C'est sans doute l'envie de frémir qui vous pousse à faire des choses dont vous n'avez aucune envie de faire au départ, puis, en les faisant, vous vous rendez même compte que vous appréciez, que vous adorez même. Vous croyez peut-être que je suis complexe, que je suis quelqu'un de différent , et qu'au fond de moi-même, ça m'attirait, sans me l'avouer ?

Non, c'est faux. Je ne suis pas du genre à blablater trois ans d'habitude, et pourtant, il semblerait que la parlote, ça me goûte, comme dirait ces pauvres européens, dans ce pays, le slip de la France, que l'on nomme Belgique. Je pensais pas être fait pour ça, écrire. Puis, j'ai ouvert ce blog, et depuis ce temps, LiveJournal vit au rythme de ma vie, c'est à dire, ouvert vingt quatre heures sur vingt quatre heures.
Il est vrai que l'écriture est un talent dont on me prête les mérites sur la toile, je suis déjà "followé" par pas mal de monde.
Si j'étais doué pour les enquêtes, j'en ferais une, pour voir ce qui plait dans mon blog, ce design, si simple et prédéfini par la charte LiveJournal ? Ou alors la teneur des articles gerbants ? Je ne sais pas vraiment ce qui plait ou ce qui ne plait pas, mais j'en profite.

J'ai encore des devoirs pour la FAC, c'est de plus en plus chiant de se dire qu'il faut bosser pour s'assurer un avenir. Bordel, on est pas dans un quelconque jeu vidéo à la noix où l'on monte des niveaux en lisant des bouquins, on tombe pas enceinte en cliquant sur "faire un bébé" vois-tu ? La vie, l'envie de frémir est agréable aux yeux de tous. Je n'ai aucune envie de terminer ce devoir de codage, donc, avis aux amateurs, je récompenserais ça par deux heures d'apprentissage OS, avec les compliments de la maison.

Il faut dire que la situation est pas trop mauvaise. Depuis que j'ai quitté le cocon de la famille, là bas, chez les coincés, je vis comme je l'entends, je vais en cours, mais je passe mes soirées à écumer le web, à coder ET A VOUS ECRIRE BANDE DE LACHES. Osez dire que vous n'aimez pas me voir débiter ma vie. Vous vous complaisez à voir un type souffrir. Alors voici, en direct-live pour vous, un rafraichissement.

J'ai grandi chez des parents tous beaux et tous Jésufien, c'est à dire, Seigneur Dieu et tralala, j'ai eu deux frères et une sœur à qui je ne parle plus aujourd'hui. Je ne parle plus à personne d'ailleurs, j'ai eu une copine une fois, expérience navrante, plus jamais. La compagnie des ordinateurs est plus appropriée à mon genre de comportement.
La vie c'est la débâcle en gros.

Voilà, ça vous plait de me voir souffrir comme cela ? Je sais que je vous aimez ça, voir les gens souffrir, c'est un mélange de conneries et de stupidités que l'on nomme Vie et Société, tous, vous haïssez le monde et il vous le rend bien. Je vous emmerde.


Je vous merde !

Article posté sur Pression Des Sages.