high school never end ∆ stark & aeron man.
TOP PARTENAIRES DE PWL

plus?vous?voter


MEMBRES DU MOIS
PWL

RPGISTE DU MOIS
Adel De Lavauderie

RPGISTE DU MOIS
Chuck B. Onekung

AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Fermeture de PWL.
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

Partagez

high school never end ∆ stark & aeron man.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyMer 1 Aoû - 10:53

high school never end ∆ stark & aeron man. 224599162Vingt-quatre ans et toutes mes dents. Je suis allongé sur mon lit observant les fausses étoiles collés sur mon plafond avec ma lettre d'invitation dans une main et captain avoine de l'autre. Selon Kirby c'était l'évènement de l'année, la soirée à ne pas manquer. J'avais beau essayer de partager son sentiment d'euphorie, mais rien ne me venais. Mes années de lycée ont certainement été les meilleures de mon existence au niveau sociabilité, mais que m'ont t-elles apportés réellement à long terme ? Je méditais sur la question depuis que j'avais vue mon nom affiché sur ce stupide papier. J'étais habillé pour l'occasion, j'avais enfilé une chemise rouge avec un pantalon noir, je voulu mettre une touche de jaune quelque part et ce fut Olive qui a noué une sorte noeud jaune autour de mon cou. Elle était adorable. J'aurais pu avoir l'air d'un pantin, mais dans cette tenue j'avais surtout l'air d'Aeron Man. Kirby me dit que la batmobile est prête. Je me lève de mon lit et part la rejoindre laissant derrière moi Captain Avoine. J'allais surement rencontrer d'anciennes conquêtes à qui j'avais la cour avec des phrases stupides, j'allais surement retrouver ces mecs qui joue au water polo et le mieux c'est que j'allais surement voir Juno. Je ne l'avais pas oublié depuis le temps et avait omis à ma soeur jumelle que je pensais toujours à elle malgré tout. Elle était parfaite ma Juno, je ne lui avait jamais adressé la parole, mais bon dieu qu'elle était belle. Peut-être elle avait un petit copain, peut-être qu'ils viendrons ensemble main dans la main. Peut-être pas. J'aurais les réponses à toutes mes questions en mettant les pieds las-bas. Le rassemblement de tous les anciens élèves a lieu dans l'école municipale pour enfants doués. A Montsimpa il n'y avait qu'une seule école qui réunissait la primaire, le collège et le lycée. C'est-à-dire que toutes les personnes qui me détestaient m'ont suivit tout au long de ma vie. C'était une très bonne école, selon mes parents, pour moi c'était plus l'enfer qu'autre chose. Kirby essaya de me décrocher un sourire en me disant qu'il faut que j'arrête de me prendre la tête, j'haussa les épaules en guise réponse, après tout elle n'avais pas tord. Je veux dire personne ne me crachera dessus, me collera un chewing-gum à la poche arrière de mon pantalon ou encore m'enfermera toute la soirée dans un placard à balai. Je fini donc par rassembler les bons côtés qu'avait eu la formation de Kirby sur moi et me dis que cette soirée allait être mémorable. Nous franchissons l'entrée ensemble, on se dirige vers la table où nous sommes censé prendre nos étiquettes à notre nom. Franchement j'avais l'impression de faire un bon en arrière, c'était le genre de soirée identique à celles qui étaient organisés pour les bals de fin d'année. Je balaye la salle du regard et n’aperçoit pas la raison de ma venue. Je pris mon étiquette la colle sur ma chemise, au passage j'eus le droit de faire la conversation à une de ces filles de l'accueil qui étaient surprise par mon évolution physique qui était déjà assez conséquente au lycée. Certaines se collaient carrément à moi, ce qui était gênant. Elles n'avaient toujours pas trouvé l'homme de leur vie apparemment, je leur fait gentiment la conversation et trouve une raison stupide pour retrouver quelques vieux amis. J'avais beau être septique, je devais avouer que cette idée de retrouvailles n'était pas si bête que ça. Je pense que je vais être tranquille et profiter pleinement de cette soirée, mais il manque de personnel. Je me propose alors de servir le Punch en bon garçon que je suis. Je surveille de prêt l'entrée, je ne voulait pas la rater et être le premier à poser mes yeux sur elle. La musique de fond était plutôt entraînante, tellement, que certains commençaient déjà à renouer et se trémoussaient gaiement sur la piste de danse mise en place pour l'occasion. Je perdais espoir de la croiser ce soir, elle avait certainement autre chose de plus important à faire. Je m'imaginais de toutes les façons possible la vie qu'elle avait pu avoir depuis la fin des études. Juno, Juno... En parlant du loup on y voyait la queue, la jeune femme fit son apparition et comme je m'y attendais, elle prenait toute la place dans mon esprit. Je ne voyait qu'elle ne faisant pas attention à la personne que je servais, Juno. Elle était toujours aussi merveilleuse et agréable à regarder, elle n'avait pas franchement changé si ce n'est qu'elle est encore plus jolie qu'autrefois. J'avais envie de m'avancer jusqu'à elle et de faire "ouaich, bien ou quoi ?" mais elle me prendrait certainement pour un attardé mental. Je me contentais juste de l'observer sous les yeux amusé de ma soeur qui évidemment avait compris que je n'avais pas lâché l'affaire. « Hé mec, fait attention à ce que tu fais. » j'avais renversé la moitié de ma louche sur la table et me reconcentrais donc sur mon bénévola improvisé. « Désolé, tiens une serviette. »


Dernière édition par Aeron H. Carlyle le Dim 5 Aoû - 21:11, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyMer 1 Aoû - 15:45

L'envie de retourner me cacher chez moi me frappa de plein fouet lorsque je vis mon ancien lycée. L'endroit n'avait pas l'air d'avoir réellement changé depuis mon départ et cela ne me rendis ni nostalgique, ni heureuse. Mal à l'aise, je ne m'y sentais pas à ma place et j'ignorais finalement pourquoi j'avais accepté de me rendre à cette réunion d'anciens élèves. Certainement pas pour renouer avec d'anciens camarades de classes. Mon unique amie était Danaé, et je n'avais pas besoin de cette soirée pour la revoir. Après tout, nous n'avions pas perdu contact après avoir quitté les bancs de l'école. « C'est l'occasion de voir ce que les populaires sont devenus ! » Pépie était excitée à l'idée de revoir ces têtes qu'elle s'amusait à critiquer à l'époque. Habillement elle avait réussi à me convaincre de venir ici ce soir, trouvant que c'était une soirée importante à ne pas manquer. Je n'y trouvais rien d'amusant, ni d'intéressant. C'était le genre de soirée que j'évitais généralement, ou lorsque j'y mettais les pieds, je restais dans mon coin sagement. En pénétrant dans le hall, je me demandais si venir accompagnée n'aurait pas été une meilleure idée finalement. Naturellement je n'avais personne à qui demander, mais cela me semblait assez logique de venir avec quelqu'un à son bras. « Bien fais pour toi, tu n'avais qu'à obliger Danaé à venir avec nous ! » C'est vrai, avec elle, j'étais certaine de m'amuser et de passer une excellente soirée, quitte à même réaliser que les réunions d'anciens élèves servent à quelque chose. Pour l'instant mon avis sur le lycée et ce genre de réunion ne changeait pas et je continuais d'avancer dans le couloir principal afin de gagner le gymnase où se déroulait la soirée. Sur les murs on pouvait encore voir le mythique tableau d'honneur, les photos des cheeleaders et des footballeurs. Comme quoi, vraiment rien n'avait changé ici. De loin je repérais la salle où était organisée le club de lecture quand j'y étais membre. Mon seul bon souvenir du lycée. A la fois le meilleur et le pire. Devant la grande porte se tenait une femme dans la force de l'âge et un garçon beaucoup plus jeune qu'elle. Pépie m'obligea à leur adresser un sourire gentil et amical, ce que je fis sans rechigner. « Votre nom mademoiselle. » Je souris à la vieille dame, si elle était une employée du lycée, je n'en avais plus aucun souvenir. En réalité, je n'avais rien conservé comme souvenir ici. Le lycée était censé être les plus belles années de ma vie, ça avait été juste un véritable désastre. A la sortie du collège Pépie était arrivée dans ma tête, et j'avais simplement décidé de m'éloigner de tout et tout le monde. Mes seuls amis étaient les membres du club de lecture. Personne d'autre. Juste une ombre dans le tableau que personne ne remarquait ni ne voyait. « Stark. Juno Stark. » On me donna l'étiquette avec mon nom et mon prénom dessus, et l'envie de jeter l'autocollant me prit. Mais Pépie ronchonna en me disant que moi au moins, j'avais de la chance de voir mon nom inscrit sur une étiquette. Elle n'avait pas tout à fait tord, et je n'aimais pas ce genre de moment où elle me rappelait qu'aux yeux des autres, elle n'existait pas. Elle avait beau m'agacer, elle restait quand même Pépie, la petite voix au fond de ma tête. Dans la grande salle, les anciens élèves s'amusaient déjà, certains s'étant même réunis par petits groupes où ils se racontaient des anecdotes vieilles comme le monde, ils évoquaient des souvenirs communs qui les faisaient stupidement rire et parfois, par politesse et un intérêt flagrant aux commérages, ils demandaient ce qu'ils faisaient maintenant de leur vie. Pépie écoutait tout, regardait ce que je voyais avec un intérêt particulier, jubilant de revoir ces gens qu'elle avait vu autrefois dans les couloirs du lycée. Lorsque je fouillais dans ses souvenirs personnels, je constatais bêtement qu'elle se souvenait de beaucoup plus de choses que moi. Certainement parce qu'à l'époque, elle ne pouvait pas encore prendre le contrôle et que sa seule activité consistait à écouter et commérer dans ma tête. Baissant ma tête j'observais un instant la robe que j'avais revêtu pour faire plaisir à Pépie. Elle disait toujours que les robes nous mettaient beaucoup plus en valeur, et j'avais rendu les armes en enfilant cette stupide robe rouge. J'étais mal à l'aise, mais habituée à passer inaperçue, je me décidais tout de même à entrer dans la grande salle me dirigeant d'un pas rapide à l'opposé. Épiant les invités, je sentais Pépie qui était euphorique, prêtant un intérêt particulier à chaque personne présente dans la salle. Cette soirée l'amusait, et sa bonne humeur communicative me rendait presque peu à peu d'excellente humeur. « Quel boulet ! » commenta mentalement Pépie tout à coup avant de rire toute seule. Je jetai un coup d'œil furtif dans la salle afin de voir de qui elle parlait. Difficile de savoir de quel boulet elle se moquait précisément. « Là, lui ! » Qui "lui" ? « Sur ta droite, près de la table des boissons. » Je repérais très vite la cause de son rire, un grand blond qui avait renversé du punch sur la table et les pieds d'une fille. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que le garçon me faisait plus de peine qu'autre chose. Pépie se sentit honteuse de s'être moquée de lui et m'incita à aller l'aider. Naturellement je secouais la tête de droite à gauche, n'ayant aucune envie d'aller aider ou de parler à qui que se soit. C'était Pépie la fille ultra-sociable et gentille, moi j'étais la fille invisible que personne ne remarquait. Et l'idée de venir en aide à un type qui devait être venu avec sa copine ne m'enchantais pas vraiment. Alors que la fille – victime du renversement de louche pleine de punch sur la table – partait vers les toilettes, Pépie souffla rapidement dans ma tête : « Allez, dépêche-toi ! » Un soupire s'échappa de mes lèvres alors que j'avançais vers le grand blond timidement. N'ayant pas beaucoup d'amis, je ne savais jamais comment aborder les gens. Je vins gentiment tapoter sur l'épaule du jeune homme, sans réelle intention précise. Je savais juste que Pépie souhaitait que je lui vienne en aide amicalement. Il se retourna, l'air confus – sûrement à cause du punch renversé – et alors pour le mettre en confiance je lui adressais un sourire avant de demander bêtement : « Besoin d'aide ? » Pépie se remémorait différentes scènes où le garçon blond apparaissait à l'époque du lycée, et elle constata avec une déception profonde qu'il lui était inconnu. Vu sa carrure on supposa qu'il était simplement un ancien populaire. Je pris des serviettes en papier et commença à éponger sur la table les faibles dégâts causés par la maladresse du jeune homme. Un coup d'œil vers l'étiquette collée à sa chemise m'indiqua qu'il se nommait Aeron, mais comme toutes les personnes présentes ici, je ne savais pas qui c'était. « Tu faisais parti de l'équipe de football du lycée n'est-ce pas ? » demandai-je finalement, d'abord pour faire la conversation et ensuite pour combler la curiosité de Pépie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyVen 3 Aoû - 15:03

