagne. Tu vas m’aider à passer devant tout le monde s’il-te-plaît. voix doucereuse. Elle perd encore son sourire, et secoue la tête d'un air désolé. C'est que j'en sors, et... puis, c'est comme si sa conscience lui échappait. Elle cligne des yeux, cherchant un point auquel s'accrocher le temps que la sensation se dissipe. Mais elle ne part pas. Il lui semble que sa volonté s'efface, doucement. Oh, laissez tomber, venez. Elle fait demi tour et fend de nouveau la file en deux. Les gens s'écartent en pestant. Mais l'important est qu'ils se poussent, alors elle n'y fait pas attention. Elle n'y fait jamais attention. Elle se contente toujours de faire comme si elle n'entendait rien, seule dans sa bulle étouffante. L'autre, l'inconnue, la suit jusqu'à la porte des chiottes les plus proches. Velvet se retourne, la fixe. Elle se sent étonnamment vide, et se donne l'impression d'être un pantin. Un rire silencieux et amer lui secoue la gorge. Un pantin, mécanique, grimaçant et horrible. Comme les autres. Ils ne sont rien d'autres que de vulgaires marionnettes, ratées et inutiles. Triste conception du genre humain. Ses yeux verts se portent encore une fois sur la femme qui lui fait face. Elle dégage un truc. Un truc, juste ça, mais pas moyen de mettre un mot dessus. Je vous laisse là, alors. Je ne pense pas que vous teniez à ce que je suive dans les chiottes. Elle sourit, mais alors qu'elle va partir, se ravise. Et repose une énième fois son regard sur la femme. Elle est pas même bourrée. Pas même joyeuse. Elle est rien et paraît incroyablement lasse. Hautaine et lasse. Pourquoi vous-êtes là ? Elle se fige, se surprenant elle même de son ton froid. La nausée lui reprend brusquement, et un instant elle hésite à foncer dans les toilettes pour vomir ses tripes. Peut-être qu'en ressortant, elle sera de nouveau seule. Peut-être que la femme aura disparu. Peut-être qu'au fond, elle se dira que ce n'était qu'une hallucination. Ça ne serait pas comme si c'était la première fois. Mais elle tâche d'ignorer l'envie qui lui oppresse le larynx. Ça va finir. Je veux dire, pourquoi vous venez ici ? Il est tard, et vous êtes probablement la seule à être sobre ici, tous son bourrés, défoncés, presque morts, mais ils se croient heureux, et paraissent l'être alors que vous, non. Vous allez juste vous saper le moral, en restant là.

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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptyLun 5 Nov - 16:24

Encore une illuminée qui a enfin comprit que le monde dans lequel on vivait, était terne et nul à chier. Si le monde était peuplé de vampires… Non, malheureusement pour nous, il nous fallait des êtres humains pour continuer à survivre. Impossible de nous passer de notre nourriture. J’allais m’en faire quelques-uns ce soir, en les hypnotisant avant et après pour faire comme si de rien n’était. Simple passage de routine. Puis le sang humain, c’était mieux que le plasmafruit non ? Je suivais ma première proie de ce soir, me frayant un passage pour aller jusqu’aux toilettes. Mon emprise marchait plutôt bien. Je me dirigeais vers un premier miroir, et sortait ma trousse à maquillage. C’est vrai, j’étais incroyablement froide et sans la moindre expression. Pas facile pour les gens de me calculer quand on ne remarquait rien sur mon visage. J’étais en réalité tout le temps de mauvaise humeur. Ou plutôt, j’étais méchante. J’avais faim, le plasmafruit me dégoûtait et il me fallait mon dîner. Je sortais mon mascara, écoutant la question sans doute inutile de mon pantin du jour. « Perspicace. » disais-je, en rangeant rapidement mon mascara. Sortant mon rouge à lèvres de couleur rouge sang, je m’en appliquais un peu sur les lèvres avant de me tourner vers la jeune femme. « Vous êtes heureuse vous ? Pourquoi vous ne faites donc pas comme tous les autres ? » disais-je, sèchement. C’est vrai ça. Les humains qui posaient des questions sans arrêt ça me gonflait. Je décidais d’attendre avant de lui sauter dessus. De toute façon, je l’avais dans le collimateur. Il m’était impossible de la rater.
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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptyLun 5 Nov - 17:13



