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sonic & thomas

“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”

Mes doigts pianote nerveusement sur le bord du bar, je compte un rythme qui n'existe que dans ma tête. Je le sais, et je le fais inconsciemment. J'inspire en attrapant la clope qui sort de mon paquet et la coinçant entre mes lèvres le temps de sortir mon briquet. Un claquement, un crissement, et la flamme brûlante jaillit pour enflammer l'extrémité de ma cigarette, je regarde la pointe s'embraser, le rouge scintillant l'embrasser. Son'... ramènes tes oreilles ! Je me tourne pour rejoindre las gars, en sautant sur les genoux de Marc', m'installant confortablement tout en l’embêtant, je me met bien droit les mains tendu comme si c'était noël. Le mec du staff me file mes oreillettes, et je les passe derrière ma tête laissant Marc' glisser les fils sous mon tee-shirt et je finis par me lever pour qu'on accroche le tout à ma ceinture. Tout est calme hormis Greg qui joue avec sa guitare comme un môme, en faisant "Au clair de la lune". Je m'étire, finissant les fesses sur le canapé quand Marc' se lève, j'enfile mes chaussures, enlevant ma veste pour finir en simple marcel trop large. Il fait chaud dans la salle et sur scène et donc pas de peur d'attraper froid. Le temps défile. Et finalement on nous fait signe de se bouger, on se lève on file dans les couloirs, silencieux. Je m'étire légèrement, tandis qu'on me tend ma guitare, je remercie. J'inspire, ne me laissant pas déconcentré par le bruit et les cris de l'autre côté de la scène. Allez on me tape sur l'épaule, et j'avance, les spots m'aveuglant totalement le temps de prendre place sous les cris.

[...] Après avoir enfin retrouvé la vue, les chanson s'enchainent, Greg' à côté de moi s'éclate, et je peux en dire pareil de nous tous. Je lance un regard tandis qu'on marque une pause, Greg testant l'ambiance des fans. Je bois une gorgée d'eau, remettant bien ma guitare. Mon regard passe sur Greg avant de regarder la salle. Et alors que je passe sur ces têtes inconnus et souriante, mon regard se pose sur une tête brune. Qui a trop changer depuis que je l'ai vu face à moi, mais qui reste fidèle au photo des magasine. Je m'arrête un instant décontenancé par la présence de Thomas dans la salle. Je regarde Greg légèrement prit de court, avant de revenir au brun. Greg finit par se calmer et la batterie me fait retrouver un peu de mes pensées, la chanson suviante se lance. Sonic gardes ton calme, restes concentré !

Les minutes s'enchainent, les musiques filent les unes après les autres, j'essaye de rester concentrer. Et malgré la surprise de voir Thomas face à moi, le plaisir du concert reprend le dessus, envolant tout idée de stresse ou autre. Avec Marcus on échange de place sur scène, je finis sur le côté à squatter son micro et il me rejoint. J'enchaine, sans que mes pensées viennent m'encombrer, guitare en main devant un micro je risque rien. Le concert se poursuit, j'ai chaud, je suis bien. Sur scène, dans mon élément. Alors je m'éclate, n'essayant pas de comprendre ce que fait Thomas ici, devant la scène, pour le moment c'est qu'une personne parmi les fan, ce n'est pas mon meilleur ami, on ancien meilleur ami, ce n'est pas le mec avec qui j'ai passé toute mon enfance. Non je joue, et je chante, point. [...]

