Somebody save meee ♪ Aeron&Eli.

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SOMEBODY SAVE ME
AERON&ELICIA

C

J

P

M

(somebody save meeeeeeeeeeeeee)

J

"Mais qu'est-ce que tu as foutu ? Trois minutes pour répondre, il y a des gens qui se lèvent à six heures pour distribuer des journaux à des gens qui ne prennent même pas la peine de répondre quand on sonne, mais où va le monde ? Tu as réussi et pas moi, j'ai un chat pourtant, et je me sens bien, mais t'es un auteur reconnu et je me ramène en vélo pour livrer des journaux, et si il pleut c'est encore plus triste."

"Tu pues du cul."

"Ahem, bonjour idole de mon coeur. J'ai lu ton comic cette nuit, il est toujours aussi génial, voici ton journal, bonne journée, et ce que j'ai dit avant c'est vrai quand même !"

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Aujourd'hui je n'arrive à rien, en faite cela fais plusieurs jours que je suis dans cet état. La vie d'Aeron Carlyle devient mouvementé et il ne sait pas gérer ses émotions. Il parle de lui à la troisième personne parce qu'il trouve que ça passe mieux, ça fais un genre. Je saisi alors un crayon et du papier, j'essaye de songer au prochain numéro, mais rien. Ce n'est pas le bon moment, j'ai l'impression. Quand ce sera le bon moment ? Le dessin a toujours eu une place importante dans ma vie, c'est là où je m'exprime le mieux, maîtrisant plus le crayon que les mots. Alors oui, ça commence à me manquer même si ça fais seulement quelques jours. C'est assez compliqué de jongler entre plusieurs métiers. Sauf qu'on est passionné. C'est mon monde à moi, je fais même des peintures, mais à titre personnel. Olive est la seule à subir mes lubies d'artiste, parfois je me réveille la nuit et me met à créer ce qui me passe par la tête. Une fois, je pense même que je finirais par lui peindre dessus. Je part de n'importe quoi pour obtenir quelque chose de potable. C'est un autre mode d'expression. Ma bande dessinée est surement ma plus belle réussite. Je n'aurais jamais cru que la vie d'Aeron Man intéresserait autant de personnes. Tous les jours, je bosse sur de nouvelles planches, mon imagination n'a pas de limite et surtout, ma vie est bien plus palpitante qu'autrefois. Peut-être qu'un jour elle prendra vie sous forme de film ou de dessins-animées. Un projet que je garde depuis longtemps dans un coin de ma tête. Des idées ce n'est pas ce qui me manque, l'envie non plus, mais mon cerveau à l'air de vouloir faire une pause. Je suis seul dans la maison en compagnie d'Oscar. Le cochon super-héros de ma super colocataire. Il me m'observe avec ses petits yeux ronds, en train de faire les cent pas. Je m'arrache les cheveux tellement j'ai l'impression de devenir dingue. Le plus difficile quand on a plusieurs métier à la fois, c'est d'être laissé tombé par ses neurones. Après, en seconde position vient l'inspiration et en troisième la motivation. Je finis par m'allonger au sol, prend le petit cochon dans mes mains et joue à l'avion comme j'ai l'habitude de le faire. Cela m'amuse et me détend pendant quelques