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(+) is there a cure for me at all ?

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MessageSujet: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyMer 30 Jan - 18:13

« Non mais non ! Arrêtez ! J’ai rien fait de mal ! » Mais les mots qui sortent de ma bouche n’empêchent pas les deux hommes en uniforme de me tirer à l’intérieur du poste. Pourtant, je fais tout mon possible pour les ralentir mais ils doivent être habitués. « J’suis célèbre, vous avez pas le droit ! » J’arrive miraculeusement à dégager un de mes bras et je le pointe vers les policiers. Bizarre, il n’y en avait que deux tout à l’heure. Voilà qu’il y en a quatre. Dingue comme ça se reproduit vite comme espèce. « T’es comme les autres, en cellule monsieur la star ! » Et les voilà qui me jettent dans la cellule où se trouvent des jumelles punks, des jumeaux avec une barbe et des jumeaux papis. Bizarre cette affluence de jumeaux ce soir. Je cligne des yeux, me stabilise et regarde autour de moi. Un banc, parfait. Ça devrait m’empêcher de tomber. Je m’avance lentement vers celui-ci et m’y assied. Ouf, j'ai réussi. Pourquoi est-ce que le sol bouge autant aussi ? Les deux jumelles se penchent vers moi en même temps. Ouvrent la bouche en même temps. Quelle synchronisation ! C’est dingue comme truc. Genre je savais qu’il y avait des trucs comme ça entre jumeaux mais pas à ce point-là. Faut dire que je n’en rencontre pas si souvent que ça. Ce soir, c’est l’exception. Elles me parlent de ma carrière, de trucs que j’écoute à peine. Mon regard se perd dans leur décolleté pas assez rempli à mon goût. Je manque de m’endormir et de tomber plusieurs fois. Combien ? Je n’en ai aucune idée. La fille me rattrape à chaque fois. Gentille. Un bon point pour elle. Parce que c’est pas avec ses seins minuscules qu’elle va aller loin. Et puis une de ses phrases me semble plus importante que les autres. Le droit à un appel. Je ne crois pas l’avoir déjà utiliser. A moins que j’ai oublié. Mais non, je m’en souviendrais. « Officier ! » Debout contre les grilles, je tends le bras, comme si ça allait changer quelque chose. Une femme arrive vers moi. « Officière alors ? » Ouais, ça doit se dire comme ça. La femme met ses mains sur ses hanches, attendant sûrement que je parle. Joli décolleté, elle. Je secoue la tête, essayant de me souvenir pourquoi je l’ai appelée. L’appel, oui. « Je peux passer un appel ? » Elle n’a pas l’air d’accord mais c’est la loi, elle n’a pas le choix. Elle ouvre la grille et le temps que je fasse le tour pour sortir, une jumelle est apparue à côté d’elle. C’est dingue ça. J’ai beau chercher, je ne trouve pas de différences. Et les deux me regardent méchamment quand elles remarquent à quel point je les détaille. Elles soupirent et m’amènent au téléphone. Une fois devant, je réalise que je ne sais pas qui appeler. Ni quel numéro je connais à vrai dire. Je pourrais appeler mon portable mais je doute que ça soit utile. Et soudain, mes doigts tapent un numéro sans que je les contrôle. L’instinct de survie sûrement. Une sonnerie. Deux. Je-sais-pas-combien. Répondeur. Et on a droit qu’à un seul appel. « Salut, c’est Andie ! Laissez un message ! » Andie. Merde ! Je devrais raccrocher mais ma bouche s’ouvre sans que je le veuille. « Hey Andie ! Ramène-toi au commissariat, j’ai besoin d’aide. Mais s’il te plait, te ramène pas avec une jumelle toi aussi, y’en a déjà assez par ici. Enfin tu verras par toi-même. » Et je raccroche, sans grand espoir de sortir d’ici ce soir. Je retourne en cellule et je suppose que je somnole au rythme des paroles des deux punks. Déjà prêt à passer la nuit en prison. Saleté de gens qui se sont plaint du tapage nocturne que soi-disant je faisais dans la rue.
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Aeden Chapman
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Aeden Chapman

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crédits : whiskey lullaby pour l'avatar, ma fauve parfaite (clem, redsoul) pour la signature. ♥.
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyMer 30 Jan - 19:15