Reposant ma guitare sur son socle, on retourne en coulisse tandis que je vide une bouteille d'eau avant même de parler. Puis on retourne sur scène, resaluer tandis que Marcus est entrain de jouer au con et de faire un streap-tease et envoie sa veste et son tee-shirt dans le publique. Je sourie en m'éloignant mais c'est déjà trop tard et je finis dans ses bras, Marc' se collant à moi, trempé et adorablement dégueulasse. Je grimace en riant, tandis qu'on finit par se casser de scène, bras dessus bras dessous, en déconnant. La pression retombe, l'ivresse et le sourire restent encore. On court dans les couloirs, je sors mon téléphone, mes doigts faisant coulisser ma liste de contact. Son prénom. Je cherche le numéro, tandis que mon écran défile. entrée coulisse. dans 5 minutes ! j'appuie sur envoyer, et je détale dans les coulisses, je slalome entrain d'essayer de me repérer dans tout ça. J'arrive justement à la porte et je l'entre-ouvre pour choper le balaise qui vérifie qu'aucun fan n'entre. Je reste tout de même cacher derrière la porte, continuer de pianoter sur mon téléphone. Photo de Thomas, trop vieille sur mon téléphone, j'en chope une sur internet. Ce mec tu le laisse entrer et tu l'amènes à la salle s'il te plait ? Je fais demi tour le temps d'aller chercher un autre tee-shirt.
Ma tête tournant à cent à l'heure. Maintenant que je ne suis plus sur scène, je commence à me poser de question. Je commence à me demande se qu'il fait ici, à Montsimpa, dans la salle de concert, face à moi.

Peu à peu je remet en doute mon geste, sans chercher à savoir ce qu'il vient faire ici, je lui ai de suite dit de venir. Qu'est-ce qui m'a prit ? Non c'est pas grave, c'est mon meilleur ami, je suis content de le voir ! Oui et pourtant y'a un mélange de joie et d'appréhension. On se parle plus, on se connait plus, je sais plus ce qu'il est devenu, qui il est... on s'est perdu. Et tout ça me fait peur, parce que j'ai eut tellement besoin de lui sans en avoir vraiment besoin, parce que le temps nous à tout voler. C'est pas de sa faute, c'est pas la mienne. Mais qu'il n'a rien à faire ici, dans un sens je ne sais pas pourquoi il vient. Et même si mon coeur bat dix fois plus vite, que l'excitation de la voir, est énorme, mon ventre ce tort. Marc' départ et Greg derrière lui m'arrose avec sa bouteille, je lève les yeux au ciel en attrapant mon autre tee-shirt, j'enlève mon marcel et j'enfile un pull en laine large, avant de suivre les autres vers la salle pour attendre que les fans sortent et qu'on commencent à ranger. Mon cerveau marche à mille à l'heure, gosh.

Vide toi la tête... Avant tu n'appréhendais pas sa présence, avant tu étais naturel, tout était naturel... Ouai mais avant on était unit comme les doigts d'une main, on ne se quittait pas, avant on avait besoin l'un de l'autre... Salut. Je me glace. Sa voix. Et en vrai, pas sur un téléphone, pas sur une vidéo, pas à la radio lorsqu'il hurle sur une musique électrique. Non, juste dans la pièce, juste derrière moi, juste là. J'avale ma salive, tournant à peine la tête que Marc' est déjà sur l'affaire. THOMAS ! Sans déconner on l'avait pas reconnu. Ouai évidement que les mecs le connaissent, au début du groupe, on était encore bon pote, on était encore souvent ensemble, on s'éloignait mais on se voyait encore. au début du groupe... c'était il y a si longtemps. Je me retourne complètement et je vois. Là. Planté dans cette pièce, la scène ne nous séparant plus, plus le son des fans, de ma guitare, plus rien du tout. Marc' rejoint Tom pour lui claquer une main dans le dos, visiblement les mecs ont l'air ravit de le revoir. Et moi ?! Je devrais l'être ? le suis-je au faite ? J'arrive même pas à savoir... C'est grave. Je sourie légèrement. Salut... Quelle conversation. Sérieusement à quoi ça sert de le faire venir jusqu'en coulisse si c'est pour ça ? Deux mots échangés ! En même temps j'étais pas préparé, je m'attendais pas à sa venu.. Pas à ça !