Juno. Je ne pouvais m'empêcher de penser à elle en prononçant son prénom avec un point au bout. Ce prénom représentait tellement à mes yeux, il m'avais hanté pendant des années et ne cessait de le faire à présent. Elle n'était pas le genre de fille ordinaire, pas comme ces filles populaires que j'avais côtoyé pendant mes dernières années au lycée. C'était une fille discrète, intelligente et respectable. Elle ne se donnait pas en spectacle, elle préférait plutôt la transparence, je l'est rarement vue avec une horde d'amies accroché au bras, elle devait certainement préférer les amitiés sincères, cette fille m'intriguais sous tous les angles. Je m'imaginais des tonnes et des tonnes de choses à son sujet, en passant par les points les plus importants jusqu'aux détails inutiles. Je n'avais jamais osé lui adresser la parole, j'imaginais qu'elle me trouverais trop stupide et qu'elle finirait pas me briser le coeur avec un simple regard mal placé. J'étais paranoïaque, je vous l'accorde. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. Sa robe rouge épousait parfaitement les courbes de son corps et comme toujours elle se détachait des autres. J'aurais beau sortir avec n'importe quelle fille de cette salle personne ne l'égalerait. Je la mettais sur un piédestal et l'admirait dans tout son ensemble. J'étais content, je jubilais même intérieur qu'elle soit seule. C'était égoïste, mais qui sait ce soir j'aurais peut-être la chance de pouvoir enfin lui parler. Je m'extasiais tellement sur sa beauté comme je le faisait autrefois que je ne faisais plus attention à ce que je faisais. Elle prenait toute la place dans mes pensées, dans mon esprit et n'en savait rien. Je m'excusa auprès de la personne pour avoir versé le contenu de son verre sur la table et lui en sert un autre sous les foudres qu'elle m'envoyait à travers ses yeux. C'est des filles comme elle que je détestais, prétentieuses et capricieuses. Elle s'en va agacé tandis que j'étais en train d'éponger le reste à l'aide des nombreuses serviettes. « Besoin d'aide ? » Je ne connaissais pas cette voix ou tout du moins je ne l'avais entendu que très rarement. Lorsque je pose mes yeux sur la demoiselle qui venait à mon secours, je cru faire une crise cardiaque. Je refis la même chose et c'était comme encaisser deux attaques d’afillée. C'était comme tomber de haut, face contre terre. Je regarde son étiquette pour m'assurer que mon esprit ne me fait pas de tour et il y avait bien les quatre lettres de son prénom d'inscrit dessus. J'avais l'impression de rêver, c'était impossible que ce soit elle. Je l'observe sans bouger d'un centimètre. Mon corps voulait bouger, mais mon esprit me paralysais de tout mon être. Juno Stark. Elle n'avait aucune idée de l'effet qu'elle me faisais à cet instant même, mon cerveau était en ébullition prêt à exploser telle une bombe atomique. Il fallait que je trouve quelque chose à lui dire, il fallait que je fasse quelque chose sinon elle allait me prendre pour un dingue. Après tout c'est moi qui devrait l’impressionner, je suis un super-héro. Je réfléchis ou tout du moins j'essaye de le faire... Mais je n'y arrive pas. J'avais beau être "l'élu" j'étais incapable de rassembler toute ma force intérieure pour décrocher le moindre mot. Je l'observais bêtement plein d'admiration. « Tu faisais parti de l'équipe de football du lycée n'est-ce pas ? » me demanda t-elle naturellement. Nous n'étions pas deux personnes ordinaires qui se rencontre ainsi comme de rien était. Non, elle était Juno, MA Juno et nous étions meant to be. Peu de personnes en avait conscience lorsque c'était le cas, mais moi je le savais, j'allais être sur le point de parler avec la femme de ma vie. La fille qui allait être à mes côtés lorsque j'irais sauver le monde. Ma Loïs Lane, ma Mary-Jane, ma mienne. J'étais dingue, raide dingue de cette fille. « Je... Je... » bafouillai-je, c'était réellement surréaliste. J'avais imaginé cette scène depuis tellement longtemps que ça n'aurait jamais pu être aussi parfait que maintenant. Bon sa question n'était pas non plus de la plus haute importance et ce n'était qu'une question ordinaire, mais elle était là devant moi en train de m'aider. « J'en faisais partit effectivement, mais j'étais pas vraiment très doué. » dis-je avec une voix plutôt modeste, j'avais marqué pas mal de but pendant ma promotion, mais je préférais me voiler la face et éviter de repenser à cette époque. J'aurais préféré rester dans l'ombre et me consacrer entièrement au tennis par exemple plutôt que de passer pour l'un de ces populaires sans cervelles. Je ne cachais pas que j'avais apprécié cette époque et que j'en avais longtemps rêvé, mais parfois j'étais pas très fière de tout ce que j'avais pu faire. « et toi tu faisais partit du club de lecture ? » je me mis à l'aider parce qu'après tout c'était elle qui était venu m'aider, mais vue qu'elle m'avais prise par surprise, je la regardais stupidement. Elle allait certainement se demander comment je savais qu'elle faisait partie du club de lecture, j'étais idiot de lui avoir demandé ça, elle allait se douter que quelque chose cloche avec moi. « J'aime... J'aime bien la lecture et j'ai toujours rêvé d'intégrer ce club. » j'aurais mieux fait de me taire. Je n'osais pas la regarder me concentrant sur la table. Je frottais fort, si fort que j'avais fait un trou dans la nappe. C'était officielle, il fallait que je me calme. Elle n'était qu'une fille comme les autres, bon d'accord c'était pas le cas, mais il fallait vraiment que je pense qu'elle l'était. Je fis des gestes alors plus doux, il fallait pas que cette table soit nettoyer aussi vite, il ne fallait pas qu'elle s'en aille. Je fis semblant de heurter un des verres posé sur la table et ce dernier se renversa. « Je suis vraiment un boulet ce soir. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyVen 3 Aoû - 20:24

« Je... Je... » balbutia-t-il en guise de réponse et je cru pendant un instant qu'il allait me dire qu'il se débrouillait très bien tout seul. Je n'étais pas habituée à venir prêter mains fortes aux gens, c'était plus Pépie qui s'en chargeait habituellement. Le contact avec les autres m'étais difficile, parce que je n'arrivais simplement pas à gérer à la fois Pépie dans ma tête et la conversation qui pouvait se dérouler en face de moi. C'était la première fois que j'allais vers quelqu'un et l'angoisse de passer pour une folle se fraya un chemin difficile jusque dans mes mollets. Peut-être même que la fille partit vers les toilettes était sa petite-amie et qu'elle reviendrait comme une furie en me voyant discuter avec son copain. Il était plutôt beau garçon, cela ne m'aurait pas étonné qu'effectivement il soit en couple. Mais j'étais effrayée, même si ma question paraissait idiote et simple, presque inutile, je trouvais que c'était là un bon moyen d'engager la conversation. Silencieux, Aeron se contentait de m'observer alors que je l'aidais à nettoyer la table où du punch avait été renversé. « Ta présence le perturbe. » analysa Pépie, curieuse et euphorique alors que je cherchais en quoi j'étais perturbante. Le rouge de ma robe le dérangeait peut-être. Mais c'était assez idiot sachant qu'il portait lui-même une chemise rouge. « Tu n'es vraiment pas douée avec les hommes ma parole ! » A nouveau j'ignorais de quoi elle pouvait bien parler, c'est vrai que je n'avais pas l'habitude de discuter ou fréquenter des hommes. Il s'agissait d'un marché convenu entre Pépie & moi, que nous n'aurions jamais de petit-ami. Alors le peu de fois où je devais me retrouver avec un garçon, j'allais à l'essentiel. « J'en faisais partit effectivement, mais j'étais pas vraiment très doué. » finit-il par dire. Mon sourire s'agrandit et j'adressais un coup d'œil furtif vers l'ancien footballeur, assez contente de ne pas me retrouver en face d'un de ces types hyper égocentriques qui bombent le torse à la moindre occasion. Je ne savais pas si c'était vrai, mais j'aimais croire à l'idée qu'il soit simplement modeste, même si pour faire parti de l'équipe de football du lycée, il fallait avoir un bon niveau. Sa maladresse était touchante, et sa modestie montrait une belle image de lui. J'aurais aimé lui dire que je me souvenais de lui, et que je me rappelais très bien des matchs dans lesquels il avait pu avoir joué, malheureusement, je n'avais jamais assisté aux matchs, parce que j'étais une sans amie, qui se contentait de retournait chez elle après avoir fini sa journée de cours. Le club de lecture avait été là uniquement pour que ma vie sociale ne soit pas réduite à néant ou que je n'embête pas Danaé à longueur de temps. Cela me fis davantage sourire lorsqu'il me demanda si j'étais effectivement une membre du club de lecture. Flattée je hochais mollement la tête, assez curieuse de savoir comment il pouvait être au courant. Peut-être que lui et son groupe d'amis populaires se moquaient de moi à l'époque, et cela ne m'aurait pas étonné. Il était courant que l'on me considère comme une fille étrange et sans ami. Finalement il entreprit de continuer à nettoyer la table avec moi et comme Pépie en mourrait d'envie, je relevais les yeux pour regarder Aeron, cédant comme toujours à ses envies. « Il est beau gosse, ce serait dommage de ne pas le regarder. » ; « J'aime... J'aime bien la lecture et j'ai toujours rêvé d'intégrer ce club. » Me mordant les lèvres pour ne pas éclater de rire à cause de la remarque de Pépie, j'essayai de me concentrer sur Aeron qui s'appliquer à frotter la table. Un peu trop fort d'ailleurs, au point où il fit un trou dans la nappe en papier. Pépie pouffa de rire dans ma tête, même si elle était tout comme moi, charmée par la maladresse du grand blond. « Tu aurais dû rejoindre le groupe alors. Je me serai sûrement sentie moins seule. » avouai-je tristement alors que je baissais les yeux vers les morceaux de papier que je tenais dans mes mains. Je les jetai dans une poubelle qui se trouvait à côté de la table et reportais mon attention sur Aeron qui venait de renverser un nouveau verre sur la table. Affichant une moue peinée, parce que je savais ce que c'était d'accumuler les tuiles, j'avançais d'un pas vers Aeron pour me retrouver à ses côtés. Avec Danaé la malchance nous poursuivaient depuis l'enfance, je comprenais donc totalement ce qu'il pouvait ressentir à cet instant. « Je suis vraiment un boulet ce soir. » dit-il penaud, alors que Pépie se demandait s'il ne l'avait pas par hasard entendu tout à l'heure lorsqu'elle l'avait elle-même comparé à un boulet. « Je plaide coupable. » finit-elle par dire. « Peut-être que tu devrais t'éloigner de la table des boissons, je vais m'en occuper. » lui conseillais-je alors gentiment avant de lui adresser un nouveau sourire. Il me semblait trop gentil et je ne voulais pas le blesser par mes propos. Pépie s'amusait à le comparer à un oisillon qu'on chercherait à protéger des prédateurs. Il était tellement loin de passer pour un macho arrogant, que la joie communicative de Pépie, au contact du garçon, se propageait dans tout notre corps et m'obligeais à sourire à chaque fois que je rencontrais le regard de Aeron. Il hocha la tête et je passa devant lui afin de finir de nettoyer le reste des dégâts. Je sentais toujours sa présence dans mon dos, et Pépie voulait que je me retourne à nouveau vers lui, ce qui était à la fois gênant et agaçant. « Il est gentil. » Elle n'avait pas tord, c'était tellement rare que quelqu'un ne nous insulte pas à la moindre occasion et puis, il était drôlement bavard et c'était agréable de discuter avec lui. Rapidement je finissais d'éponger le punch sur la table, et me redressais avant de me retourner pour faire face à Aeron, heureuse. « Terminé ! » dit-je, un grand sourire collé aux lèvres alors que Pépie jubilait à l'idée de passer un morceau de la soirée en compagnie de Aeron. On était tellement novice en matière de relation amicale qu'on ne savait pas trop comment à agir à l'égard du garçon. Mais j'imaginais déjà le moment où le grand blond nous dirait qu'il devrait partir. Pépie cherchait une alternative, mais n'ayant aucun souvenir sur Aeron, on ignorait quoi lui dire. L'idée d'aborder nos années lycée ne nous enchantait pas vraiment car on en gardait simplement un mauvais souvenir. « Je... On va s'assoir là-bas ? » proposai-je en désignant les tables rondes qui avaient été installées. J'espérais sincèrement qu'il accepte mais je savais qu'un refus pouvait toujours tomber, après tout, il ne me connaissait pas, et ce n'était certainement pas en essuyant une table qu'on apprenait à connaître quelqu'un.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyMer 15 Aoû - 18:17