Le téléphone sonne en pleine nuit mais ne me réveille même pas. Je suis déjà éveillée. Je suis éveillée depuis des semaines, depuis qu'on se pointe dans mon sommeil à l'improviste et qu'on me file des cauchemars comme on respire. On dirait pas comme ça mais le sommeil ça vous prend un paquet de temps. Alors maintenant que j'en ai plus autant que je le voudrais, j'ai la possibilité de prévoir tout un tas de truc. Un voyage en Chine. La location d'un vaisseau spatial. L'écriture d'un roman. J'ai la possibilité de faire tout un tas de trucs et je ne fais rien. J'ai encore l'espoir que mes yeux tomberont de fatigue et que je serai forcée de les garder fermés. Je me couche comme n'importe quelle autre personne et le temps défile. On pourrait croire que je dors, que je dors les yeux ouverts, parfois moi aussi j'ai envie d'y croire et c'est certainement ce que je ferais si je ne souvenais pas de chaque seconde passée à faire tout ce qu'il est possible de faire à part dormir. Quand je me décide à regarder l'écran du téléphone, c'est le nom de Cooper qui apparaît. Ma tête s'écrase à nouveau sur l'oreiller. Qu'est-ce qu'on pourrait bien avoir à se dire ? A tous les coups, c'est sans doute une erreur. Un appel de poche. Une mauvaise manip. Mais je doute que Cooper ait encore envie de me parler alors je laisse l'appel passer en espérant que la culpabilité s'en aille avec lui. Le téléphone sonne à nouveau et attire mon attention pour de bon. C'est le répondeur, cette fois, et même lui n'a pas l'air en grande forme. « Hey Andie ! Ramène-toi au commissariat, j’ai besoin d’aide. Mais s’il te plait, te ramène pas avec une jumelle toi aussi, y’en a déjà assez par ici. Enfin tu verras par toi-même. » Le commissariat ? Je soupire, je n'ai pas tout compris. Je ne sais même pas ce qui me pousse à y aller. La curiosité, peut-être. Ou je suis bien j'suis juste trop conne pour refuser quoi que ce soit quand on m'appelle à l'aide. Sa voix n'a rien d'anormal. Rien d'en colère, en tout cas. Comme si après les derniers mois n'avaient jamais existé et que j'étais simplement la bonne amie qu'on appelle quand on est en galère. « Je viens payer la caution de Cooper Tate-Applewood. » L'officier de garde me dévisage. Peut-être qu'il s'attendait à voir l'avocat le plus redoutable de la ville, ou bien une tonne de journalistes, j'en sais rien. Eh bien non, il n'y a que moi, mais je ne sais pas pour combien de temps. Pas que ça m'enchante de passer mon temps ici mais il y a à peu près deux milliards d'endroits où je préfèrerais être plutôt qu'ici. L'officier revient avec Cooper alors que j'attends à l'entrée et mon coeur se serre. C'est notre première confrontation. « Alors c'est à ça que ressemble la vie de star ? » J'ironise quand il approche mais je ne souris pas. Je n'ai pas envie de sourire. Pas envie de faire des efforts pour quelque chose que je sais déjà perdu d'avance. « Ca à l'air sympa, je devrai peut-être essayer. » Je désigne sa silhouette débraillée alors que je remplis les derniers papiers. Je ne sais pas pourquoi je suis aussi dure avec lui alors que j'ai créé toute cette histoire, toute cette rancoeur. Faut dire aussi que je ne sais même pas pourquoi c'est moi qui suis là, moi et pas un avocat, quelqu'un de qualifié pour le sortir de là, moi et pas les centaines de journalistes, moi et pas Reese avec qui il semble avoir remis le couvert. Fautive, mais peut-être pas tant que ça finalement.
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyMer 30 Jan - 21:10

« Cooper Tate-Applewood ! » Je sursaute, me réveille et me rattrape de justesse au banc. Je relève la tête vers la femme qui soupire. Je l’ai déjà vue je crois. Mais j’ignore totalement où, comment, pourquoi, tout ça. Etrange sensation. Je souris. Elle est canon quand même. « C’est moi ! Et vous êtes ? » L’homme barbu couché sur le banc à côté râle. Sûrement que je fais trop de bruit pour qu’il puisse dormir. Je n’ai rien dit pour sa mauvaise haleine, moi. M’enfin, passons. Je ne le regarde même pas, tentant de me concentrer sur la femme en uniforme sans fermer les yeux. Je croyais que c’était les hommes en uniforme qui étaient sexy, pas les femmes. Mais elle, ça lui va bien. « Quelqu’un est venu payer ta caution, tu es libre. » Je me concentre pour mettre les mots bout à bout. Ils finissent par prendre sens alors que j’entends la femme soupirer encore une fois. Je ne vais pas passer la nuit entière en prison ! Je me lève d’un saut, regrette bien vite lorsque tout tourne autour de moi. Alors je reste immobile un instant. Un instant qui doit être long puisque la policière s’impatiente. « J’ai pas toute la nuit. » Je la regarde. Derrière cet air blasé, je suis sûr qu’elle me désire en fait. Elle n’a qu’à demander, ça peut s’arranger. Enfin pas maintenant, je compte profiter de ma liberté fièrement gagnée en faisant autre chose que jouer avec une policière. Au pire, elle doit avoir mon numéro sur mon dossier. Je finis par la suivre dans les couloirs qui nous séparent de la sortie. Et c’est seulement en voyant Andie dans l’entrée que je me souviens que pour que je sois libre, quelqu’un a dû payer la caution. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Pourquoi a-t-elle fait ça ? Peut-être qu’en fait, j’ai rêvé les derniers mois et on n’a pas rompu. Mais non parce que c’était la raison pour laquelle j’avais commencé à boire au début de la soirée. Etrange que je m’en souvienne encore tiens. Pour le moment, je me souviens à peu près de toute la soirée. On verra demain matin si c’est toujours le cas. Parce que j’oublierais bien avoir vu Andie. « Alors c'est à ça que ressemble la vie de star ? » J’avais presque oublié le son de sa voix, c’est dingue. Ça ne fait pas si longtemps pourtant. Pas si longtemps qu’elle m’a annoncé son infidélité. Connasse, connasse, connasse. Je l’insulte dans ma tête. Peut-être que même que les mots sortent de ma bouche sans que je m’en aperçoive. Aucune idée. Elle est belle cette garce. Même au milieu de la nuit. Ça fait mal. Si au moins, elle était aussi moche à l’extérieur qu’elle l’est dans son cœur, ce serait moins dur. Mais non, il faut toujours que ce soit les pires qui soient belles. Dure tragédie de l’homme. « Ca à l'air sympa, je devrai peut-être essayer. » Elle se fout de moi je crois. Comme si m’avoir trompé n’avait pas suffi. Je lève les yeux au ciel mais je le regrette parce que tout tourne encore plus. Même Andie. Au moins, elle est floue maintenant. Je peux me dire que c’est n’importe quelle blonde inconnue. Sauf que l’image se stabilise rapidement. Trop rapidement. « C’est la vie d’un cœur brisé ça Andie, tu ne peux pas essayer vu que tu n’as rien… ici ! » Mon doigt veut toucher son cœur mais comme je vois un peu double, c’est son bras que je touche. Remarque, elle n’a pas non plus de cœur dans le bras, c’est logique. « Enfin tu m’as compris. » Elle sait très bien qu’il lui manque un organe au milieu du corps. Un organe qu’elle a si bien su briser chez moi. Lui dire qu’elle a brisé mon cœur n’est sûrement pas une bonne idée. Je lui donne plus de pouvoir sur moi qu’elle le mérite. Mais je ne réfléchis pas avant de parler. Putain d’alcool. « Qu’est-ce que tu fais là Andie ? Tu es venue me torturer un peu plus ? Me voir noyer ma souffrance dans l’alcool et me faire arrêter ? Tu dois être sacrément fière pour venir savourer ta victoire jusqu’au poste de police. » C’est vrai ça, que fait-elle là ? Qui donc l’a prévenu ? Peut-être que mon passage en prison est déjà partout sur internet et qu’elle est venue voir ça de ses propres yeux. « Salope. » Oups, c’est sorti tout seul. Mais ça ne veut pas dire que je ne le pense pas, bien au contraire. Elle doit bien le savoir de toute façon qu’elle en est une. Finalement, je retournerais bien en cellule, je serais plus tranquille.
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Aeden Chapman
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyMer 30 Jan - 22:19

