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R/ direction auto-stop

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MessageSujet: R/ direction auto-stop R/ direction auto-stop EmptyMer 7 Déc - 16:11

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words will be just words.. till you bring them to life

@rayner-chuck and bonnie
Pas de portable. Pas de voiture. Pas de bus. Rien. Je lève le doigt perpendiculairement en attendant qu’une voiture s’arrête. Nous étions samedi, le trois quart partait mais pour des vacances, des repas et non pour prendre une personne et la déposer dans un endroit voulu. Je soupire parce que j’ai froid, énormément froid et que malgré les centaines de voitures personne ne s’arrête.

FLASHBACK ON
Je sors de mon lit assez précipitamment, tellement que je me prends la porte de mon armoire qui était ouverte. ‘Ça va Nini ?’ me demanda l’homme qui c’était réveillé en m’entendant certainement. D’une voix sèche je lui réponds sans le regarder ‘Ça va.’ Il ne dit rien et se lève également, je l’entends s’habiller et pendant un instant je me remémore la soirée ce qui me fait mordre la lèvre comme à chaque fois que je pense à quelque chose qui me fait frissonner de désir. J’enfile un collant épais de couleur noir à moitié déchiré, un shirt délavé, un haut moulant et plutôt court qui fait voir mon nombril si je lève trop les bras, ainsi qu’une chemise noir à carreaux gris que je laisse ouverte et des rangers assez efféminés, assez en tout cas pour ne pas faire cruche. Je lève les yeux au ciel jugeant ma tenue ridicule mais reflétant mon humeur avec perfection. Quand il ouvre la porte je lui fais rappeler. ‘Kevin. La fenêtre.’ Un petit rire s’échappe de ma bouche parce que je sais que s’il prend la porte et qu’il voit ma mère et mon nouveau mère je serais morte, radicalement. Avant qu’il parte, je l’embrasse ne voulant pas qu’il est le souvenir d’une fille grognon. Je reste à la fenêtre pour le voir jusqu’à ce qu’il ne soit plus dans mon champ de vision et prend mon sac de cours et mes clés posés sur la table puis pars en direction de l’arrêt de bus sans prendre de petit déjeuner. De toute façon, je n’ai pas faim. Je n’ai pas envie d’avaler quoi que ce soit en cette heure bien trop matinale. Et quand j’arrive, quand je lis sur le cadrant de l’horloge de l’église, je me rends compte que je l’ai loupé. Oui, j’ai loupé mon bus et ma mère refusera formellement de m’emmener. Ma voiture ? Elle est au garage. Mon poing vint rencontrer une cabine téléphonique mais il ne saignait pas, fort heureusement. Serrant les dents je fais quelques kilomètres avant de me dire que je suis foutue, alors, avec une boule au cou je lève le bras. C’est partit pour de l’auto-stop.
FLASHBACK OFF
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MessageSujet: Re: R/ direction auto-stop R/ direction auto-stop EmptyMer 7 Déc - 19:03

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schoko-bons party !

