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living in a fantasy. (nemo)

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MessageSujet: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptySam 3 Nov - 16:49

Autant il haïssait la Saint Valentin, autant Noam raffolait de Halloween et de tout ce qui en découlait. Les décorations macabres, les films d'horreur, les musiques dérangeantes et cette ambiance mystérieuse et inquiétante, il s'investissait toujours pleinement dans cette fête. Aussi sa maison avait été redécorée pour l'occasion, et l'enthousiasme de Nicholas avait été quelque peu contagieuse durant cette journée où ils s'étaient tout deux amusés à jouer à faire un remake de l'émission Déco. Même Junon, son ex qu'il méprisait avec hargne, n'avait pas réussi à entacher sa bonne humeur. D'ailleurs la coloration hideuse qu'elle lui avait faite semblait enfin avoir totalement disparu. Il ne restait plus aucune mèche rose et Noam en était naturellement bien content. En tout cas il était bien soulagé que personne dans cette baraque de fou ne connaisse sa phobie pour les lapins. Qui sait ce qu'ils seraient capables de lui faire. Alors il avait revêtu son costume de l'Archer Vert pour la soirée qui s'annonçait, et il s'était rendu dans la rue voisine avec sa nonchalance habituelle. Même en tenue de super-héros, Noam restait Noam, et il n'avait pas loupé l'occasion de terroriser et de séduire une de ses voisines. Par réflexe en arrivant dans la maison où la fête se déroulerait, il chercha Téo du regard mais il ignorait quel costume elle avait choisi. Super, ils n'avaient pas vraiment géré sur ce coup-là. Quelque peu paresseux Noam n'avait pas l'intention de sonder toute la maison pour trouver la belle, alors il se contenta de prendre un gobelet rempli d'une mixture étrange et s'installa à la dernière place libre sur le canapé. Il était entouré d'invités aux costumes plus étranges les uns que les autres, mais il kiffait de voir tout ces cons danser dans des tenues horribles. Lorsqu'il sentit deux mains se poser sur ses joues il bascula sa tête sur le dossier du canapé et le visage tournait vers le plafond, le visage de Téo apparu et il souffla : « Un baiser ou un sort ? » Son sourire de voyou planté ses ses lèvres, ça l'amusait. Mais il fronça les sourcils en apercevant des oreilles blanches sur la tête de Téo et son instinct en alerte, il se leva et dévisagea longuement le costume mi-sexy, mi-horrible de la jeune femme. « Oh, merde, Téo, c'est quoi ça ? » Il mit une main sur ses yeux, et recula d'un pas par réflexe. Il se croyait dans « Mars Attack » lorsqu'on découvrait que la blonde était en réalité un extraterrestre et qu'elle finit par manger le doigt d'un homme. Téo allait le bouffer, il en était persuadé. Il hésitait entre l'idée d'être profondément dégouté par sa tenue ou terriblement séduis. Dégouté semblait visiblement son ressenti lorsqu'il posait ses yeux sur le corps de Téo. Lui qui la trouvait habituellement si désirable se retrouvait à n'avoir qu'une idée en tête : la fuir. Ok, ils ne feraient pas de bébé ce soir, c'était certain. Rien. Même la toucher il n'en avait pas envie. Ses yeux ne pouvaient s'empêcher de fixer sa tenue. Elle était déguisée en lapin. "En lapin", ne cessé de répéter une voix dans sa tête. Elle avait fais un pari avec quelqu'un ou quoi ? « Déshabille-toi. » dit-il précipitamment. Mais réalisant toute l'ambiguïté de ses propos il secoua la tête. « Enfin, va te cacher quoi. » Il balaya la salle du regard, et recula d'un nouveau pas. Non mais il ne pouvait pas l'approcher si elle était habillée ainsi quand même. « On va garder nos distances hein. »

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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptySam 3 Nov - 18:19