you won't find faith or hope down a telescope, you won't find heart and soul in the stars, you can break everything down to the chemicals but you can't explain a love like ours

« C’est la vie d’un cœur brisé ça Andie, tu ne peux pas essayer vu que tu n’as rien… ici ! » Mes yeux suivent son doigt du regard alors qu'il tente vainement de positionner mon coeur. Ou bien mon prétendu coeur, parce qu'il semblerait que j'en sois dépourvu. Mais si j'en avais pas les remarques ne m'achèveraient pas, les remords ne boufferaient pas chaque particule de mon estomac comme des vers qui s'abattent sur un cadavre et tout ça aurait été beaucoup plus simple. Seulement c'est pas comme ça que ça marche. C'est plus facile de dire qu'on est sans coeur parce que ça évite la déception, ça évite la chute quand on s'aperçoit que les humains sont rien d'autres que des connards et qu'ils savent pas se montrer meilleurs. Alors je serais la méchante, je prendrais le blâme même si on sait tous les deux que y'a que dans la douleur qu'on se sent bien, qu'on se sent libre, qu'on a ce plaisir malsain, parce que le bonheur on connait pas, parce qu'à chaque fois qu'on en approche on ne fait que tomber un peu plus bas. « Qu’est-ce que tu fais là Andie ? Tu es venue me torturer un peu plus ? Me voir noyer ma souffrance dans l’alcool et me faire arrêter ? Tu dois être sacrément fière pour venir savourer ta victoire jusqu’au poste de police. » Je reste silencieuse un instant. Le silence est plombant. Incendiaire. Je n'ai rien à dire, rien à répondre. Je n'ai pas envie de m'abaisser à ça, j'ai assez donné. Peu importe ce qu'il croit, peu importe si à ses yeux je ne représente plus rien. C'était ce que je voulais. Enfin je croyais. Peut-être plus. Peut-être que l'ignorance valait mieux que le déchirement après tout. Les deux officiers derrière nous regardent, mi captivés, mi inquiets. Je crois qu'ils se demandent s'ils doivent intervenir où s'ils se contenteront de regarder pour avoir quelque chose à raconter au dîner. Tant pis si je dois finir derrière les barreaux à mon tour, je crois que j'enchaîne les conneries en ce moment. « Salope. » De toute mes forces ma main s'abat immédiatement sur sa joue alors que je me mords la lèvre aussi fort que possible pour lutter contre les larmes qui menacent. Et tant pis si ça fait un mal de chien, tant pis si maintenant elle est tout engourdie. J'étais préparée à tout. J'étais prête pour l'engueulade, prête pour les reproches. Mais ça, ça dépasse toutes les inquiétudes. Je m'avance encore un peu alors qu'il titube toujours sous le choc. On peut jouer à ça si tu veux. Regardons lequel détruit l'autre le plus vite. Regardons qui le fait le mieux, et qui gagnera la partie. « Regarde-toi, t'es tellement fait que tu te souviens même plus de m'avoir appelée. » Je n'avais rien à dire et maintenant les mots sortent presque d'eux-mêmes. Ils sont moches, dédaigneux. Ce sont les mots du désespoir, les mots de la dernière victoire. Je lui balance toute la haine que j'ai au visage parce que c'est ce qu'il faut pour ne pas craquer, parce que détruire ça soulage et qu'on y trouve parfois une certaine délivrance. « Démerde-toi pour rentrer, moi j'en ai fini avec tout ça. J'en ai fini avec toi. » Ca ne sert à rien d'espérer. D'espérer que ça va s'arranger, peut-être pas de recoller les morceaux mais au moins de limiter la casse. La douleur est encrée trop profondément. Alors je fais demi-tour et j'en profite pour essuyer les larmes de rage qui envahissent désormais mon visage. Je me dirige vers la sortie, laissant Cooper en plein milieu du couloir. Quelques mois plus tôt j'étais celle debout dans la pièce, sans rien à quoi me raccrocher. Les lieux, les raisons ne sont peut-être pas les mêmes mais les deux conduisent à la même conclusion. On signe notre fin, notre perte, celle qu'on aurait dû prévoir avant même de s'en apercevoir, celle qu'on paye tous les jours un peu plus fort pour avoir mis ensemble deux aimants que même la science n'a pas réussi à assembler.
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyJeu 31 Jan - 8:44