La journée avait commencé à toute allure ! Dès son réveil, Rayner avait remarqué que le chat de la famille, Lucifer, ce sale matou avait vidé son estomac sur la couette du jeune homme qui avait hurlé. Comme punition ? Il avait envoyé le chat par le velux et apparemment, ce-dernier avait glissé le long du toit avant de tomber dans la piscine extérieur. Comme quoi, nos amis les chats ne retombent pas toujours sur leurs pattes ! Oui, je sais, Rayner vivait encore chez ses parents, mais il cherchait activement un chez lui et d'ailleurs, ce soir, il avait rendez-vous avec un agent immobilier pour visiter un appartement très spacieux. L'avantage de vivre dans une famille très aisée, c'est qu'on a pas besoin de regarder si on va avoir assez d'argent, au contraire, on l'a alors on compte pas ! Mais passons. Tout ceci avait mit notre ami le blondinet en retard. Il ne travaillait pas aujourd'hui, enfin, jusqu'à ce que son biper sonne, et il avait prévu de passer la journée en ville avant d'aller à son rendez-vous. Rayner fila dans la salle de bain et laissa échapper un agréable soupir d'aise quand sa peau entra en contact avec l'eau bouillante. Il se laissa aller contre le mur froid, pour faire contraste et resta bien... Dix minutes, jusqu'à sentir l'eau froide prendre le relais. Ah ! Sa mère en avait marre qu'il tire l'eau chaude et elle avait changé. Rayner sortit rapidement, le shampoing encore dans les cheveux et jura avant de se lever les cheveux avec la froideur des eaux, pas le choix hein. Il retourna dans sa chambre qui était situé au dernier étage. Oui, sa chambre faisait l'étage, par définition. Il regarda par la fenêtre par laquelle le saleté de chat avait viré pour voir le climat. Hm... Frais, trop frais. Il détestait le froid et il avait un don pour attraper des angines, des otites et toutes les maladies que l'hiver apporte, principalement la grippe ! L'hiver était là et il fallait s'armer pour tenir ! Rayner enfila un jean noir et un t-shirt rapide. Il mit par dessus, un sweat noir et enfin, une écharpe épaisse, pour femme - oui, Calliope avait oublié son écharpe le week-end dernier et elle avait l'avantage de tenir très chaud - la mit autour de son cou et prit ses gants, ainsi que son porte-monnaie. En descendant les marches, Rayner salua ses parents dans le salon et prit les clés de la voiture. Il ne répondit pas à sa mère qui lui demanda où il allait.

Une fois dans la voiture, Rayner s'empressa de mettre le contact et le chauffage avant de démarrer. Il n'avait rien dans le ventre, mais heureusement, il avait prit soin de passer rapidement dans la cuisine pour chiper un paquet de schoko-bons, un pêché mignon parmi tant d'autres et en dévora une dizaine en quelques minutes sur la route. Une fois que la température était agréable, il s'arrêta sur un parking pour retirer sa veste, l'écharpe et les gants qu'il mit à l'arrière. Enfin, Rayner alluma la radio born this way et démarra de plus belle. Sa voiture était une mini-cooper noir, oui, c'est une voiture de femme, mais que voulez-vous, le blondinet est fan du modèle, et non non, il n'est pas gay ! Il continua le long de la route une bonne dizaine de minutes avant de voiture sur le trottoir, une silhouette. Rayner se mit à ralentir et ouvrit la fenêtre du coté passager. Il dévisagea l'inconnue, une charme demoiselle au nez rouge à cause du froid. Elle semblait frigorifié. Bien. Il jugea la situation, mit les feux de détresse le temps de l'arrêt. « Hey ! T'as l'air d'avoir bien froid... Tu montes ? Je te descends où ? » proposa le jeune homme en souriant légèrement. Parce que oui, Rayner était ainsi. Il avait un grand cœur et il n'hésitait pas une seconde pour proposer son aide, ignorant parfois les dangers dans certaine situation. Il baissa le son de la radio qui crachait la musique et plongea son regard dans le sien. Bon, elle allait peut-être le prendre pour un pervers ou autre, mais elle avait tout intérêt à monter car si elle restait encore un peu dans le froid, elle allait finir en glaçon ! « En plus, j'ai des schoko-bons à partager. » dit-il en désignant du menton, le paquet situé sur le siège passager. Il lui fit un clin d'œil complice pour ne pas mettre de la gêne et l'invita à monter. Avec de la chaleur et des chocolats, elle ne pouvait pas dire non !

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MessageSujet: Re: R/ direction auto-stop R/ direction auto-stop EmptyMer 7 Déc - 19:34