❝ Je courrais toujours pour aller partout, mais je ne pensais pas pour autant que ça allait me mener quelque part. ❞
Perspicace. la voix de l'inconnue tonne tandis qu'elle se remaquille dans le miroir crade, tirant encore de ses pensées Velvet. Arrachant son regard au vide dans lequel elle a l'impression d'être immergée, elle vient poser ses pupilles vertes sur l'autre. Ses yeux dérivent jusqu'au visage qui se reflète, et s'attarde sur les détails. C'est drôle. On dirait une statue. Une statue au faciès sévère et aux traits tirés, moue boudeuse, moue triste, moue colérique. Elle ne répond pas, se contentant de sourire bêtement, et se fait l'effet d'une conne. C'est peut-être ce qu'elle est, elle ne sait pas. On ne peut pas être objectif avec soit même, alors autant ne pas essayer. Elle ne s'est jamais posé la question, d'ailleurs, jamais elle ne s'est dis : suis-je conne, ne le suis-je pas ? et ne se le demandera jamais. Vous êtes heureuse vous ? Pourquoi vous ne faites donc pas comme tous les autres ? il y a du sang sur ses lèvres, artificiel, rouge à lèvre. C'est beau et c'est laid. C'est triste et c'est gai. Sa voix est sèche, dure. Son regard, c'est un étau. Un étau invincible qui l'emprisonne dans de grandes chaînes rouges, rouges comme ses lèvres. Une fois encore, elle Velvet laisse ses lèvres s'étirer. Non. Enfin, je ne sais pas. Peut-être que oui, ou pas, tout ça, c'est que ça me semble faux, trop beau, trop doré, trop. Mais j'essaye de faire comme tout le monde quand même, parce qu'en ma qualité d'humaine, je suis hypocrite. Son sourire est gigantesque. L'alcool dans son sang lui donne envie de crier ce qu'elle pense, de cracher à la gueule de ce monde dont elle n'a pas voulu et qui pourtant s'est fait sien. Comme c'est triste. Pourtant, ce soir, il lui semble que tout est plus beau. Plus calme. Plus doux. C'est une douce agonie, son alcoolémie. Et bien soit, elle va boire, boire jusqu'à n'en plus pouvoir et demain, on le retrouvera morte, vidée et pleine de liquide brunâtre, noyé dans son propre vomi, peut-être. Puis ses sombres pensées la quitte comme elle lui sont venu. Pourquoi mourir. Elle ne manquerait à personne. Elle les fait bien plus chier en restant là, criant de tout son être : voyez, je suis triste, et je vous emmerdes, pauvres cons de riches. Alors qu'elle même est riche. Ah ! Elle tâche d'effacer son sourire, tout le monde sait que d'être bourré c'est pas classe. Même elle. Qui bien que censée incarner la classe pure, se sert à l'instar du reste de sa famille du moyen le moins pur pour ça. Quel paradoxe, alors. Elle efface les traces de joies de son visage, tentant de prendre l'air sérieux des gens bien. Au fait, je m'appelle Velvet Cortès. Je ne pense pas que ça vous sera utile, mais je préfère me présenter. Et vous êtes ?
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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptyVen 9 Nov - 17:41

