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MessageSujet: Is this a place to find you ? Is this a place to find you ? EmptyMer 11 Juil - 18:27

Old brother... ft. Phoenyx




« Bon, il faut vérifier qu'aucun boche ne soit en planque dans cette écurie. Des volontaires ? » L'homme qui venait de parler tourna la tête vers ses hommes. Tous tapis sur le sol, dans les hautes herbes (mais à l'abri des pokémons sauvages), ils ne bougeaient pas, regardant leur supérieur d'un air presque affolé, comme s'il était dingue d'imaginer que quelqu'un irait lui répondre qu'il était tout à fait d'accord pour se faire canarder à la place des autres. L'officier soupire. « Malarkey, Eisenhart, Vanvhein, merci d'être volontaires. » « Et merde... Bon ok, je passe devant. » « Vanvhein en éclaireur. » Le soldat se déplaça stratégiquement, baissé, et passa devant les autres, se cachant à l'aide d'un tronc d'arbre déraciné. Il leva la tête un instant pour regarder l'écurie désaffectée, pour s'en rapprocher. Il n'en aurait pas le temps. Un balle tranche l'air et s'incruste en plein dans ton thorax. Aeldrinn tire un peu à l'aveuglette pour éliminer l'ennemi, qui tombe du haut de la fenêtre d'où il visait. Puis, un peu dans la panique, il aide un de ses compagnons de guerre à tirer l'homme à terre à l'abri des tirs ennemis. Un médecin arrive, et administre les soins qu'il peut à la victime, paralysée par la douleur. Il regarde ses collègues avec une stupeur monstrueuse dans les yeux. Le reste de la compagnie quitte le lieu et continue sa route. Jamais ils ne reverraient Vanvhein, qui, en réalité, décéda en 1951 des suites de ses blessures, dont il ne se remit jamais vraiment. Une perte assez conséquente du côté des parachutistes qui continuaient sans relâche à traquer les allemands et à se faire tuer de leur côté. Tous avachis comme des chômeurs dans un lieu qu'ils avaient précautionneusement nettoyé de tout ennemi, ils parlaient chacun, de ci de là, de leurs propres expériences en la matière. Aeldrinn parlait avec le chef de la troupe. Rien n'allait, apparemment. Les allemands gagnaient du terrain ci et là, et bientôt, le chef ne serait plus en état de conduire ses hommes au front. Certains s'en foutaient royalement, d'autres gardaient les yeux rivés sur les deux hommes qui avaient toujours dominé le peloton d'une tête. En professionnels, on ne voyait aucune émotion transparaître sur leur visage. Mais on se doutait que quelques chose ne tournait pas rond. Une fois leur discussion terminée, Aeldrinn retourna parmi ses pairs, tous une cigarette en main, ou presque. Il s'assit seul sur un muret cassé par les tirs d'armes lourdes. Le silence avait fait place, lorsqu'un soldat le rompit. « On a eu chaud, hein Lieutenant ? On a failli se faire avoir. » « On s'est fait avoir, soldat. Ils ont tué l'un des nôtres aujourd'hui, c'est un de trop. On ne peut pas dire qu'on s'en est tirés, sinon il ne nous manquerait pas quelqu'un. » Le nez baissé vers le sol, Aeldrinn n'avait même pas pris la peine de regarder le soldat dans les yeux pour lui dire ce que, de toute façon, tout le monde savait déjà. L'ambiance déjà relativement tendue n'avait pas été réchauffée ainsi, malgré les discussions entre petits groupes qui revenaient bon train. Eisenhart s'approcha de lui sans dire mot, et s'assit à sa droite. Au final, ils durent lever le camp une heure après, et c'est abandonnant là des structures effondrées par les attaques qu'ils se levèrent tous péniblement pour continuer leur route fastidieuse.