« Prends quand même tes béquilles quand tu sors. Et oublie pas de venir me voir pour tes séances de réduc. » Aussi simple que ça. Après un mois avec ce fichu plâtre, j’en suis enfin débarrassée. Pile à temps pour sortir pour Halloween. Une soirée organisée par un voisin de Noam à laquelle il m’a demandée de venir. J’avais peur de ne pas être guérie et que ça gâche mon déguisement prévu depuis quelques mois mais on m’a finalement enlevé mon plâtre deux jours avant. Bien sûr, je ne vais pas courir non plus ni rester longtemps debout mais ça devrait aller. Et je rêve tellement de voir le visage de Noam quand il découvrira mon déguisement que j’irais même en rampant. « T’es parfaite comme ça Téo. » Je souris en évitant de bouger pendant que Pépie met la dernière touche de maquillage sur mon nez. Ça sera parfait. « Il va adorer te voir comme ça. » Il n’y a rien de moins sûr. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne va pas s’y attendre. Il ne se souvient peut-être même pas m’avoir confié ça. Alors me voir débarquer en costume de lapin, ça va lui faire une sacrée surprise. « On verra bien. » Pépie se recule et semble satisfaite du résultat. Elle a insisté pour m’aider et tant mieux, le maquillage sera bien mieux fait par quelqu’un d’autre. Une fois prête, j’enfile un long manteau pour y aller et je jette un coup d’œil dans le miroir. Les moustaches sur mes joues sont parfaites et les oreilles de lapin sur ma tête tiennent bien droit. Parfait. Le taxi que j’ai appelé m’amène en quelques minutes rue du monde et j’entre dans la maison bondée. Je me sens gênée en retirant mon manteau en public tellement je suis peu vêtue. Mais quand je reconnais Noam, ça va mieux. Un sourire s’affiche même sur mes lèvres et j’ignore les regards lourds de sens posés sur mon corps. Je passe la tête par-dessus Noam qui est assis sur un canapé et j’hésite à lui faire le coup du ‘devine qui c’est’. Mais il m’attend, il sait que c’est moi. « Un baiser ou un sort ? » Réplique qui me fait sourire. Noam sait vraiment comment me parler. « L’archer vert lance des sorts maintenant ? Enfin je préfère pas prendre le risque. » Mais à son visage quand il voit les oreilles sur ma tête, je devine que le baiser ne sera pas pour tout de suite. « Oh, merde, Téo, c'est quoi ça ? » « J’ai un truc entre les dents ? » dis-je, l’air soucieux. Je joue l’innocente alors que c’était exactement la réaction attendue. Pour lui prouver que les lapins ne sont pas dangereux. Et peuvent même être sexy. Enfin je crois l’être ce soir. Et son regard qui se pose quand même sur ma poitrine me le prouve. Mais il a l’air d’hésiter. « Déshabille-toi. » J’ouvre la bouche, voulant répondre quelque chose mais je suis trop choquée de la volonté dans sa voix. Il n’hésite pas. Déteste-t-il donc tant que ça mon déguisement ? « Enfin, va te cacher quoi. » Sérieusement ? Il doit se foutre de moi, je vois que ça. Tant d’efforts pour me faire rembarrer comme ça. Enfin j’ai peut-être été un peu trop loin. Il se recule, l’air vraiment dégoûté et ça me fait mal au cœur. Je ne m’attendais pas à tant que ça. « On va garder nos distances hein. » Mais je n’ai pas envie d’être seule habillée comme ça. Ce n’est pas la première fois que je me promène presque nue pourtant mais là, c’est différent. Parce que c’est pour lui que j’ai fait ça. Et parce que je ne suis plus la même. Alors, avec un regard décidé, je réduis l’écart qui nous sépare sans lui laisser le temps de fuir. Il est entre le canapé et moi de toute façon. « Ça ne me va pas ? Pourtant je me sens belle moi. Regarde, j’ai même la queue. » Et ma main guide la sienne vers mes fesses. Je joue l’innocente blessée par la réaction de Noam alors que je veux juste oublier tout ça. On s’en fiche de mon costume, c’est nous deux. « J’ai froid, tu me réchauffes ? » je murmure à son oreille d’un ton aguicheur. A vrai dire, c’est plus l’ambiance entre nous et le regard qu’il pose sur moi qui sont froids. L’agitation à l’intérieur de la maison suffit à tout réchauffer. Mais moi, je ne veux pas que Noam fasse toute une histoire de ce déguisement de lapine sexy.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 4 Nov - 0:44