Elle ne dit plus rien, reste immobile. Pourquoi est-elle ici ? Elle peut repartir, j’irais dormir avec tous les jumeaux et jumelles. Tout plutôt que rester avec elle une minute de plus. Parce que même ivre, mon cœur souffre. Se rappelle de ce qu’elle lui a fait subir. On dit qu’on cesse de faire les mêmes erreurs au bout d’un moment. Je compte bien arrêter maintenant. Plus de confiance. Plus d’amour. Pour moins de souffrance après. Et quand je l’insulte, sa main atterrit sur ma joue. Elle n’a pas le droit de me frapper. Je suis le cocu, j’ai le droit de l’insulter. Elle n’a pas le droit de riposter. Elle m’a déjà assez fait mal. Les insultes, c’est la seule façon que j’ai trouvé pour me venger. Que pourrais-je faire d’autre de toute façon ? Difficile de faire pire que l’infidélité. Ma main se pose sur ma joue alors que je recule un peu. C’est qu’elle fait mal cette garce. Mal au cœur. Mal à la joue. Y a-t-il encore un endroit où elle voudrait me frapper pour m’achever ? Je pourrais réitérer des centaines de fois mes insultes, ça ne serait toujours pas assez pour décrire ce que je pense d’elle. « Regarde-toi, t'es tellement fait que tu te souviens même plus de m'avoir appelée. » Elle doit se foutre de moi, je ne vois que ça. Pourquoi donc l’aurais-je appelée, elle ? Je ne m’imposerais tout de même pas sa présence tout seul. Qu’elle se trouve une autre excuse parce que là, ce n’est pas du tout crédible. « Dans tes rêves. » Et puis je ne rajoute rien parce que certains détails me reviennent en mémoire. Peut-être que je l’ai vraiment appelée en fait. Quelle connerie. L’alcool, j’arrête. Ça ne fait rien oublier, c’est des conneries tout ça. Ça me fait faire la connerie de l’appeler. Alors que la dernière chose que je voulais, c’était la voir. J’avais si bien réussi à l’éviter jusque-là. Il me fallait encore un peu plus de temps avant de pouvoir la croiser. Je ne suis pas prêt. « Démerde-toi pour rentrer, moi j'en ai fini avec tout ça. J'en ai fini avec toi. » Et elle tourne les talons. Je mets quelques secondes à comprendre ses paroles. Je sais bien que c’est fini, pas besoin de me le rappeler. Elle sort du commissariat. Elle fuit encore. Lâche. Je me tourne vers le bureau d’où deux agents nous regardent. « Vous n’allez pas l’arrêter pour violence ? Sérieux ?! » Ils rigolent mais ne disent rien. Connards. Mais mieux vaut ne pas les insulter si je ne veux pas déjà retourner en prison. « Putain d’inégalité entre les sexes. » Je suis sûr que si je l’avais frappée, ils m’auraient remis en prison. Quelle injustice. Je me retourne vers la sortie et avance. Sans vraiment savoir où je vais. Mes yeux se posent sur la silhouette d’Andie. Sur son cul parfait. Putain. « Andie ! » Qu’est-ce qui me prends ? D’abord je l’appelle au téléphone puis voilà que je lui crie après. Elle ne mérite rien de tout ça. Mais il faut croire que l’alcool m’en veut personnellement. « Tu vas vraiment me laisser prendre ma voiture dans cet état ? On appelle ça non-assistance à personne en danger ! Tu ferais mieux de rester là et de te livrer à la police tout de suite. » Bluff, je ne sais même pas où se trouve ma voiture. Ni même si je suis venu avec au bar en début de soirée. Je m’en inquièterais demain matin. « T’as pas le droit de partir comme ça, pas encore ! Mais bon, t’en as rien à foutre de moi après tout, je sais pas à quoi je m’attends ! » Et je réalise que je devrais arrêter de crier si je ne veux pas retourner déjà en prison pour tapage nocturne. Mais c’est sa faute, elle n’a qu’à arrêter de s’éloigner après tout. Parce que je n’ai ni l’envie ni la capacité de lui courir après.
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyJeu 31 Jan - 19:33

but it's my fault, i don't care, i can't hate you if you're not here. once you go, never ever turn around. i have sacrificed then i burned, oh, you've gotta live before you learn. and i wanted the truth but sometimes the truth hurts.