minutes. Il y a vraiment des bons côtés d'être son propre patron, c'est peu de pression et moins de stress. Tu peux faire des pauses quand tu le souhaite tant qu'au final tu finis ton travail dans le temps donné. Tu peux prolonger les délais bien-sur, il n'y a que lorsque je vais à la boite de dessin-animé de la ville où je me sens vraiment comme tous les autres. Je déteste être comme les autres. C'est principalement pour cela que je veux devenir un super-héros, je veux sauver les autres d'eux-mêmes. Un projet ambitieux, un projet signé Aeron Man. Je me cale devant X-Men, le dessin-animé, X-Men fait partit de mes comics favoris. J'suis un fan de Wolverine et un amoureux de Dark Phénix. Le mieux, c'est qu'il y a une histoire entre eux, imaginé un peu le couple explosif. Un peu comme moi et Juno lorsque nous iront sauver le monde ensemble, elle sera ma Phénix et je serais son Wolverine. Comme toujours je me déconnecte de la planète Terre pour rêver de ma vie futur, je ne suis bon qu'à ça... Rêver. J'entend la sonnette retentir, je ne réagis pas instantanément. Je veux absolument voir la fin de mon épisode, je veux savoir si Jean Grey va s'en sortir, cette fille c'est une déesse. Je suis déçu, ce n'est pas Wolverine qui l'a sauve, mais Cyclope. "L'amour de sa vie". Baliverne. Je me sens agacé, je me souviens que quelqu'un poireaute derrière la porte d'entrée, alors je saisi la barre à incendie et descend ainsi de ma chambre. C'est le pied quand même, mieux qu'un ascenseur. « J'ouvre la porte. Tu pues du cul. » Chaleureux comme accueil, j'étais habitué à ses sauts d'humeur. « Bonjour Elicia, qu'elle belle journée n'est-ce pas. » dis-je d'un ton sarcastique, en accentuant sur les banalités. J'affiche un sourire débile, elle sourit également, mais ne me regarde pas. Je ne me prend même plus la tête avec le pourquoi du comment. « Ahem, bonjour idole de mon coeur. J'ai lu ton comic cette nuit, il est toujours aussi génial, voici ton journal, bonne journée, et ce que j'ai dit avant c'est vrai quand même ! » J'aime cette façon qu'elle a paniqué malgré elle, comme si je lui en voulait pour ses paroles précédentes. Cela me fais rire, je crois même que je ris sur le moment. « Merci pour le journal et je suis ravi que mon comic t'est plus, c'est toujours apprécié d'avoir des fans aussi passionné. » J'affiche mon sourire beau-gosse, c'est vrai que ça me flatte toujours que l'on complimente mes dessins et mes histoires. J'ai mis toute une vie pour que ce comics sorte et j'en suis plutôt fière, surtout fière de son succès. « Allez tu le mérite, je te paye le café. Ne me dis pas non parce que je t'est fait attendre, j'suis sur que tu en meurs d'envie voir même que c'est nécessaire. » Je me met sur le côté, afin qu'elle passe devant moi. Elle avait l'air de n'avoir pas beaucoup dormis et puis ça fera l'occasion de discuter. Un peu de compagnie ne devrait pas me faire de mal, en plus, c'est une fan de super-héros. Parfois, partager cette passion avec quelqu'un ne fais pas de mal même si dans mon entourage je n'est pas à me plaindre.

