► this is the way you left me, i'm not pretending,
no hope no love no glory, no happy ending.
Il est tard. Je rentre du Hogan où je ne compte même plus les heures que j'y passe. C'est plus simple que de rentrer et de se poser mille questions. C'est plus simple que de rendre visite à Cooper et d'affronter ce qui nous pend inévitablement au nez. Oui, le travail c'est crevant, mais c'est la solution de facilité comparé à l'autre option. Rien ne va plus. Tout ce qui était stable dans ma vie se mettait soudainement à s'effondrer, comme quand on souffle sur un château de carte qui tient déjà à peine debout. Mon humeur exécrable ces derniers temps pourrait bientôt être un signe de renvoi, mon meilleur ami est parti je-ne-sais-où, sans un mot, et je ne sais pas s'il compte revenir, et puis Cooper. On sonne à la porte, mais je laisse l'un des garçons répondre. Quoi qu'ils fassent, je suis sûre qu'ils mettront moins de temps que moi pour arriver jusqu'à la porte. La maison de Noam est vachement grande. Peut-être parce qu'il est écrivain, qu'il s'en sort plutôt bien quand on y pense. Moi, j'y reste en attendant de trouver un appart rien qu'à moi, mais l'immobilier marche pas fort en ce moment. C'est comme ça partout, je suppose. Et puis maintenant que Dean est parti, je n'ai plus vraiment de raison de rester ici, dans cette gigantesque maison habitée par deux personnes que je connais à peine. Je m'avance jusqu'à l'entrée pour découvrir que notre mystérieux visiteur n'est autre que Cooper. Je panique pendant un instant. Est-ce qu'on était censé se voir ce soir ? Je n'ai pas le souvenir qu'on ait prévu notre prochaine soirée ensemble. A vrai dire, je n'ai pas le souvenir de quoi que ce soit le concernant, ces derniers jours. J'ai passé beaucoup plus de temps que je ne l'imaginais à l'éviter, et il a dû finir par s'en rendre compte. Je le trouve sur le pas de la porte avec Noam, qui a certainement dû lui ouvrir, et je remarque qu'il n'a pas l'air particulièrement heureux. Et puis soudain, je regrette même jusqu'à sa venue, je redoute la soirée que l'on risque de passer si Noam quitte la pièce et nous laisse tous les deux. Tout était pourtant si bien quand on s'évitait, ou du moins il était plus facile de s'en convaincre quand les problèmes ne passaient pas leur temps à nous narguer. « Salut. » je tente dans un maigre sourire, à quelques pas de lui avant de m'approcher pour le saluer d'un baiser. « Je ne savais pas que tu comptais passer. » Je souris plus franchement cette fois mais ça ne change rien à mon estomac qui se noue. C'est le début de la fin.

► this is the way that we love, like it's forever
then live the rest of our lives, but not together.
