Break. (elisée)
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Break. (elisée)

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MessageSujet: Break. (elisée) Break. (elisée) EmptyDim 2 Fév - 12:17




break
Where have all the wicked gone?
Is there no one to condemn you?
Where have all the holy gone?
Is there no one left to break you down?
+ @reed ★★★

j'étais là, planté devant cette porte, le cœur gambadant à mille à l'heure avec l'impression que le tout me colle à la peau. la peur, la colère, la honte, cette foutue honte, collante et écœurante, l'indétrônable. ça brûle, c'est douloureux, est-ce qu'il le sait ? dis-moi, est-ce qu'il le sait au moins ? comme je suffoque, là, comme un con ? je ne devrais même pas. me sentir coupable, avoir envie de me jeter du haut de l'escalier. parce que c'est un rien pour d'autres. mais c'est un tout pour nous. il y a de ces promesses qu'on oublie pas. de ces petits mots qu'on n'efface pas. rien de ce que je lui dis devrait disparaître. tout dois rester. alors je ferme les yeux. j'inspire, je tremble un peu. je ne veux pas de ça. rien de ça. mais j’appréhende. c'est moi, c'est ma faute, je n'y échapperais pas. j'aurais voulu qu'il me fasse goûter un peu de son courage, juste avant qu'on se tape dessus. qu'il pardonne avant de blesser. mais je ne peux pas. tu le sais que je ne devrais pas penser comme ça. je serre les doigts autours de la lanière de mon sac. le plus fort, fort, fort possible. c'est mon petit bout du courage à moi.
break.
j'ai passé la journée à tourner en rond. à étudier mille fois plus fort qu'hier pour me faire oublier. les gens y ont à peine cru. depuis quand suis-je si passionné ? depuis quand je ne parle plus en cours ? depuis quand je note, je pose un tas de questions ? si je me noie, si moi j'oublie, alors l'erreur d'hier soir n'existe plus, tu ne crois pas ? je l'ai espérai, trop de fois pour un seul jour. les faits sont pourtant là. pas d'appels, pas de signes. j'avais beau fusiller mon téléphone du regard, passer trois quart d'heure sur son numéro. rien du tout. nada. le calme. puis la tempête. juste devant moi. il n'y a que cette foutue porte pour m'en protéger. peut être que si je m'étais montré dès ce matin, les choses seraient déjà plus calme à l'heure qu'il est. peut être même que je serais avec lui. contre lui. mais j'avais peur. même pas de ses cris. je m'en fou un peu de ça. même en colère, ça reste lui. non, moi, c'est le voir déçu que je ne supporte pas. le voir comme ça parce que je suis incapable de me comporter comme il faut ces derniers mois.
tu sais, ce n'est pas comme si je reporte un truc pour la première. ça, ces derniers temps je le fais tout le temps. mais je le préviens. je lui dis 'pas aujourd'hui, pas ce weekend, j'ai autre chose à faire'. il n'y a pas un soir sans il qu'il sache où me trouver. pourtant hier, il en avait aucune idée. parce que je n'ai rien dis. et parce que normalement, je devais être avec lui.
je fouille ma poche à la recherche de mes clés, les yeux grand ouvert. j'hésite un instant. peut être que je pourrais disparaître un jour de plus. histoire qu'il m'en veuille moins. j'ai pourtant peur qu'il pense que je l'abandonne, que j'ai trouvé mieux ailleurs. alors j'ouvre la porte, je m'avance doucement, prudemment. ce foutu silence, je le déteste en cet instant. elisée je le cherche même pas des yeux. je baisse la tête, avance encore un peu. je sais qu'il est là. quelque part et je n'ai pas envie de croiser son regard. je suis désolé eli, j'ai pas d'excuses. j'ai oublié. je t'ai oublié et c'est probablement ça le plus affreux. toi que je n'oubliais jamais.
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MessageSujet: Re: Break. (elisée) Break. (elisée) EmptyDim 2 Fév - 14:50


how the time passed away ? all the trouble that we gave and all those days we spent out by the lake, has it all gone to waste ? all the promises we made, one by one they vanish just the same.