Marchant le long des allées jonchées de pierres blanches ou grisées par le temps, Aeldrinn regardait, sans vraiment faire attention, les noms sur les tombes. Il se demandait, parfois, si eux aussi ils erraient comme lui, sans but, depuis trop longtemps déjà. Il se ravisait vite, comprenant que si c'était le cas, il les aurait rencontrés depuis bien longtemps. Pourquoi diable alors ne laissait-on pas en paix son âme à lui ? Malgré le fait qu'il n'était plus que l'ombre de lui même, il n'en ressentait pas moins d'émotions. De solitude, d'abandon, de regrets, de nostalgie. Il n'y avait jamais grand monde vers le cimetière. Parfois même, il était vide. Pourtant, Thomas jurerait reconnaître cette tête. Même de dos... Il était assis sur un banc, là, entrain d'attendre on ne sait quoi. Aeldrinn s'approcha par derrière, et s'assit à côté de lui. Aussi choqué que le serait sûrement l'homme qui pensait être seul. Que faisait-il là, et dans un état pareil ? Il devrait être mort, ou d'un âge si avancé qu'il ne pourrait même pas rester seul, à l'heure qu'il est. Tentant le tout pour le tout, le militaire daigna ouvrir la bouche. « Alors comme ça, on reste seul, en plein dans un cimetière ? Ca ne te ressemble pas tant... »



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MessageSujet: Re: Is this a place to find you ? Is this a place to find you ? EmptySam 25 Aoû - 22:34

Aeldrinn&Phoenyx
« Mais c'est toujours moi qui dois passer devant, vous voulez me faire tuer mon commandant ? » « Qui sait, peut être que oui, maintenant avance et vas te faire plomber s'il le faut. » « De toute façon je m'en fous, le nettoyage de boches c'est ma spécia... » Phoenyx n'eut pas le temps d'achever sa phrase, car il avait dû se baisser en vitesse pour se planquer. A quelques mètres de lui gisait l'éclaireur, qui perdait son sang à une vitesse fulgurante. Aeldrinn abattit le tireur allemand, et Phoenyx s'occupa des deux qui restaient, pour éviter tout problème. Il suivit la troupe qui se déplaçait, toujours à hauteur de son ami. L'ambiance était pesante, pas un mot, et ce jusqu'à l'arrivée. Là, il s'assit avec d'autres à même le sol, et continua de se taire, pendant que ses camarades reprenaient déjà leurs conversations sans queue ni tête. Les yeux fixés sur Aeldrinn et leur supérieur, le soldat tenta de lire sur leurs lèvres comme il savait si bien le faire, mais n'en tira pas grand chose. Juste que la confusion régnait et que l'Allemagne semblait plus déterminée que jamais. Le roux revint vers la compagnie qui attendait patiemment, et Phoenyx se rapprocha de lui, préférant de loin son silence à la parole des autres jeunes qui se croyaient de vrais guerriers. Ils n'échangèrent qu'un seul regard, et c'était suffisant pour que le vampire comprenne que rien n'était gagné. Il baissa la tête à son tour, jusqu'à ce qu'ils soient obligés de lever le camp.