Je ne savais pas comment me comporter en sa présence, c'était tout nouveau pour moi. Quand je l'a regardais j'avais l'impression de perdre tous mes neurones comme ça en un claquement de doigt et quand c'était elle qui me regardais j'avais l'impression d’étouffer d'un bonheur sans fin. Nous étions en train de parler naturellement comme deux personnes qui se rencontre pour la première fois. Franchement, je ne sais pas si j'arriverais à m'y faire après toutes ces années d'observations j'allais enfin pouvoir passer en douceur à l'action. Je savais qu'elle n'avait pas la moindre information à mon sujet, elle devait être assez perspicace et logique à la fois pour avoir fait le rapprochement entre moi et l'équipe de football. Aeron Carlyle, un de mecs populaires du lycée qui l'aurait cru. Je m'étais battu au sabre avec le garçon qui m'avais recruté dans l'équipe de football. Une anecdote qui était drôle, mais que j'avais toujours pris au sérieux. Ce jour-là on avait osé atteindre ma destiné, en se moquant ouvertement de mon costume comme si ça n'avait pas d'importance. Heureusement pour lui j'avais fait abstraction à nos différents du passé et j'essayais de me convaincre que ça n'avais pas d'importance. Comme toute personne obsédé par une autre, je savais les grandes lignes de la vie de Juno. Le club de lecture m'avais toujours attiré personnellement, malheureusement comme tout populaire qui se respecte je n'avais pas le droit d'y mettre les pieds. Parfois, il m'arrivais de suivre au loin les réunions et d'observer la belle brune pendant des heures et des heures. J'avais l'air plutôt idiot à lui confesser que j'aimais la lecture et que l'un de mes rêves était d'intégrer ce club. C'est sa beauté qui me faisais dire des bêtises. Cette façon qu'elle avait de mordre ses lèvres me rendait complètement dingue. J'ai l'impression qu'elle se retenait de rire par rapport à ce que je lui avais dit, je me fais surement des idées et préfère ne pas y songer plus longtemps me contentant juste de la regarder ainsi. « Tu aurais dû rejoindre le groupe alors. Je me serai sûrement sentie moins seule. » dit-elle avec une pointe de tristesse, j'étais passé à côté d'une très bonne occasion et je suis actuellement rempli de remord. Nous serions sans doute déjà ensemble en train de filer le parfait amour et on serait venu à cette soirée bras dessus, bras dessous attisant toutes les jalousies de la salle. Ses yeux se posèrent sur moi et comme à chaque fois qu'elle me regardais, j'avais l'impression d'avoir le souffle coupé. J'essayais de m'habituer à cette situation, mais je crois que je réalisais pas encore qu'il s'agissait de la réalité. Elle n'était pas un hologramme ou encore le fruit de mon imagination, elle était Juno. L'unique et la légendaire Juno Stark. Je la regarde en me contentant juste d’étouffer de bonheur et ne répond pas à sa phrase que je trouvais touchante. C'est clair qu'à l'époque j'aurais dû revoir mes priorités, mais cela devais surement se dérouler ainsi pour que nos destinés finissent pas se croiser à cette soirée. Je ne voulais pas que cet instant s'arrête, je ne voulais pas qu'elle se contente de m'aider et qu'elle reparte aussi vite qu'elle est venue. Je renverse un autre verre sur la table que je met sur le compte de ma maladresse. C'est alors qu'elle s'avança d'un pas vers moi, nous étions actuellement encore plus prêt qu'au départ ce qui allait finir par faire exploser mon pauvre petit coeur déjà en ébullition. « Peut-être que tu devrais t'éloigner de la table des boissons, je vais m'en occuper. » me conseille t-elle gentiment puis elle m'adresse un de ses irrésistibles sourire auquel je ne peux que fondre de désir. Elle devait surement m'apprécier, elle n'arrêtait pas de sourire lorsque je la regardait ce qui bien-sur me faisais extrêmement plaisir. Des sourires que je lui renvoyait ne pouvant résister à la joie communicative de la belle brune. Juno était comme je l'avais toujours imaginé, j'en étais maintenant convaincu qu'elle était la fille de mes rêves sur tous les points, ma justicière parfaite qui allait conquérir le monde avec moi. J'hoche la tête et elle passe devant moi, afin de nettoyer mes bêtises. Au fond, je m'en voulais de l'a laisser faire mon travail à ma place, elle n'était pas venue ici pour jouer la femme de ménage attiré d'Aeron Carlyle et en même temps je n'arrivais pas à l'en empêcher. Mon regard était encore rivé sur elle et plus rien autour n'existait. « Terminé ! » dit-elle en me faisant face avec un immense sourire collé au visage, elle semblait heureuse et je ne pouvais que sourire davantage face à cette situation. « Plus rapide que l'éclair ! » dis-je d'un air enjoué puis lui adresse un clin d'oeil complice. Elle était mieux que Buzz L'éclair, elle était Juno Stark. « Je... On va s'assoir là-bas ? » dit-elle en me proposant de rejoindre les tables rondes qui étaient installées pour l'occasion. Elle ne pouvait pas savoir à quel point sa proposition me mettais dans tous mes états. Qui aurait pu prédire que j'allais passer ma soirée en compagnie de Juno Stark, la grande, l'unique, la parfaite, la déesse. Je n'étais pas au bout de mes surprises avec elle. « Avec plaisir. » dis-je avec un grand sourire qui s'était automatiquement affiché sur mon visage. Je la laisse passer devant moi puis nous partîmes nous asseoir à l'une des tables. Avant qu'elle ne s'assoie, je décide de faire mon gentleman et retire sa chaise puis l'aida à s'installer. Après avoir poussé délicatement sa chaise, je m’assoie à côté d'elle. Je ne savais pas de quoi nous allions parler, mais cela viendrait certainement naturellement. Après tout nous étions ensemble c'est tout ce qui m'importais actuellement. Cette situation commençai à devenir normal dans ma tête. « Je te remercie d'être venue à mon secours, sans toi j'y serais encore. » dis-je en posant mes yeux sur elle. Je n'étais pas comme monsieur propre, plus j'essayais de limiter les dégâts, plus j'en faisais surtout lorsqu'une fille qui me plaisais était dans les parages et dans cette situation c'était pire puisqu'il s'agissait de la tornade Juno. Un cercle infernale auquel elle était venue à bout toute seule. J'étais pleins d'admiration, encore plus qu'autrefois. « Parce qu'il faut tu saches que j'étais seulement à dix pour cent de ma maladresse. On aurait pu rester encore facile deux heures à nettoyer cette table, donc merci. » dis-je reconnaissant, je me trouvais étrangement bavard comme si elle était quelqu'un de normal à mes yeux. J'évite de me poser des questions, afin de ne pas recommencer à bégayer ou encore à perdre tous mes moyens. C'était genre la chance de ma vie et je ne voulais pas la laisser filer entre mes doigts. « Je déteste ce genre de soirée. » confiai-je tout en observant les personnes qui se trouvaient autour de nous. « Comme si les années de lycée avaient été les meilleurs de notre vie et que maintenant nous étions dans un monde de bisounours. Alors que c'est faux. » Je ne pus m'empêcher de lui communiquer mon mépris pour ces personnes qui se croyaient irréprochables. J'avais eu du mal à me créer une place parmi eux, j'avais eu tellement de mal que j'en avais perdu mon âme. J'étais bien content de l'avoir récupéré dans les mains du diable et d'être redevenu celui que j'étais vraiment. Un garçon pommé certes, mais qui n'avait pas besoin de faire d'effort pour plaire à ses semblables. « Excuse-moi, je m'emporte. » dis-je gênée, Juno devait sans doute être perdue, car je faisais partit de leur rang et voilà que je me mettais à les critiquer ouvertement. Je me concentre sur la beauté magique de la belle brune et essaye de rattraper les pots cassés. « Qui se cache derrière le visage de la serviable Juno Stark ? » dis-je tout souriant laissant une pointe d'intrigue dans ma voix puis la dévisagea, elle devait se sentir épié de tous les côtés avec moi, mais je n'y pouvais rien si elle me fascinais dans tout son ensemble. Cette question semblait anodine, mais pour moi elle était de la plus haute importance. Si elle savait que j'étais un fan de comics et que j'en avais même écrit un sur ma propre famille, elle me prendrais surement pour un dingue ou un gosse. Au choix. J’espérais qu'elle resterait toute la soirée avec moi ou tout du moins une bonne partie, que son petit-ami ne viendrait pas la chercher et que... Qu'elle resterait tout simplement. J'avais pris un excès de confiance en moi, je m'impressionnais moi-même d'avoir sortit autant de mots sans devenir complètement rouge tomate. Seigneur, je grandissais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptySam 18 Aoû - 10:10