bon sang, c'est quoi, son problème, à la fin, à djali ? j'arrive plus à suivre, moi. j'me retrouve seul, beaucoup trop seul, bien trop souvent. et j'ai beau chercher, j'ai beau creuser, j'trouve pas de réponse, j'trouve pas de solution. une inconnue persiste dans mes équations, et il m'est totalement impossible de résoudre tout ça. mes mains tremblent et je me mords la lèvre nerveusement, plié en deux au fond du canapé. je me suis peut-être posé la mauvaise question, au fond. c'est peut-être moi, le problème. c'est peut-être moi la clé de l'inconnue. ça n'a rien à voir avec djali, si ça se trouve. je n'y avais jamais pensé, mais il est possible, aussi, qu'il se soit lassé de moi, de nous. alors c'est ça, sa solution, à lui ? il n'ose pas me le dire en face, alors il préfère déserter. comme un lâche, un moins que rien. il m'abandonne pour ne pas me voir me briser sous ses yeux. et un matin, je me réveillerais, et l'appartement sera vide de lui. vide de sa chaleur, vide de son odeur. je n'aurais plus que l'écho de sa voix pour me bercer, jusqu'à ce que lui aussi, s'efface définitivement. à la vie, à la mort, tu parles d'une belle connerie. tu m'abandonnes djali, c'est tout, avoue-le. la putain de toi. 
comment tu fais, hein, dis-moi comment tu fais tout ça ? donne-moi ta recette, ton secret. dis-moi un peu comment tu fais pour m'arracher mon sourire comme tu le fais si bien ? mon sourire qui m'est constamment scotché aux lèvres, pourtant. j'ai cette facilité de sourire, et ça tu me l'as arraché. en même temps que tu m'as arraché ma confiance, mon bien-être, et mon pilier. là, j'me casse la gueule, tu vois pas ? bien sûr que non, tu l'vois pas, puisque t'es pas là. t'as préféré te voiler la face, hein. c'est tellement plus simple. mais tu sais, maintenant, j'suis à terre, et y a plus personne pour me relever. personne. t'es le seul à pouvoir me faire tenir sur mes pieds. mais si même toi tu t'barres, je peux aller me défenestrer, le résultat sera identique. allez, adieu, djali.
de l'eau, j'ai besoin d'eau. j'ai besoin d'un grand verre d'eau fraîche pour me remettre les idées en place, et puis tenter de noyer mes poumons par la même occasion. suffoquons un peu plus, suffoquons un peu moins, ça n'y changera plus rien. peut-être bien, même, que ça me réveillera. peut-être que je réaliserais, peut-être que c'est au fond de mon verre que je trouverais la solution, la réponse. la transparence floue que m'offre le verre qui m'annoncera quoi faire. peut-être. ou peut-être pas. la porte s'ouvre. je retiens ma respiration. serait-il rentré ? oserais-je me laisser aller aux envies de mon cœur affolé et vais-je me jeter dans ses bras, apeuré ?
- elisée.
non. je ne broncherai pas. je me contente de reprendre ma respiration, silencieuse, et de laisser l'animosité infiltrer mes veines, m'envahir lentement. j'ignore. j'ignore complètement sa présence. à quoi bon me préoccuper de son retour ? à quoi bon. oh, djali, qu'est-ce que tu peux m'énerver.
je suis désolé eli, j'ai pas d'excuses. j'ai oublié.
comme d'habitude. tu ne cesses de m'oublier, m'annuler, presque m'éviter, tu ne dois même pas le réaliser. je pourrais dire qu'à force, je m'y suis habitué et que ça ne me fait plus rien, mais c'est faux. bullshit. je n'arrive pas à m'y habituer, à ton absence. je n'arrive pas à m'y habituer, au manque que tu fais creuser dans mon être. c'est plus fort que moi. j'en tremble, encore et toujours. chaque fois un peu plus fort que la fois précédente.
- si t'as pas d'excuse, alors tais-toi.
ne parle pas pour ne rien dire, tu ne feras qu'enfoncer le couteau un peu plus profondément et un peu plus douloureusement. tais-toi, et laisse-moi. va-t-en. non, reste. reste, mais ne pars plus. plus jamais. je sais que t'en es incapable. je ne te suffis pas, en vérité.
