Devant son miroir, Alaska enchaînait les tenues. Ce n'était pas dans ses habitudes. Naturellement sûr de lui, il n'était pas du style à essayer des millions de fringues, des millions de coiffures et des millions de chaussures avant de se décider. Mais ce soir-là était différent. Mais il n'osait pas vraiment dire en quoi. Il ne pouvait pas. C'était ... non. Avouer ses sentiments qu'il pourrait porter à Dylan serait dire qu'il serait capable d'avoir une vie de couple. Ce qui n'était pas le cas, loin de là. Au contraire, il refusait tout simplement d'avoir d'avoir une vraie copine. Il était un célibataire endurci et voulait le rester. Il refusait de se laisser aller à avouer avoir pour Dylan Babylon, chirurgienne sexy en diable, un quelconque sentiment amoureux. De l'attirance, c'était certain, mais voilà tout ! Et pourtant, il avait rendez-vous devant chez elle à 23 heures, et voilà une demi-heure qu'il vidait sa penderie. Pour être le plus beau possible pour voir la jeune femme. En simples amis, bien sûr. Amis avec avantage certain, encore plus évidemment. "Bon, comment tu me trouves ?" Le gros berger allemand était confortablement installé dans son fauteuil et regardait son maître avec un drôle d'air. Il émit un léger aboiement. "Comment ça je devrai mettre une chemise blanche ?! Bah, Neena, j'veux pas te vexer, mais t'es pas une fille, tu peux pas savoir comment un être humain s'habillerait. Me regarde pas comme ça. Arrête, tu sais bien que je t'aime !" Il caressa vigoureusement la tête du chien qui secoua la queue. Si Alaska n'avait pas vraiment de famille, tout ce qu'il voulait d'elle étant un super compte en banque, bien garnit, Neena formait intégralement parti de son monde. Elle était la personne qu'il aimait le plus au monde. "Même si tu me mets des poils partout"

Alaska appuya sur le bouton du poste radio de sa voiture, et la voix du chanteur de Muse retentit. Dix minutes plus tard, il était devant chez la jeune femme. Avec cinq minutes de retard, pas la peine de lui montrer qu'il avait été impatient de la revoir. Et pas la peine de se l'avouer non plus. Liberté, quand tu nous tiens. Il gara sa voiture en double file avant d'aller sonner à la porte de la demoiselle. Elle était superbe, comme toujours. Il se gifla mentalement. Elle était superbe comme toutes les filles minces, grandes, perchées sur des talons, avec des jambes magnifique, et de splendides yeux bleus. "On t'a déjà dit que t'étais superbe ?". Il lui fit un sourire de séducteur avant de planter un léger baiser sur le coin de ses lèvres et de lui tendre le bras comme le grand Don Juan qu'il était. Ils allaient passer une bonne soirée, c'était certain.

La jolie brunette avait passé la journée à l'hôpital à répondre à des appels d'urgence. Quand sonna 5h, elle put enfin partir car cette heure sonnait une longue fin de semaine de 4 jours. Dylan prit donc le volant de sa voiture et retourna à la maison. En chemin, elle décida d'aller prendre des sushis à son restaurant favori. Alors qu'elle commandait, son cellulaire sonna. En regardant sur son écran, elle vit que c'était la fille à qui elle avait donné son numéro il y avait quelques jours. Un sourire apparut sur ses lèvres et elle oublia que ce soir-là elle devait rejoindre le beau Alaska qui lui faisait perdre tous ses moyens. Elle répondit donc à son cell et invita la jeune femme chez elle dans quelques heures. Dylan prit ensuite sa commande et rentra à la maison. Elle enleva ses chaussures en vitesse, enfila un bas de pyjama et alla manger ses sushis devant les nouvelles du soir à la télévision. Elle venait de terminer quand ça sonna à la porte. Elle ouvrit et trouva la jeune femme qu'elle avait invité plus tôt sur son porche, plus belle et attirante que jamais. Dylan l'invita à entrer. Pas la peine de dire ce qui se passa ensuite. Elles commencèrent à s'envoyer en l'air quand on sonna de nouveau à la porte. Se rappelant soudain sa soirée prévue avec Alaska, elle se frappa la tête. Elle expliqua la situation à son conquête féminine pendant qu'elle courait partout pour enfiler son plus beau short (très court) dans les tons blancs avec sa camisole noire préférée arborant un décolleté et un tissu en dentelle dans le dos. Bonne joueuse, sa conquête se rhabilla lentement. Par miracle, Dylan réussit à se préparer dans un temps record et alla ouvrir au beau jeune homme qui faisait secrètement battre son coeur. Évidemment, elle était trop têtue pour se l'avouer et plus indépendante encore pour imaginer même s'afficher en couple avec lui. Elle aimait trop sa liberté même si le voir avec d'autres filles faisant naître en elle des sentiments très négatifs.. bah oui, de la jalousie. La belle ambulancière finit par ouvrir la porte et trouva le jeune homme devant elle. Elle fondait à l'intérieur mais n'en laissa rien paraître.