Une femme eut pitié de moi et s’arrêta. Sauf que non, c’en était pas une c’était un homme. Un homme plutôt sympathique à regarder, vraiment. J’installe mes mains froides dans ma veste en cuir et hésite à rentrer dans la voiture. Non, il n’a pas une tête de psychopathe. Les psychopathes bah c’est moches, ringards, ils ne roulent pas dans une voiture de femme – à moins que ce soit celle de leur conjointe -, ne propose pas des choco-bons et écoutent pas du Lady Gaga. Du moins, je ne crois pas. Je regarde autour de moi, certaines voitures passer et finit par ouvrir la porte puis la claquer assez rapidement. ‘Merci.’ Finalement je me remémorais sa question dans ma tête. Où aller ? Sûrement pas chez moi ni au lycée. De toute évidence je n’en avais aucune envie, les cours ça me saoulait de plus en plus et bientôt si je ne m’investis pas je vais finir expulser de la demeure de me mère. En même temps, j’avais toujours mon père qui sera là pour moi. Du moins, je crois. Puis ce n’était pas comme si j’étais à court d’amis. J’irais au pire des cas, squatter chez Maël le temps de trouver du travail pour avoir un logement à moi. Mais pour le moment nous en étions pas là, j’étudiais, d’ici quelques années à peine je deviendrais médecin. Aurait du fric et de quoi faire ma vie pépère. J’enlève ma veste parce j’aurais trop froid en sortant du véhicule et fait tomber au passage mon sac que je fous sous mes pieds, les écrasant sans pitié. ‘Vous alliez où ? Je pourrais ptêtre vous aidez..’ Ça faisait penser à une nana qui n’a nulle part où aller et qui fuit le domicile parental et jouer sa rebelle. Je regarde un instant, un long instant, le paquet de gâteaux mais ne le prend pas parce que je trouve simplement mal élevé de piquer ainsi les affaires des autres et que rien que el fait qu’il m’est prit me faisait un bien fou. Remarquant que la fenêtre de la porte était encore ouverte je la ferme en appuyant sur un bouton sans faire aucun effort. Me tournant vers l’homme, dont je ne savais rien, de façon à lui faire face. ‘Ça ne dérange pas votre femme de prendre ainsi sa voiture ?’ Demandais-je avec un léger sourire en caressant les boutons tout en l’observant. Cela devait sûrement être une habitude mais lorsque je parle à une personne je suis obligée de le regarder dans les yeux. Obligatoirement.
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MessageSujet: Re: R/ direction auto-stop R/ direction auto-stop EmptyMer 7 Déc - 21:38

Bien sûr que Rayner n'avait pas la tête d'un psychopathe ! Au contraire, il avait l'air doux, tout mignon ! D'ailleurs, il était presque incapable de faire du mal, sauf si on l'énervait vraiment, et encore. Se battre n'était pas son truc, il fallait le pousser à l'extrême, dans ces derniers retranchements. Rayner attendit que l'inconnue se décide. Elle avait peut-être peur après tout et c'était normal, un inconnu après tout et il pouvait très bien cacher des secrets vicieux derrière son beau sourire - il essayait de l'avoir beau en tout cas - et finalement, l'inconnue monta dans sa voiture. Quand la portière claqua, il remonta la vitre électrique et démarra. Bon, elle était montée finalement ! Il eut un petit sourire satisfait avant de remettre la radio qui changea pour un autre tube, plus doux. Le chauffage était monté pour réchauffer la jeune femme. Il tourna légèrement la tête vers elle pour la détailler à un feu rouge. Elle était belle, son visage ne lui disait rien. « je vais dans le centre, me promenais. C'est mon jour de repos, pas d'urgence ou de maladie, d'opération aujourd'hui. Je ne tiendrai pas de bistourit ! » dit-il en riant un peu. Il aimait rire, pour profiter de la vie. Rayner dévoila ainsi son métier, chirurgien, quoique non ! Futur chirurgien, mais il se gardait de le dire pour l'instant. D'ailleurs, son biper était posé près de la boîte à gants, juste au dessus et il priait intérieurement pour ne pas qu'il se mette à sonner, cassant la belle journée qui avait débuté. Il redémarra au feu. « M'aider pour ? » demanda Rayner en arquant un sourcil, la fixant. Il ne savait même pas ce qu'il faisait, sauf qu'il attendait son rendez-vous, mais à part ça, rien du tout. Alors, il ne voyait pas en quoi elle pouvait l'aider. Il tourna à gauche puis accélérer en ligne droite. Il était prudent, mais parfois, les limitations étaient assez abusives. « Ma femme ? » il tiqua à la remarquer avant de pouffer de rire. « Je ne suis pas marié, même pas en couple vous savez. C'est ma voiture. Même si c'est un modèle pour les femmes, j'aime beaucoup cette voiture. » et qu'on ne pense pas qu'il est gay ! Il lui lança un bref sourire avant de ralentir et de prendre des petites ruelles. « Moi c'est Rayner et vous ? Tu, peut-être ? Non ? » et puis, elle était de son âge, peut-être plus jeune ou à peine plus vieux alors autant se tutoyer ? Il en avait assez des manières, il avait baigné dedans. Rayner voulait se comporter autrement et ça débutait par le tutoiement ! « Et tu t'es retrouvée à faire du stop pourquoi ? » autant essayer de parler. Ca ne le dérangeait pas lui, de parler. Au contraire, il aimait ça, plutôt que de ne rien dire.