- t'es un lâche, djali. j'en ai ma claque. dis-moi pourquoi un peu, hein ? pourquoi ?
pourquoi, djali ? tu saurais pas m'dire, pas vrai ? bien sûr que non. tu vas faire mine de ne pas comprendre où je veux en venir, tu vas essayer de me calmer, ou alors tu vas crier plus fort. c'est inutile, tout ça. mais tu comprends rien. t'as jamais compris, et tu comprendras jamais. je traîne mes pieds jusqu'au centre de la pièce, jusqu'à toi. mes bras croisés sur mon torse pour cacher mes mains tremblantes. ma voix colérique pour cacher mon regard brisé.
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MessageSujet: Re: Break. (elisée) Break. (elisée) EmptySam 8 Fév - 12:48

je me sens fragile sous ce silence. je me sens seul, je me sens seul et je sais que je n'ai pas le droit de ressentir ces choses-là. c'est lui qui devrait penser tout ça, qui devrait me le reprocher, me pointer du doigt. parce qu'il n'oublie jamais elisée, jamais. il a toujours eu le sens de nos priorités. et moi, moi je fais le con. je le délaisse, je fais semblant de ne pas m'en rendre compte. alors je gratte du temps, je retire le sac de mon épaule et le laisse traîner là, en plein milieu du salon. parce que si je met un pied dans ma chambre, si je me pose un instant sur le lit, je le sais, je n'aurais pas envie d'en ressortir. et faut bien qu'on en parle un jour. faut bien que je baisse la tête et que je m'excuse. faut bien que je le rassure. non, personne ne sera jamais plus important que nous. c'est juste que je me perd de temps en temps, que je suis comme ça, à vagabonder, à aller ailleurs. mais je reviens pourtant à chaque fois.c'est juste que nous avons l'art de retenir ce qui nous fait le plus mal. sinon ça devient trop compliqué à expliquer et on déteste ça. se dire que c'est chaud et froid à la fois. que tu fais mal, mais plus que ça.
et le silence, ce foutu silence. il ne va donc jamais se taire ?
je retire ma veste et la jette bruyamment contre le canapé. j'ai envie de crier, de m'agiter pour ne pas avoir l'affreuse sensation de m'enfoncer. je veux l'entendre, j'accepte même qu'il m'engueule mais tout sauf ça. tout sauf ce silence. j'ai l'impression de faire face à un mur. j'ai l'impression de ne pas avoir assez mesurer la situation. ça ne sera pas juste une dispute c'est ça? de toutes mes erreurs, est-ce que je viens d'en atteindre le sommet ? je fais les cent pas, je tape du pied. j'attend, je patiente. j'ai l'espoir que les heures s'égraine à chaque pas. aller, je t'en supplie. on oublie tout. je n'ai rien fais de mal et tu m'aimes quand même, ça te va ?
et puis surtout, ne te gênes pas. ne me répond pas, ça me va. je peux parler tout seul pendant des heures. peut être qu'à force, tu vas te mettre à rire et me pardonner. me pardonner sans même me poser de questions.
ce serait tellement beau.
- si t'as pas d'excuse, alors tais-toi.
non je souffle doucement. désemparé. alors je cesse de marcher dans le vide et l'observe un peu. oh elisée. je voudrais tant savoir ce que tu penses de moi en cet instant. si je me tais, peut être bien que tu ne me causerais plus jamais. et si ça arrive un jour. autant me jeter directement. plus rien ne sert.
je le vois s'approcher, croiser les bras. je serre les dents. non, je ne baisserais pas la tête. non. je ne fuirais pas.