C'est Alaska qui prit la parole le premier. « On t'a déjà dit que t'étais superbe ? » Puis, il déposa un baiser sur le coin de ses lèvres et Dylan eut envie de lui sauter dessus mais elle se retint... l'orgueil, quoi. « Oui plusieurs fois, mais c'est toujours génial à entendre, surtout venant de toi. » Elle n'était pas du genre à le complimenter ainsi d'habitude mais elle voulait l'amadouer avant qu'il ne se rende compte qu'elle avait invité une fille chez elle pour faire plus que simplement bavarder. C'est d'ailleurs au moment où il lui tendait son bras que sa conquête fit son apparition dans la porte. Sans se montrer intime avec Dylan, elle lui dit aurevoir et lui proposa de se revoir plus tard dans la semaine pour continuer là où elles s'étaient arrêtées. Puis, elle fit un clin d'oeil à Dylan, passa devant Alaska sans le regarder et partit. Dylan se demandait comment l'homme pour qui elle fondait allait réagir. Pendant un instant, elle l'imagina courir derrière la jeune femme et lui proposer d'essayer une petite partie à trois, puis, elle l'imagina péter un plomb et la laisser toute seule devant sa porte. En tout cas, la réaction d'Alaska ne se fit pas attendre.

Non, vraiment, quand il la voyait, son cœur ne pouvait que s'emballer. Elle était splendide. Et quand il la voyait, il fallait toujours que son regard la déshabille, la fixe, et qu'il lui pour que son cœur ne fasse pas un trop gros bon, et pour ne pas l'embrasser comme si sa vie en dépendait. Les gifles mentales étaient devenues habituelles en sa présence. Et comme si ça ne suffisait pas, il fallait qu'ils leur arrive de travailler ensemble et qu'il perde tous ses moyens face à elle. Et quand la victime était morte et qu'il ne voyait pas la jeune ambulancière, il le regrettait. Même ses collègues prenaient un malin plaisir à se moquer de lui. Mais non, s'avouer qu'il était amoureux, c'était tout bonnement impossible ! Aussi, lorsqu'il l'embrassa sur le coin des lèvres, ce fut une lutte sans merci contre lui-même pour ne pas l'embrasser tout court. "Oui plusieurs fois, mais c'est toujours génial à entendre, surtout venant de toi.". Il lui sourit. Il ne l'entendait pas souvent le complimenter, mais ça n'en restait pas moins agréable. Même ses traits d'humour étaient adorables. Par contre, il apprécia assez moyennement la théorie du "plusieurs fois". C'était idiot, parce qu'il était évident que tout garçon normalement constitué la trouverait splendide, mais que d'autres le lui dise. Bah, autant qu'il se rende à l'évidence, il lui faudrait s'habituer. Et puis zut ! De toutes façons ce n'était pas ses affaires ! Il n'allait pas s'empêcher de vivre parce qu'elle rencontrait d'autres types ! Ils n'étaient pas mariés, ne seraient jamais mariés -n'est-ce pas ?- et ...