« Ça ne me va pas ? Pourtant je me sens belle moi. Regarde, j’ai même la queue. » Il posa délicatement sa main sur sa joue, et dans un soupire il répondit : « Tu es belle. Mais ton costume, eurk. » Elle était plus que belle oui, complètement et totalement désirable, séduisante, sexy, parfaite. Enfin, si il oubliait de fixer ce costume affreux dans lequel elle s'était glissée évidemment. Elle illuminait la vie de l'écrivain rien que par sa présence. Son air innocent donnait envie de la protéger mais sa tenue affriolante faisait que les pensées de l'écrivain se dirigeaient vers autre chose. Elle le rendait dingue et devoir la repousser l'obligeait à faire tous les efforts du monde. Certes il n'était pas obligé d'agir ainsi, mais son costume de lapin sexy le bloquait énormément. Néanmoins ses yeux ne pouvaient s'empêcher de se poser sur sa poitrine, ses jambes dénudées et son minois enjôleur qu'elle affichait. Sa main dans la sienne qu'elle dirigeait vers son costume pour qu'il le touche, Noam retira sa main aussi vite. Il en mourrait d'envie de la toucher, mais pas lorsqu'elle portait une telle tenue. « Non, non, non Téo. Tu es déguisé en lapin, je te toucherai pas. » dit-il pour justifier son refus catégorique de l'approcher ou de poser ses mains sur son corps. Il n'aimait pas ça pourtant, la repousser si ouvertement et surtout pour si peu. Enfin, pour lui c'était déjà beaucoup. « J’ai froid, tu me réchauffes ? » Et du tac-o-tac, l'écrivain répondit : « Négatif. J'en ai envie mais là je peux pas. » Elle s'était approchée de lui et avait murmuré d'une voix aguicheuse quelques mots à son oreille. Un sourire s'était alors emparé de ses lèvres, amusé de la voir s'essayer à le séduire. Son charme avait déjà opéré, mais voir qu'elle lui faisait toujours de l'effet était plaisant, malgré sa tenue dérangeante. Il posa doucement ses mains sur les épaules de la belle et la repoussa pour mettre un peu de distance entre eux. « Et je suis pas Jacob Black hein, je réchauffe pas les gens sur demande. » dit-il d'un ton léger. Il haussa les épaules avec nonchalance, comme ci il était impuissant et ne pourrait décemment pas régler son problème. « Il y a un radiateur là-bas si tu veux. » Il indiqua l'objet d'un signe de tête et en profita pour faire un pas sur le côté et s'éloigner un peu de Téo. Difficile d'avoir les idées claires lorsqu'elle lui soufflait des sous-entendus d'un ton aguicheur à l'oreille. Il n'avait rien contre elle, mais vraiment, son costume il n'y adhérait pas. Les lapins étaient devenus sa hantise le jour même où il comprit que les lapins qu'il élevait durant son enfance finissaient dans l'assiette tous les dimanches. Si au début il n'avait pas compris qu'elle était la raison de ces mystérieuses disparitions au sein de son élevage de lapins, aujourd'hui il cultivait une hantise sans nom à l'égard de ces animaux. Stupide raison, certes. Mais c'était la sienne, de raison. Il retenait un soupire et finit par simplement passer une main sur sa nuque, agacé, alors qu'il fixait toujours la jeune femme. Inutile de mentir, il n'y avait qu'à lire dans ses pupilles pour savoir qu'il la désirait. Son regard glissa sur ses courbes parfaitement dessinées et finalement, il soupira, déçu. Déçu de ne pas pouvoir en profiter et de ne pas avoir le courage d'oublier ce costume. « Je vais me chercher à boire. » Une autre boisson que cette mixture étrange qu'il avait pris. Il s'obligea à détourner les yeux et à s'éloigner sans un regard vers Téo.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 4 Nov - 9:54