Il était gentil. Trop peut-être d'ailleurs. Et je n'étais pas habituée à recevoir pareille attention de la part d'autrui. Surtout pas venant d'un homme. J'essayai de me convaincre que c'était exceptionnel, persuadée que c'est le cadre de la soirée qui jouait en ma faveur. Pépie, toujours à son poste d'observation, s'amusait à épier Aeron et à analyser son comportement. La moitié du temps elle bavait face au charme du garçon, mais cela n'était qu'un détail. Il fallait qu'on lui porte un peu d'attention pour qu'elle tombe amoureuse, c'est pathétique. « Même pas vrai ! » Pourtant c'était le cas. Il n'y avait qu'à voir comment elle était littéralement entrain de fondre dans ma tête juste en la présence de Aeron. Sensation dérangeante mais agréable, certes. Seulement je ne voulais pas qu'elle s'attache à une personne qu'on ne reverrait probablement jamais. On ne pouvait faire confiance à personne, sauf à Danaé, et Pépie le savait pertinemment malgré son envie évidente de se lier d'amitié avec le grand blond. Finalement après avoir terminé de nettoyer la table je me retournais vers Aeron, un grand sourire aux lèvres alors qu'il m'adressait un clin d'œil complice, non sans avoir oublié d'avouer que j'étais plus rapide que l'éclair. « Il connait ses classiques au moins. » Pépie avait beau faire tous les efforts du monde et tenter de se considérer comme une simple spectatrice de la conversation que j'avais avec Aeron, je la sentais dans mes bras, mes jambes, mes mains, mes yeux et ma tête. Voilà pourquoi j'évitais soigneusement le contact avec les autres, parce que je ne pouvais pas gérer la présence de Pépie. Elle devenait très vite incontrôlable. Il n'y avait plus seulement Aeron et Juno. Non, la présence de Pépie rôdait à nos côtés, et je détestais cela. « Avec plaisir. » répondit Aeron alors que j'avais proposé qu'on aille s'assoir à l'une des tables installées à l'occasion de la soirée. Je commençais déjà peu à peu à perdre le fils de la conversation, comme d'habitude, parce que je m'obstinais à canaliser l'épuisante Pépie, plutôt que de profiter du moment. J'avançais donc en direction d'une table libre, paniquée à l'idée que la soirée se finisse mal à cause de Pépie. Aeron me suivait, et c'était rassurant de voir que pour l'instant il ne semblait ni effrayé, ni paniqué, et qu'il n'était pas non plus parti en courant. Face à la table je m'apprêtais à tirer une chaise pour m'y assoir lorsqu'une main plus rapide s'en empara à ma place. Aeron. Forcément. Ma panique s'évanouit immédiatement lorsque mon regard croisa le sien et qu'il m'adressa un sourire. J'étais persuadée qu'il était pratiquement impossible de se sentir mal à l'aise aux côtés de Aeron. Il avait le foutu don de rassurer et de mettre les gens en confiance rien que par sa présence. « Merci. » soufflai-je, toujours avec ce sourire qui restait scotché à mes lèvres. Je finis tout de même par m'installer tandis qu'il repoussait délicatement la chaise. Parce que en plus d'être séduisant, il était galant. Sérieusement, où est le canular ? Probablement sa petite-amie partit vers les sanitaires quelques instants plus tôt. « Je te remercie d'être venue à mon secours, sans toi j'y serais encore. » dit-il alors que je sentais à nouveau son regard se poser sur moi. Je relevais le visage vers lui, tandis que mon sourire s'agrandissait, le trouvant trop parfait, trop gentil, trop galant, trop souriant. Trop Aeron peut-être, c'était sans doute dans sa nature de se comporter ainsi mais moi je n'étais vraiment pas habituée à une telle gentillesse. Il devait être le genre de type à sauver la veuve et l'orphelin, alors que moi, j'étais une menteuse, une folle en liberté qui essayait de devenir amie avec un garçon gentil qui n'avait rien demandé. Il fallait que je retourne consulter un psy, c'était obligé. « Tu sais ce qui va nous arriver si on retourne voir un Docteur ? On sortira jamais de chez les dingues, c'est ça que tu veux ? » m'avertit Pépie, sortant de sa contemplation du grand blond. Peut-être que Aeron acceptera de nous rendre visite entre la consultation avec le psychologue et l'heure des médocs. Génial non ? J'ignorais Pépie, parce que j'étais sur le point de balayer de la main les remerciements de Aeron, avant qu'il n'en rajoute plus. Mais il me devança. « Parce qu'il faut tu saches que j'étais seulement à dix pour cent de ma maladresse. On aurait pu rester encore facile deux heures à nettoyer cette table, donc merci. » Cette fois-ci je ne pu m'empêcher de rire. Juste légèrement, ce n'est pas non plus le fou rire du siècle, ni un rire moqueur. Séduisant, galant, modeste, polie, maladroit, gentil, souriant, et a le sens de l'humour. Ce type allait nous tuer avec sa perfection, j'en étais convaincue. Il restait bavard, mais n'était pas non plus du genre à s'imposer pour ne parler exclusivement de lui. C'était agréable de discuter avec lui finalement, Pépie le reconnaissait également, fascinée par la façon qu'il avait de débiter autant de mots à la minute. J'avais du mal à l'imaginer trainer avec les populaires en réalité, sa personnalité était trop douce et pas assez égocentrique pour pouvoir être de leur rang. On se demandait si il était vraiment ainsi au quotidien, ou si c'était les restes de sa popularité d'antan qui ressortait avec le contexte des retrouvailles entre anciens élèves. Je finis tout de même par tourner le visage vers lui, toujours souriante. « C'est la fille sur laquelle tu as renversé du punch qui te mettais mal à l'aise peut-être ? » demandai-je curieuse de savoir si finalement, elle était sa furie de copine qui bientôt viendrait me dire d'arrêter de tourner autour de son copain. Sa maladresse était touchante. J'aimais bien l'idée qu'il ne soit pas un macho arrogant trop fier de lui. Ça le rendait encore plus parfait finalement. J'étais déçue de ne pas l'avoir rencontré à l'époque du lycée, ou tout du moins, de ne pas me souvenir de lui. Même d'un simple détail. Étrangement, je m'en voulais, peut-être avions-nous même eu un ou deux cours en commun mais que par simple courtoisie il ne me le rappelait pas pour éviter de me mettre mal à l'aise. Et lorsqu'il avoua détester ce genre de soirée, je lui adressais un regard étonnée, encore plus quand il descendit en flèche le comportement des anciens élèves se trouvant ici. « Non non, ne t'excuse pas... J'veux dire, moi aussi je déteste ce genre de soirée. Pour tout avouer, je ne voulais pas venir ici ce soir. » avouai-je platement avant de l'écouter parler des anciens qui croyaient que les années lycées étaient un monde de bisounours. Je me pinçai les lèvres, assez peinée par sa réplique, car après tout, il n'avait certes pas tord, mais à l'époque, il était dès leurs. Baissant mon regard Pépie continuait sans relâche de fouiller nos souvenirs communs, dans l'espoir de se rappeler de Aeron. Je n'avais même pas le courage de l'en dissuader, elle s'obstinait tellement que c'était un combat perdu d'avance. Nous savions, l'une comme l'autre, que Aeron était un inconnu à nos yeux. Enfin, dorénavant il deviendrait le garçon parfait rencontré à la réunion des anciens élèves. « Qui se cache derrière le visage de la serviable Juno Stark ? » demanda-t-il, curieux et intrigué alors que je sortais vivement de mes pensées. « Pépie. » clama fièrement la hippie alors que je me demandais s'il n'avait déceler mon problème de double personnalité. Pépie jubilait à l'idée que Aeron ait compris que j'étais folle, elle exaltait de bonheur et rayonnait. Une sorte de pile électrique de 1000 volt qui tambourinait dans ma tête. Je souris tristement. Pour la première fois de ma vie, j'avais envie d'être normale et de lui dire « ah oui, tu te souviens de cela aussi ? » Les quatre années que j'avais passé chez les dingues me revenaient souvent en mémoire, encore mieux que les années lycée. Peut-être parce que là-bas je m'y étais toujours sentie à ma place. Une folle parmi les fous, c'est normal. « Tu racontes n'importe quoi Juno, arrête. » N'importe quoi ? Depuis quand entendre une voix dans sa tête est normal hein ? Je me frottais le front, épuisée, parce que décidément, la sociabilité était un concept qui m'échappait. Relevant le visage je rencontrais le regard de Aeron qui attendait une réponse, et à son contact, je ne pu m'empêcher bien longtemps avant de sourire à nouveau. « Désolée j'étais... » Je fis un geste impuissant et vague avec ma main. « ...ailleurs. » dis-je pour expliquer mon manque de réponse immédiate à sa question. Difficile d'avouer que j'étais entrain de me disputer avec l'envahissante Pépie Stark. « J'aime quand tu dis mon prénom. » En plus elle est égocentrique. « En réalité, je... » Je suis folle, j'entends une voix dans ma tête qui prends ma place parfois, j'ai passé quatre années de ma vie dans un asile de fous et oh, je gère un camping. « ...je suis pas une fille très intéressante. » Je posais finalement mon coude sur la table, et paume ouverte ma tête reposait dans ma main alors que je tournais le visage vers Aeron, me mordant les lèvres alors qu'un sourire léger était affiché. Puis c'est à cet instant précis qu'une idée lumineuse me vint. Idée que Pépie approuvait également pleinement. « En fait, venir ici n'était pas une très bonne idée. S'assoir à cette table, discuter, critiquer. » J'avais dans l'idée de lui faire croire que je partais, et que ouais, je le laissais en plan, comme un idiot ici alors qu'on avait à peine commencer une conversation. Je jouais un peu la fille indifférente qui avait mieux à faire ailleurs. Il ne fallait pas être Einsteing pour remarquer que je mentais. Mon ton restait ironique et léger, rien de sérieux. Je reculais ma chaise, me leva et passa derrière Aeron. J'ignorais ce qu'il pouvait bien ressentir à cet instant. « Tu es sadique Juno ! » Derrière la chaise de Aeron, je soufflai à son oreille malicieuse son prénom, lui montrant que si je partais ailleurs dans le lycée, ce serait avec lui : « Aeron. » Je mis ma main à hauteur de son épaule mais toujours dans son champ de vision afin qu'il comprenne que je voulais qu'il prenne ma main dans la sienne. Mon regard brillait d'impatience, parce que j'avais une idée bien précise du lieu où je voulais le conduire. Un coup je lui faisais croire que je partais, et l'instant d'après je l'entrainais ailleurs. « Viens avec moi, je te kidnappe pour la soirée. » dis-je, souriante avant de me mordre les lèvres. Quand je constate qu'il ne prends pas ma main, j'me dis que je faisais erreur depuis le début. Il a une petite-amie, il en a rien à foutre de moi et en fait, c'est juste un type prétentieux. « Sauf si tu préfères rester ici à ressasser les années lycées. » Un ton désinvolte, un haussement d'épaule et un sourire complice pour lui montrer que j'avais une meilleure soirée à lui proposer. Plus drôle et plus mémorable. Une soirée starkienne, ça ne se refusait pas. Danaé ne disait jamais non, elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyVen 31 Aoû - 16:47