Je faisais tout pour ne pas paraître aussi macabre, aussi morbide que les vampires de Twilight ou d’autre conneries de ce style. Le maquillage restait donc l’un de mes meilleurs camouflages pour m’éviter de montrer cette peau grisâtre cadavérique que je possédais depuis que j’étais devenue immortelle. La couleur rouge sang de mon rouge à lèvres ne donnait qu’une touche particulière à ce nouveau look. Ce rouge restait une couleur assez provocatrice. Je semblais encore plus dure et inaccessible lorsque je portais cette couleur. Next la petite Blaine fragile, qui pleurait sans arrêt pour un oui ou pour un non. J’étais devenue une autre personne, beaucoup plus forte et sans émotions. Mon cœur ne battait plus. C’était en quelque sorte ce que je voulais lorsque je fus frappée par le décès de Dexter mon petit ami. Être une vampire me transformait complètement de jour en jour. En tout cas, la jeune ne m’impressionnait en rien. Je savais que je pouvais lui briser le coup sans forcer sur ma main. Mais je réalisais à quel point, je m’étais fermée aux êtres humains depuis que j’étais devenue une buveuse de sang. Je n’avais plus aucun état d’âme. Je ne cherchais même plus à sympathiser avec eux. Je me tournais vers les êtres de ma race et encore… J’étais devenue asociale à force. « Ce qui explique pourquoi vous puez l’alcool à plein nez. » disais-je, sans la moindre expression sur mon visage. A force, j’allais faire flipper cette fille. Ou alors, elle allait me prendre pour une dingue. Bref, beaucoup de possibilités. Quelqu’un d’alcoolisé était souvent imprévisible. C’était peut-être pour ça que je venais chercher mes « sac à sang » régulièrement par là. « Rassurez-vous, il n’y a pas que les êtres humains qui sont hypocrites. » disais-je, en terminant par un sourire qui puait la fausseté. Pourquoi sympathiser avec elle, si je désirais en faire mon repas de toute façon. Mais pourquoi elle ? Parce qu’elle semblait révoltée, effrontée. Chose que j’étais au fond de moi. Et même avant mon décès. Je crachais sur le monde entier en exprimant ma colère, ma tristesse d’avoir perdu l’homme que j’aimais. A la différence de cette inconnue, je ne buvais pas une goutte d’alcool ce qui me donnait un air plus crédible. Je l’observais en train de se présenter. Devais-je faire de même ? Bon ok, j’étais peut-être morte et j’étais peut-être la plus grande prédatrice de ces dernières décennies mais cela ne m’empêchait pas d’être polie. « Blaine. Blaine Fawkes. » Et c’est tout. Inutile de lui raconter ma vie, ou sur le fait que je n’étais pas saoule comme tous les autres. Elle allait bien le savoir à un moment donné. « On retourne au bar, je préfère. » Faire ça en public c’était de plus, doublement excitant. Puis autant qu’elle continue à picoler, ce n’était que bénéfique pour moi.
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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptySam 10 Nov - 18:41


❝ Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. ❞
Devant elle, il y a le miroir, et dans le miroir, c'est son visage qui se reflète, rongé par des cernes bleuâtres. Son teint est très pâle, et la lumière des chiottes lui donne des airs de morte. Au fond, c'est ce qu'elle est. Morte. Une coquille vide qu'on agite avec des fils, cousus à même sa peau. Un pantin aux yeux ouverts, et qui contemple le monde de ses iris tristes, qu'on a juste envie de fermer d'un autre coup de peinture sur sa sale gueule. Une pauvre marionnette à qui ont à enlevé le coeur mais qui a gardé son âme et qui continue d'être triste. Et on essaye de la rendre heureuse en la faisant boire, comme si l'alcool pouvait dessiner un sourire sur ses lèvres figées. Elle n'est pas qu'une, elle est deux, ou deux et demie : le pantin et son maître. Elle est tout en étant rien. Ce qui explique pourquoi vous puez l’alcool à plein nez. l'inconnue s'est retournée et elle fixe de son regard froid la pauvre gosse éplorée. Puer l'alcool à plein nez. Sans doute qu'on lui en a renversé sur le visage à vouloir lui dessiner un peu de joie sur la face, et c'est aussi pour ça que son maquillage à coulé. Elle se met à rire, doucement, parce qu'à la place de la joie, c'est d'une grimace dont on l'a orné. Sans doute. Puisqu'autour de moi on bois, je bois aussi. Et ça me permet de noyer mon malheur dans quelque chose, alors sans doute, oui, que je pue l'alcool à plein nez. Ici, on pue tous l'alcool à plein nez. Elle sait que ça devrait l'atteindre. Qu'elle devrait se sentir vexée qu'on lui fasse remarquer ça. Mais elle n'est pas vexée, elle n'est jamais vexée, juste triste. Et là, elle n'est même pas triste, parce qu'elle se dit que quitte à sentir quelque chose, autant que ça soit quelque chose de beau, de bon. L'alcool, en quelque sorte, c'est beau. Ça permet d'oublier un temps ; le froid, la tristesse, la vie. Rassurez-vous, il n’y a pas que les êtres humains qui sont hypocrites. Et le sourire qui se dessine sur les lèvres de la femme semble faux. Jeu d'acteurs, car c'est ce qu'ils sont tous. C'est justement ça qui m'attriste. Comme toujours, elle se sent lasse de vivre dans ce monde ou personne ne dit jamais rien de vrai, trop occupé à dire ce que les autres veulent entendre. Ça la révolte autant que ça lui donne envie de pleurer. Mais Velvet n'aime pas pleurer. C'est sans doute pour ça qu'elle le fait souvent. Parce qu'elle n'a jamais ce qu'elle aime, ni ce qu'elle veut. Tout, jusqu'à son propre corps, s'acharne à la martyriser et elle, elle ne peut rien faire. Elle est comme une fille attachée à un poteau, sans moyen de bouger, condamnée à contempler les gens tomber l'un après l'autre en l'attente du pire, qui se révélera, à la fin, quand il n'y aura plus, l'heureuse chute attendue, la sienne. Mais le rideau tombera sur la fille morte, et les spectateurs qu'elle aura oublié resterons là à pleurer leur martyre pour l'oublier ensuite quand ils seront sortis de la pièce. Mais elle ne se considère pas comme une martyre, pas encore. Peut-être qu'elle mourra avant de se considérer comme telle. Parce que pour l'instant, elle a tout, certes beaucoup de ce qu'elle ne veut pas, mais tout quand même, tout ce que d'autres n'ont pas et dont ils rêvent, alors, elle n'a pas à se plaindre. Blaine. Blaine Fawkes. elle n'a pas à se plaindre, d'autant que maintenant elle à la nom de l'inconnue. L'inconnue s'appelle Blaine, et c'est une belle avancée. Mais Blaine s'arrête, Blaine ne compte pas détailler le tréfonds de ses pensées. Blaine ordonne, Blaine veut, Blaine a. C'est toujours comme ça. On retourne au bar, je préfère. Elle fait volte face à se tire, pendant que Velvet, marchant à ses côtés, sourit. Bien sur. Comme vous voulez. Je comprend que les toilettes ne vous plaisent pas. Elles marchent vers le bar, fendant la foule en délire, qui danse, dans l'atmosphère bruyante du club. En fait, je me demandais pourquoi le bar, si vous ne buvez pas. La nausée a reprit, la nausée la prend à la gorge et lui coupe toute envie.

