Je suis née à Montsimpa dans une petite maison entouré de deux parents au revenus modeste. Car non, je n'avais pas une enfance dorée, pas de berceau sertit de diamant, ni de toilettes en or. Je ne vais pas vous dire que nous vivions sous les ponts car ce n'était pas le cas. Mon père n'avait rien d'un vieux barbu en jogging avec une vieille chemise de boucherons délavé et à moitié déchiré comme on en voit souvent des les films américains. Non mon père était un homme d'affaire, dernière échelon mais homme d'affaire tout de même. Ma mère, elle, ne travaillait pas et avait donc tout le temps de veiller sur moi. Mon père était un homme que j'avais toujours considéré comme... étrange. Il n'était presque jamais chez nous et prétextait je ne sais quelle excuse bidons pour partir sans éveiller les soupçons de ma mère. Ce qu'il se passa ensuite, je le garde pour plus tard.
Ma mère avait des origines hispaniques qu'elle tenait de ma grand mère : mexicaine pure souche. Ma grand-mère... elle venait me voir quelque fois et autant vous dire que ce n'était pas le genre de mamie aux bouclettes blanches qui vous fait des cookies tout en tricotant une écharpe en laines. Non, la mienne c'était le genre à cracher dans mon berceau pour voir comme je réagissais, et en grandissant ça ne changeait pas, elle m'attaquai verbalement pour apprendre à me défendre. Enfaite c'est plus elle qui a fait mon éducation que ma mère... Autant vous dire que la "beauté de l'innocence" n'a pas était une longue phase de ma vie.

Plus je grandissais plus notre revenu s'améliorait. Déjà parce que je n'avais plus besoins de couche et puis parce qu'avec les années mon père réussissait à évoluer dans son travail. A mes 16 ans mon père passa vice-directeur. Génial, peut-être que j'allais les avoir finalement mes toilettes en or ? Puis finalement non, car dès que mon père eu une situation plus ou moins convenable il se barra avec la première venue. Sûrement une fille rencontré dans un bar... Enfaite... ma mère aurait sûrement dût s'en douté. C'est pas possible d'être aussi crédule ?! Mais même si, extérieurement, j'affichai l'image d'une jeune fille forte qui faisait mine de s'en fichais, au fond de moi, je lui en voulait de nous avoir abandonner ma mère et moi. Depuis il paraît qu'il a eu d'autre enfant avec sa pouffe... Et bien c'est merveilleux, s'ils ont trouvé le pays de Candy tant mieux pour eux.

A mes 19 ans, ma grand-mère me poussa dans la fausse aux lions à coups de pied au fesses en me jetant dans la vie active. Elle trouvait qu'une année à rien faire, de 18 à 19 ans, c'était déjà une année de trop. Et sûrement avait-elle raison mais trouvé ma voie ne fût pas chose facile. Remarquant que ma grand-mère ne paraissait pas décidé à m'aider pour payer le loyer j'optai dans un premier temps pour un job de serveuse dans un bar pas forcément très catholique, pas le meilleur métier du monde, je vous l'accorde mais qu'importe du moment que ça m'aider à boucler mes fins de mois... Puis, décidant de profiter de mon arts en matière d'insultes espagnoles je commençai des études de langues. Mais le maximum de mon temps je le passai en boîte de nuit, car boire et coucher à droite à gauche était devenu mes passe temps favoris. Je complétais facilement mon tableau de chasse et ne voulais pas me poser dans une relation à long terme pourtant, ma mère ne voit pas vraiment les choses de se point de vu et croise constamment les doigts pour, qu'enfin, je me mari. mais enfin bon j'ai 22 ans et la vie devant moi pour trouver chaussure à mon pied..