-t'es un lâche, djali. j'en ai ma claque. dis-moi pourquoi un peu, hein ? pourquoi ?
je tend un instant les doigts. je voudrais le toucher, le décoincé un peu. elisée n'a pas le droit d'être un mur en face de moi. il n'a pas le droit de m'empêcher de savoir ce qu'il y a au fond de lui. déjà qu'il a pour moi un tas de secrets, il pourrait au moins me permettre de le lire un peu. je ne suis pas un lâche... ça me blesse un peu mais c'est bien là le but du jeu. me faire mal. me faire payer l'absence. et pourquoi quoi d'abord ? pourquoi je n'étais pas là hier ? à moins que ce soit plus tordu que ça ? tu as peur de quoi ? je soupire et tente de me dérider. je ne suis pas en droit de lui crier dessus. je déconne complément. alors je me tais quelques secondes et le regarde. je serais venu ce matin que tout ça serait déjà terminé. je suis désolé que je répète à nouveau. désolé pour hier et pour tout le reste. mes absences, mon abandon. je lui offre l'occasion de tout me reprocher. au moins, ce sera fait. mais je n'ai vraiment pas d'excuses...je veux dire c'est comme ça. j'en avais envie et je n'ai pas vraiment réfléchis. et là, c'est moi le blessant non ? mais faut bien le dire, faut bien l'accepter. je l'ai oublié. je ne peux pas prétendre avoir eu un problème de batterie. et là, je tend les doigts, j'ose à peine effleurer son bras. j'ai peur que la situation m'échappe. j'ai peur de cette dispute-là. t'es...elisée. t'es toujours le premier hein ? toujours. c'est juste que je suis con.
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MessageSujet: Re: Break. (elisée) Break. (elisée) EmptySam 8 Fév - 17:59

je reste là, figé. je réfléchis. je pense. je me demande. et mon cerveau bouillonne, un nombre trop important d’informations circulent dans mes neurones. j’aimerais pouvoir tout arrêter. mettre mon cerveau en pause, hurler un bon coup, et repartir du bon pied. repartir en souriant et en serrant djali dans mes bras. c’est impossible, pourtant, je crois. un trop plein de douleur et de déception m’a envahit pour que ça soit encore possible. je l’ai fait bien des fois auparavant, déjà. m’arrêter de penser, laisser ma noirceur s’échapper un bon coup sous la douche et faire comme si de rien n’était, ou presque. tenter de pardonner, sans pour autant oublier. oublier. non, jamais. pas pour moi. mais pour lui, si. oublier ce qu’il s’est passé, oublié ce qu’on a pu traverser, oublier ce qu’on est, oublier qui je suis. m’oublier. comme si ça lui était évident, comme si ça n’était rien de plus que d’oublier d’acheter du sucre au supermarché. non, décidément, je n’arrive pas à comprendre comment il y arrive. oh, j’aimerais bien y arriver moi aussi des fois, tiens. les soirs où on doit se retrouver. et si c’était moi, pour une fois, un soir, qui lui posait un lapin, qui l’oubliait ? ça changerait un peu, pour une fois. mais c’est impossible. ouais, ça aussi c’est impossible.
je me tais. je me tais pour me laisser hurler à l’intérieur. et j’aimerais que lui aussi, se taise. qu’il se taise au lieu de me dire ces mensonges qui sont censés m’apaiser. ces mensonges qui ne réussissent qu’à me briser un peu plus, qu’à me rendre une hargne un peu plus importante. l’idiot.
- non. si je me tais, peut être bien que tu ne me causerais plus jamais.
je soupire.
- peut-être bien, c’est vrai.
peut-être bien que ça arriverait, parce que j’en ai marre. et tu trouverais encore le moyen de t’apitoyer sur ton sort, c’est ça ? tu n’aurais que ce que tu mériterais, pourtant. j’hausse les épaules. tu sais bien, au fond, que j’en suis incapable. bien sûr que je t’en veux, mais jamais, jamais je ne pourrais ne pas te pardonner. quoi qu’il arrive, tu seras toujours pardonné. parce que je suis faible, parce que t’es tout pour moi. j’te déteste, putain.
j’approche. j’approche, hargneux et sur le qui-vive. j’suis prêt à réagir à tout instant. tu vois, j’ai l’air d’être juste en colère, mais en vérité là, je suis à l’affût. j’ai les bras croisés, pourtant je me tiens prêt à battre en repli à tout instant. on ne sait jamais.
- je ne suis pas un lâche...
ben tiens. bien sûr que si. si, djali, t’es un lâche. un lâche qui me laisse tomber sans scrupules.