« Tu es belle. Mais ton costume, eurk. » Dire que je pensais ne faire qu’une blague stupide et qu’on passerait quand même une bonne soirée. Mais ses commentaires me font mal. Surtout qu’il dit ça mais son regard se pose quand même sur mon corps. On lit l’hésitation dans son regard et je m’en veux. Mais en grande partie parce qu’il me repousse et que je me sens mal. Je n’aime pas ce sentiment, il me fait mal au cœur. « J’ai fait beaucoup d’efforts pourtant, c’est dommage. » C’est vrai que je suis déçue de sa réaction. Je comptais passer une excellente soirée avec lui et voilà qu’il critique ma tenue. Alors que je ne me sens même pas à l’aise dedans. Mais c’était juste pour lui faire une blague, pas pour qu’il me repousse. Pourtant, c’est ce qu’il fait en refusant même de poser sa main sur mes fesses quand je l’y attire. Je me sens mal, j’ai envie de rentre chez moi, de retirer ce déguisement pourri et de pleurer. Mais j’essaye quand même. Parce que je ne veux pas que la soirée soit totalement fichue à cause de ma connerie. Mais même quand je rends ma voix séduisante, il refuse. « Négatif. J'en ai envie mais là je peux pas. » Je soupire, ne souhaitant qu’une chose : qu’il oublie tout ça et m’embrasse. Qu’est-ce que ça peut changer les oreilles sur la tête ? Je suis toujours Téo et il est toujours Noam, même déguisé en super-héros. « Et je suis pas Jacob Black hein, je réchauffe pas les gens sur demande. » Et voilà qu’il me sort ses blagues bidon pour me repousser. C’est pire que tout. Je ne lui demande que de me prendre dans ses bras, pas la lune. Mais au lieu de ça, il m’écarte de lui sans remords. « Il y a un radiateur là-bas si tu veux. » Les larmes pointent au coin de mes yeux mais je les retiens. Je n’aime pas pleurer en public, encore moins devant lui. S’il ne veut pas de moi ce soir alors tant pis pour lui. Je me suis fait belle pour lui, j’ai fait des efforts mais il ne se concentre que sur le costume. « Tant pis, tu ne sais pas ce que tu rates. » Malgré mon envie de paraitre déterminée, j’ai toujours autant envie de pleurer. Alors je détourne le regard vers la fête qui bat son plein autour de nous. Je réalise encore une fois ma stupidité de sortir habillée comme ça. « Je vais me chercher à boire. » Et le voilà qui me laisse toute seule. Je soupire et m’assied sur le canapé, dépitée. Alors que je remonte le tissu sur ma poitrine, un homme s’assied à côté de moi. Je relève le regard vers lui. « C’est quoi ton petit nom sexy lapin ? » A son haleine, c’est évident qu’il est déjà bien ivre. Et insistant. « Laisse-moi tranquille. » Je n’ai pas envie de faire la conversation avec un mec comme ça. J’ai envie de rentrer chez moi mais j’espère encore que Noam va changer d’avis. « Sois pas malpolie ma jolie. T’as une petite queue aussi ? » Il passe la tête derrière moi et tombe derrière mes fesses. Je me relève aussitôt mais je fonce dans un autre homme. Je me sens oppressée au milieu de la foule et je déteste ça. « Téo ? » Jeff. Qu’est-ce qu’il fait là ? Je suis contente de tomber sur lui, surtout après le mec bourré. « Qu’est-ce que tu fais habillée comme ça ? » C’est vrai que ce n’est pas dans mes habitudes, normal qu’il se pose la question. « C’est Halloween, tu savais pas ? » Surtout que lui, il porte un déguisement du joker de Batman. Mais même comme ça, je ne le trouve pas beau. Et, même si je préfère être avec lui qu’avec le mec bourré, je veux Noam encore plus. Mais aucune trace de lui aux alentours. Il a tout simplement disparu. Les lapins le dégoutent au point de me laisser toute seule au milieu des gens. Et j’ai envie de lui faire payer. « Tu viens m’offrir un verre ? » Même si tout est gratuit, c’est pour le principe. Je prends sa main et le tire vers l’autre pièce où se trouve certainement Noam. C’est puéril et je vais le regretter, je le sais.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 4 Nov - 18:44