"Et le mieux c'est que je dis toujours la vérité ... et euuuuuuh" Du doigt, avec un air surpris sur le visage, Alaska pointa la jeune femme blonde qui sortait de l'appartement de Dylan. Ça, il ne s'y attendait vraiment pas. La blonde était jolie, le genre de fille sur lequel Alaska le tombeur s'arrêtait pour décocher son sourire charmeur. Sauf que la voir sortir de chez son ambulancière, pour lui décocher un clin d’œil et désirant la revoir. Euh ... Oui. Et là qu'est-ce qu'il devait faire au juste ? Après tout, il n'y avait rien entre eux. Officiellement. Et il ne voulait pas qu'il y ait quoique ce soit entre eux. "J'te dérange peut-être ?" Sa voix était plus froide que ce qu'il aurait voulu. Il aurait préféré faire comme si ça ne le touchait pas, comme si cette fille qui, à en voir son bouton de chemisier et le clin d'oeil qui n'avait rien d'innocent qu'elle accorda à Dylan, sortait de cette maison ne l'embêtait pas plus que ça. Mais c'était faux, il était jaloux, terriblement jaloux. Trop jaloux même pour l'accepter. Et trop jaloux aussi pour le cacher. "J'vais y aller, j'crois. T'as qu'à la rappeler ... Mais sérieux ! On devait passer la soirée ensemble, j'veux dire, c'est ce qu'on avait prévu, pas prévu genre "si on se croise", c'était prévu genre "on y va ensemble, on repart ensemble, y'a qu'moi qui te reluque, qui te touche, qui t'embrasse !" Mais nan ! Genre avant même que j'arrive t'es déjà avec quelqu'un d'autre !"

Il passa une main dans ses cheveux. Qu'est-ce qu'il devait faire ? Qu'est-ce qu'il devait dire ? Savoir qu'il n'était pas le seul à pouvoir être avec elle le rendait malade, alors même que lui-même refuserait qu'elle soit la seule avec qui il pourrait être. Ils étaient indépendants tous les deux et apparemment indépendance et attirance - ne parlons pas d'amour, je vous en supplie, Alaska Wellington ne tombait pas amoureux - n'allaient pas ensemble. Il s'énerva seul, donnant un coup de pied dans le mur, pour finalement se faire mal ... et s'énerver encore plus. Il ragea, avant de finalement se diriger vers la sortie. Pas la peine de rester plus longtemps. Il pourrait encore trouver un bar ouvert pour oublier cette sorcière ensorceleuse ! Et brusquement il s'arrêta. Il se retourna, elle le regardait toujours. Ses yeux bleus le transpercèrent. Dieu qu'elle était belle ! "Et merde !" Il était en colère oui, mais ça ne changeait rien. Il avait l'impression qu'il ne pouvait pas partir. Ce serait elle, et aucune autre. Il fit demi-tour pour l'embrasser fougueusement. "Un deal est un deal, chérie, ta copine aura qu'à attendre son tour". Il posa sa main sur sa nuque pour approfondir le baiser. Non, aucune autre.

Dylan souria alors qu'il lui répondit qu'il disait toujours la vérité, mais le sourire du jeune homme lui disparut lentement en voyant apparaître son invitée. Elle se surprit à penser que si ça avait été un mec et non cette fille qui était apparue comme ça, cela aurait fini en bagarre au beau milieu de son porche. Pourtant, ils s'étaient clairement dit que la vie de couple ne les intéressait pas et que c'était mieux comme ça. Finalement, c'était peut-être pire. « J'te dérange peut-être ? » Cette dernière réplique traduisait parfaitement son agacement à travers le ton de sa voix. Dylan ne répondit pas, c'était parfaitement inutile. Si oui disait oui, elle passerait pour une sans coeur et si elle disait non, elle la prendrait pour une menteuse. Elle le laissa plutôt ''exploser'' sa rage. Elle avait oublié leur sortie et elle devait l'assumer. Mais en même temps, elle se traitait d'idiote à l'intérieur. Comment avait-elle pu oublier ses plans avec lui? Cette fille ne lui arrivait même pas à la cheville. Et Alaska ajouta en plus: « J'vais y aller, j'crois. T'as qu'à la rappeler ... Mais sérieux ! On devait passer la soirée ensemble, j'veux dire, c'est ce qu'on avait prévu, pas prévu genre "si on se croise", c'était prévu genre "on y va ensemble, on repart ensemble, y'a qu'moi qui te reluque, qui te touche, qui t'embrasse !" Mais nan ! Genre avant même que j'arrive t'es déjà avec quelqu'un d'autre ! »