Silence radio. C'est plus ou moins notre seule activité commune depuis pratiquement une semaine. Alors la présence de Cooper ici m'intrigue, parce que j'imagine qu'il vient pour une raison précise. Et le contraire m'étonnerait beaucoup, surtout après les dernières semaines qu'on a passé. Je reste un moment près de lui, mais tout ce qu'on pouvait ressentir quand on se voyait après être resté un moment sans se voir semble s'être envolé. « Je dérange peut-être ? » Ses paroles résonnent dans le hall immense de la maison. Et le regard qu'il lance à Noam suffit à me mettre sur la défensive. Ce n'est pas bon signe. Oh non, pas une scène, pas maintenant alors que tout ce dont j'ai envie c'est qu'on retourne à nos occupations respectives. Mais il est en colère, ça se voit. Et c'est à moi qu'il en veut. Je n'aurais peut-être pas dû attendre si longtemps pour prendre de ses nouvelles, au moins. C'est trop tard maintenant. « Non pas du tout, je suis surprise, c'est tout. » Je tente de paraître naturelle. Sa présence ici, c'est plutôt inattendu. Et le fait même que je ne l'attende même plus auprès de moi m'inquiète. C'est assez nouveau. Et je n'en connais pas la raison. C'est comme ça depuis mon retour, mais il n'y a rien de nouveau là-dedans. A croire que finalement je suis celle qui cause tout ça. L'éloignement, l'hostilité. C'est moi qui mets une barrière entre nous, qui nous empêche d'être vraiment ensemble. Surtout quand on voit tous les efforts de Cooper pour me changer les idées. Enfin, plus tellement maintenant. Peut-être qu'il a fini par abandonner, lui aussi. Peut-être qu'il est juste trop occupé par son tournage qu'il n'a plus ni le temps ni l'envie pour nous. D'ailleurs, je ne sais même pas s'il est toujours en tournage. Je ne sais plus grand chose de sa vie à présent. On ne parle plus vraiment, ces temps-ci. Mais je ne peux pas lui en vouloir d'en avoir marre, de vouloir arrêter parce que je passe mon temps à le repousser. D'autres auraient fui bien avant lui. « On peut parler ? En privé. » Parler ? Mais parler de quoi ? Il n'y a plus grand chose à dire. Ca fait des semaines qu'on cherche comment occuper les blancs et tout d'un coup, le voilà, à vouloir parler comme si sa vie en dépendait. Je jette un regard aux alentours et à Noam qui nous fixe comme s'il attendait la suite d'un épisode crucial et hoche la tête nerveusement. Je l'entraîne vers la chambre d'amis que j'occupe provisoirement et referme la porte derrière nous. Plus d’échappatoire, maintenant. « Est-ce que tout va bien ? » Je pose la question presque instinctivement parce que pour que son ton sonne si urgent, c'est qu'il doit bien y avoir quelque chose. Quelque chose de grave et d'inhabituel. Quelque chose qui n'annonce rien de bon.

► but trying to be someone else was harder than it
seemed and somehow i got caught up in between
On ne peut plus rien faire. On se regarde se détruire et on rirait bien si ce n'était pas aussi dramatique. On efface les derniers mois et on reprend du début. Si les raisons sont différentes, le discours, lui, reste le même. « A toi de me le dire Andie. Ce n’est pas moi qui préfère vivre avec des inconnus plutôt qu’avec la personne avec qui je sors. Ce n’est pas moi qui ignore tes appels. Ce n’est pas moi qui t’ai abandonnée. » Il a raison. Je sais qu'il a raison. Pourtant je ne veux pas croire à cette réalité. Il doit bien y avoir un moyen de tout changer, d'arranger les choses. D'effacer, et de tout recommencer. Mais je n'y crois plus autant, je n'y crois plus comme avant. « Je suis désolée. » Je ne me reconnais plus. Ca sonne si faux, si irréel, si froid et distant. Est-ce que c'est vraiment tout ce qu'il nous reste ? Des excuses lancées comme ça, parce qu'il faut bien combler les trous. Et ça ne suffit pas. Ca n'arrêtera pas la tempête, ça n'arrêtera pas les dégâts. Bien sûr que ça ne suffit pas. Pourtant je suis là à donner tout ce que j'ai et à me demander quand ça pourra bien être assez, quand on finira par trouver cet ingrédient qui manque à la recette du bonheur. « On a vécu ensemble Andie, tu aurais pu venir habiter avec moi ! Mais non. Pourquoi ? Tu avais besoin d’espace ? Tu voulais me rendre jaloux à vivre avec des hommes ? A quoi tu joues Andie ?! » Ce n'est pas grand chose, mais ça