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MessageSujet: Re: R/ direction auto-stop R/ direction auto-stop EmptyMer 7 Déc - 22:09

Opérations ? Etait-il donc médecin, infirmier ou même chirurgien ? Certainement, dans tous les cas il travaillait dans le milieu médical et ça lui allait plutôt bien. Personnellement quand on me demandait les études que je faisais et répondais médecine, il sortait un léger ‘oh’ suivit d’un d’accord. Je n’avais compris mais à vrai dire, je ne cherche pas à savoir. Je ne me suis pas attachée, mettant tourné de façon à le voir mettre la ceinture ne serait pas pratique même si c’était conseillé. De toute évidence, s’il avait une amande je la paierais. Au pire des cas je bosserais, mais il était hors de question qu’il paye quoi que ce soit à ma place. Ainsi c’était son jour de congé et il souhaitait juste se promener et quand il me demanda pourquoi je l’aiderais je hausse les épaules. Attrapant le paquet de chocos, je prends un biscuit que je mange tel un écureuil et réponds une fois le premier morceau avalé. ‘Je ne sais pas, si vous rentriez chez vous j’aurais pu vous aidez à faire le ménage par exemple.’ Quand il pouffa de rire, au début je ne comprenais pas, seulement lorsqu’il m’expliqua la vérité mes rires s’entremêlèrent aux siens. Il était donc gay ou était-ce juste une question de goût comme il le disait. Je croque de nouveau le biscuit et prononce après avoir finit de rire. ‘C’est sûr. Elle est jolie, ce serait bête de l’abîmer.’ Je ne compris moi-même ma dernière phrase mais elle était sortie, je ne pouvais pas retourner en arrière. Faisant style de rien je regarde autour de moi ce qui s’y trouve. Tout est nickel, parfait, tellement propre que j’ai honte face à tant d’attentions. Moi, ma vieille voiture, elle est très bien comme ça. Toute sale, comparable à celle d’une voiture d’un homme qui prend sa voiture comme maison. ‘'Tu' ouais ce serait mieux.’ Répondis-je avec un léger sourire. Je n’aimais pas vraiment vouvoyer, lorsque j’étais face à des inconnus je mettais cette marque de politesse dans mes paroles même si je trouvais cela assez ringard. Prenant un deuxième gâteau – oui je n’ai pas déjeuné – que je regarde plus attentivement et prend plaisir à manger j’attends qu’il est finit d’accélérer pour parler. ‘Moi c’est Bonnie.’ Suivit d’un léger clin d’œil j’observe l’horizon depuis la fenêtre à côté de moi et me demandant moi-même pourquoi j’en suis venue à faire du stop. Oui la fac n’était pas loin, et puis au pire des cas j’avais juste à supplier à ma mère. Ainsi, ne sachant pas quoi lui dire je demande en le regardant conduire. ‘Et vous ? Pourquoi vous m’avez embarqué ?’ j’avais ‘peur’ qu’il dise par pitié, parce qu’au fond j’aimais pas faire pitié les personnes mais peut-être était-ce la raison pour laquelle les autres prenaient soin de moi, faisait attention à ma fragile personne.
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