Marc' et Tristan font l'aller-retour entre moi et Tom. Ok c'est bon on a comprit on est vraiment des gros boulet et on sait pas quoi se dire, pas la peine de le faire remarquer. Tristan s'étire en s’exclamant qu'il veut une clope... Bizarrement les mecs sont tous du même avis que lui, salop. Et je vais me retrouver seul en tête à tête avec mon meilleur ami. Pourquoi ça me fait autant stressé ? C'est pas comme si on était en froid... On s'est juste pas vu depuis... longtemps. Ils prennent leurs veste et leurs paquets et en cinq minutes la salle est vide. Excepté nous deux. J'inspire en enfonçant mes mains dans mes poches de jean. Je m'attendais pas à te voir ici... c'est... waow... t'aurais-du me prévenir je t'aurais réservé des places... Je reprend avec un sourire amical, essayant de retrouver cette complicité qu'on avait. Mais avant ça n'aurait pas sonné si... hésitant, non ?!

Les gars désertent donc les lieux et la porte se ferme, nous laissant donc seul à seul. Thomas et moi. Avec aussi le silence. Sympa la fin du concert je dois dire. Non pas que sa présence m'énerve ou me dérange. Surement pas, bien sur que non, la présence de Tom ne m'a jamais dérangé et je ne pense pas que cela le soit un jour. Mais c'est ce silence, cette distance, tout ce qu'il y a entre nous deux qui nous sépare. J'avale ma salive, je me gratte la gorge les mains enfoncé dans les poches sans savoir que dire. Je voulais te faire la surprise. J'avoue, c'était peut être pas l'idée du siècle Tom brise le silence et sérieusement je le remercie intérieurement pour cela. Il a toujours été un peu comme ça, je pouvais compter sur lui à l'époque. Je pense qu'encore maintenant je le peux, mais je ne le fais plus, on ne se voit plus, on ne se confie plus. Je sourie légèrement. Très réussit la surprise ! Je répond avant de me racler une nouvelle fois la gorge. Bon allez Sonic fait plus d'effort sérieusement. Non franchement c'était cool comme idée mais... justement... je m'y attendais pas du tout. Ouai c'est pour ça qu'on appelle ça des surprise Sonic, parce que les gens ne s'attendent pas à ce qui les attend.

Je me mors la joue, en regardant autour de nous sans savoir vraiment quoi ajouter. Sérieusement on a l'air de deux gosses, ou je ne sais quoi. J'essaye de trouver un sujet de conversation mais faut se rendre à l'évidence, aujourd'hui nos mondes sont beaucoup trop séparé. On vit différemment et surtout on s'est trop éloigné. Plus rien donc ne nous relie ? C'est en finit ?! Pourquoi cette idée me tort-elle alors le ventre ?! Je trouve que vous gérez encore plus qu'avant sur scène ! Je suis content que ça marche autant pour vous, c'est mérité. Je reviens sur lui avant de sourire gentillement le remerciant du regard. Merci... on en a fait du chemin quoi... Enfin j'ai appris que pour toi aussi ça fonctionnait bien avec le groupe, je pensais que t'étais en tournée ou autre... Ba quoi j'essaye au moins de faire la conversation c'est déjà bien. Je sais bien que le début est difficile mais quoi ? Ça va faire des mois qu'on ne s'est pas vraiment vu, où alors juste croisé à des soirées de récompense, sur les tapis rouge c'est différent, on se sourit, on s'enlace on échange des banalités déjà toutes faites... Alors que là... c'est entièrement différent. Il 'y a eut mon accident depuis, mon retour avec Kristen, plein de chose. Quand à sa vie, je l'ignore justement c'est ça le truc !