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SOMEBODY SAVE ME
AERON&ELICIA

Je ne veux pas être comme les autres. C'est l'une des seules choses dont je suis sûre à propos de moi. Sinon, je sais que je change constamment, que j'ai besoin, bizarrement, de tester plusieurs identités. De voir comment les gens réagissent aux différents moi. C'est peut-être pour ça que j'ai n'ai pas facilement d'amis, parce que je change souvent. Mais ça fait partie de moi, et au final on peut dire que je suis la même, à toujours changer. C'est tellement paradoxal que ça ne doit pas plaire. Je me rends compte que c'est un gros défaut... Et ça joue sur mon inspiration et sur l'écriture de ma bd, et même sur mes dessins. Quand l'envie de changement me prend, j'ai aussi envie de tout arracher et de tout recommencer parce que ça ne me parle plus, ça ne me ressemble plus. J'aimerais trouver la personne qui me correspond le mieux, et rester dans cette peau là. Je ne sais pas. En fait, je crois que je n'ai jamais su. Peut-être que finalement, je suis juste cette personne incertaine et changeante, et que ce sera toujours comme ça. Après tout, j'ai vingt-quatre ans. Qui ne s'est pas encore trouvé à cet âge là ?
Je me rends compte que Aeron m'a salué, sarcastique en réponse à mon insulte, et je me rends compte que j'ai paniqué et que j'ai balancé n'importe quoi, si on me le demandait, je ne pourrais absolument pas répéter ce que je viens de dire. Je panique facilement, toujours stressée pour un rien, même face aux gens que j'apprécie ; j'ai toujours peur de faire une bourde, de baisser dans leur estime ou pire, de les décevoir. Décevoir quelqu'un qu'on aime bien, c'est juste impossible à surmonter pour moi. Je me souviens, j'ai déjà déçu Perry, même si je ne sais plus pourquoi. Je déprimais pour quelque chose, et je disais des choses sans queue ni tête, parfois terribles ; à un tel point que je l'ai déçu lui, mon mentor, mon modèle. J'étais une loque, j'ai paniqué comme personne et c'est lui qui a dû s'excuser pour m'avoir mise dans cet état. En fait, je suis une chieuse (à ne pas prendre au sens propre du terme parce que sinon c'est juste dégoûtant). Aeron me rit au nez, et je croise les bras en fronçant les sourcils. Je sais qu'il se moque gentiment mais je ne peux m'empêcher de faire la moue. "Merci pour le journal et je suis ravi que mon comic t'est plus, c'est toujours apprécié d'avoir des fans aussi passionné." Il me sourit, et il est absolument ravissant, et je me retiens de lui sourire en retour. En fait, je crois que j'aime bouder. D'ailleurs, je me demande d'où vient ce mot. De la boue ? Parce qu'on a les lèvres toutes molles et tremblotantes ? Je rechercherai dans le dictionnaire, si je n'oublie pas (en fait, c'est certain que je vais oublier, parce que j'oublie vraiment tout, jusqu'aux phrases que je viens de prononcer... c'est assez embêtant parfois. Je crois que c'est parce que je ne suis jamais concentrée à 100%... mais il y a tellement de choses auxquelles penser !) "Allez tu le mérite, je te paye le café. Ne me dis pas non parce que je t'est fait attendre, j'suis sur que tu en meurs d'envie voir même que c'est nécessaire". Tu vois, bouder ça a le mérite de se faire inviter pour le café (ou alors il a vu ma tête d'insomniaque) et ça ne se refuse pas. Mais... Pourquoi veut-il m'inviter ? Il ne l'a jamais fait auparavant. Veut-il me faire subir des choses étranges comme dans ses trucs de super héros ? Un interrogatoire sur mes bds pour être sûr que je ne vais pas le plagier ou m'inspirer de sa vie ? Est-ce qu'il pense que je suis une fille facile ? Je n'en suis pas une, ça non. Peut-être que je devrais refuser, au final. Même si un café me tenterait bien. Et puis, je ne suis pas une fille difficile, en fait, si on arrive à me convaincre. Je suis jeune. "Je suis une fille facile." J'ouvre grand mes yeux et je sens la chaleur me monter aux joues. J'ai dû mettre longtemps à répondre à cause de ma réflexion idiote, et en plus je lui dis quelque chose de bizarre et de certainement malvenu. Je m'engouffre chez lui rapidement, toute boude programmée oubliée (oui, je voulais bouder pour l'amuser, mais c'est loupé), je ne le regarde pas. "Elle est vraiment chouette, ta maison !" J'essaie d'effacer ce que je viens de dire en changeant de sujet. Je regarde autour de moi pour trouver quelque chose à dire et il y a une barre à incendie et... une tête de cochon. "Aaaaaaaaaaaah !" Je crie, totalement attendrie. "Un cochon ! Han, on peut aller le voir ? Pourquoi tu as un cochon ? Il est vivant au moins ? C'est encore mieux que tes comics !" Oui, je crois que j'ai trouvé le sujet pour éviter qu'on parle de ce que j'ai dit avant... enfin j'espère.