« Andie ! » J'en avais fini. J'avais juré en avoir fini. Je ne veux plus de cette situation. Et quand enfin je m'apprête à mettre une croix sur Cooper et Andie une bonne fois pour toute, c'est Cooper qui me rattrape. Qu'est-ce qu'il veut maintenant ? M'insulter ? M'enfoncer un peu plus ? Je ne lui donnerai pas ce plaisir. A la place je continue ma course, celle qui m'emmènera loin de tout, loin d'ici, loin de lui. Je veux la solution. La solution anti-crevaison, la solution au coeur brisé. Faut croire qu'on m'a bercé d'illusions. Les miracles n'existent pas. « La prochaine fois que t'as besoin de quelqu'un pour venir te sortir de prison Cooper, fais-moi plaisir, oublie-moi. » Je sens ses pas derrière moi, jusqu'à ce que soudain je n'entende plus rien. Juste sa voix qui s'éloigne. Je ne vaux pas vraiment mieux que lui. Après tout, c'était moi à sa place, dans cette cellule, juste quelques jours plus tôt. Mais aujourd'hui, c'est différent. Parce qu'il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour les conneries, et maintenant c'est fini. C'est le moment de se reprendre en main, même si c'est pas aussi facile que ça en à l'air. Et je crois que la différence entre Cooper et moi c'est que j'ai fini par le réaliser, à un moment donné. « Tu vas vraiment me laisser prendre ma voiture dans cet état ? On appelle ça non-assistance à personne en danger ! Tu ferais mieux de rester là et de te livrer à la police tout de suite. » Sa voiture ? Parce que maintenant il va me faire croire qu'on l'a gentiment escorté jusqu'ici en le laissant conduire sa propre voiture. Dans l'état où il est. Mais bien sûr. Et ça m'agace encore plus. Des mensonges, rien que des mensonges. Toujours plus de mensonges. C'est tout ce qu'on aura sû faire au final. Je finis par m'arrêter pour lui faire face. « C'est pourtant bien ce que tu voulais, pas vrai ? » je laisse finalement tomber, fatiguée. Ou si ce n'est pas ça, alors je dois vraiment apprendre à lire entre les lignes. Parce qu'on peut pas être plus clair, j'ai bien compris que je suis la dernière personne qu'il ait envie de voir, maintenant ou jamais. « T’as pas le droit de partir comme ça, pas encore ! Mais bon, t’en as rien à foutre de moi après tout, je sais pas à quoi je m’attends ! » Eh bien voilà, tu vois quand tu veux. Quelle déception. J'avais pensé que tout serait plus simple. J'avais pensé qu'en paraissant indifférente, je finirai par le devenir. J'avais pensé qu'il suffisait de faire en sorte qu'il me déteste pour rendre les choses plus simples, pour en finir pour de bon. C'est tout l'inverse. Mais c'est trop tard maintenant, rien de ce que je peux dire ne pourra rattraper le mal causé. C'est toi, c'est moi. Il y a toujours un coupable. Si c'est ce qu'il faut. « Pourquoi c'est moi que tu appelles alors, hein ? Y'avait personne d'autre pour venir te récupérer, c'est ça ? Franchement Cooper, si c'est ce que tu penses, on aurait pu se passer du mélodrame. » C'est peut-être vrai, ce qu'ils disent. Que la haine est parfois pire que l'ignorance.


Dernière édition par Andie Sawyer-Hawkes le Mer 13 Mar - 14:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyVen 1 Fév - 17:35

