On dit souvent que la vie vaut d'être vécue, qu'il faut la croquer à pleines dents et en profiter au maximum. Ne me dites pas que vous n'avez jamais entendu personne dire cela ?! Ah, vous me rassurez ! Voyez-vous, j'ai toujours eu cette philosophie malgré mon caractère un peu trop rebelle, mes frasques un peu trop extravagantes et tout ce qui va avec. Néanmoins, lorsque vous recevez un coup de fil d'un ancien « ami » que vous avez tout fait pour éviter depuis plusieurs mois, qui vous appelle juste pour vous prévenir que votre père, que vous n'avez jamais connu de votre vie, a refait son apparition sur Terre, croyez-moi qu'il y a de quoi avoir un petit coup de faiblesse. Depuis ce fameux coup de téléphone qui avait eu lieu en début d'après-midi, je n'avais donc pas le moral et les neurones de mon cerveau ne feignaient pas, faisant des tours dans tous les sens, essayant de me faire réfléchir au mieux. Je n'avais cependant pas les idées claires et elles étaient d'ailleurs tellement confuses que j'en avais oublié d'aller au boulot. Mon téléphone sonna donc une nouvelle fois. Mon corps tout entier se crispa, sensation qui s'atténua néanmoins lorsque je vis le numéro de mon patron s'afficher sur le petit écran. Je ne pris pas la peine de décrocher mais commençais néanmoins à me préparer. Il ne manquerait plus que je ne me fasses licencier...
Quelques heures plus tard, mon shift était terminé. J'avais l'habitude de ne travailler que pendant deux ou trois heures d'affilées comme mon boulot au sex shop n'était qu'un travail étudiant. J'y allais le soir et le weekend seulement, le midi de temps en temps quand mon emploi du temps me le permettait également. Je n'avais jamais été trop fan de cet emploi mais il me permettait de payer les factures, tout en poursuivant mes études. C'était également le seul emploi que j'avais trouvé en arrivant dans le coin alors je m'en suffisais. La journée n'avait pas été très chargée niveau clientèle mais je n'avais pas pour autant la tête à travailler. J'avais été désagréable avec un client, l'envoyant ballader. Je n'en avais rien à faire. C'est à 18 heures tapantes que je sortis enfin dans la ruelle où était situé mon lieu de travail pour rentrer chez moi. Sans même y réfléchir, je décidais de m'asseoir sur un banc où était déjà assise une personne. « Excusez-moi, ça vous dérange si je m'assoies à côté ? » Il n'y avait pas vraiment d'autres places assises dans le coin alors...
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Sujet: Re: LIBRE Soirée nocturne Lun 2 Jan - 0:01
[Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image] Soirée nocturne
J’avais révisée toute la journée, pour me détendre un peu j’avais décidé de sortir. J’ouvris mon dressing mais je restais bloquée devant pendant une bonne dizaine de minutes, me demandant qu'est-ce que j’allais bien pouvoir mettre aujourd'hui. Je m’habillais souvent en fonction du temps et de mon humeur. Je jetai alors un petit coup d’œil par la fenêtre. Ça va, il ne pleuvait pas comme la plupart du temps en ce moment et ce n'était pas non plus la tempête. Je revins à mon dressing et choisit une tenue appropriée pour une petite sortie en ville. C’est-à-dire une tunique blanche avec des rayures rouges, par-dessus un petit gilet en tissus de couleur noir, une ceinture de la même couleur et un slim de la même couleur aussi. Je finis de me préparer, maquillage très léger, coiffage etc..., enfilai mes petites chaussures à talons rouges et prit mon sac à main Berkeley blanc et sorti de la maison.
Je trottinais d'un pas tranquille un peu partout, ne sachant pas trop quoi faire, je m’assis sur un banc et je regardai mon portable. Je n’avais aucun message. Quelle idée au de sortir sans savoir à l’avance ce que l’on va faire ? J’allais sortir un livre de mon sac lorsque quelqu’un s’assis à côté de moi et me demandai si cela me dérangeait, je tournais alors la tête vers le jeune homme.
- Non pas du tout au contraire.
Je lui souriais. C’était peut-être l’occasion de me distraire un peu. Par contre j’étais plutôt nulle pour engager la conversation.