Je sais pas encore combien de minutes il va me falloir pour dépasser ce "état de choc". Mais pour moi Tom, sans appartenir réellement au passé, était pourtant l'une des personnes que je ne pensais jamais revoir, surtout ici. Pas que je ne le souhaite pas, seulement que je ne m'y attendais pas. Il a pas changé dans un sens, le visage toujours aussi fin, la même marque sur le nez , cicatrice qu'il s'était fait quand on était au lycée, quand on était encore toujours fourré ensemble. Pénible souvenir, images d'une complicité qui n'est plus. Peux-tu seulement imaginer à quel point des nuits entières ça m'a cloué au lit, ça m'a coupé le souffle de le savoir ? J'en sais rien, mais c'est du passé tout ça, on est ami... on s'est perdu de vue, on est toujorus en bon thermes loin de là ! Bref. T'as pas l'air convaincu.. ça te fait pas plaisir ? T'aurais préféré que je vienne pas te voir ? Toujours aussi franc, cash. C'est Thomas, toujours le même, il mâche pas ses mots, il réfléchit pas à si il doit le dire ou pas. Je fronce le sourcils. Légèrement énervé par se sparoles, pas contre lui je pense qu'il le saura, mais contre le fait qu'il puisse pensé cela. Blessé qu'il pense cela. Arrêtes dis pas de conneries Tom ! Tom. De suite sans y penser le diminutif que tout le monde connait, que j'ai toujours utilisé, alors que maintenant on se connait si peu qu'on devrait en resté aux prénom, non ? Non ! J'suis content de te voir là c'est juste que... ça faisait un bail qu'on s'est pas parlé... depuis... enfin ça faisait longtemps. Ouai depuis mon accident, depuis que j'ai essayé de l'appeler, sans réussir à parler, depuis plus rien, j'ai jamais réessayé. Lors de mon coup de fil, malgré le silence j'ai compris qu'y avait un truc qui nous manquait, qu'il n'y avait plus. Et malgré ce besoin de l'entendre, ce besoin de lui, j'ai compris qu'on avait plus rien en commun, non ?!

Je le remercie avec un sourire pour le compliment sur le groupe, en effet depuis tout ce temps... C'est plus le petit groupe qui répétait dans un garage, et qui se partageait une salle de musique, où Tom répétait avec son propre groupe à des heures différents... Ouais ça marche plutôt pas mal ! On a finit la tournée y'a pas longtemps, du coup on se pose un peu, c'pour ça que j'en ai profité pour m'installer dans le coin. J'hoche la tête alors que sa phrase finale me fait froncer les sourcil, faisant un pas en avant je relève le regard vers lui. Quoi ? S'installer dans le coin genre... habiter ici? A MontSimpa ? Pour longtemps ? Je n'arrive même pas a dissimuler mon regard réjouie par l'idée. C'est Tom et d'instinct une nouvelle comme ça émet de suite une réjouissance de mon cerveau. Regard mélangé entre contentement et incompréhension. Genre t'installer.... aménager ici ? Vivre à Montsimpa ? Quoi j'ai besoin de confirmation j'y peux rien moi !! Je le fixe en attente d'une réponse. Il vivrait donc ici ? Pour longtemps ? Il serait... plus proche. Un instant je me sens quasiment rassuré, il sera là, y'aura dans un sens sa présence. Puis cela retombe en me disant que certes il y sera mais maintenant des années nous sépare, et qu'il a sa vie, ses amis toute une vie différente de la mienne...

Ok la discussion n'avance pas, semble un peu bloquée et je sais pas où ça nous mène. Pourtant plus les minutes passent, plus je me rend compte de la réalité. Il est ici. Tom est là, face à moi, et pas à des centaines de kilomètres l'un de l'autre, pas séparé par un autre monde, pas de téléphone pour entendre sa voix. Je vois les traits de son visage, ses yeux qui me fixent à la recherche de la moindre réaction. Je le vois détailler chacun de mes traits et au fond ça me fait sourire, parce que je me rend compte qu'il est là, de sa propre volonté. Qu'il est ici et qu'il essaye ... Ouais c'est sûr, ça fait un bail. Le regard par la suite qu'on échange me fait comprendre qu'on pense exactement à la même chose. Même si ça fait des années qu'on ne se parle plus, même si on ne se connait plus vraiment qu'on est des étrangers quasiment. Non c'est faux, je me rend compte que je peux encore comprendre ce qu'il pense, et le fait que c'est la même chose que moi. Notre dernière conversation remonte à la nuit qui a suivit mon accident. Et lui comme moi on sait ce qu'il en était.. Peu importe j'ai pas envie de reparlé, je n'en ai jamais parlé, à personne, jamais énoncé mon accident à quelqu'un, en reparler après toutes ces photos dans la presses et autres... Non pas la force, et pas l'envie ce soir. Pas de gâché le fait qu'il soit là.