« Tant pis, tu ne sais pas ce que tu rates. » Douce soirée au creux de ses bras, voilà ce qu'il raterait. Alors il s'était contenté de hocher la tête et de hausser les épaules dans un geste désinvolte, jouant l'indifférent effronté. Il avait réellement besoin de boire tiens. Pour oublier que Téo s'était déguisée en lapin et qu'il ne passerait pas la soirée avec elle comme prévu à la base. Parce qu'il ne pouvait pas, n'est-ce pas ? Pour le moment il avait juste la sensation qu'elle se foutait de sa gueule, ou alors que c'est cette histoire de lapin qui lui était décidément trop montée à la tête. Qu'importe, ça l'énervait. Naturellement il avait bien vu tous les efforts qu'elle avait fais pour son costume et maintenant qu'il s'était éloigné d'elle, qu'il était entrain de boire une poisson à la cerise (du moins ça paraissait être de la cerise) il regrettait de s'être attardé uniquement sur le fait qu'elle soit déguisée en lapin. Il aurait du l'embrasser, la prendre dans ses bras, même se moquer gentiment de sa tenue. Mais c'était trop tard là. Et il le réalisa lorsqu'il l'aperçut dans la pièce dans laquelle il se trouvait. Même après leurs explications à l'hôpital Noam ne la considérait pas comme acquise, ni comme sienne, et il avait la nette impression qu'elle pourrait lui échapper à chaque instant. Comme là, lorsqu'il la voyait pendu au bras de ce mec. Avec son maquillage à la Joker de Batman, il ressemblait plus à une œuvre abstraite de Picasso. Une horreur. Elle voulait le rendre jaloux ou quoi ? Et le pire, c'est que si telle était son intention, ça marchait très bien. Noam ne comprenait plus rien. Parce que en plus de se déguiser en lapin il fallait qu'elle traine avec d'autres hommes ? Ça ne lui avait donc pas suffis le coup du costume ? Mauvaise soirée en perspective, il le sentait, et ça l'agaçait. L'espace de quelques secondes, il lui avait semblait que c'était officiel, Téo devait avoir dans l'idée de lui pourrir sa soirée mais lorsqu'il réalisa que Picasso n'était autre que Jeff, il s'autorisa à sourire, moqueur. Jeff. Bien sûr. Jeff, toujours Jeff. Ils s'approchèrent de la table où l'écrivain se trouvait, mais celui-ci se contenta de prendre un autre verre et de boire. Il entendit vaguement le médecin le saluer, du moins il croyait. Mais il s'en fichait de Jeff, de son bonjour ou de toutes les conneries qu'il aurait pu lui sortir ou sortirait dans les prochaines minutes. Alors il ne répondit pas. Pas envie. Pas d'humeur non plus. Il posa un regard mauvais sur Téo, et sur un ton à la fois moqueur et sérieux, comme ci il s'apprêtait à parler de la pluie ou du beau temps il lui : « Bon, bah j'suis soulagé que rien n'ait été officiel entre nous, j'ai pas à regretter de te voir dans les bras d'un autre. » Et il lui décrocha son sourire de connard. Pourtant à la pensée que ce con de Picasso puisse poser ses mains sur le corps de Téo, l'écrivain bouillonna et détourna les yeux pour se poser sur leur main liées. Pathétique. « Salut Jeff ! » Il lui adressa à son tour un sourire poli et un hochement de tête pour le saluer, alors que dans sa tête il l'insultait de tous les noms. Il reprit une gorgée de la boisson qu'il tenait dans ses mains et finit par arrêter de leur porter de l'intérêt. Son regard se reporta sur les gens qui s'amusaient comme des idiots au rythme d'une musique étrange. C'est seulement lorsque Téo lui tourna le dos pour s'éloigner de lui que les regrets et les remords l'envahirent. Elle s'en foutait tant que ça ? Il posa sa main sur le bras de la jeune femme pour l'obliger à se retourner et doucement il souffla : « Reste. » Noam et ses grands discours, ou l'art de dire l'essentiel en un seul mot. « Traine pas avec une palette de peinture à moitié passée sous l'eau. » Définition parfaite pour décrire le maquillage de Jeff.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyLun 5 Nov - 11:07

