Etre en froid avec ma soeur est une chose que je déteste le plus au monde, même la pluie a côté c'est rien. Je n'avais envie de rien et ne décrochant pas à mon téléphone je venais doucement me lever pour essayer de faire quelque chose de ma journée. Je me rendais compte que je faisais ma fégniante mais que j'avais mes raisons, mon manager me laissait des messages à tout va mais j'avais pas envie de l'écouter, pas envie de voir qu'il ont fait des trucs que je déteste, me commander des tenues alors que ce n'est pas à mon gout. Je supporte rien et encore moins de m'entendre me faire engueuler pour du retard, il feront sans moi et je sais que demain j'aurais une soufflante mais que j'aurais aussi mes raisons. Bref, m'habillant en jogging je me rendais compte que j'avais l'air pitoyable et pour vous dire a quel point ça va mal, je ne couche même pas, depuis mon engueulade je n'ai pas chercher à m'envoyer en l'air, je cherche un moyen pour la retrouver. Elle me manque, j'ai besoin de me sentir entourée par elle et ne voulant pas rester seule je pris la direction du Brightmore. Je voulais boire un coup et essayer de voir des têtes amicales, enfin je l'espère. Entrant dans celui ci, je me rendais compte que même avec un jogging on me connaissait et je commençais à me rendre compte que j'étais assez connu dans la ville et cela pouvait être très, pénible. Bref, entrant je venais m'assoir au bar en commandant une vodka orange et lorsque je posais mon téléphone sur le comptoir je vis un nouvel appel de mon manager et filtra une nouvelle fois avant de soupirais et de reposer mon intention sur le barman. Le regardant alors je venais me rendre compte qu'il me disait quelque chose. « On c'est pas déjà vu quelque part ? » J'essayais de me souvenir mais mon cerveau était vraiment en panne.

Une partie de moi ce trouver seul, je n'avais plus goût à rien et même Primrose s'en rendait compte. J'étais comme un fantôme et même en essayant de me changer les idées rien n'allait. L'absence de ma sœur, le fait qu'elle me déteste est une chose que je ne supporte pas. Elle est mon double, lorsque quelque chose ce casse entre nous on le ressent, comme une partie de notre corps se détachait, comme si nous étions "morte" d'un côté. Je soupirais, je savais pas quoi faire aujourd'hui, mais une chose est sure aller bosser est chose impossible pour moi. Je me rend compte qu'il va me falloir parler à mon manager, je ne peux pas non plus le laisser sans nouvelle, c'est des coups à ce qui se pointe chez moi et me jette le cul dehors pour aller faire des photos ou interview. C'est con, mais ça c'est quelque chose que je ne pourrais pas supporter, qu'on me tire de mon nid douillet, je vous le dis, mieux vous abstenir. Bref, prenant mes clefs et ma voiture j'allais dans le premier bar qui se trouver à ma porter. Je voulais pas trainer n'importe où car je sais bien que les paparazzis ce ferait une joie de balancer ma déprime aux yeux du monde entier. C'est bande de salaupard, tout est bon pour vendre de toute façon. Je ne supporte pas ces personnes, et pourtant, d'un autre côté ils me font vivre. C'est écœurant. Entrant dans le bar je m'installais sur le tabouret avant de commander ma boisson et de filtrer un autre appel de mon manager. Je grimaçais, je savais qu'à mon retour j'allais prendre une soufflante, mais tant pis. Je n’avais pas envie, j’allais ne pas me forcer pour ces beaux yeux, qui d'ailleurs ne le sont pas vraiment. Enfin bref, reposant mon regard sur le serveur celui-ci me disait quelque chose, venant lui demander j'essayais de chercher à qui il me faisait penser mais rien. Mon corps est vide mais mon cerveau l'est deux fois plus. « Il se peut que j’ai sauvé ton cul à une ou deux reprises, de fans un peu timbrés. Oh et accessoirement, que j’ai visité ton intérieur » Rien qu'à ces paroles j'eus un déclic et je reconnu alors Mik', mon ancien garde du corps mais aussi l'homme dont je n’ai pas hésité de profiter pour mes besoins personnels. Il n’a pas changé mais j'avoue que son sarcasme aller très vite m'énerver. « Mais non, qu’est ce qui te dit qu’on se connaitrait ? » - «Surement ta belle gueule mais le fait que t'ouvre la bouche gâche tout je trouve. » Bam, Jessie commence et le fait qu'elle soit à fleur de peau n'aide pas à être calme chez la rouquine, c'est pire que tout. « Et une vodka orange pour notre star nationale » Sourire forcé. « Ravie de te revoir Mikhail. » Prenant ma vodka cul sec je le regardais avec un sourire malicieux. « T'as pas changé... Enfin si maintenant t'es gérant d'un bar. » Je souriais doucement avant d'ajouter. « Oh ça va je rigole hein, t'énerve pas. D'ailleurs, je n’ai pas la tête à m'engueuler aujourd'hui alors peut être que .... » Me mordant la lèvre je l'attirais à moi doucement, ouais après tout qui ne tente rien n'a rien et à mes souvenirs c'était plutôt trèès agréable d'être au pieu avec lui.