Bien que nous soyons en hiver et qu’il fasse assez froid, Bretzel souhaitait se rendre à la plage pour se balader et faire un petit jogging, étant de nature plutôt sportive. Elle prit donc son vélo, n’ayant pas obtenu la permis, pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais au bout de quatre fois elle s’est dit qu’il fallait mieux arrêter. La demoiselle mit ses écouteurs dans ses oreilles et monta sur son vélo. A l’habitude, la rue était assez calme, mais pas aujourd’hui. Juste en sortant de chez elle, environ cent mètres après ; une voiture assez grosse arriva sur la gauche. Bien que n’étant pas experte en code de la route, elle croyait se souvenir que c’était à elle la priorité et elle ne se trompait pas. Seulement l’homme dans la voiture ne semblait pas de cet avis, il lui grilla donc la priorité. Sa voiture noire frôla la roue arrière du vélo de Bretzel, ce qui eu pour effet de complètement déséquilibré la demoiselle. Elle tomba donc sur la côté droit et essaya temps bien que mal de se relever en voyant la voiture s’en aller comme-ci de rien n’était. Une fois debout, elle leva les bras pour exprimer sa surprise et son exaspération, elle vit alors une goute rougeâtre passer devant ses yeux, elle releva la tête et vit son bras ensanglanté. Bret’ essaya de garder temps bien que mal son calme, mais lorsqu’elle essaya de bouger son bras droit, elle ressentit une très forte douleur. Elle décida donc d’aller à l’hôpital. Elle prit son gilet qu’elle posa sur la plaie, comme un pansement puis appela un taxi. Elle n’est pas du tout doué pour tout ce qui est de la santé, elle ne sait pas se soigner toute seule, en général elle va voir sa mère qui vit juste à côté de chez elle. De plus étant un peu hypocondriaque, elle préfère aller à l’hôpital plutôt que de laisser sa plaie s’infecter. Quelques minutes plus tard, le taxi était là. Elle avait expliqué que c’était assez urgent et qu’elle devait se rendre à l’hôpital. Elle monta dans le véhicule, parla pendant le trajet avec le chauffeur de son accident, puis descendit devant la grande bâtisse qu’était l’hôpital.

Lorsqu’elle pénétra dans le hall d’accueil, elle vit qu’il y avait un monde fou, elle se demanda si elle passerai un jour et où elle s’assiérai. Lorsqu’elle s’adressa une infirmière qui passait par là, elle lui dit de prendre un ticket comme tout le monde, elle alla donc en chercher un. C’était le 87, elle remarqua que le temps allait être long lorsqu’elle vit que le numéro appelée était le 12. Bret’ trouve, miraculeusement une chaise qui se trouvait dans le passage des urgences, donc pas très tranquille, mais elle s’en fichait, il fallait qu’elle s’assoit !

Bretzel fixait le mur blanc qui se trouvait en face d’elle, parfois quelques personnes passaient dans son champ de vision sans qu’elle n’y prête attention. Tout ce qu’elle voulait c’était d’être soigné et ainsi pouvoir tranquillement rentrer chez elle, une nouvelle connaissance en poche. Elle aime beaucoup sympathisé avec les gens, étant de nature assez sociable. A chaque fois qu’elle va à l’hôpital, pour une raison ou pour une autre, elle finit par devenir ami – ou plus – avec celui ou celle qui l’a soigné. La demoiselle n’est pas réellement difficile, c’est pour cela qu’elle a un nombre incalculable d’amis, de connaissances et autre. Par contre, elle n’y en a pas beaucoup avec lesquelles elle est vraiment très proche, ceux là, elle les choisit très précautionneusement, pour être le mieux entouré possible, elle leur fait passer comme un test pour savoir s’ils seront dans les meilleurs comme dans les pires moment. Bien qu’étant assez naïve, elle se doute bien que certain de ses amis profite de sa générosité et de son argent, mais elle s’en fiche un peu ! Bref. Après plusieurs minutes d’attente, rien n’avait changé, elle était toujours là, son gilet autour du bras, celui-ci lui faisant d’ailleurs extrêmement mal, mais elle arrivait à parfaitement gérer cela, n’étant pas particulièrement « chochotte », les blessures, ça lui arrive souvent, surtout des foulures lorsqu’elle court ou d’autres choses lorsqu’elle fait de la gym et qu’elle n’est pas parfaitement étirée. Toujours la tête dans les nuages elle fut retirée de sa rêverie par un jeune homme qui venait de rentrer dans le hall, elle l’avait remarqué, car il était juste à côté du mur qu’elle fixait depuis plusieurs minutes déjà, mais aussi car il était particulièrement séduisant. C’est sur dans tout ce hall, il ne doit pas y avoir que lui comme homme attirant, mais celui là avait capté l’attention de la demoiselle. Elle remarqua qu’il commençait à s’approcher d’elle, il devait sans doute avoir le même âge que Bret’ et au vu de sa blouse devait être médecin ou bien étudiant en médecine. Une fois à une distance convenable, il dit « Tu tiens le choc ? » puis il lui fit un sourire, auquel elle répondit sans hésitation. Elle dit donc pas vraiment bouleversé par les évènements qui l’avaient amenés ici « bah oui, ce n’est pas si grave, enfin je pense, j’espère en tout cas. J’ai mon entraînement de gym’ demain, je ne voudrais pas le louper à cause de ce foutu truc ! Enfin, vous vous en fichez sûrement, vous êtes médecin, pas psy, si vous êtes bien médecin. Oui je sais je parle de trop. Bretzel, enchantée. » Finit Bretzel la rêveuse, bonjour Bretzel la bavarde. Quand elle est partie on ne peut plus l’arrêter !