Emmener Jeff avec moi dans la pièce où se trouve Noam est sûrement la pire idée de la soirée. C’est injuste pour Jeff pour commencer. Parce que je lui fais croire qu’il m’intéresse alors que ce n’est nullement le cas. Je veux juste montrer à Noam ce qu’il manque. Je sais d’avance que ça va mal finir mais je ne sais pas quoi faire d’autre. Je veux qu’on oublie tout ça et que Noam et moi passions la soirée que nous avions prévue, tous les deux. Je ne supporte pas qu’il me repousse, je veux juste qu’il me prenne dans ses bras. Et à la place de ça, je me retrouve à demander à Jeff de m’offrir un verre. Quelle conne je fais. Ce déguisement était une erreur sur toute la ligne. Mes yeux se posent sur Noam et quand j’entends Jeff le saluer, je me souviens que les deux se sont déjà rencontrés. Seulement la fois où Noam m’a virée. Il n’a aucune idée de la relation qui nous unit désormais. D’ailleurs, je n’en ai aucune idée moi-même. Elle est différente, c’est tout. Je prends un verre rempli d’un liquide rouge non identifié et en bois une gorgée. Sucré, bien alcoolisé. Exactement ce qu’il me faut. Noam nous regarde mais j’évite son regard. J’ai honte de moi, j’aurais dû rentrer chez moi et jeter ce stupide costume. « Bon, bah j'suis soulagé que rien n'ait été officiel entre nous, j'ai pas à regretter de te voir dans les bras d'un autre. » Je manque de m’étouffer et de recracher ma boisson. Alors il s’en fiche au point de me dire ça ? Il me dégoute, il en fait exprès. Et je lui en veux pour ça. Parce que, malgré tout ça, il me fait me sentir mal. Je devrais vraiment rentrer et oublier cette soirée. Je finis mon verre d’un coup alors que Noam salue Jeff. A quoi joue-t-il ? Et puis le voilà qui nous ignore à nouveau. Je suis tellement perturbée que j’en oublie le médecin à mes côtés. « Il… il y a quelque chose entre vous ? » murmure-t-il à mon oreille. C’est vrai qu’il ne doit rien comprendre. « Apparemment non vu ce qu’il dit. » Je ne prends même pas la peine de parler à voix basse, trop blasée. Noam ne se retourne même pas alors je décide que ça n’en vaut pas la peine. Essayer et me faire repousser encore ne ferait que baisser mon moral encore plus. Alors je prends un nouveau verre et je m’apprête à quitter la pièce. Voire même la maison. A quoi bon rester ? Mais au moment où je me tourne, je sens quelqu’un me retenir. Noam bien sûr. « Reste. » Mon cœur rate un battement mais je me ressaisis. Il change décidément trop souvent d’avis. Il fait descendre mon cœur au trente-sixième dessous pour me rattraper juste avant que je m’écrase au sol. « Traine pas avec une palette de peinture à moitié passée sous l'eau. » Je sens Jeff s’énerver à mes côtés mais Noam a raison. Il sait bien que je ne veux pas de Jeff. Ce n’est même pas un bon lot de consolation. Je ne veux pas d’autre homme de toute façon. Si Noam ne veut pas de moi, tant pis pour lui, tant pis pour moi. Tant pis pour nous. Ce nous qui n’existe peut-être même pas vraiment. « Pourquoi Noam ? » J’en oublie presque la présence de Jeff, le regard fixé dans celui de Noam. S’il veut que je reste, il va devoir me donner une bonne raison de le faire. « Tu n’arrives même pas à me regarder alors que cette soirée était censée être la nôtre, tu te comportes comme un connard, tu me fais mal. Tu es là à jouer les indifférents, à boire tellement que tu commences à ne plus savoir ce que tu racontes. » Et ça, c’est valable pour nous deux. Même si je n’ai bu qu’un seul verre pour le moment, j’ai déjà l’impression de ne plus contrôler ce qui sort de ma bouche. « Si mon costume te pose vraiment un problème, je l’enlève, je m’en fiche de ce putain de costume ! Moi, tout ce que je veux, c’est passer la soirée avec toi. Et je le voudrais, même si j’avais peur de l’archer vert. Parce que ce n’est qu’un costume, pas une raison d’ignorer quelqu’un. » Je retiens tant bien que mal mes larmes mais je sais que Noam le remarque. Et Jeff aussi. D’ailleurs ce dernier s’éloigne de nous en murmurant un « Je vous laisser régler vos problèmes. » à peine audible. Je voudrais m’excuser auprès de lui mais je n’arrive même pas à détacher mon regard de Noam. Alors je le laisse juste partir.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyMer 7 Nov - 9:26