suffit pour faire monter la colère. Il n'y a jamais besoin de grand chose, de toute façon. Et puis surtout ça évite de parler du fond du problème, ça ne fait que détourner le sujet quelques instants de plus. « Tu crois que je fais tout ça dans l'unique but de te rendre jaloux ? On a vécu ensemble, et tu vois bien comme ça s'est terminé ! On passait notre temps à se hurler dessus. Et tu veux recommencer ? Je n'ai pas vraiment eu d'autre choix. » J'étais épuisée. Et plus ça allait, plus j'avais du mal à supporter tout ça. Le besoin incessant de me justifier, l'éternelle sensation de culpabilité face à la jalousie de Cooper. Je ne faisais rien de mal. Ne pas vivre ensemble, on l'avait décidé lorsqu'il avait récupéré son appartement après l'inondation. Notre petite visite chez Olive avait assez mal tourné pour que l'on soit d'accord au moins sur cette décision. Et maintenant j'étais celle à blâmer pour avoir refusé ? C'était son choix aussi après tout. « Ce sont mes amis, Cooper. Est-ce qu'un jour tu vas finir par les accepter ? » Je reprend plus doucement. Peut-être que c'est ça le problème. Dean, et tous les autres. Il y a toujours un problème, de toute façon. Les questions, les disputes, tout ça, c'est surfait. Peut-être que c'était censé se passer comme ça. Peut-être qu'après tout, on est pas fait pour être ensemble, qu'on doit juste laisser glisser jusqu'à se détacher. Alors on reste accroché comme on s'accroche à la vie, incapables de faire quoi que ce soit d'autre en attendant, parce que c'est tout ce qu'il reste à faire. Essayer encore et encore, jusqu'à n'en plus pouvoir. Jusqu'à n'en plus vouloir.

► 'cause i saw the end before we'd begun, yes
i saw you were blinded and i knew i had won.
Les nerfs à vif. J'ai du mal à supporter tout ça. Lui, moi, tout ça. J'étouffe. Je ne veux pas en entendre plus. Je veux juste qu'il laisse couler comme moi j'ai laissé couler, qu'on arrête enfin ce massacre et qu'on en revienne à être nous. Deux connards foutus en l'air. Je me déteste, je nous déteste d'être aussi cons. Aussi humains. « On était heureux Andie ! Et on ne l’est plus. Pour le moment, c’est tout ce que j’arrive à voir. Et ça me fait du mal. » Est-ce qu'on l'a vraiment été ? Heureux, je veux dire. Peut-être bien que oui, au tout début. Il reste quelques bribes, quelques souvenirs. Ca me fait du mal aussi. Mais je sais pas comment le dire, alors je ne dis rien. « Ce n’est pas eux le problème Andie. C’est toi. Parce que tu préfères être avec eux plutôt qu’avec moi. Si tu ne veux plus de moi dans ta vie, dis-le et je pars maintenant. » Et voilà, c'était pas si compliqué. Et on dirait que ça ne lui coûte rien de dire ça, de mettre des mots sur ce qu'on pense tous les deux depuis plusieurs semaines. C'est toi. C'est moi. C'est si facile. Et ça fait mal. Ca fait mal parce que tout est perdu, pour de bon. Parce qu'on veut pas changer, parce qu'on ne saurait même pas comment faire. Ca fait mal plus que de raison. C'est un trou absurde et béant, qu'on ne pourrait même pas reboucher avec toute la volonté du monde. Et puis ça creuse, encore et encore, jusqu'à vous transpercer. C'est moi. Je vois rouge. Je sais qu'il a probablement raison, sur toute la ligne. Mais je veux qu'il ait mal comme moi j'ai mal, mal de lui, mal d'amour. « Je t'ai trompé. » C'est pire qu'une claque dans la gueule. Radical. Trop de haine que je ne saurais justifier. Est-ce que c'est ça qu'il veut entendre ? Que je l'ai trompé ? Que je me sacre pute de Montsimpa sans la moindre raison et que j'emporte ce qu'il reste de nous avec moi ? Je me surprends moi-même, m'effraie. Je n'ai jamais fait preuve d'un tel sang-froid. C'est si simple de détruire. C'est certainement ce qu'on fait de mieux. Et c'est beaucoup plus simple que de reconstruire. Ca procure un plaisir incomparable. Et pendant quelques secondes à peine, on se sent invincible. On ne réalise pas encore. Le silence est interminable, pesant. Le silence même est en colère. « Tu peux partir maintenant. » Je prends appui sur la commode, derrière moi, le regard dans le vide. Et les larmes qui montent malgré moi. Parce que si je ne réalise pas encore, le mal est fait. Je suis un monstre, l'un des leurs. Qu'il parte, ça ne me fait plus rien. Juste le trou béant qui s'agrandit.