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« Je suis une fille facile. » Je me demande si j'ai bien entendu, elle semble ne pas avoir calculé à l'avance ce qu'elle venait de me dire. Enfin, c'est que je pense. Il lui arrive parfois de sortir des trucs comme ça à la volée sans que je m'y attende. Je me demande si ce sont des avances ou si elle croit que je l'est invitée dans l'idée de la mettre dans mon lit. Ce qui n'est pas du tout mon genre. Les joues d'Elicia prennent une couleur rosâtre et je pense qu'elle est gêné d'avoir dit cela tout haut. En tout cas, moi je le serais. J'aime bien la présence d'Elicia, mais je ne comptais pas non plus profiter de la situation. On partage une passion commune pour les super-héros, lorsqu'elle m'emmène mon courrier, il nous arrive parfois de nous étaler pendant plusieurs minutes sur le sujet. Alors lui offrir un café de temps en temps n'était en rien une invitation dans mon lit, c'était une invitation amicale. Et voilà qu'elle m'avais perturbé avec cette histoire de fille facile. Elle rentre dans la maison en évitant soigneusement mon regard. Elle est une fille facile et moi ? Un garçon difficile, on se complète dans un sens. Ce n'est pas un secret pour personne. Je ne suis pas un tombeur et je suis fixé depuis des années sur la même fille. Au fond, je suis pathétique parce que je ne sortirais jamais avec la fille de mes rêves. Je reste têtu, borné et pathétique. C'est moche d'être épris de quelqu'un, on ferait mieux de s'isoler et de vivre heureux. On ferait mieux de se contenter d'un bonheur éphémère sans rien demander en retour. « Elle est vraiment chouette, ta maison ! » Elle me ramène à la réalité et me fais descendre de ma planète. C'est vrai que nous en avions de la chance avec Olive et Paige de vivre ici. Un vrai petit havre de paix, même si l'ancienne maison était tout aussi chouette. Elle se met à crier puis en observant le petit cochon Oscar, elle dit : « Un cochon ! Han, on peut aller le voir ? Pourquoi tu as un cochon ? Il est vivant au moins ? C'est encore mieux que tes comics ! » Un vraie star ce Oscar. Il finirait presque par me voler la vedette, mais c'était spider cochon alors je lui pardonne. « Bienvenue dans le monde d'Aeron Man. » dis-je en écartant mes bras, afin de lui montrer qu'il s'agissait de mon univers, de mon monde. Je passe surement les trois quart de mon temps dans cette maison, c'est ici que commence un nouveau chapitre et que d'autres folles aventures vont prendre vie dans ma bande dessinées. « En faite, c'est le cochon domestique de ma colocataire Olive. C'est un super cochon, il va faire partit de la team d'Aeron Man dans mon prochain numéro. Mais chut, c'est un secret. » dis-je en lui faisant un clin d'oeil, j'espère ne pas la mettre mal à l'aise et m'avance devant Oscar. Je le prend dans mes bras, sans trop de difficulté, j'étais habitué à son poids et je devenais musclé à force de le soulever. Ouais, j'ai le droit de rêver et n'autorise pas de commentaires négatifs sur ma musculature en pleine évolution grâce à cet animal. Je me retourne pour faire face à Elicia et lui dit : « Je te présente Oscar, spider cochon. Il ne mord pas, ronfle quand il dort et mange pour 4. Accessoirement, je lui apprend à voler. Et Oscar voici Elicia, une justicière du quartier, elle est super cool. » Je tend la petite patte d'Oscar, afin qu'Elicia la serre. Je présentais toujours Oscar comme si c'était un ami, mon ami. En réalité, je n'avais jamais eu un tel animal de compagnie à mes côtés. J'aimais l'originalité, les choses qui sortaient de l'ordinaire et avec Olive j'étais servi. En vrai, on s'ennuyait très rarement ici. Aujourd'hui était un cas exceptionnel pour moi. Elicia illumine un peu ma journée si monotone. La pauvre, il va falloir qu'elle me supporte à parler sans cesse. En général, il était assez simple de m'approcher et de me faire la conversation. J'ai longtemps parlé à mon cheval en plastique sans avoir de retour, alors dès que je pouvais parler à un humain, il était difficile de m'arrêter. Une fois les présentation faites, je l'invite à rejoindre la cuisine. « Un café ou mon lit ? » j'essaye de garder mon sérieux et avec Oscar dans mes bras c'était bien difficile de me retenir. C'était trop tentant de lui faire un feel-back avec ce qu'elle m'avais lâché tout à l'heure. Je sais qu'elle ne va pas trouver cela drôle ou tout du moins, mon humour est totalement pourri. J'éclate de rire, c'était trop dur d'être sérieux dans une telle situation. « Détend-toi, je rigole. Je ne suis pas de ce genre-là et si tu veux autre chose que du café tu me le dit. » Je ne m'en rend pas compte immédiatement, mais j'étais resté dans ma connerie. Comme si je relançais la proposition que je lui avait fait pour déconner. Elle va commencer à flipper et vouloir prendre les jambes à son coup. Normal, mes pseudos avances commençaient à devenir louche. « Je veux dire comme un chocolat chaud, un thé et tout quoi. » Je ne sais pas si ça va l'a rassurer, d'ailleurs je me demande si c'est vraiment une fille facile. Non pas que j'étais intéressé, mais c'est pas ce que l'on dit généralement quand on rentre chez quelqu'un. Ou alors, c'est que je n'invitais pas assez de monde à la maison.

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« Bienvenue dans le monde d'Aeron Man. »

« Enchantée, Oscar »

« Si j’étais une cochonne, je pense que tu m’aurais grandement intéressé ! »

« Détend-toi, je rigole. Je ne suis pas de ce genre-là et si tu veux autre chose que du café tu me le dit. »

« Je dois reprendre ma tournée dans pas trop longtemps, donc ton lit serait l’idéal, ça devrait prendre moins de temps que de boire un café. »

« Un jus d’orange m’irait très bien, ça va me rafraîchir. »

« Alors, ta colocataire, c’est juste ça ou autre chose ? »

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