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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptySam 1 Déc - 17:55

Je me demandais pourquoi je n’abrégeais pas sa souffrance de suite. J’étais probablement masochiste envers moi-même. Le fait d’avoir une difficulté en plus, que son sang ne pouvait pas m’être donné aussi facilement. Je pouvais lui briser le cou avec une seule main. Je m’imaginais la scène depuis que sa tignasse m’était apparue sous les yeux. Un bon nombre de fois donc. Visiblement, ne pas lui arracher le cou tout de suite m’excitait plus ou moins. Je n’avais qu’une envie, c’était de la faire taire. Elle était philosophe ou quoi ? Ou alors la philosophie ne venait qu’après quelques verres de vodka. Je n’avais jamais aimé l’alcool, que ce soit dans ma vie humaine ou l’autre. Je tentais de noyer mon malheur dans un tout autre domaine. « Et vous n’avez jamais essayé d’effacer votre malheur par la vengeance ? » disais-je, en souriant. La vengeance, j’en connais un rayon. Elle était le moteur de ma nouvelle existence. Le courroux qui s’abattait sur ces êtres humains, c’était juste jouissif. En être en plus la cause, imaginez la satisfaction que cela me provoquait. Bien sûr, je n’étais pas le seul vampire à faire parler de moi. On dira que mes méthodes étaient plus directes. Je me demandais pourquoi le maire de Bridgeport ne bougeait pas le petit doigt. Les habitants devaient se faire leur propre justice maintenant. En tout cas, Velvet comprenait assez rapidement qu’il ne fallait pas me contrarier. Les dingues n’étaient pas tous des hommes. J’avais presque envie d’en savoir plus en lisant ses pensées, mais je n’allais pas apprendre grand-chose. Nos pouvoirs étaient limités sur ce côté-là. Un défaut de fabrication on dira. « Je préfère les endroits plus … chaleureux et propres. » disais-je, simplement. Certes, j’aurai bien pu la tuer dans les toilettes, à l’abri mais j’avais un certain sens du mot raffiné. Je n’en restais pas moins une femme. Un petit coup de croc dans la gorge, la fille qui tombe de son siège et moi qui prétextait le coup de l’alcool. Tout était calculé au millimètre près. Il ne manquait plus qu’à ce que le poisson morde à l’hameçon. Je m’installais au bar, commandant un jus de tomate concentré. Certes, ce n’était pas du sang et ça n’allait pas me rassasier. Mais la couleur me fit presque rappeler l’odeur exquise de notre nourriture. Je lui montrais le siège à côté du mien, pour lui faire signe de s’asseoir à côté de moi. La musique résonnait dans toute la boîte de nuit, au milieu d’une foule à moitié euthanasiée par l’alcool. L’endroit idéal, oui vraiment.