La soirée était assez avancée pour que Phoenyx puisse sortir sans en pâtir. Il s'était forgé une résistance plus importante au fil des années, mais malgré tout ce temps passé dans la peau d'un suceur de sang, c'était loin d'être facile pour lui, et l'isolement commençait à le rendre fou. Pas qu'il soit très sociable, mais la lumière du soleil lui manquait atrocement. C'était malheureusement le prix à payer pour ne pas être mort en mille neuf cent quarante-quatre, au milieu de tous ceux qui ont eu des honneurs dont ils n'avaient rien à foutre. Il ne se passait pas une journée sans que Phoenyx pense à quelqu'un en particulier. Des hommes, il en avait vu mourir sur le champ de bataille, des inconnus, des connaissances, des amis. Mais Aeldrinn, c'était autre chose. A la fin, il n'avait même pas osé continuer à le considérer comme un frère, rien que penser le dire lui faisait froid dans le dos. Mais à l'époque, il n'aurait jamais pu comprendre ce qu'il ressentait pour lui. Aujourd'hui, le vampire comprenait de mieux en mieux, et ça le dégoûtait assez. Ca lui faisait même peur. Le pire, c'était d'imaginer qu'après près de soixante-dix ans, il n'avait jamais su oublier un tant soit peu le visage du soldat mort. Ni son air pétrifié, son regard empli de douleur et son rictus étrange lorsqu'il a été abattu par des Allemands. Il l'avait vu mourir de près, il tentait de le maintenir en vie en attendant l'arrivée d'un médecin, mais il était déjà trop tard. Ce n'est pas lui qui avait enterré Malarkey, il avait déjà repris le combat de plus belle, la rage au coeur, plus que jamais. Il n'avait pas dormi de la nuit, et le lendemain, une peur panique s'était emparée de lui. A l'abri, debout, dans trou confectionné par d'autres soldats, il entendait les balles fuser et les corps tomber sur le sol. Figé, Phoenyx était incapable de sortir de là pour aller aider les alliés. On avait bien tenté de l'en déloger, mais en vain. Pendant plusieurs jours, il fut incapable d'appuyer sur la gâchette, jusqu'au moment où il prit une balle dans l'épaule, lui rappelant que là bas, c'était tuer, ou être tué.

Phoenyx s'était dirigé vers le cimetière, allez savoir pourquoi. Sûrement pour trouver de la tranquillité. C'est certain qu'ici, personne n'irait le déranger. Enfin, en règle générale... Il s'assit sur un banc, assez épuisé malgré sa condition de vampire, et se demandait si Aeldrinn aurait voulu être aussi bien enterré qu'eux, ou s'il s'en moquait totalement. Il sentit une présence insistante, mais était certain que son esprit lui jouait juste des tours. Quoique... Le soldat avait beau être seul sur le banc, il avait l'impression que quelqu'un était assis à côté de lui. Le vampire n'avait peut être pas si tord. « Alors comme ça, on reste seul, en plein dans un cimetière ? Ca ne te ressemble pas tant... » Avoir peur n'était pas dans ses habitudes, mais à l'entente de ces mots, Phoenyx sursauta violemment. Et peut être plus parce qu'il venait d'entendre quelqu'un lui parler sans qu'il y ait qui que ce soit près de lui, mais parce qu'il était sûr et certain de reconnaître cette voix. Stupéfait, il lui fallut quelques secondes avant de trouver quoi dire. « ... Malarkey ? C'est vraiment toi ou c'est mon esprit tordu qui se fout de ma gueule ? » Phoenyx tourna la tête, mais malgré le faible éclairage, il put discerner quelque chose de presque transparent. Il ferma les yeux quelques secondes, comme pour se retenir d'une pulsion qui l'animait, puis enchaîna. « C'est quoi c'est conneries commandant ? T'es pas censé être mort ? Et enterré ?! » Il leva sa main et tenta de toucher son ami, mais se résigna. Il refusait de se faire encore plus de mal s'il ne pouvait même pas poser sa main sur son épaule.
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MessageSujet: Re: Is this a place to find you ? Is this a place to find you ? EmptySam 1 Sep - 20:27

Old brother...
Phoenyx Eisenhart & Aeldrinn Malarkey

Sans attendre, le régiment leva le camp, le pas lourd et le regard vide. Le peloton avançait lentement. C'est sûrement pour cela que les deux ou trois soldats les plus enjoués et toujours prêts à faire n'importe quoi se mirent à entonner un de ces chants militaires entêtants qui restaient aujourd'hui encore dans la mémoire des survivants. Et à la fin, c'était presque toute la troupe qui suivait. Sauf les hommes de tête. Aeldrinn faisait partie de ceux-là. Trop occupé à se demander s'ils étaient encore possiblement tirés d'affaire, ou s'ils allaient mourir obligatoirement dans les prochains jours. Cela devait faire facilement deux heures qu'ils marchaient, et ce n'est certainement que trop tard que l'homme de tête les fit tous s'immobiliser. Ils se dirigeaient vers une église désertée, bordée de maisons pittoresques. Un lieu ouvert, sans réelle planque à disposition. Et celui qui marchait en première position avait eu l'oeil. Un régiment Allemand les attendait là, cachés un peu partout, à toutes les fenêtres. Les rares habitants qui restaient pétrifiés de peur dans leurs maisons les regardaient par les combles et leur faisaient de grands signes pour qu'ils comprennent que la meilleure chose à faire, c'était fuir. Mais le devoir d'un soldat était avant tout de gagner la guerre, et c'est sans reculer qu'ils s'étaient lancés à l'assaut.