désolé pour le retard

« Pas vraiment non » dit-il lorsqu’elle lui demanda s’il était médecin. En tout cas, il avait vraiment l’air d’un médecin, pas une seconde l’idée qu’il pouvait être juste étudiant n’effleura l’esprit de Bretzel. Elle pensa à tout sauf à ça, s’il n’était pas médecin, elle se demanda s’il n’était pas un psychopathe qui veut tuer tout le monde, comme dans les films ou bien un pervers qui se fait passer pour un médecin juste pour avoir les mains baladeuses sur les patientes et les infirmières. Finalement, la demoiselle n’était pas réellement rassurée d’être face à ce jeune inconnu pourtant très séduisant. Elle fut rassuré lorsqu’il poursuivit sa phrase ensuite « J'aurais bien voulu mais je suis juste étudiant pour l'instant et visiblement uniquement bon à tenir compagnie aux personnes âgées. C'est pourtant pas le monde qui manque » c’est sur qu’aujourd’hui il y en avait des blessés ou des malades, soit il y avait une épidémie soit il y avait eu un énorme accident. Bien qu’elle ne vienne pas si souvent que ça ici, elle avait souvenir que la dernière fois il y avait beaucoup moins de monde, elle ne prête pas grande attention au monde, car d’habitude elle a juste à aller dans la salle de son médecin et l’attendre, elle n’a pas à entendre tout le bruit que font les gens dans le hall. « Comment tu t'es fais ça ? » demanda-t-il ensuite en s’asseyant. On ne peut pas dire que l’histoire de son accident soit réellement passionnant, mais en embellissant un peu le truc, Bret’ peut paraître héroïque de s’être relevé toute seule sans l’aide personne et d’être venue à l’hôpital comme ça, comme ci elle avait un simple maux de gorge absolument pas important. Bien sur que son bras lui faisait mal, mais elle faisait tout pour ne pas le montrer, elle n’est pas du genre à se plaindre pour tout et n’importe quoi, alors elle sert les dents et ça passera. « Je m'appelle Keegan, je suis en septième année de médecine et stagiaire dans le coin pour quelques jours encore. » ajouta-t-il ensuite. En voilà un prénom peu commun, c’est vrai que Bretzel c’est assez inattendu pour ne pas dire complètement fou, mais Keegan aussi n’est pas mal, elle n’a jamais rencontré quelqu’un qui portait ce prénom, au moins elle allait le retenir. Car s’il c’était appelé James, John ou un autre prénom commun, elle aurait été obligé de lui demandé toutes les deux minutes comment il s’appelait. « Tu est gymnaste ? » dit-il enfin. Bretzel, gymnaste ? A ça jamais ! En tout cas pas professionnel ça c’est sur ! Amateur, mais jamais elle n’en fera son métier. La demoiselle déteste la compétition, c’est pour cela qu’elle s’arrange pour ne jamais participer à aucune compétition que ce soit même une course débile qu’on fait au fond du jardin pendant l’été pour s’amuser. Elle n’est plus la même dans ces cas là, elle fera tout, absolument tout pour gagner, même l’illégal, le dangereux, même quelque chose qui pourrait l’envoyer en prison. Pour gagner elle serait capable de mettre un poison mortel dans les bouteilles de ses adversaires, bien sur après elle s’en mordrait terriblement les doigts, car elle sait que ce n’est réellement elle qui l’aurait fait, mais son alter ego compétiteur. « je me suis fait renverser pas une voiture, enfin la roue de mon vélo a touché celle de la voiture. Non, j’suis pas gymnaste, enfin pas pro’ quoi, je fais juste ça parce que j’adore, mais mon métier c’est dessinatrice ! »

désolé pour l'énorme retard