L’alcool, c’est vraiment pas bien. Ça te fait faire les pires conneries. Celles que tu voulais éviter à tout prix. La revoir, c’était la dernière chose que je voulais faire. Voir son visage. Ce visage qui m’a trompé avec un autre. Putain. Arrête d’y penser. Ça fait mal. Trop mal. Et voilà que maintenant, je lui cours après. Alors que je pourrais la laisser partir et rentrer à pied. Mais non, c’est trop facile pour elle. Pour moi aussi mais ce n’est pas le plus important. Elle s’en tire toujours trop facilement. Et mon esprit d’homme bourré veut se venger. Sans se douter que c’est sûrement la pire des conneries. « La prochaine fois que t'as besoin de quelqu'un pour venir te sortir de prison Cooper, fais-moi plaisir, oublie-moi. » Au cas où j’en doutais encore, elle n’en a clairement rien à foutre de moi. Normal me direz-vous. Quand on trompe quelqu’un, c’est que ses sentiments ne comptent pas tant que ça. Stop. Je dois arrêter d’y penser. Oublier. Elle a raison. Je dois oublier. L’oublier elle. Ou juste me souvenir des mauvais moments. Ils ont été nombreux après tout. A la fin. La fin de nous. Et là, on écrit l’épilogue. Quel auteur merdique. On n’en avait pas besoin de ce passage. Pas moi en tout cas. Pas moi non. Du tout. « Tu crois que j’essaye pas de t’oublier Andie ?! Je passe mon temps à ça. Je suis nul apparemment parce que le numéro que j’ai composé à l’instinct, c’était le tien ! » Et franchement, tenter d’oublier quelqu’un en passant son temps à essayer, on a vu mieux comme technique. Se forcer à oublier quelque chose, c’est impossible de toute façon. Et plus j’y pense, plus ça fait mal. Je devrais sûrement laisser le temps faire les choses. Mais en grand impatient, je ne supporte pas de ne pas contrôler ça. Je veux me défaire de cette emprise qu’elle a toujours sur moi. De ses sentiments qui n’ont pas encore disparus. Je veux l’oublier. La détester. L’ignorer. Je veux toujours la page. Mais ça se saurait si c’était facile. Putain. « Pourquoi t’es venue toi ? » C’est ça la vraie question ici en fait. Ce n’est pas parce que je l’ai appelée en plein milieu de la nuit qu’elle était obligée de venir. Elle n’a aucune obligation envers moi. Je n’aurais sûrement pas fait la même chose si elle était dans ma situation. Ah ça non. J’aurais saisi l’occasion pour me venger d’elle. Même si ça ne vaut rien comme vengeance. Et elle continue à avancer. Moi j’arrête de lui courir après. Elle a raison. Je veux qu’elle parte. Qu’elle me laisse tranquille pour toujours. Mais c’est trop lui demander. C’est trop me demander. Pourquoi donc l’ais-je appelée ? Pourquoi ? La question éternelle du mec sous l’influence de l’alcool. On ne sait jamais pourquoi on fait les choses. Ça serait trop facile sinon. « Pourquoi c'est moi que tu appelles alors, hein ? Y'avait personne d'autre pour venir te récupérer, c'est ça ? Franchement Cooper, si c'est ce que tu penses, on aurait pu se passer du mélodrame. » Bien sûr que j’aurais pu appeler des centaines d’autres personnes. Elle est la dernière sur la liste des personnes que j’appellerais en étant sobre. Sauf qu’avec l’alcool, c’est une toute autre histoire. Et mon cœur doit être sado. Ou suicidaire. J’en sais rien. En tout cas, il a fait la connerie de laisser un message. Tout en sachant que ça allait faire mal. Connard. Connasse. Andie. « Pourquoi t’es venue Andie ? Tu pouvais pas me laisser pourrir en prison hein ?! Non, tu voulais voir ça de tes propres yeux hein ? La misère dans laquelle je suis. Celle dans laquelle tu m’as foutu ! » J’en peux plus. J’ai mal. Je suffoque. Sauf que quand le silence retombe, on ne m’entend pas m’étouffer. Je comprends alors que c’est juste à l’intérieur cette connerie. Je meurs de l’intérieur. C’est mon cœur qui meurt. Ce con. Et moi je reste vivant, encore plus con que lui. « Dégage Andie ! Dégage ! » Je ne veux pas d’elle. Je ne veux plus la voir. Je veux l’oublier, passer à autre chose. Trouver la solution miracle qui n’existe pas. Pourquoi ? Question sans réponse, toujours.
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Aeden Chapman
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyJeu 21 Fév - 20:15

i'm falling apart, i'm barely breathing, with a broken heart, that's still beating.

« Pourquoi t’es venue toi ? » C'est la question que je me pose aussi. Dans le mille. Je hausse les épaules, parce que j'ai pas la réponse, ou peut-être bien que je la connais mais que j'ai pas envie de la lui donner. « Parce que tu m'as appelée. » Ca pue l'évidence, c'en est écoeurant. Mais c'est la seule réponse que j'ai à donner. Parce que je ne veux pas creuser plus loin, je ne veux pas trouver la réponse qui pourtant m'obsède. Alors que je l'ai sur le bout de la langue. Inutile de faire davantage de mal. Qu'est-ce que ça peut bien faire au fond ? Pourquoi il m'appelle, pourquoi je viens. On tourne en rond, ça crève les yeux. C'est l'évidence même pour tout le monde sauf pour les deux concernés. Et on pourrait en rire pendant des heures si ça n'était pas aussi pathétique. Alors on se jette des mots crus à la gueule en espérant que ça couvre le mal, ou alors que ça l'empire, je ne sais pas encore. « Pourquoi t’es venue Andie ? Tu pouvais pas me laisser pourrir en prison hein ?! Non, tu voulais voir ça de tes propres yeux hein ? La misère dans laquelle je suis. Celle dans laquelle tu m’as foutu ! » Allez viens, donne tout ce que tu as. Je l'ai mérité, je suppose. J'encaisse tout sans un mot, sans haine au fond de moi, rien qu'une profonde indifférence. Peut-être que mon silence lui donne raison. Peut-être qu'après tout je suis juste venue admirer les dégâts que j'ai causé. La raison me paraît futile avec le temps. Rien n'a plus vraiment d'importance. C'est comme jouer à la balle au prisonnier, où Cooper est dans un camp et moi dans l'autre. On passe notre temps à éviter la balle, ou bien à se la renvoyer. Sauf que la balle est en pierre et bien trop lourde pour nous, que tout nous dépasse et qu'on comprend plus rien à rien. « Dégage Andie ! Dégage ! » Non. Je ne peux pas. Je ne veux pas. Ou peut-être que si. J'en sais rien. Je reste de marbre, debout, là, les bras ballants dans la nuit sombre. Et il y a tout cet espace entre nous. On est loin, pas seulement physiquement. Je l'ai tellement repoussé que j'ai du mal à l'apercevoir. J'ai mauvaise conscience. Alors je me dis qu'il me faut un dernier acte, quelque chose, n'importe pour qu'on soit quitte. Si seulement c'est possible. « Monte dans la voiture. » Je ne me rends pas compte de ce que je dis, et pourtant j'ai l'impression que chaque parole est mûrement réfléchie. Il a raison, je ne peux pas le laisser ici alors qu'il est pas prêt de décuver. Je ne peux pas le laisser ici alors qu'il est la seule raison de ma venue. Devant son silence, je m'impatiente. « Monte dans la voiture, Cooper ! » Je ne le redirai pas trois fois. Parce que ma gorge se noue et que je suis certainement sur le point de craquer. Parce que s'il refuse alors je n'aurais plus de raison de rester.
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyLun 25 Fév - 10:18

