NOM Moriarty

PRENOM(S) Winona Erin

AGE dix-huit piges

GROUPE sims ordinaires/aspiration plasir

NATIONALITE américaine

METIER future étudiante en médecine

SITUATION AMOUREUSE free

SCENARIO OU INVENTE scéna'

FEAT Georgie :cutycuty: Henley

Maintenant que vous me connaissez un peu mieux, que avez cerné mon caractère, je suis sur que vous aimeriez savoir d'où me vient cette orgueil imparable. A l'inverse de mon cachet bien trempé et compliqué, mon histoire demeure plutôt simple, plutôt douce. Effectivement, je viens d'une famille passablement aisée et attentionnée. Fille unique, j'ai toujours eu ce que je souhaitais de la part de mes parents. Tiens mes parents, parlons-en justement de mes parents. Ces êtres tout à fait lucides et sans prétention. Ils travaillent dignement pour gagner leur vie, ma mère étant cadre dans un hôpital et mon père directeur d'une grande école d'art. Mon père, ce grand homme qui croit inlassablement en moi. Il m'aime d'un amour immodéré, m'idolâtre même. Je l'aime aussi d'ailleurs. Je suis donc une fille seule avec ses parents attentifs, dans une école assez prestigieuse, plus ou moins populaire au lycée. Je fais d'ailleurs tourner la tête à de nombreux garçons au lycée. Tout particulièrement à un petit gars qui se nomme Adonis, assez mignon je l'avoue. Mais bon, je suis bien trop fier pour avouer quoi que ce soit, alors je m'amuse de lui. Un petit bisou par-ci, un autre par-là. Je t'aime, moi non plus. J'ai de nombreux amis bien chouettes, déjà désireux de ma situation toutefois, de tous mes désirs assouvis. Aucunes limites ne m'encadre réellement à la maison. C'est ma loi, c'est mes choix qui priment. Malgré cela je reste une personne dotée d'une certaine intelligence et j'ai de bonnes notes au lycée. Un peu lèche-bottes, mes profs m'adore ! J'aime la musique et maîtrise le piano et la guitare presque parfaitement. J'aurais aimé rentrer au conservatoire de New-York mais mes très chers paternels me prédisent un autre grand avenir en médecine. J'ai l'impression que ma mère me déteste, bof moi aussi de toute façon. Seul mon père croit sincèrement en moi, sa seule fille. Elle, elle me descend, me fusille, m'asperge de remarques, de blessures profondes. Sans doute fait-elle ça pour mon bien mais personne je dis bien personne n'a le droit et le pouvoir de m'affronter. Après tout, c'est de sa faute si je suis devenue une môme pourrie-gâtée. Il n'aurait pas fallu me choyer et me protéger autant. Dès lors, maman est devenue ma pire ennemie, ma plus grande rivale. Face à qui ? A mon père. Elle le détourne, le monte contre sa propre enfant. Et lui, rationnel et désolé, tente de me résonner chaque jour, de résister à mes caprices. Un jour je me retrouverai à la porte c'est certain...

Moi c'est Winona. Je me présente. Je suis la réincarnation de héliocentrisme voyez-vous, tout tourne autour de moi. Je suis la quintessence du passionnant. Je suis ivre de moi, et vous aussi vous l'êtes. Je n'aime que moi, les autres ne sont qu'un passe-temps avec qui je m'amuse et j'assouvie mes désirs les plus intenses. Tout ce que je vis est profond. Je suis pleinement décalée, je ne réside pas dans votre monde c'est vous qui séjournez dans le mien. En parlant de détention, je possède la totalité. Je ne supporte pas que l'on me refuse quelconque chose. Vous l'aurez deviné, j'ai tout... sauf les pieds sur terres. Je ne connais pas plus capricieux et égocentrique que moi. Je le vis bien, tant pis pour les autres. Mon amour propre est tel que je me suffis à moi-même. Je vous aime, vous mes semblables, parce que vous m'êtes utiles. J'ai besoin de vous non pas pour m'enrichir et me développer mais pour m'égayer, me faire vibrer. Je suis séduisante, inébranlable et même cultivée voir douée. Je suis divine à ma manière, ma perfection. Je demeure la plus emmerdante, la plus étriquée, la plus mesquine, la plus déséquilibrée, la plus hallucinée, la plus absurde, la plus schizophrène de toutes les nanas ici présentes. Défauts qui dans mon jargon sont synonymes de qualités. Je peux le dire : je suis spéciale, je suis orgueilleusement unique.
Seulement voila. Derrière toute cette prétention se cache une nana plutôt sensible, qui pleure en cachette devant les films même les moins tristes, qui culpabilise à chaque papier qu'elle jette ailleurs que dans une poubelle, touchée et profondément désolée lorsqu'elle passe devant un sdf dans la rue, troublée lorsqu'on lui avoue qu'elle est jolie, béa devant un couché de soleil etc.

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