« Putain Erza tu fais chier ! » il était seulement huit heures du matin et cet enfoiré avait décidé d'écourter ma nuit en me balançant un verre d'eau sur la figure. J'étais en train de faire un rêve capital où j'étais le fabuleux, le grand Clark Kent et je devais contrer une météorite qui allait réduire à néant Metropolis. Malheureusement, jamais je ne saurais la fin et c'était bien le genre de chose qui me mettais en rogne, surtout quand il était question de superman. Parfois, je le troquerait bien sur e-bay même pour un jeu vidéo dans le genre just dance, comme il aurait tellement la honte qu'il reviendrait pas m'embêter comme il avait si l'habitude de le faire. Vengeance, il cherchait, vengeance il aura. C'était la devise des Weaver-Jacobson ou tout du moins, de nous deux. Après maintes et maintes essaies de me rendormir avec le visage complètement mouillé, je me suis avoué vaincu et me leva tranquillement comme si de rien était. Le mieux dans cela je pense c'est que c'était juste pour me parler de la grande et l'unique de son coeur, Noheyla. Non mais franchement ? J'appréciais cette dernière mais vers midi lorsque mon ventre criait famine et que j'étais donc apte à écouter mon frère qui était visiblement toujours aussi malheureux sans sa moitié. Triste moment pour la vie sentimentale des Weaver-Jacobson, je vous l'accorde ça n'est pas facile tous les jours. De côté-là, moi aussi je pouvais me montrer chiant voir même pire que ça. Lui au moins n'avait pas fait la connerie de tromper sa belle, alors que moi si. Non, sa jumelle était juste partie rejoindre la mienne et depuis c'était le néant totale. Aujourd'hui je travaillais seulement l'aprem-midi, on avait beau être milliardaire, je ne pouvais lâcher mon magasin de bande dessinées. On avait eu notre argent avec une telle facilité, même si gagner au loto ça n'arrivait pas tous les jours, j'avais toujours ce besoin de me rendre au magasin dont j'étais maintenant le gérant. Ce n'était pas le cas d'Erza qui préférait quand à lui glander et profiter de la belle vie. On ne pouvait pas lui en vouloir, si j'avais pas ce besoin de m'évader de cette routine, on serait certainement deux à avoir creuser le trou qu'avait causé les siennes dans le canapé. Après un bon repas que nous avait servis Leïla, notre bonne à tout faire, c'était assez irrespectueux de l'appeler ainsi mais c'est ce qui résumait son rôle dans la villa des Weavers, je partis rejoindre mon poste de dirigeant. J'aimais travailler dans cette boutique, mes employés étaient tous des passionnés et chacun d'entre eux vouaient un culte à un personnage de fiction. En l’occurrence, mon culte je le vouais à superman et uniquement lui. J'étais comme lui toujours prêt à sauver ma loïs et lorsqu'elle n'était plus à mes côtés, j'étais totalement désemparé. La journée avançait doucement, j'avais l'impression que tout tournait au ralentit et pourtant nous avions eu une foule de clients. Des bande dessinées très attendu ont enfin fait leur apparition alors inutiles de dire que tout le petit monde était au rendez-vous. Nous avions même organisé un débat entre les passionnées qui avait fait un grand malheur. J'étais satisfais de notre travail accomplit, une bonne journée de travail sans clients chiant ça n'avait pas de prix. « Bon aller les gars, il est quasiment vingt heures, vous pouvez mettre les voiles. » je me trouvais cool, vraiment cool. J'étais donc le dernier partit ayant pris soin de faire la fermeture moi-même. Je marchais tranquillement, je n'avais pas vraiment envie de rentrer à la maison. Ces temps-ci, il m'arrivais de sortir plus souvent, de prendre le premier prétexte pour ne pas rester devant mon écran d'ordinateur. Mon comportement était étrange mais disons que j'avais besoin de me changer les idées, à la villa, il y avait trop de louànn. A chaque endroit où je passais, elle y avait déposée sa marque et j'avais l'impression d'étouffer. Alors quand il n'y avait pas de soirée, je me posais dans le parc de montsimpa. Plutôt glauque à une heure aussi tardive, je voulais l'accorde mais ça faisait tellement de bien. Souvent il y avait encore des parents qui y promenaient leurs gosses et des tonnes de personnes qui baladaient leurs chiens. Même la nuit, il y avait encore de la vie. Je restais alors là, un peu bêta en train d'observer le lac qui se trouvait sous mes yeux plongé au fin fond de mes pensées.

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