- et pourquoi quoi d'abord ? pourquoi je n'étais pas là hier ? à moins que ce soit plus tordu que ça ?
t’es même un idiot, en plus d’être un lâche. j’aurais tout vu. tu sais que tu les enchaînes, les conneries ? tu t’amuses à me crier dessus, même, maintenant. c’est la meilleure.
- plus tordu ? tu te fous de moi, j’espère. c’est tordu de vouloir savoir pourquoi tu m’oublies, tout le temps ? de savoir pourquoi tu t’en fous, pourquoi ça te fait rien à toi, et pas à moi ?
je soupire, mes poings se serrent, et ma mâchoire aussi. me retenir de craquer devient de plus en plus dur et mes jambes flageolent de plus en plus fort. c’est ça, tais-toi donc djali. je n’veux pas de tes explications. je n’veux pas savoir où tu étais hier, ni avec qui. je m’en doute déjà, de toute façon. je n’veux pas savoir que tu me remplaces petit à petit, même si ça aussi, je m’en doute déjà.
je préfère continuer de garder mes yeux fermés, djali. mais c’est plus fort que moi, et c’est de ta faute tout ça. tu cumules tellement qu’à force, mes yeux s’ouvrent tout seuls, tu vois. je réalise de plus en plus. je me dis que, peut-être, je suis en train de perdre mon temps, ici, avec toi. si ça se trouve, ma place est ailleurs, qu’est-ce que t’en dis, de ça ? moi j’en dis que j’en sais rien. j’en sais absolument rien. si ma place était ailleurs qu’ici, je n’me sentirais pas si bien à tes côtés, j’imagine.
- je suis désolé. désolé pour hier et pour tout le reste. je veux dire c'est comme ça. j'en avais envie et je n'ai pas vraiment réfléchis.
je souffle ouvertement sans le lâcher des yeux. mes sourcils se froncent et ma tête se met à hocher de gauche à droite alors que je sens mon estomac se contracter et ma gorge se serrer.
- non t’es pas désolé. tu réfléchis juste pas. t’as un cerveau, t’as qu’à t’en servir un peu, au lieu de ne penser qu’avec tes couilles. tu m’énerves, tu m’énerves parce que tu penses à tout le monde, sauf à moi. dès qu’autre chose arrive, tu m’oublies, et moi j’suis là, j’attends comme un idiot. mais ça fait trop de fois, ça. j’ai trop donné.
j’ai bien trop donné et ça sonne comme une menace. ouais, comme une épée de damoclès que je lève au-dessus de sa tête. ça résonne comme une accusation, c’est certain. ça veut dire, que, peut-être que la prochaine fois, il ne me trouvera pas là quand il rentrera. mais c’est encore une menace qui restera en l’air et que je ne mettrais jamais en application. parce que j’en suis incapable. parce que j’ai trop besoin de lui. parce que je ne saurais l’oublier. parce que je ne suis pas un lâche, moi.
ses doigts effleurent ma peau, et je recule d’un bond en arrière, une décharge dans la nuque.
- t'es...elisée. t'es toujours le premier hein ? toujours. c'est juste que je suis con.
j’baisse les yeux, pour la première fois depuis le début de son retour. ces paroles-là sont sans doute celles qui m’ont le plus touché depuis le début de son retour. le plus, au plus profond de mon être. parce que je ne sais pas si c’est une vérité. parce que j’ai peur que ça ne soit que des paroles en l’air. je n’arrive plus à soutenir son regard à nouveau sans me sentir défaillir, sans avoir envie de me laisser aller à ses bras.
- j’en sais rien, j’y crois plus trop. tu n’fais rien pour le prouver.
je ne suis pas ce gars qui a besoin sans cesse qu’on lui prouve qu’on tient à lui, je.. en fait, si. si, je suis ce gars-là. je suis ce gars qui a sans cesse besoin d’être rassuré, aimé, consolé et réconforté. je suis ce gars qui a besoin d’affection. je suis elisée, et j’ai besoin de l’affection de djali. pas qu’il m’oublie. pas de passer au second plan. passer après quelqu’un d’autre à ses yeux, c’est sûr, je ne le supporterais jamais.
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