► 'cause this is the end, pretend you want it, don't react.
the damage is done, the police are coming too slow now.
Le plaisir est irréel, futile, périssable. Et de bien courte durée. Parce qu'à la seconde où la première larme s'écroule sur ma joue, je comprends. Je comprends tout. L'étendue des dégâts que je viens de causer, par cette simple phrase. Je t'ai trompé. Et puis quoi ? Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Le pouvoir de faire des mensonges une réalité, comme ça, en trois mots. Les mots maudits. La vision même de Cooper dévisagé par la colère m'insupporte. Je veux tout effacer. Tout aurait été plus simple s'il avait simplement passé son chemin ce fameux jour au Hogan. « C’est qui ? Ce connard qui m’a ouvert la porte ?! » Je me redresse rapidement et me précipite contre la porte lorsque Cooper s'apprête à l'ouvrir pour sortir de la pièce. Parce que je sais ce qu'il s'apprête à faire. Je sais de quoi il est capable. Je secoue la tête vigoureusement, paniquée. Ca ne servirait à rien. Qu'il s'en prenne à moi, ça ne me fait rien. Je suis la seule fautive, celle à blâmer. « Tu ne le connais pas. » J'ose à peine croiser son regard alors que je m'enfonce dans mes mensonges. J'ai du mal à croire que ça suffira à le dissuader. Qu'est-ce que ça peut bien faire au fond ? Noam ou un autre. Noam ou le reste du monde. Le mal est le même. « Pousse-toi de mon chemin Andie, ce n’est pas mon genre de frapper une femme mais ne m’y oblige pas ! » Vas-y. Donne tout ce que tu as. On peut jouer à ça si tu veux. On peut jouer au plus fort. J'ai envie de crier, de hurler. De l'imiter. Je suis peut-être tout aussi énervée qu'il l'est. Mais il sait bien que moi non plus, je ne bougerai pas. Peu importe la pression qu'il exerce autour de mon bras, peu importe qu'il secoue mon corps tout entier, la douleur n'est rien. Je réunis la force qu'il me reste pour l'éloigner violemment, mais ça n'empêche rien, il revient, n'arrête pas. Toujours plus haineux. Affamé de vengeance. « Lâche-moi ! » Je reste là, le regard provocateur, contre la porte, haletante, comme si ce n'était rien, comme si après tout j'aimais ça. On est coincé. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Il veut partir et je ne veux pas le laisser s'en aller. « Pourquoi ?! Comment tu as pu me faire ça Andie ? » Et moi, je n'ai rien à répondre. Je me pose la même question. Je ne sais pas. Je ne sais rien. C'est peut-être mieux comme ça. Mais je doute que ça change quoi que ce soit. C'est ce que je voulais après tout, non ? Je veux qu'il me déteste. Qu'il me déteste comme je le déteste. Même pas pour les mêmes raisons, parce que c'est comme ça. Un jour on s'aime et le lendemain il ne reste plus rien. La question restera sans réponse. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal hein ? Tu savais bien ce que la tromperie signifie pour moi. Tu savais aussi que je t’aime. Enfin je t’aimais. Enfin j’en sais rien ! » Je crois qu'on s'arrête tous les deux à mesure que les mots nous parviennent. D'autres mots maudits, d'autres mots interdits. La réponse retombe aussi vite qu'elle est arrivée. Sortie de nulle part. On ne sait pas, on hésite. Peut-être qu'on a mal entendu après tout. Et la douleur toujours plus intense quand on réalise ce qu'on a perdu. « Tu m'aimes ? » Ou m'aimais. Trouver le point faible et appuyer jusqu'à saigner. J'ai appris du meilleur. Mes membres retombent, ballants, étouffés par les sanglots. Epuisés. A bout de souffle.