Tout se déroulait terriblement bien, je ne savais pas comment je me sentais, mais une chose est sur c'est que j'étais heureux. Je voulais que tout soit parfait, c'est pour cela que lorsque nous sommes partit nous installer à l'une des tables, je me suis montré galant envers elle. Généralement je suis ainsi avec la gente féminine, c'était certainement à cause de mes soeurs et de l'éducation que j'avais reçu que je me sentais obligé d'être un gentleman avec les filles. Elle me remercie et m'accorde une nouvelle fois ce sourire qui me clouerai au sol tellement qu'elle me rendais fou. Elle était souriante ce qui était agréable et je me laissais dire qu'elle passe un bon moment en ma compagnie, ce qui par conséquent me rassurais. Je ne pouvais m'empêcher de faire de même lorsque mes prunelles croisèrent les siennes, j'avais l'air idiot à tout le temps être souriant, mais je m'en fichais. Elle était la déesse Juno Stark. J'ai encore moins envie que l'on vienne me l'arracher des mains, je ne veux pas que son petit copain vienne nous interrompre et reparte avec elle comme si de rien était. Je suis quasiment certain que je suis capable de pleurer si ce genre d'imprévu venait à nous séparer. Je l'a remercie d'être venue à mon secours et surtout de m'avoir aidé à tout nettoyer. Elle s'était généreusement proposé et même dans mes rêves les plus fou, la scène n'aurait pas été aussi parfaite. Comme quoi parfois l'imagination ne faisait pas tout, il y avait des idées qui nous échappent. Je ne pouvais m'empêcher de regarder intensément la belle brune, plus je la regardais plus elle souriait. Je ne veux pas m'avouer que c'est moi qui l'a rend ainsi, c'était trop surréaliste pour que ce soit la vérité. Je lui explique qu'elle est une sorte de super-héros et que je suis d'une maladresse sans limite, comme quoi la poisse parfois ça peut avoir du bon. Elle se met à rire et je suis au summum de tomber dans les pommes tellement son rire est le plus beau son qui existe. Je ne peux m'empêcher de rire légèrement à mon tour. Je pourrais me repasser la scène en boucle tellement j'étais sous son charme. Elle ne savait surement pas ce qu'elle dégageait et l'effet qu'elle me faisais. Cette fille est la perfection à l'état pur, rien que par sa simple présence, elle rayonnait dans tout son ensemble. Un soleil qui m'éblouissais, genre un bon éblouissement, celui qui ne pique pas les yeux, mais qui vous rend complètement aveugle sans que l'on se rendre compte, genre comme si elle était un était un ange qui apparaissait au beau milieu de toute cette lumière. Elle est indescriptiblement descriptible que je me surprend à faire comparaisons qu'elle trouverai complètement démentielle. Je cherche son visage du regard, elle finit par tourner la tête vers moi et m'offrir une nouvelle fois ce sourire radieux. « C'est la fille sur laquelle tu as renversé du punch qui te mettais mal à l'aise peut-être ? » Je ne comprend pas pourquoi elle me parle de cette fille, néanmoins si elle savait que c'était elle qui m'avais mis dans un tel état, je ne sais pas comment elle le prendrait. Elle se dirait automatiquement que je ne suis qu'un fou, car mon obsession pour elle date bien trop longtemps que je serais capable de lui dire faire comprendre mes sentiments pour elle. Je me fichais d'avoir tâché la robe de cette pauvre fille, le simple fait que Juno soit apparu ainsi sous ses yeux et qu'elle soit venue m'aider à réparer les pots cassés ne pouvait me combler d'avantage. Si c'était à refaire, je le referait et je ne me gênerais pas pour l'arroser de tous les côtés. Non, je ne suis pas un fou qui est sortit d'un asile, je suis juste Aeron Carlyle qui agit dans son propre intérêt quand c'est utile. « Non, crois-moi ce n'est pas elle qui me mettais mal à l'aise. » dis-je d'un voix pleine de sous-entendus, elle allait croire que j'avais quelqu'un dont j'étais proche de manière intime dans cette salle. J’espérais sincèrement qu'elle allait le prendre pour elle. « J'étais distrait disons. » ajoutai-je pour qu'elle ne prenne pas de travers ma phrase précédente. Je ne voulais pas qu'elle croit que j'étais déjà destiné à quelqu'un d'autre, car cela mettrait des barrières entre nous alors qu'elles n'avaient pas lieux d'être. Lorsque je me mettais à la scruter, cela me remémorais des souvenirs des cours que nous avons partagés ensemble. Visiblement j'ai l'impression d'être un étranger à ses yeux, ce qui au fond n'est pas plus mal. Je n'étais pas apprécié en général, c'est seulement au lycée où l'on s'est rendu compte que j'existais réellement. Comme si toutes les autres années je faisais partit du décor, que d'un coup le rideau rouge fut levé et que l'on s'est aperçu de ma présence sur la scène. Je me souviens encore que je pouvais passer des heures et heures à l'observer sans me lasser de ce que je contemplais. Pourtant je détestais faire toujours la même chose, mais tout était différent lorsqu'il s'agissait de Juno. Je me surprend à lui confier ma haine envers ces personnes qui se trouvaient tout autour de nous. Ils riaient, se cherchaient, se retrouvaient hypocritement comme dans le passé. Je les détestait toujours autant même si j'avais réussi à intégrer leur rang, ils m'avaient rendu complètement stupide. Je vous jure pour rejoindre le clan des populaires, il faut avoir le cerveau complètement vide. Si vous avez des neurones, vous êtes mal barrés. Je m'excuse auprès de Juno pour m'être laissé emporté, la pauvre elle ne devait pas comprendre ma réaction. « Non non, ne t'excuse pas... J'veux dire, moi aussi je déteste ce genre de soirée. Pour tout avouer, je ne voulais pas venir ici ce soir. » m'avoua t-elle sans ajouter une expression particulière. Nous avions un point en commun, on détestait tous les deux ces soirées complètement débile qui servaient juste à ressasser le passé qui semblait féerique pour certains, mais pour d'autres c'était plus l'effet d'un conte de fée raté. Dommage que dans les parages, les fins heureuses ne soient pas d'usage. Pour l'instant, mon petit monde tournait très bien. Lorsque je fis la comparaison que pour tous ces gens les années de lycée étaient semblables au monde des bisounours, la jeune femme se pinça les lèvres. J'avais légèrement penché la tête vers le sol, ne voulant pas confier ce genre de chose dans le blanc de ses jolies yeux. Tandis que je relevais mon visage pour lui faire face, Juno baissa la sienne. Elle me faisais vraiment de la peine. Elle aussi n'avait pas du avoir de bons souvenirs du lycée. Je le savait, elle aussi était extérieur à toute cette euphorie générale. C'est ce qui m'avais toujours plu chez elle, Juno était différente. Elle avait ce quelque chose que toutes ces filles n'avaient pas. « Heureusement que tu es venue alors, je me sentirai seul sinon et puis on se serait jamais rencontré. T'imagine ce que tu aurais raté ? » dis-je avec mon plus beau sourire essayant de lui faire comprendre qu'elle avait fait le bon choix en décidant d'être finalement venue ici. Non je n'étais pas en train de la draguer. Bon un peu quand même, mais elle n'allait certainement pas s'en compte puisque niveau drague je n'avais pas beaucoup d'expérience. C'était Kirby qui m'avais enseigné l'art de la séduction, alors forcément je n'étais pas une flèche en la matière. Je devrai avoir la pression d'être auprès du grand amour de ma vie et pourtant, j'arrivais à être naturel avec elle. Je voulais connaître un peu plus Juno, je voulais savoir qui se cachait derrière ce beau visage. Je l'a regardais intrigué par la personnalité de la belle brune. Cette fille était un grand mystère pour moi, je n'arrivais pas à déceler ce qui parfois l'a rendait aussi perdue bien qu'elle soit totalement lucide. Il y avait aussi son regard qui me semblais cacher quelque chose, je devais certainement être complètement à l'ouest. Je l'observais depuis tellement longtemps que mon cerveau partait en vrille, je devenais carrément paranoïaque. J'attendais une réponse, mais elle était complètement ailleurs. Sans doute fallait-il qu'elle réfléchisse à ce qu'elle allait dire et ne pas dire, ma question était surement déplacé. Je ne savais plus quoi penser me contentant d'attendre et de l'a regarder bêtement toujours avec ce même sourire collé aux lèvres. Elle relève sa tête puis se met à sourire finalement. Juno s'excuse m'expliquant qu'elle était ailleurs, ce que j'avais facilement deviné. « Ne t'excuses pas. » dis-je d'un ton qui se voulait rassurant. Nous avions la même capacité de toujours nous perdre dans nos pensées, autre point en commun ? « En réalité, je (...) je suis pas une fille très intéressante. » C'était impossible qu'elle soit inintéressante, il aurait envie de lui crier haut et fort que c'était inconcevable. Elle était Juno Stark. J'étais déçu, dans le sens où j'étais persuadé qu'elle l'était, mais qu'elle n'avait pas envie de répondre à sa question. Pourtant, je ne voyais pas ce qu'elle avait à caché. Néanmoins j'aimais ce côté mystérieux, je laisserais alors mes idées sur sa personne grandir encore un peu plus ne pouvant en savoir d'avantage. Je l'observe poser son coude contre la table et tenir sa tête avec sa main. Elle se mordait les lèvres, souriant légèrement, c'est fou ce qu'elle pouvait être sexy à me regarder ainsi. C'est au moment où je me dis que je pourrai lui plaire qu'elle me lâche : « En fait, venir ici n'était pas une très bonne idée. S'assoir à cette table, discuter, critiquer. » Je tombais de haut, genre d'un bullding avec au moins plus de 100 étages. Je vous jure je priais de toutes mes forces pour que ce soit une blague. Son ton avait été léger et ironique sur les bords, c'est sans doute mon esprit qui me jouais des tours, ça se trouve elle avait usé d'un ton bien plus sec que je voudrais me l'avouer. Pire, elle se fichait complètement de moi. Juno Stark s'était déjà lassé d'Aeron Carlyle. Outch. Cela faisait mal, je l'a regardais impuissant, j'avais mal au coeur réalisant que mon pire cauchemar se produisait. Elle recule sa chaise, se lève et passe derrière moi. J'aimerais l'a retenir en lui prenant le bras, mais je me dis que je n'en est pas le droit. C'est foutu, elle a quelqu'un dans sa vie et moi je n'étais qu'un idiot. Néanmoins, je n'étais pas au bout de mes surprises avec elle. La jeune femme souffle mon prénom de manière malicieuse à mon oreille et c'est repartit pour un tour. Qu'es-ce qu'elle me voulais encore ? Peut-être qu'elle avait envie de m'enfoncer encore un peu plus le couteau dans la plait. Pourtant la voix qu'elle avait entreprit me redonnais espoir, me décrochai même un sourire. Saleté d’ascenseur émotionnel. Elle pose sa main sur mon épaule, ce qui me fait légèrement sursauter, mais je pense qu'elle n'a rien sentit faisant semblant de m'enfoncer un plus dans ma chaise. J'étais au bord de faire une syncope. Mon coeur s'emballe de nouveau pour elle à une vitesse défiai tout ce que l'on pouvait imaginer, je regarde sa main et la fait languir quelques secondes de plus bien que je me torturai par la même occasion. « Viens avec moi, je te kidnappe pour la soirée. » Juno était par-faite. Cette fille me rendais complètement dingue, j'essaie de tenir restant encore silencieux et cachant mon excitation face à cette proposition. « Sauf si tu préfères rester ici à ressasser les années lycées. » dit-elle d'un ton désinvolte accompagné d'un haussement d'épaule et d'un sourire complice. C'est qu'elle pouvait être belle. Je ne résiste pas plus longtemps et pose ma main dans la sienne. Je me lève, me retrouve face à elle, entrelaçant mes doigts dans les siens, je l'a dévore du regard. « Je suis officiellement ton prisonnier fait ce que tu veux de moi, je suis tout à toi. » Je l'a laisse m'entraîner dieu sait où avec elle, je ne sais pas ce qui m'attend, j'espère seulement qu'elle ne joue pas avec mes sentiments. Tant pis si elle me brise le coeur, le jeu en vaut la chandelle. Je ne me reconnais plus, Kirby si elle m'avais observé serait certainement fière de moi. Je ne prend pas soin de lui dire que je m'enfui avec Juno, contrairement à moi, elle appréciait ce genre de soirée. Alors que nous traversions la salle ensemble, main dans la main, nous croisons la fille que j'avais arrosé quelques minutes plus tôt qui était dans une colère monstrueuse. Je m'approche de l'oreille de Juno et lui confie d'un ton malicieux, le même qu'elle avait emprunté quelques minutes plus tôt : « Au faite, ce n'est pas ma copine si c'est que tu veux savoir. » Au même moment son petit ami qui l'a suivait comme un petit chien se pointa et elle rejeta toute sa colère sur lui. J'aurai pu ajouter que j'étais aussi libre que le vent, mais je préférais encore laisser un peu de suspense. Après tout, je n'étais pas sur à cent pour cent nous partagions le même statut facebook.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyLun 3 Sep - 12:41