Puis Thomas m'annonce qu'il va venir vivre ici, à Montsimpa, le fixant abasourdit par cette révélation je peux pas m'empêcher de me sentir d'un seul coup heureux de cette nouvelle. Même si on se parle plus depuis des lustres, c'est Tom' quoi ! Exactement ! Sa confirmation et son sourire me renvoie il y a des années en début de lycée quand on était encore si proche, encore ensemble. On était chez lui allongé sur son lit, moi à la guitare lui à la console et il m'avait dit qu'il arrêtait de coucher avec Johanna je sais pas quoi. Alors que ça faisait des semaines que je n'avais envie de que de ça parce que la jalousie me faisait détester cette fille j'avais demandé confirmation et il m'avait sortit ce même mot, avec ce même sourire... Revenant à mes esprits il reprend la parole. Ça te dit qu'on aille boire un verre quelque part pour fêter ça ? Je le fixe un instant , après le concert j'ai encore à ranger et surtout une apparition avec les gars à une after futile. Pourtant sa proposition me fait tellement envie... je tourne la tête vers la porte hésitant. Ouai pas de soucis... Attends deux secondes... Je retourne vers le canapé plus loin faisant passer mon tee-shirt par dessus ma tête, et cherchant un débardeur propre, que j'enfile avec une chemise ouverte par dessus, et j'attrape ma veste et mon téléphone. Pour une fois les gars pourront bien se passer de moi, je loupe jamais rien alors bon... Et puis c'est pas rien c'est Thomas ! Je connais pas trop de bar... enfin pas de bar vraiment posé... on a qu'à aller à l'appart... il est assez rangé pour être visible. Je déclare en me rendant compte que les seuls bars que je connais sont ceux où je me pose avant les rallyes de moto et c'est peut-être pas une bonne idée d'y aller et d'être reconnu en tant que chauffeur de moto en présence de Tom... Bref.

Il me sourit légèrement et je me dis un instant que c'est étrange cette situation. Tout ce truc. Il est là. Tom est là. Mon Tom, celui de mon enfance, "mon mec" comme on disait avec amusement. Nos soirées dans sa chambre, juste allongé sur son lit à déconner, nos conneries, nos musiques. Nos regards. Ses regards. Si il y a eut dans ce passé cette idée de couple que tout le monde connaissait, jamais personne depuis n'a pus remplacé ses regards. Quand en cours je relevais la tête et que je le croisais entrain de me fixer avec un sourire de débile. Où quand on a commencé à être séparé, et qu'il venait dans les couloirs et passait la tête par la fenêtre de la porte pour me déconcentrer... Ses interruptions en plein cours où il arrivait pour me dire que je devais aller voir le directeur, chose totalement fausse, il trouvait juste cette excuse pour qu'on s'éclipse en salle de musique pour jouer... Mes réveils chez lui où il me dévisageait avec ce truc que j'ai jamais su définir. Tom. Tout simplement.

Cool, ça me va ! Super, j'attrape ma veste et on sort de la pièce, je cherche des yeux mon manager que je ne trouve pas. Mais je tombe sur Marcus et je lui explique qu'on part. Il pourrait me dire non, protester. mais je sais très bien qu'il comprend que la présence de Tom est juste trop miraculeuse pour m'en privé. Il me sourit et me dit qu'il passera sans doute en fin de soirée à la maison. je lui sourie lui lançant qu'il a pas besoin de me surveiller, il me tire la langue. Je déconne, mais j'avoue que depuis l'accident les visites à la maison des gars sont fréquentes...

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