« Parce que tu m'as appelée. » Oui, peut-être bien que c’est ma faute si elle est là ce soir. Mais, à moins que je ne l’aie menacée au téléphone sans m’en souvenir, elle n’était pas forcée de venir. Pourquoi c’est elle que j’ai appelée ? Pourquoi est-elle venue ? Les réponses nous échappent. Bien forcés de constater que quelque chose nous ramène toujours l’un vers l’autre. L’alcool ce soir. Mais moi, je ne voulais pas la voir. Parce que ça me rappelle ce qu’on avait. Ce qu’elle m’a fait. Comme si je ne m’en souvenais pas assez sans sa présence près de moi. Alors je lui dis de partir. Abandonner, elle sait le faire, ça ne devrait pas être un problème pour elle. Mais non, elle reste là. Et moi aussi. Comme deux cons qui ne savent pas ce qu’ils doivent faire. On devrait partir chacun de notre côté et éviter que nos chemins se croisent à nouveau. Mais en est-on seulement capables ? « Monte dans la voiture. » Veut-on seulement la même chose ? Je ne l’ai sûrement jamais comprise. Elle m’a échappée sans que je m’en rende compte. Alors j’ai l’impression de ne plus la connaître. Et maintenant, c’est elle qui me demande de rester. Enfin de monter dans sa voiture. Je n’y comprends rien. J’ai la tête qui tourne. Elle insiste mais je ne l’entends plus vraiment. Je m’appuie contre le mur pour ne pas tomber et tente de respirer normalement. Mais il fallait s’y attendre. Voilà que je vomis. Si misérable devant elle. J’aurais voulu être fort. Lui montrer que je m’en sortais très bien sans elle. Mais la vérité, elle l’a devant les yeux. Je marche – ou titube plutôt – quelques mètres et finalement, je me laisse glisser contre le mur. Ainsi assis, je la regarde. Elle n’a toujours pas fuit. Elle reste et je ne sais pas pourquoi. Le sait-elle ? La perspective de finir la nuit dans cette rue me parait plaisante. Mais je doute qu’elle me laisse faire. « Pourquoi Andie ? » Que je demande, sans vraiment savoir ce que je veux savoir. Je passe la main dans mes cheveux, sans me soucier du piteux spectacle que je lui offre ce soir. Tant pis pour elle. Pour moi. Pour nous. Pour tout. « Pourquoi t’es venue ?... Pourquoi t’es encore là ?... Pourquoi tu m’as fait ça ? Pourquoi t’as accepté de sortir avec moi si c’était pour qu’on finisse comme ça ? Pourquoi tu m’as laissé entrer dans ta vie ? Pourquoi t’es entrée dans mon cœur hein ? » Certains diraient que c’était le destin, que c’était censé se passer comme ça. Si c’est le cas, le destin est un sacré connard.

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Aeden Chapman
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyMer 13 Mar - 14:07

too young, too gumb to realize, that i should have bought you flowers and held your hand, i should have gave you all my hours, when i had the chance.