Puis, son coeur se serra quand elle le vit partir après avoir pris le soin de frapper son pauvre mur. Elle le méritait mais son orgueil lui criait de répliquer, de le traiter d'idiot, qu'il n'était pas parfait lui non plus, mais elle était légèrement sous le choc et ne savait pas trop quoi faire. Elle le vit se retourner et le fixa. Leur relation était des plus étranges, mais ils étaient si passionnés qu'ils ne s'en rendaient pas compte. Jamais ils n'avaient dit le mot amour et pourtant, ils étaient jaloux en voyant quelques menaces à l'horizon. Un sourire apparut alors sur ses lèvres lorsqu'elle le vit revenir à grands pas vers elle. « Et merde! Un deal est un deal, chérie, ta copine aura qu'à attendre son tour. » Il l'embrassa avec fougue, ce qui transforma son soulagement en passion. Elle lui rendit son baiser, complètement heureuse de ne pas avoir gâché sa soirée en fin de compte. Jamais aucune femme, ni aucune homme ne l'avait embrassé comme lui. Jamais. Et sans s'en rendre compte, elle espérait qu’ils restent comme cela pour toujours. Ils se détachèrent finalement. Dylan lui fit un sourire enjoleur. « Je suis toute à toi maintenant. On y va? »

Effectivement, s'il avait été face à un homme, il était certain qu'Alaska n'aurait pas beaucoup hésité avant de flanquer son poing dans la figure de celui qui l'éloignait, ou qui lui faisait de l'ombre au moins, auprès de Dylan. C'était pourtant horrible de dire qu'ils n'étaient pas en couple, mais que son côté possessif et jaloux faisait qu'il ne supportait pas quiconque se rapprochait un peu trop d'elle. Tous deux avaient pourtant choisi de rester célibataires ! Ils avaient choisi, et il n'avait pas le droit de se trahir lui-même. Mais les faits étaient là, il était chaque jour plus jaloux. "Et merde! Un deal est un deal, chérie, ta copine aura qu'à attendre son tour". Il était juste impensable que ce ne soit pas avec lui qu'elle finisse sa soirée; son orgueil était touché, mais ça n'était pas pour autant qu'il allait s'auto-punir ! Le baiser qu'ils échangèrent n'avait rien à voir avec ceux qu'il aurait pût échanger avec quiconque. Il était rempli de quelque chose qu'il ne saurait définir, de passion, de sentiment. Mais ça, il était impensable qu'il l'accepte. Alaska dirait juste que c'était parce que Dylan était la fille la plus sexy du monde, qu'il était en colère donc plus prompt à être passionné. La vérité était tellement plus simple, mais en même temps tellement inacceptable. Pourquoi ne pouvaient-ils pas rester ainsi pour toujours, à s'embrasser ?

"Je suis toute à toi maintenant. On y va?" Trop tôt, bien trop tôt. Mais le sourire qu'elle lui offrit aurait pût lui faire perdre la tête, de même que ce qu'elle dit. Toute à lui ? Si seulement ... Nouvelle gifle mentale. Ni lui ni elle ne voulait être qu'à une seule personne. N'est-ce pas ? Quand il était ainsi en tête à tête avec elle, il lui arrivait de douter de son désir de liberté, c'était une fois en soirée, entouré d'autres filles qu'il ne regrettait pas de ne pas être en couple. Mais quand ses grands yeux bleus le fixaient ainsi, il avait du mal à résister à l'envie de l'embrasser. "En route mauvaise troupe. Sinon je risque de ne pas résister à l'envie de te déshabiller sur place, alors même qu'on a prévu d'aller boire un verre ... " Encore une fois, il lui tendit son bras, espérant toutefois que personne d'autre de sortirait de cette maison."Sympa ta copine au fait, très jolie. A l'occasion, j'te piquerai son numéro" Il montrait seulement que même si sa réaction avait été celle d'un mari jaloux, il n'en restait pas moins que lui-même avait une vie en dehors d'elle, et que lui aussi avait des conquêtes. Puéril. Tout à fait puéril. Il l'entraîna jusqu'à la voiture, sans pour autant résister à lui embrasser la tempe, sa main posée sur sa hanche, et de lui ouvrir la portière en parfait gentleman.