Il posa sur Téo un regard agacé lorsqu'il la vit s'éloigner de lui ainsi. C'était une attitude stupide qu'il avait eu en la repoussant parce qu'elle était déguisée en lapin, mais le comportement de Téo était tout aussi injustifié. Certes c'était un truc de famille d'agir comme un con avec les femmes et c'est sans doute pour cela qu'il faisait un si mauvais petit-ami à la fin. Mais ça le bouffait de l'intérieur de la voir accroché au bras de Jeff, comme ci c'était normal, qu'il fallait qu'elle fasse regretter à Noam une chose qui lui échappait pourtant. Cette soirée virée définitivement au carnage. Et si Noam pensait qu'en retenant Téo cela arrangerait les choses, il fronça les sourcils sous le ton énervé que prit la jeune femme pour lui parler. « Pourquoi Noam ? » Il reposa son verre et haussa les épaules, bien décidé à ne pas rentrer dans son jeu et à ne pas s'énerver. La suite de ses explications firent descendre le moral de l'écrivain au plus bas. Et si il lui sembla qu'elle en avait fini avec lui lorsqu'elle s'arrêta un court instant, il soupira, blasé, quand elle reprit la parole pour l'accabler de nouveaux reproches. La seule pensée de l'écrivain fut de vouloir la laisser ici et de partir. Non seulement les disputes le blasé à un point inimaginable, mais à l'idée de s'engueuler avec Téo, ça le refroidissait quelque peu. Il ne réagit qu'au moment où Jeff s'éloigna d'eux pour qu'ils règlent leur problème. Mais Téo avait raison, sur certains points seulement. Le premier étant que Noam n'arrivait pas à se défaire de ce regard agacé et presque dégouté qu'il lui adressait. Il était même réticent à la serrer dans ses bras lorsqu'elle était ainsi vêtue, mais à la pensée qu'elle pleure par sa faute ou que la soirée se poursuivre sur ce ton là lui était bien plus insupportable. De toute façon, il en avait envie, de la prendre dans ses bras. « Viens. » Sa voix s'était soudainement fait plus douce, plus rassurante. Il tendit son bras dans sa direction pour lui prendre délicatement sa main et d'entrelacer ses doigts aux siens. Elle avait ces larmes aux bords des yeux qui faisait que Noam était tout bonnement incapable de l'abandonner ici. Peut-être que même sans les larmes il serait resté aussi. Parce qu'elle était Téo, parce qu'il la désirait elle et pas une autre. Il la tira doucement vers lui tandis qu'il faisait un pas en avant pour coller son corps au sien. « Ne pleure pas... » Un bref murmure à son oreille, et si il en oubliait de regarder les oreilles sur sa tête, elle était parfaite. L'ambiance qui régnait autour semblait déplacée par rapport à la scène qui se déroulait entre eux, mais l'écrivain s'en fichait bien. Face à Téo il se contenta de l'observer durant de longues secondes, fixant ses yeux tout tristes et humides. Il aurait aimé chasser ses larmes plus vides qu'il ne les lui avait donné. « Tu veux que je te regarde comment Téo ? » Il posa une main sur sa hanche et l'autre vint habillement se glisser dans son dos alors qu'il réalisait doucement aimer autant qu'il détestait l'effet qu'elle avait sur lui. Son regard glissa sur elle et il afficha son sourire d'imbécile. « Comme ça ? » souffla-t-il à son oreille avant que ses lèvres ne glissent dans son cou, amusé. Il ignora complétement ses autres remarques et se contenta de déposer une dizaine de baisers sur sa peau. Resserrant doucement son étreinte afin qu'elle ne s'éloigne pas de lui et il s'autorisa à sourire à nouveau dans son cou avant de la regarder à nouveau dans les yeux. « Ou comme ça ? » Quand bien même à cet instant il avait juste désespérément envie d'elle, l'écrivain se contenta de déposer un bref baiser sur les lèvres de la jeune femme. Furtif, simple, rien de passionné. L'intérêt était de susciter l'envie d'en avoir plus.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyMer 7 Nov - 21:38