« Pourquoi Andie ? » Pourquoi ? C'est décidément toujours le même mot qui revient. Et on a beau le dire, on a beau y réfléchir, la question reste sans réponse. C'est comme demander pourquoi le ciel est bleu, pourquoi on a besoin d'oxygène, pourquoi on en est arrivé là. Et plus on y pense, plus ça nous hante. Tout d'un coup on veut tout savoir, on veut tout savoir tout de suite. Mais ils doivent le savoir, ça ne marche pas comme ça. Parfois les questions restent suspendues et retombent dans l'oubli. Et moi j'suis pas mieux qu'une autre, j'ai pas les réponses non plus. J'ai pas les réponses et je prétends pas les avoir. Alors je le regarde glisser le long du mur et j'me rends compte que j'suis non plus mieux que lui. Parce qu'on est les mêmes. Egoïstes. Alors je l'imite et me laisse tomber à ses côtés, à regretter le temps où on ne faisait plus qu'un. « Pourquoi t’es venue ?... Pourquoi t’es encore là ?... Pourquoi tu m’as fait ça ? Pourquoi t’as accepté de sortir avec moi si c’était pour qu’on finisse comme ça ? Pourquoi tu m’as laissé entrer dans ta vie ? Pourquoi t’es entrée dans mon cœur hein ? » Je secoue la tête et détourne les yeux. Le souffle court et tous ses sentiments contradictoires. Je sais même pas quoi en faire. Il a remué quelque chose, là, tout au fond, quelque chose qui remonte tout d'un coup comme si ça avait toujours été là, prêt à sortir. Ou peut-être que c'est juste la fatigue, les nerfs à vif, à bout, peut-être que c'est juste sa vision qui me perturbe. Parce que j'ai beau jouer l’inébranlable Andie, j'aime pas le voir comme ça. Alors j'enlève le masque. Voilà, c'est moi. A nue. C'est tout ce que j'ai à lui offrir, et je ne suis même pas sûre que ça suffise. « Je suis désolée. » Et puis voilà, ça sort enfin. Après des semaines de silence et tout autant de remords. Même si ça ne change probablement pas grand chose. Ca n'allège même pas le poids du fardeau. « Je suis tellement désolée, Cooper. Je voudrais pouvoir faire quelque chose, n'importe quoi. Tout effacer, recommencer. Je voudrais que ça ne t'aies pas atteint. Mais y'a rien à faire. Peu importe ce que je peux dire, t'es toujours Cooper et je suis toujours celle qui ait merdé. » Silence. « Alors je viens ici, je viens te chercher quand c'est toi qui merdes parce que y'a plus grand chose d'autre à faire. Je viens parce que c'est la seule façon qui me permet encore de te voir. Parce que si ça fait toujours mal, alors je sais que les moments qu'on a passé ensemble ne comptent pas pour rien. » Et puis je me sens conne assise ici, à lui dire que j'suis désolée, putain. Que j'voulais pas. Que même mes excuses paraissent fausses parce que je sais pas y faire. Et ça n'a même plus d'importance. Ca ne change rien. J'ai arrêté de retenir mes larmes, parce qu'après tout si l'un est au fond du trou, pourquoi pas deux. Les deux mêmes. Un peu trop cons, un peu trop fiers. Mais jamais trop identiques non plus.
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MessageSujet: Re: (+) is there a cure for me at all ? (+) is there a cure for me at all ? EmptyDim 31 Mar - 14:31

Assis contre le sol, je me sens misérable. De me mettre dans un tel état pour une femme. Une femme qui ne méritait peut-être même pas que je m’attarde sur elle. Si j’avais su en posant les yeux sur elle dans ce bar que ça nous mènerait là aujourd’hui, j’aurais sûrement tourné les talons au lieu d’aller lui parler. Regarder le bon côté des choses une fois que c’est fini, je n’ai jamais été capable de le faire. Quand quelque chose finit mal, je ne sais pas regarder plus loin en arrière et me souvenir des bons moments. Mais il y en a eu, quelques-uns. Fugaces sûrement. Sauf que quand je regarde Andie, ce n’est pas à eux que je pense. Je revois l’expression sur son visage lorsqu’elle m’a dit avoir couché avec un autre. Mais je ne fais rien quand elle s’assied à côté de moi. Je devrais partir, m’éloigner au maximum d’elle mais je ne suis pas assez fort. Alors je la laisse faire, je l’écoute parler. Mais ses mots ne changent rien à ma peine. Être désolée, dire qu’elle regrette, ça n’enlève pas ce qu’il s’est passé. Elle a toujours fait l’impardonnable. Alors j’espère bien qu’elle s’en veut, c’est la moindre des choses. Mais si elle a été voir un autre homme, c’est pour une raison. Alors que je pensais qu’on était juste dans une mauvaise passe, elle avait déjà abandonné. Elle était déjà partie et moi, comme un con, j’avais voulu la rattraper. J’ai été con. Mais elle, elle a été cruelle. Et elle aurait dû me laisser pourrir en prison ce soir. J’aurais préféré les bancs inconfortables à notre conversation. Mais on est là, comme des cons, assis dans la rue. Alors je la regarde, sans savoir quoi faire. Je pourrais partir en courant mais à coup sûr, je tomberais sur le sol. Je pourrais continuer de l’insulter mais à quoi bon ? Ce sont des efforts perdus. « Tu me ramènes chez moi ? » Alors je choisis la simplicité. Parce qu’elle a été assez claire sur le fait qu’elle n’allait pas me laisser. Si elle me voit rentrer chez moi, elle partira. J’effacerais son numéro de ma mémoire et je l’oublierais. Continuer de se battre, de se poser des questions sans réponses, ça ne sert à rien. Je me relève, attend qu’elle fasse de même sans lui tendre la main et j’avance vers sa voiture. Peut-être que le silence nous réussira plus que les cris. Et peut-être qu’avec un peu de chance, je n’aurais plus à la revoir. Et tout en espérant ça, je finirais la bouteille de rhum qui doit traîner dans mon salon. Pour oublier l’avoir revue, pour oublier l’avoir rencontrée tout court. Même si on sait tous que ça ne fonctionnera pas, essayer ne me coûtera rien. Sinon une belle gueule de bois demain.
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