Ce matin j'avais déposer mon fils comme a mon habitude dans sa classe. La journée s'annonçait longue et pour une fois je venais de faire appel a une nourrice afin de pouvoir récupérer mon fils et lui éviter trop de fatigue écolière. Je sais que le début n'est pas simple pour une petit homme de sa taille alors son bien être m'importer beaucoup. Mais aujourd'hui contre tout attente je rencontrais une jeune femme que je connaissais bien puisque c'était une jeune femme qui était venu pour mettre son enfant dans notre école, elle était enceinte et moi j'étais en quelque sorte leur conseiller. M'avançant vers elle je voulais savoir ce qu'elle devenait, car malgré tout Monsimpa reste une ville ou les informations passe plutôt bien. J'avais appris qu'elle et son mari était divorcé alors après tout je voulais lui montrer que malgré ce que j'avais appris sa vie privée ne me regarder pas. « Bonjour, vous vous souvenez de moi ? » Je la regardais alors avec un petit sourire, espérant que c'était le cas, au quel cas je me présenterais a nouveau. Après tout elle a peut être souhaiter comme moi, oublier tout ce qui lui rappeler sa vie d'avant.

Isabel était comme ça. Du genre a repasser devant l'école qui aurait du acceuillir sa progéniture, à se torturer l'esprit volontairement. Ou peut-être l'était-elle devenue. Quoiqu'il en soit la rousse se mutilait en se pointant devant la bâtisse. Les quelques mères de famille venues déposer leur enfant devaient se demander ce qu'elle fichait là, à regarder avec un air attendri les gamins s'escalfer. Elle qui n'avait aucune main d'enfant à serrer entre ses doigts et désormais aussi fertile qu'un désert. La célibataire ignorait les regards et se perdait dans quelques souvenirs plaisants. Avant, son mari et elle aimaient passer ici, s'imaginer que leur enfant aurait sa place dans cette école réputée même si ce dernier n'était pas encore né. C'était ça le problème : ils avaient tout prévu. Un avenir sublime et coloré. Ouais, sauf que tout s'était cassé la gueule. Et c'était sa faute, sa seule faute, à Isabel. Depuis la demoiselle avait essayé de changer. De métier, de couleur de cheveux, elle avait fait place à un colocataire pour meubler sa grande demeure. Parfois ca l'aidait, parfois non.

On l'interpela elle leva la tête, limite ahurie. En face se tenait un homme qu'elle avait connu dans sa vie passée. Ces cils battent rapidement, son cerveau carbure autour d'une seule question : c'est qui encore ? La journaliste avait voulu oublier son passé, voilà qu'un élément de celui-ci se pointait. Rien d'étonnant à le croiser dans les parages, c'était son domaine l'école. Elle resta muette pendant quelques secondes avant de laisser perler un vague sourire sur ses lèvres, signe que ses idées étaient enfin alignées. « M. Keegan, professeur, papa d'un petit garçon et de toujours très bons conseils. » Récita-t-elle avec un brin de malice. Les anciens mariés avaient fait sa connaissance alors qu'elle était encore enceinte, et ils s'étaient tout de suite bien entendu. Et puis son statut de père les avait bien aidé mine de rien. « Je ne pense pas avoir oublié quelque-chose. » En même temps que revenaient les données sur sa personne, Isabel ne put faire autrement que de se souvenir qu'ils n'avaient pas prit la peine de le recontacter depuis l'explosion du couple. Du moins, pas elle. « .. Ou peut-être de vous contacter. On a été prit par quelques soucis personnels.. c'est compliqué. Désolée. » Désolée, elle l'était vraiment. D'ailleurs elle en était presque timide à cet instant. Blonde encore surement aussi, car évidemment que les gens parlaient et avaient du se faire un malin plaisir de raconter leurs malheurs à tout Montsimpa. Mais elle n'y pensait même pas, dans son esprit Cael en était resté à la page précédente du bouquin.

C'était assez impressionnant, la jeune femme resta quelques minutes muette mais me récita alors ma présentation qui me fit quelque peu sourire. C'est vrai, elle me reconnaissait, très bien même. L'écoutant je venais alors lui répondre. « Non vous n'avez rien oublier. » J'étais content qu'elle ce souvienne de moi et de la revoir par ici. Cela veut surement dire qu'elle ce sent un peu mieux, enfin je l'espère car elle n'a pas eu beaucoup de chance mais qui en a en amour ? Je crois que parfois nous avons des malheurs que nous ne souhaitons pas. En tous cas c'est une jeune femme qui le méritait pas c'est certains. Lorsqu'elle me parlait du fait qu'ils est oublier de me contacter je reprenais un air sérieux et la regardais tendrement. Je ne voyais pas ce qu'il y avait de mal, je leur en voulait pas, au contraire. « Oh non, vous inquiètez pas, je vous en veux pas. Vous êtes toujours la bienvenue si un jour vous avez besoin. » Je souriais j'étais sincère, si elle voulait de nouveau renseignement je lui donnerais avec plaisir.