« Il est déjà en couple. » La déception de Pépie me frappa de plein fouet si bien que je cesse instantanément de sourire et me contente de hocher simplement la tête quand il avoue avoir été distrait. Je ne comprends pas spécialement pourquoi je suis déçue moi aussi. Je ressens bien la déception de Pépie, mais à côté il y a la mienne. Cette sensation étrange dans le ventre quand il sous-entend qu'il y a une fille dans la salle qui lui plait. Parce qu'il l'a sous-entendu, c'est évident. « Tu es jalouse. » m'explique tristement Pépie. La jalousie, je connais cela, mais pas lorsqu'il s'agit des relations amoureuses, pas quand un garçon est dans l'histoire. C'est idiot, je trouve. On vient à peine de se rencontrer, alors oui, je trouve cela illogique et étrange. Je ne devrais pas ressentir cela, ni maintenant, ni jamais. Ça ne fait pas mal, mais ça me pique quand même l'estomac. C'est une sensation rigolote, bien que désagréable à la fin. Finalement je relève la tête, bien que profondément déçue, pour scruter la salle. Je ne suis pas très discrète à regarder chaque fille qui passe à côté de notre table ou à aller et venir d'un endroit à un autre dans la salle. Parce que l'une d'elle plait à Aeron et bizarrement ça m'agace. Peut-être qu'elle lui plait seulement, mais peut-être qu'il y a plus entre eux quand même. J'avais vu assez de séries pour savoir qu'un garçon et une fille pouvaient entretenir une relation plus que amicale sans être pour autant en couple. « On appelle cela communément des sex-friends, Juno. » Oui, voilà. Et bien peut-être que Aeron entretenait ce genre de relation avec une fille de la salle. « Tu penses que c'est qui ? » Mon regard passait d'une fille à une autre. Mais quand certaines prenaient la main d'un garçon à côté d'elle ou adressaient un regard aguicheur à leur cavalier, elles étaient éliminées de la liste des potentielles petites amies de Aeron. J'ai légèrement du mal à me dire qu'il a une copine et qu'il est vraiment en couple. C'est bizarre parce qu'il y a à peine quinze minutes on ne se connaissait pas, et me voilà bouffer par une jalousie qui n'a pas lieu d'être. Alors je reporte mon attention sur Aeron qui ne cesse pas de sourire. Et cette fois-ci je me demande si il n'a pas compris que je suis jalouse, ou tout du moins que cette histoire m'agace et me gêne. Qu'il n'ait pas décelé mon soucis de double personnalité semble normale, mais là, je suis assez flagrante à regarder toutes les filles de la salle. « Faudra revoir les bases de l'espionnage ma belle. » Oui, tu as raison. Pourtant je continue de me mordre les lèvres doucement, plus par peine que par réel agacement, et je jette un coup d'œil furtif de temps en temps dans mon dos pour scruter l'autre partie de la salle. « Elle, peut-être. Regarde comment elle est jolie. » Qui ça ? « La fille, là-bas, assise avec tout un groupe. La blonde. » Étonnant mais la fille nous regarde aussi, Aeron et moi. Elle a un grand sourire collé sur ses lèvres et ne cesse de nous adresser des regards furtifs également. La déception de Pépie s'agrandit, la mienne aussi et je finis par me retourner vers Aeron. J'ai mal dans le ventre, je ressens encore ces désagréables picotements et cette envie étrange de fondre en larme. Si ça c'est vraiment de la jalousie, et bah alors c'est moche. J'aime pas ça. Pourtant je me rends compte que j'ai perdu le fils de la conversation avec Aeron, je me sens perdue, voir totalement paumée. Je n'ose pas vraiment lui demander de répéter, il pourrait croire que je ne m'intéresse pas à ce qu'il raconte, alors que c'est tout le contraire. Devoir suivre la conversation avec Pépie d'un côté et celle avec Aeron de l'autre, c'est comme être sur un ordinateur et discuter sur msn et Facebook en même temps. Au même endroit, mais sur deux réseaux sociaux différents. C'est dur. « Heureusement que tu es venue alors, je me sentirai seul sinon et puis on se serait jamais rencontré. T'imagine ce que tu aurais raté ? » Il me sourit, avec un sourire tellement lumineux et communicatif que je le lui rends, et souris à mon tour. Je me sens bien à ses côtés, et quand son regard croise le mien, les picotements atroces dans mon estomac disparaissent. Non ils laissent place à une chose plus agréable, qui me rends doucement joyeuse. « Une envolée de papillons. T'es pathétique Juno là. » C'est l'effet Aeron, faut croire. Sa gentillesse et sa maladresse sont touchantes, et ses sourires mettent en confiance. « Une rencontre autour d'un verre renversé. » Je réponds finalement sur le même qu'il emploi. Un brin aguicheur sans pour autant le draguer. Pépie fond dans ma tête. « Après l'espionnage faudra qu'on revoit les bases de la séduction. » Pourtant Pépie ne peut s'empêcher de trouver le moment agréable, ainsi qu'apprécier la complicité qui s'instaure entre Aeron et moi. On a beau ne pas se connaître, on s'entend visiblement bien quand même. Mes yeux se posent sur lui, partout, parce que je n'arrive pas à le lâcher du regard. Pépie a beau être tout autant fascinée que moi par Aeron, elle reste néanmoins lucide et me rappelle doucement qu'il est en couple. Bam. Mon sourire se brise une nouvelle fois, et la douleur revient dans mon ventre. Je me mords les lèvres et finis par baisser le regard vers mes mains. Une autre sensation m'envahit, moins désagréable mais tout aussi gênante et blessante. « Le chagrin. » m'informe tristement Pépie, une nouvelle fois. Épuisée – non pas à cause de la fatigue mais plus par tristesse – je passe une main sur mon front avant de relever le visage vers Aeron. Une idée lumineuse vient de me frapper. J'avais finalement fini par me lever, faisant doucement croire à Aeron que je l'abandonnais ici avant de lui révéler que je voulais l'emmener autre part. Derrière lui, je lui tend gentiment ma main pour qu'il la prenne. Ignorant si il pèse le pour et le contre ou si il veut simplement me faire languir, je constate qu'il ne prend pas instantanément ma main. Cette envie de m'enfuir avec lui ne doit pas être réciproque, et je ne peux décemment lui en vouloir, surtout vis-à-vis de sa petite-amie. Et alors que je pensais qu'il partirait de son côté rejoindre sa blonde, il vient poser sa main dans la mienne. Sa main est chaude, et le contact est loin d'être désagréable. Au contraire, l'envolée de papillon redémarre. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi proche d'un homme et d'être si complice. Il y a bien eu Micah, c'est vrai, mais je l'avais quitté méchamment, de peur de le faire souffrir avec mon problème. « Considère-moi comme une amie ou une correspondante étrangère, plutôt que comme un problème. Ça me blesse. » Je souris à la pensée de Pépie, tandis que Aeron finit par se lever et me suivre. Il entrelace ses doigts aux miens, comme ci on se connaissait depuis toujours et que ce genre de détail paraissait normal dans notre relation. Je souris encore plus, bien que je ne devrais pas, je le sais. Mais ça me plait. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de rougir et d'être gênée lorsqu'il pose son regard sur moi. Il m'avait regardé ainsi avant lorsque je nettoyais la table, mais cette fois-ci je le remarque vraiment et je ne sais pas si je dois être gênée ou flattée par l'intention qu'il me porte. « Je suis officiellement ton prisonnier fait ce que tu veux de moi, je suis tout à toi. » Je garde mon regard plongé dans le sien encore quelques secondes, comme fascinée par la façon qu'il avait de nous faire fondre, Pépie et moi, à chaque fois qu'il me parlait ou me regardait. Malgré tout, j'essaie de me dire qu'il ne s'agit simplement que de gentillesse, et rien d'autre. Il est en couple, que pourrait-il nous offrir d'autre que de la gentillesse et une potentielle amitié ? Pas grand chose. Je finis par l'entrainer à ma suite, ayant une idée bien précise de l'endroit où je voulais me rendre. Avant de quitter la salle, c'est plus fort que moi, je jette un dernier coup d'œil vers la copine blonde de Aeron. Soit elle a senti que je l'observais, soit elle-même nous observait, quoiqu'il en soit elle relève les yeux vers nous, alors qu'elle sourit toujours. « Lâche la main de Aeron ! » m'ordonne Pépie. Et malgré son ordre, je fais tout le contraire, je m'agrippe à lui et presse doucement ma main dans la sienne, comme pour m'assurer que lui non plus n'a pas eu dans l'idée de me lâcher. Je l'entraine vers la porte de sortie quand on tombe nez à nez avec la furie, celle partie vers les toilettes après que Aeron lui ait malheureusement renversé du punch sur sa robe. Pépie est aussi surprise que moi et pourtant je ne bouge pas lorsque la fille, énervée, passe à nos côtés. « Au faite, ce n'est pas ma copine si c'est que tu veux savoir. » Je sens le souffle de Aeron dans mon cou, et comme une idiote je rougis à nouveau quand j'entends le ton qu'il emploie et que je constate sa proximité avec moi. Apparemment il avait compris que ça m'intriguait. « C'est bon à savoir. » que je lui lance alors que je le fixe encore. Toujours ce même timbre de voix. A la fois aguicheuse, joueuse et séductrice. Et ça me fait drôle de réaliser ce qui je suis entrain de faire avec Aeron. Je finis tout de même par reprendre mes esprits malgré le fait que je sois déboussolée par Aeron. On sort dans le grand couloir, passant de la musique horriblement forte à un silence calme et accueillant, la musique se transforme plus en sourdine finalement. Bizarrement sur le moment je n'ai pas envie de parler, je me remémore doucement les années lycée où je voyais tous les couples défilés ainsi dans ce grand couloir, main dans la main et amoureux. Sauf que Aeron et moi, on est pas amoureux. Malgré tout j'ai l'impression de rattraper le temps perdu, de vivre maintenant ce que j'aurai dû avoir vécu des années plutôt. Si j'avais fais attention à Aeron à l'époque du lycée, néanmoins je me dis que ça n'aurait pas forcément fonctionné. C'était un populaire, un peu un alpha dans la meute. Alors que moi j'avais toujours été dans le groupe des outsiders. C'est seulement lorsqu'on arrive à l'endroit où je désirais le conduire que je me tourne vers lui, tandis que ses doigts sont toujours entrelacés aux miens. Je regarde un instant nos mains liées, à la fois triste et heureuse. Et quand je croise à nouveau le regard de Aeron, je souris. « On est presque arrivé. Seulement tu dois fermer les yeux. » Mon sourire s'agrandit tandis que je me mords les lèvres, un vieux toc que j'ai décidément. « Tu peux avoir confiance en moi. » Je me sens presque obligée de le dire, car j'ai l'impression qu'il ne veut pas fermer les yeux. Son regard est toujours fixé sur moi, et je finis par détourner les yeux, gênée. Quand je constate qu'il a vraiment fermé les yeux, je ne peux m'empêcher de l'admirer quelques secondes, et je souris toujours autant, encore plus même, parce que je suis vraiment heureuse. Même Pépie ressent la même chose. Et c'est agréable de réaliser que pour une fois, on est d'accord. Finalement j'informe Aeron qu'on doit marcher encore un peu, juste quelques pas. Arrivée face à la porte de la pièce qui m'intéresse, j'ouvre celle-ci et entraine Aeron à l'intérieur alors que je lâche un rire joyeux, montrant bien ma bonne humeur. Les chaises sont déjà en cercle, comme autrefois, et c'est réconfortant de réaliser que certaines choses ont changé mais que d'autres sont restées les mêmes. « La surprise va bientôt être dévoilée. Assis-toi avant s'il te plait. » dis-je tout en rigolant. Devant une chaise j'aide Aeron en posant sa main libre sur le dossier de la chaise afin qu'il sache où se mettre. Et c'est avec un pincement au cœur que je lâche sa main pour m'avancer au milieu de la pièce. Pour rire j'aimerais lui dire que c'est moi la surprise, mais je suis pas du genre très prétentieuse alors je m'abstiens. Pépie rigole, elle apprécie le moment et se contente d'observer à travers mes yeux. On aura jamais été autant fusionnelles qu'à cet instant, comme si la présence de Aeron nous permettait de nous rendre compte qu'on pouvait s'allier l'une à l'autre. Au milieu de la salle, j'affiche un grand sourire et finis par déclarer : « Maintenant, tu peux ouvrir les yeux. » Il doit se demander où nous sommes, mais la lumière des réverbères à l'extérieur dévoilent une salle de classe dont les tables ont été retirées ou poussées contre les murs, afin de laisser le centre de la pièce libre, de telle sorte à pouvoir disposer des chaises en forme de cercle. L'ancienne salle du club de lecture. J'observe quelques secondes Aeron alors que mon sourire s'agrandit une nouvelle fois. « Bienvenue à ta première réunion au club de lecture organisée par Juno Stark ici présente. Oui, c'est moi. » et je lève la main pour me désigner, même si c'est pathétique parce qu'il y a que nous dans la salle, personne d'autre. Joyeuse je rejoins Aeron, tire une chaise afin de la coller complètement à la sienne. Notre proximité me chamboule encore, mais cette fois-ci je pense à respirer avant de m'écrouler à cause d'un éventuel malaise. Je plonge à nouveau mon regard dans celui de Aeron et finis par dire doucement : « Comme tu veux savoir qui est Juno, et que moi je veux savoir qui est Aeron, je propose qu'on utilise cette réunion de club de lecture pour apprendre à se connaître. » Et là, Pépie explose de joie. Cette folle croyait que j'allais révéler mon secret à Aeron, et que je lui parlerais d'elle. Sauf que non, ça n'arrivera pas, jamais. « Pourquoi il n'y a que toi qui peut lui parler ? » Fais pas ta jalouse. « C'est toi qui est jalouse depuis tout à l'heure. » Toi aussi. « Même pas vrai, ou juste un peu. Je ressens ce que tu ressens je te signale. » Et moi je ressens aussi ce que tu ressens. « Idiote ! » C'est toi l'idiote. « Tu sais ce qu'elle te dit l'idiote ? Que tu finiras vieille fille avec quinze chats autour de toi. Et un jour ils finiront pas te manger tes chats. Moi aussi j'ai le droit de parler avec Aeron. » Laisse-moi tranquille avec ton histoire de chat. Aeron n'a pas besoin de savoir que nous sommes deux. « Alors partons d'ici. » Toi tu n'as qu'à partir. Finalement elle part simplement bouder, et je constate que comme une imbécile le regard dans le vague, je fixais une des fenêtres de la salle pendant que je me disputais avec Pépie. Je secoue péniblement la tête et finis par cligner des yeux pour réagir avant de reporter mon attention sur Aeron, confuse. Si Danaé avait été là, elle aurait instantanément compris qu'il y avait un problème entre Pépie et moi. Seulement cette fois-ci je ne peux pas me permettre d'en parler. Aeron me prendrait pour une folle. C'est la seconde fois que j'ai un moment d'absence, et si généralement je fais attention quand je suis en présence de quelqu'un d'autre, ce coup-ci j'ai tout foiré. Alors je fais comme ci il ne s'était rien passé, malgré le fait que je suis gênée et que les remords commencent à doucement me frapper. « Alors je veux savoir... » Je fais mine de réfléchir avant de demander : « Ton métier, ta couleur favorite, ton film préféré et ton super héros favoris. » Je souris et me mords les lèvres au moment où j'évoque le coup du héros. Parce que même si c'est un garçon, il risque de me prendre pour une folle de poser cette question. Mais à Pépie cela semble important à savoir, alors pour lui faire plaisir, je préfère demander à Aeron. « Mais je te préviens, si tu me dis que ton héros préféré est Batman, ou Aquaman, je m'en vais. » Et je me mets à rire toute seule, parce que je suis pathétique quand je parle des super héros.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. EmptyJeu 8 Nov - 1:06