« ... Malarkey ? C'est vraiment toi ou c'est mon esprit tordu qui se fout de ma gueule ? » A force d'entendre cette phrase dans la bouche d'à peu près chaque personne qu'il croisait, Aeldrinn venait à vraiment se demander s'il se baladait d'esprit en esprit, ou s'il existait vraiment encore. « C'est quoi ces conneries commandant ? T'es pas censé être mort ? Et enterré ?! » Et pour cause, c'était Phoenyx qui l'avait enterré. C'était la première fois que les mots d'une personne faisaient sourire le soldat depuis sa mort. Et ça ne l'étonnait guère que cela vienne de Phoenyx. « Je pourrais t'en demander autant, moi je suis mort, ça se voit, je suis à moitié invisible. Mais toi, t'as la même tête qu'avant et en plus t'es en vie. C'est à se demander lequel de nous deux a l'esprit tordu et voit l'autre. » Au final, voir un fantôme, c'était bizarre, mais voir un homme qui n'a pas pris une ride près de soixante-dix ans après et qui a toujours la même forme olympique, ça devient vraiment étrange. C'était paradoxal, pour une fois, Aeldrinn pensait lui même être entrain de délirer. Ce qui tournait aussi à l'étrange, c'était les sentiments qui envahissaient Aeldrinn à ce moment là. Il ne savait pas les délimiter, les comprendre, savoir de quoi il s'agissait. Il savait juste qu'ils étaient là. N'opposant aucune résistance lorsque son ami de longue date tenta de poser sa main sur son épaule, il comprit aisément pourquoi il n'avait pas achevé son geste. Le commandant lui sourit en retour, comme pour lui faire comprendre qu'il avait eu raison. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. « Alors, tu m'expliques ? Ou on n'est pas assez proches pour que je puisse comprendre ? » Des choses étranges, il en avait vues, mais rien ne pouvait lui expliquer pourquoi son compagnon d'armes était ainsi présent devant lui sans quelques rides creusées, un déambulateur, ou un voile blanchâtre en guise de corps, un peu comme lui. Rien que sentir sa présence à ses côtés lui rappelait tout ce qu'ils avaient vécu là-bas. Phoenyx, lui, les Américains, les Français, les Anglais et leurs alliés. Et même parfois, il prenait en pitié les Allemands. Peut-être qu'il y avait ceux qui voulaient mettre à feu et à sang le monde pour le dominer, mais il était certain qu'il y avait une majorité d'entre les soldats qu'il avait tués qui n'étaient rien d'autre que des enfants qui n'avaient rien à voir avec tout cela, et qui étaient enrôlés de force. Thomas baissa la tête un instant, comme pour se demander à quoi avait rimé tout cela, quand on voyait les relations entre les pays aujourd'hui. Aeldrinn posa sa main sur l'épaule de son ami, en réponse tardive à son essai raté. Mais la réalité revint vite à sa conscience. Il allait traverser son épaule s'il laissait sa main faire. Alors dans un faible élan d'espoir, il garda sa main posée plus ou moins parfaitement sur l'épaule droite de son ami, bien que ni l'un ni l'autre ne pouvait ressentir un contact physique. Aeldrinn avait juste l'impression degarder son bras en l'air, et Phoenyx n'aurait même pas ressenti l'effet d'une brise s'il ne le voyait pas faire. C'était bien ça qui poussait un peu plus chaque jour l'ancien militaire à trouver le moyen de revenir à la vie une bonne fois pour toute, même s'il le cachait à tous, y compris ses rares amis.

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