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Ils appellent ça une soirée ? J'appelle ça une exécution pour ma part... Qu'en penses tu ?

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MessageSujet: Ils appellent ça une soirée ? J'appelle ça une exécution pour ma part... Qu'en penses tu ? Ils appellent ça une soirée ? J'appelle ça une exécution pour ma part... Qu'en penses tu ? EmptyMar 21 Fév - 0:23

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Soirées interminables. Depuis la fashion week, les filles et moi les enchainions les unes derrière les autres accompagnées des nouveaux mannequins encore toutes fraiches. Chacune devait venir non accompagné et attirer l'attention des riches entrepreneurs pour les divertir. En quelque sorte, nous étions des putes de luxe sauf qu'on ne couchait pas. Pour ma part, je ne couchai pas. Après les autres faisaient ce qu'elles voulaient mais j'estime qu'on peut vendre du rêve sans pour autant vendre son âme. Arrangeant mes cheveux, j'attendais qu'elles daignent pointer le bout de leurs nez parce qu'on devait se rendre chez un mec – dont j'avais encore oublié le nom – et tout le monde serait bien entendu présent pour voir l'espèce de chef d’œuvre que ladite personne inconnue nous aurait pondu. J'en salivais d'avance dis donc. Excédée par tant de nonchalance de la part de mes collègues, je montai pour voir ce qu'elle faisait en prenant garde à ne pas me casser la gueule dans les marches. C'est ça quand on porte des talons de 12 centimètres de haut et qu'on doit en plus marcher toute la soirée avec. Instrument de torture. Cela demeurait de l'insupportable à ce train-là. Robe trop serrée, gueule enfarinée, cheveux laqués au maximum et un sourire vissé sur le visage. De parfaites petites poupées Barbie superficielles. Je me rapprochais de leurs loges pour les voir en plein désarroi tandis que l'une hurlait des trucs d'une langue inconnue comme une pintade et l'autre semblait avoir du mal à mettre des chaussures. « Bon Cendrillon, dépêches toi, on va louper le carosse et cela ne me dit rien de m'y rendre en citrouille. » La fille leva les yeux au ciel avant de me rétorquer quelque chose qui se voulait de cinglant mais cela me fit plus rire qu'autre chose. Je descendis du bureau sur lequel j'étais grimpée et suivis la tribu d'Amazones à l'extérieur pour écouter notre agent qui nous disait comment nous comporter pendant la soirée. L'horreur. Un jour j'irai me saouler à la vodka bon marché dans un pub avec un parfait inconnu histoire d'oublier – encore une fois – la vie qu'était la mienne.

Je montais avec grâce (je crois que c'était de la grâce) dans la voiture avant d'entendre les filles dire des trucs qui se voulaient bénéfiques pour la soirée. Elle parlait d'attraper un gros poisson mais ma dernière expérience m'avait un peu refroidie sur les hommes riches. « La plupart du temps, ajoutai-je en me mettant du rouge à lèvres, ils ont beau en avoir plein au portefeuille, ils ont rien dans le crâne et peu dans le pantalon. » Je regardai la maison toute illuminée qui se profilait à l'horizon. Je me préparai mentalement à sourire avant de voir qu'on venait de m'ouvrir la porte et je flattais le majordome avant de lui donner mon manteau tandis qu'on me proposait une coupe de champagne. Unique réconfort de cette soirée. Je furetais à droite et à gauche pour essayer de voir une tête connue et saluai quelques promoteurs précédemment rencontrés pour me coller contre un espèce de pilier observant les bimbos faire des allers et venus entre les mecs pleins aux as. Je soupirai, m'ennuyant d'avance pour finir par repousser tous les célibataires chauves transpirants qui se présentaient à moi. Une fois ma coupe vide, je me glissais jusqu'au bar entre une blonde qui parlait trop fort et un jeune homme inconnu. Le barman me demanda ce que je voulais avec un sourire colgate et je me frottais un peu le front faisant mine de réfléchir. « Une vodka, double et sans glace s'il vous plaît, peinai-je à articuler tellement la fille parlait fort, vous voulez un mégaphone, ajoutai-je à son intention. » Puis, je partis verre en main après avoir glissé un pourboire pour retourner à ma place. J'allais prendre racine dans peu de temps si je ne trouvais rien à faire. Je sirotais ma boisson à petites gorgées avant d'en voir un s'approcher de moi. Oh putain encore. « Monsieur, il y a plein de mannequins disposés à vous écouter. » Je ne lui jetais même pas un coup d'oeil. « Allez donc voir ailleurs si j'y suis. Et le plus loin possible de moi s'il vous plaît. » Je reportais mon attention sur la scène priant pour qu'il se barre vite. Je ne suis pas d'humeur. C'est la centième soirée que je fais au moins et je n'ai qu'une envie : retrouver mon lit. Seule.
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