Elle tourne la tête dans tous les sens et je me demande vraiment ce qui peut la distraire autant. Peut-être qu'elle cherche son petit copain, peut-être qu'ils devaient se retrouver à un endroit précis et qu'elle se demande ce qu'il peut bien faire. Je suis tellement bien actuellement que je chasse vite ces mauvaises idées de mon esprit. Elle était, est et sera toujours mienne. C'est beau d'y croire et d'avoir la prétention de le penser, mais depuis le temps qu'elle m'appartenait mentalement, elle est un peu la mienne. Ma personne. Bêtement, je continue de sourire en m'extasiant ouvertement sur sa beauté. J’essaye de lui faire sous-entendre qu'elle me plais, seulement, je ne suis pas doué avec cela. Moi-même je ne sais pas si le message est arrivé jusqu'à son cerveau, je ne veux pas lui faire du rentre dedans de peur qu'elle parte en courant. On ne pouvait pas m'attribuer à la naissance en plus de mes super-pouvoirs, le talent de la séduction. Pourtant je veux qu'elle sache que je suis seul et entièrement à elle pour toute la soirée. Quel beau cadeau n'est-ce pas. Juno a beau être ailleurs quand je lui fait savoir ce qu'elle aurait pu louper si elle avait préféré rester chez elle, encore une fois j'ai le droit à ce sourire parfait made in Stark. Depuis le début de la soirée je l'est enregistré genre trente mille fois, sous plusieurs angles différents, cette fois mes croquis auront l'air très réalistes bien qu'ils l'étaient déjà un minimum. « Une rencontre autour d'un verre renversé. » dit-elle d'un ton un peu aguicheur, le même que j'ai employé un peu plus tôt, de quoi me rassurer et me faire sourire davantage. Cette fille m'intrigue dans tous les sens du terme, son air perdu ou parfois même ailleurs lui donne un charme supplémentaire. Certains penseront qu'elle s'ennuie, personnellement je préférais me dire que je la trouble assez pour remplir son esprit de petits Aeron qui travaillent, afin qu'elle tombe amoureuse de moi. Je ne peux m'arrêter de sourire, pourtant je sais que je devrais reprendre une mine normale, mais c'est impossible. Je réalise peu à peu avec qui je suis, ce qu'elle représente pour moi et mon ventre décide de me mettre un coup de stresse supplémentaire. Il se noue, mon coeur bat à toute vitesse, une sensation dont je ne suis pas habitué, mais à laquelle j'allais bien devoir m'y faire. Je ne compte pas en rester là, je ne veux pas qu'elle m'échappe. C'est bizarre, mais j'ai l'impression que nous sommes deux vieux amis qui se retrouvent. J'aimerai que ce soit réellement le cas et rien que le penser, j'imagine que c'est pareil de son côté. Cette complicité est très agréable et me met en confiance par la même occasion. Nous nous regardons intensément, je ne sais pas exactement pendant combien de temps, mais mon regard ne peut se détacher de ses yeux, de son corps, de tout. Parfois j'ai du mal à la suivre surtout lorsqu'elle rompt ce genre de moment, cela me fait de la peine je crois. Je tuerai vraiment pour savoir ce qu'elle pense, la possibilité d'un éventuel homme dans sa vie me reviens de plein fouet tel un boomerang. C'est difficile parce qu'on a été séparé pendant tellement d'années que ma mise à jour sur la vie de Juno Stark n'a pas pu être effectué, car tout de même je ne suis pas obsédé au point d'avoir fait des recherches internet tel un psychopathe en puissance. Après, je ne dis pas que demain je ne le ferais pas, peut-être que je la demanderais en ami sur facebook et que je la suivrai sur twitter, c'est une éventualité à ne pas négliger. Perdu également dans mes pensées, je fut réveillé par la pseudo fuite de Juno. Je joue alors d'elle, comme elle joue de moi et ne saisi pas instantanément cette main qu'elle me tend, afin que je la suive. Mes émotions vis-à-vis d'elle étaient multipliés par un coefficient tellement fort que sur le moment j'eus moi aussi envie de me venger. L’arroseur, arrosé. Je pose alors ma main sur la sienne avant qu'elle ne prenne les jambes à son cou et lui fait comprendre que je ne l'abandonnerais pas pour ma pseudo petite amie. Le contact de ma main contre la sienne est fort agréable, sa main est douce et tiède, je m'écroulerais de bonheur si elle était en mesure de comprendre à quel point elle me fais de l'effet. Je ne peux m'empêcher de mêler mes doigts aux siens même si ce genre de geste est réservé aux amis plutôt proches, j'ai envie de dire on s'en fou de l'ordre à respecter. Mon sourire est définitivement collé à mon visage, d'ailleurs ça m'amuse de la regarder et de voir ses joues changer de couleur. Je ne sais pas si tout est réciproque, mais je me laisse croire que j'ai mes chances. D'ailleurs elle n'est pas la seule à rougir, on est jumeaux de joues à faut de ne pas être jumeaux de mains. Peut-être que comme Joey dans friends l'espérais, on pourrait faire un spectacle et montrer à tout le monde, comment on réussissait à se faire rougir mutuellement. Idée stupide je vous l'accorde, mais bon sang que ça me donne envie de rire. Je mentionne à Juno que je suis son esclave pour la soirée, une sorte de prisonnier et qu'elle a tous les droits sur ma personne. Nous traversons la salle, j'avais clairement l'air d'un imbécile heureux, mais je savais qu'elle n'était pas en mesure d’apercevoir ce petit détail, alors que les autres, oui. Je sens la main de la belle brune se presser contre la mienne, j'apprécie le geste même si je ne peux rien faire de plus pour la rassurer. Au moment où nous allions sortir de la salle, on croise la nana qui avait contribué à notre rencontre. J'aimerai la remercier, mais j'ai senti que tout à l'heure, Juno pensais clairement que je jouais double jeu à cause d'elle. Je lui souffle alors à l'oreille qu'elle n'a rien avoir avec moi, sans pour autant lui dire clairement que je suis célibataire. « C'est bon à savoir. » me lance t-elle toujours avec cette même voix, j'ai l'impression que nous jouions à chiens et chats, ce qui me plait beaucoup. En plus, ce timbre de voix qu'elle employais avec moi avait le don de me faire fondre complètement. Je laisse croire que je lui plait, c'est bête, mais j'ai envie de croire que j'ai mes chances quitte à souffrir si ce n'est pas le cas, elle en vaux largement la peine. Lorsque l'on sort de la salle, c'est comme passer du chaud au froids, sauf qu'il est question de la musique qui est moins imposante voir quasiment inexistante. Un calme qui ne fait pas de mal. Le grand couloir où nous nous trouvions était regorgé de souvenirs pour ma part, des bons comme des mauvais. Je suis fière de le parcourir avec Juno comme j'en est toujours rêvé. Cela d'ailleurs peut se lire sur mon visage, je ne pouvais cacher ma joie. Forcément pendant toutes ces années j'ai été avec les mauvaises personnes, dans la mauvaise team. Le groupe des populaires ne m'a jamais correspondu, c'était juste un moyen de sécurité pour ne pas continuer à vivre comme les années précédentes. Des années atroces où j'étais persécuté parce que j'avais le malheur d'être différent. Une époque révolu et même si au fond j'ai des regrets, c'est mieux que ça se soit passé ainsi. Juno tourne la tête de nouveau vers moi avec ce même sourire auquel je suis obligé de répondre. « On est presque arrivé. Seulement tu dois fermer les yeux. » un sourire qui s’amplifie et comme plusieurs fois au cours de la soirée, elle fini par se mordre les lèvres. Un réflexe que je trouve trop mignon, elle était juste trop mignonne. Elle me dis que je peux lui faire confiance, je reste très intrigué sur l'endroit où elle voulait m'emmener, je voudrais fermer les yeux instantanément, mais je reste omnibulé par la beauté de cette dernière. Un regard remplit d'admiration qui restait également assez insistant. Elle finit par détourner les yeux, j'ai certainement dû la gêner ou un truc dans le genre. Je ferme alors mes yeux me plongeant dans l'obscurité totale, je suis totalement à sa merci. Il eut