► 'cause when a heart breaks no it don't break even
« Qu’est-ce que ça peut bien te faire ? » Oui, c'est vrai ça, qu'est-ce que ça peut bien te faire ? J'croyais que t'étais vide et que tu savais plus comment ressentir. J'croyais que t'étais vaine, bonne à jeter à la poubelle. Mais ça fait quelque chose. Ca fait quelque chose quelque part au fond, quelque part là-dedans et tu saurais même pas l'expliquer. Ca fait quelque chose parce qu'on doit sûrement avoir le pire timing au monde, parce qu'on est capable de tout foutre en l'air avant de réaliser que la suite aurait pu être jolie. Et ça te dégoûte. Parce que t'es pas morte, parce que t'es pas juste une coquille vide. Parce que t'es toujours là, t'es bien cachée mais t'es toujours là. Toi. Andie. La Andie qu'on connait, celle qu'on aimait. « Ça te ferait plaisir d’avoir été aimée par un acteur et de l’avoir humilié ? C’est ça hein ? » Et j'ai envie de hurler que j'suis désolée. J'suis pas grand chose d'autre. Mais même ça j'sais pas comment le faire parce que personne était là pour m'apprendre. A la place j'peux juste sourire et me foutre de ta gueule. J'peux juste en rire jusqu'à avoir des crampes, jusqu'à ce que toi aussi tu déguerpisses. « Ouvre les yeux, le monde ne tourne pas autour de toi ! » Au fond ça m'étonne même pas. Qu'est-ce que ça peut bien changer qu'il soit acteur, célèbre ou bientôt blindé de frique ? Comme si c'était tout ce qui le définissait, tout ce qui m'intéressait. Comme si tout tournait autour de lui. Parce que je crois que c'est même pas lui le problème. Peut-être bien que c'est moi. Peut-être bien que j'peux plus le regarder réussir sa vie quand la mienne est au point mort. Peut-être que j'nous aimais avant, quand on était paumés et pitoyables, peut-être qu'aujourd'hui on se ressemble même plus. Parce que j'ai beau chercher et tout ce que je vois à présent ne ressemble à rien de ce qu'on était. « Pourquoi Andie ? Pourquoi ?! » Je ne sais pas. je ne sais plus, je ne sais rien. La moindre parole se confond et forme un noeud au fond de ma gorge. Je me raccroche à la moindre pensée mais là encore il n'en reste rien. Mon esprit est vide. La chute est inévitable. « Que veux-tu que je te dise ? » Et puis je m’énerve à mon tour, parce que c'est plus simple que de dire tout le reste. Que je suis désolée, que je regrette, qu'après tout j'en ai quelque chose à faire. C'est plus simple que d'avouer que je l'aime aussi. « Tu veux des explications, des excuses ? Parce que j'ai rien de tout ça, Cooper. » Et c'est la vérité. J'ai aucune explication à lui fournir et les excuses sont pas encore prêtes à sortir. Et puis finalement je me calme, parce que j'suis épuisée, parce que je veux plus de tout ça, parce que je sais plus si je veux qu'il reste ou qu'il parte. « La vérité c'est que je n'ai rien à te dire pour rendre tout ça plus supportable. » Et comme ça, juste comme ça, je m'éloigne de la porte. Parce que tout a déjà été dit, parce qu'on pourrait chercher encore et encore pourquoi, comment, ça ne nous mènerait à rien. Il faut juste accepter. C'est la fin. De tout. De nous.