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MessageSujet: Re: rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). rue déserte, dernière cigarette, plus rien ne bouge (blaine + velvet). EmptyMer 5 Déc - 21:46


❝ - C’est pas la peine de hurler comme ça, je sais ce que je fais.
- Dieu lui-même sait même pas ce que tu fais. ❞

Et vous n’avez jamais essayé d’effacer votre malheur par la vengeance ? ses lèvres rouges sang s'étirent en un sourire qui déchire son visage de porcelaine. C'est la poupée dans les film, la poupée qui sourit, la poupée qui dort pas, la poupée qui tue. D'un grand coup dans le dos, y a personne qui tue personne en face. Personne qui regarde les pupilles s'éteindre et devenir vide, de la pauvre victime qui s'écroule dans leurs bras. Y a qu'les monstres qui font ça. Elle laisse une pâle grimace souriante étirer ses lèvres trop blanches, si blanches. Elle baisse les yeux sur un sol dégueulasse, gouffre sans fond, infini, qui l'aspire, l'attire, l'enterre. L'humanité aura sa fin, c'est le monde qui la tuera. Elle a envie de pleurer. Oh, si. Mais je ne pense pas que ça soit la solution, parce qu'au fond, ça rend plus triste encore. L'humain est fait pour répondre, pas pour encaisser. Alors à une vengeance, on répond par une autre, et on sombre finalement tous dans un putain de cercle vicieux. Ouais, une putain d'horreur. Le néant crade l'aspire toujours plus loin, ça la tue, ça lui donne une putain envie de se mettre à pleurer comme une môme, dans les bras d'une mère qu'elle a jamais eu. Elle a juste envie de laisser couler ses larmes amères, le long de ses joues creuses, de les laisser couler pour toujours, et de vivre comme ça au grand jour. Elle voudrait arrêter de sourire, arrêter de faire ce qu'on lui demande, elle veut plus rien d'autre que de hurler au monde son désespoir. Mais elle le fait pas. On crie pas à des pantins, on crie pas à des sourds, on crie pas à un monde déjà mort. Un instant, y a tout qui est flou. Un moment, si rapide et puis la voilà assise au bar, mais elle a plus soif, elle va vomir, vomir sa haine et sa tristesse. Mais y a cette nausée qui lui tiraille plus l'estomac, alors elle commande. Elle fait comme les autres, toujours. Encore. Bois sans soif, Velvet. Ses yeux veulent plus bouger, ils sont agrippés à des mondes inférieurs qu'elle est la seule à voir, perdus dans la mer entre quatre mur de verre que le serveur lui sert. Je préfère les endroits plus … chaleureux et propres. Elle tourne vaguement la tête sur la figure encadrée de mèches brunes de Blaine. Elles sont aussi sombres que son visage. Son visage trop beau, tient. Elle, c'est la créature de rêve, la fille trop belle, celle à qui on voudrait donner des claques, amocher un peu la gueule trop belle. Mais y a que Velvet ne donne pas de baffe, y a que Velvet en reçoit. Elle laisse ses iris chuter de nouveau, et joue à faire tourner son verre entre ses doigts tremblants. Elle veut partir, plus jamais revenir. Devenir ce qu'elle est déjà, au fond. Je comprend. Elle relève les yeux, finalement. Elle a peur que son gouffre immense ne l'aspire tellement qu'elle ne puisse plus jamais en sortir. Elle a peur de tout. Elle a peur de vivre, autant que de mourir. T'es qu'une conne, Velvet. Elle a commandé à boire, c'est du jus de tomate, et on dirait du sang. Du sang comme celui de ses lèvres. Elle dit rien, elle sourit, elle pue la fausseté. Y a que tout le monde ici, pue l'hypocrisie. Et celle qui le sent le plus, c'est elle, amen. La seule à vouloir se démarquer, trop conne pour le faire vraiment. Vilain petit canard. Vous ne buvez jamais d'alcool, ou c'est juste pour ce soir ?

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» WANDA ◇ j'avais rien à faire, donc j'ai fait comme tout ceux qu'ont rien à faire, j'suis allée sur internet.
» JESSIE & NOAH ▷ Arrête de boire et bouge ton boule.

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