quelques secondes de battement avant qu'elle ne m'informe que nous devrions marcher encore un petit peu, je fini donc par dire : « Je te fais entièrement confiance. » je me laisse alors guidée par Juno tout en essayant parfois de savoir où je me trouve, mais impossible de me situer cela faisait trop longtemps que je n'avais pas mit les pieds dans cet endroit. Nous n'avons pas beaucoup marché, j'entend Juno ouvrir une porte et par la même occasion elle m'entraîne avec elle à l'intérieur. Elle se met à rire joyeusement, un rire qui me fais sourire, un rire que j'aimerais entendre pour le restant de mes jours. J'aime ne pas savoir où je suis, être dans l'inconnu, cela me stresse, mais un genre de bon stresse similaire à de l'adrénaline. « La surprise va bientôt être dévoilée. Assis-toi avant s'il te plait. » dit-elle toujours avec ce même rire, elle m'aide à m’asseoir sur cette fameuse chaise tout en posant ma main dessus. Je m’exécute reconnaissant ces bonnes vieilles chaises de cours qui ne m'ont pas manqués et je suis à la fois déçu qu'elle me lâche la main. Mes yeux sont toujours fermés, je me demande vraiment où elle m'a emmené et supporte difficilement ce suspense insoutenable. Elle le laisse durée pendant quelques secondes plus et m'informe que je peux ouvrir les yeux. « Bienvenue à ta première réunion au club de lecture organisée par Juno Stark ici présente. Oui, c'est moi. » dit-elle joyeusement accompagné de ce merveilleux sourire, j'ai juste envie de crier haut et fort pour exprimer à quel point cette fille est géniale. Elle ne pouvait pas me faire de meilleure surprise, vous vous rendez-compte ? Ma première réunion au club de lecture avec Juno Stark ? J'en rêve depuis genre une éternité. En plus, le mieux c'est que je suis exclusivement avec elle. C'est maintenant certains, elle vient d'écraser mes rêves les plus fous par d'autres qui sont bien meilleurs et surtout réalistes. « Quel honneur, je veux dire que n'aurais pas pu rêvé mieux. Tu es surprenante, Juno Stark, sincèrement. » j'ai les yeux qui pétillent comme ceux des enfants, cette fille est à coupé le souffle dans tout son ensemble. Elle saisi une chaise qu'elle colle à la mienne, notre proximité me rend fou sous le sens où je m’aperçois que je n'ais pas gâché toutes ces années à être amoureux d'elle. Juno est comme j'ai toujours rêvé qu'elle soit et je suis loin d'être au bout de mes surprises. « Comme tu veux savoir qui est Juno, et que moi je veux savoir qui est Aeron, je propose qu'on utilise cette réunion de club de lecture pour apprendre à se connaître. » L'idée me plais, depuis tout à l'heure j'affiche un grand sourire qui va finir par être encré sur mon visage si je continue ainsi. Je suis tellement sous le charme, je vous jure je ne vais jamais m'en remettre tellement elle est parfaite. Elle veut savoir qui je suis et dire que nous aurions pu nous organiser une petite réunion ainsi, il y a des années et des années. Je suis sur que ça n'aurait pas été aussi parfait qu'à présent, je suis certains que j'aurais même tout fait foirer. « Tout ce que tu voudras. » me contentais-je de répondre attendant patiemment son questionnaire. Encore une fois je la trouve ailleurs, cela commence réellement à m'intriguer, néanmoins j'aime cet air perdu qu'elle peut prendre parfois. Sincèrement, si je m'écoutais parler je suis sur que je me ferais peur tout seul et qu'elle finirait par conséquence avoir peur de moi. J'ai l'impression d'être un vrai dérangé avec un regard de psychopathe. Tout de même, j'espère lui inspirer autre chose que cela. Le bon point c'est qu'elle ne me regarde pas et qu'elle ne pense pas que nous sommes plusieurs là-haut. Tout d'un coup, elle me ramène avec elle à la réalité. Elle reprend le fil de la conversation comme si de rien était et me dis qu'elle veux savoir mon métier, ma couleur favorite, mon film préféré et non, je ne rêve pas... MON SUPER HÉROS FAVORIS. J'enregistre ce moment dans ma tête, je vous jure je crois que je vais vraiment faire une syncope. Mon coeur s'emballe davantage et je crois que j'ai l'air d'un imbécile tellement je suis heureux de sa demande. Mon super héros favoris, vous ne savez pas ce que c'est de tombé sur une fille qui vous demande cela. Il y a une chance sur un milliard pour que ça arrive sur celle que vous appréciez fortement. Majoritairement, aucune fille ne pose cette question, aucune. Sauf ma Juno, la meilleure, la mieux, la parfaite. « Mais je te préviens, si tu me dis que ton héros préféré est Batman, ou Aquaman, je m'en vais. » Je l'aimeeeeeeeee. Si j'étais un smiley je serais celui qui tombe par terre. « Épouse-moi. » lâchais-je automatiquement avec des yeux remplit d'admirations. Je suis surexcité à l'idée de lui répondre, j'essaye de cacher cette joie tant bien que mal, je ne voudrais pas qu'elle prenne les jambes à son cou. Il ne faut pas que je réponde trop vite que j'oublie des détails importants. Je me prend la tête, mais bon sang qu'elle en vaut la peine. « C'est partit, alors commençons par le commencement. Je m'appelle Aeron Carlyle, mais tout le monde m'appelle Aeron Man depuis ma "tendre" enfance. » Faux, il n'y a que moi qui force tout le monde à m'appeler ainsi, mais elle n'est pas obligé de le savoir. « Je suis un passionné de comics depuis environ ma naissance, voir un peu avant. Je suis devenu un auteur de comics, j'ai créé ma propre bande dessinée "Atomic Heroes" centré principalement sur mon vécu qui a connu un franc succès. Parallèlement je suis un dessinateur pour une boite de dessin-animée et un artiste à mes heures perdues... Mes oeuvres sont d'ailleurs très spéciales. Ma couleur favorite est le rouge, mon film préféré est star wars et mon super héros préféré est donc, Iron Man. » Je suis fière de moi, j'ai réussi à me canaliser à propos de mon obsession pour les super héros. J'aimerais me décerner une médaille voir une coupe pour cet effort exceptionnelle, mais en même temps c'est nécessaire. Je ne veux pas la faire fuir et je sais à quel point je suis dérangé quand je m'y met. « En tout cas, tu as visé la fléchette au bon endroit avec le coup du super héros. C'est tellement rare des filles qui parlent de cela au premier rendez-vous, parfois même certaines n'en parlent jamais. » Lui confiais-je, je veux lui faire comprendre à quel point elle est parfaite, à quel point elle sort du lot, à quel point elle est unique. Je me sens à l'aise à ses côtés, je ne bafouille pas et je surprend de minute en minute. Elle a un effet sur moi qui me rend complètement dingue. J'arrive à me maîtriser, j'ai réellement l'impression qu'on se connait depuis toujours, comme si on se remémorait des banalités qu'on connaissait par coeur. « C'est à ton tour, je veux savoir ton métier, ta couleur favorite, ton film préféré et ton super héros favoris. (...) Et attention à ce que tu vas dire pour le super héros, je ne te met absolument pas la pression. » dis-je en riant, j’enchaîne avec un sourire naturel, j'ai l'étrange impression qu'à ses côtés que rien et personne ne pourra m'enlever ce fichu sourire. Je me sens heureux à une puissance inimaginable, c'est comme si j'étais le mec qui a marché sur la lune pour la première fois.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



high school never end ∆ stark & aeron man. Empty
MessageSujet: Re: high school never end ∆ stark & aeron man. high school never end ∆ stark & aeron man. Empty

Revenir en haut Aller en bas

high school never end ∆ stark & aeron man.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» if we were in wonderland ∆ Aeron.
» à la poursuite du bonheur. (aeron)
» Somebody save meee ♪ Aeron&Eli.
» danaé/aeron/reedel - fin janvier.
» absence de danaé hawthorne/aeron carlyle ; London here we coooooome !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE SIMS™ play with life. :: 404 ERREUR :: DEMOLIR LE TERRAIN :: Corbeille PWL 2.0 :: Cimetière rpgique-