Alors qu'il conduisait pourtant, ses yeux bleus avaient du mal à ne pas se poser sur sa compagne d'une nuit [et même de plusieurs] "Quelque chose me dit que ce soir, j'aurai du mal à lutter contre tes prétendants, hommes ou femmes. Je n'aurai jamais assez de bras pour les éloigner et serai forcé de t'enfermer de force dans la voiture pour te ramener en urgence !"

Quand leurs lèvres se séparèrent, Dylan pouvait encore le sentir. Elle lui offrit son plus beau sourire et ils se dirigèrent finalement vers la voiture. La catastrophe avait été évité de justesse. N'importe quelle fille aurait été outrée de voir Alaska si jaloux alors que lui-même n'hésitait pas à draguer d'autres filles. Pourtant, sur Dylan, cela n'avait pas le même effet. Comme si le voir si passionné si touché lui faisait perdre la tête. Elle avait l'impression qu'il tenait à elle plus qu'à tout. Puis, elle prenait peur. Elle ne voulait pas d'un petit ami, elle ne voulait pas qu'il s'attache à elle. Pourtant, elle n'arrivait jamais à lui dire non. Cette soirée-là, ils étaient passionnés et attirés, mais souvent le lendemain ils se quittaient en dispute pour ensuite se réconcilier le sur-lendemain sur l'oreiller. C'était une vraie torture pour Dylan. Non seulement elle était indépendante, mais en plus, la peur de perdre encore un être cher la poussait à rester seule. Sa mère, son père, ses amis... sa vie n'avait été qu'une suite de morts que même en étant ambulancière elle n'avait pu éviter. Si il fallait qu'elle tombe un jour sur le corps inanimé d'Alaska après un appel d'urgence, elle ne s'en remettrait pas. C'est pourquoi, elle essayait sans cesse de se dire qu'il était un ami qu'elle pouvait appeler pour assouvir ses envies de femme. Évidemment, ce n'était pas le cas. « En route mauvaise troupe. Sinon je risque de ne pas résister à l'envie de te déshabiller sur place, alors même qu'on a prévu d'aller boire un verre ... » Cette remarque la fit encore plus sourire. Alaska ajouta : « Sympa ta copine au fait, très jolie. A l'occasion, j'te piquerai son numéro. » Cette fois, Dylan ne put s'empêcher de lui coller un coup de poing amical dans les côtes et éclata de rire. En fait, sa bouche riait, mais son poing se retenait pour ne pas lui en coller une autre. Si il était jaloux, il est évident qu'elle l'était aussi parfois. Elle savait que c'était une remarque pour rigoler et pourtant, elle sentait une petite pointe de jalousie monter en elle. Cependant, elle n'alla pas bien loin et Dylan réussit à se contrôler et rire de la situation.

Finalement, ils se retrouvèrent sur la route, en direction de Chez Hogan. « Quelque chose me dit que ce soir, j'aurai du mal à lutter contre tes prétendants, hommes ou femmes. Je n'aurai jamais assez de bras pour les éloigner et serai forcé de t'enfermer de force dans la voiture pour te ramener en urgence ! » Dylan posa à son tour ses yeux sur lui alors qu'il conduisait. « Tu veux rire, c'est moi qui devrait me faire du souci pour ça. Un sourire et tu les as toute dans ta poche.. et plus encore. Et puis, je suis trop forte pour toi, tu n'arriverais jamais à me retenir contre ma volonté. » Elle lui fit une grimace. Il était vraiment à tomber ce soir et elle se retint pour rester à sa place. Ce n'était pas le temps d'avoir un accident, elle ne voulait pas amocher le beau visage d'Alaska.