Le voir me repousser, ça me fait mal. Je reste silencieuse au début, consciente que c’est ma faute mais alors qu’il change encore une fois d’avis, je finis par lui dire ce que j’ai sur le cœur. Parce que je n’ose pas le dire d’habitude, même si je le voudrais. Il ne peut toujours s’en tirer avec ses belles paroles après m’avoir fait mal. Pourtant, Dieu sait que ses phrases font battre mon cœur plus vite. Parce qu’en seulement quelques mots, il dit le principal. Alors que je me perds dans des mots qui ne servent à rien. Mais qui ont l’air d’avoir tout de même un impact sur lui. Je laisse partir Jeff, je m’en veux de lui avoir fait subir ça mais cette pensée est vite occultée par le regard que me lance Noam. Heureusement que je ne suis pas une glace sinon on me retrouverait déjà fondue par terre. Et soudain, il n’y a plus rien d’autre qui compte. Ni Jeff qui s’est trouvé une infirmière, ni les fêtards derrière nous qui viennent chercher un verre, ni rien de tout ça. C’est juste Noam et moi. Mon regard ne quitte pas le sien et je souris quand il me tire vers lui. C’est ça. C’est ce que je veux depuis le début de la soirée. Et, même s’il faut que je pousse mon coup de gueule pour l’avoir, ça me convient. « Ne pleure pas... » Bien sûr qu’il l’a remarqué. Comment aurait-il pu ne pas le remarquer alors que je me tiens juste devant lui ? Mais, même si j’étais à deux doigts de pleurer il y a quelques secondes, l’envie m’est complètement passée. Noam sait me faire passer des pleurs au sourire. Même s’il était la cause des pleurs. Il jongle avec mon cœur, évitant habilement de le laisser tomber. Et moi, je ne peux rien faire d’autre que le regarder faire. Parce que je suis incapable de le faire s’arrêter. Pas si ça signifie que les moments de bonheur disparaîtront. « Tu veux que je te regarde comment Téo ? » Ses mains se posent sur mon corps et, pour la première fois de la soirée, je n’ai pas froid. Je me sens juste bien. Parce que je suis avec lui. « Comme ça ? » Et il s’amuse à embrasser mon cou, faisant battre mon cœur un peu plus vite à chaque contact. Je me fiche qu’on puisse nous regarder, rire de nous ou nous critiquer. Je suis heureuse, c’est ce qui compte. « Ou comme ça ? » Et nos lèvres se trouvent, juste pour un moment. Bien trop court. Mais à son sourire fier, je sais que c’est tout ce que j’aurais pour le moment. « Tu me regardes quand tu veux… » Voilà qu’on utilise d’autres mots pour parler de baisers. Mais ça m’amuse. « Mais pour le moment, on va danser. » Même pas une question, c’est une obligation. Nous sommes à une fête après tout, autant en profiter. On peut s’embrasser n’importe où après tout. Même si je voudrais bien encore l’embrasser ici. Je me décolle de lui et prends sa main dans la mienne. L’archet vert et le lapin. Couple atypique. A notre image. On retourne dans la pièce principale de la maison qui s’est transformée en piste de danse. « Un gentleman comme toi, ça doit savoir danser à merveille non ? » Je le taquine à moitié seulement. J’ai envie de savoir s’il est capable de me faire danser comme dans les films. Mais en fait, n’importe quelle danse me convient, tant que je peux être contre lui. « Pas de mains baladeuses par contre, bien sûr. De toute façon, tu rencontrerais une belle queue de lapin si tu essayais. » Peut-être qu’il est trop tôt pour en plaisanter mais s’il a réussi à oublier mon déguisement, il peut continuer. « Fais-moi tourner la tête Noam. » Au propre comme au figuré. A lui de lancer la danse. Tant qu’il ne commence pas la danse des canards, ça devrait aller. Dommage qu’il n’y ait pas de danse des lapins tiens.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 11 Nov - 21:10

« Je préférais te regarder. » ronchonna-t-il alors qu'il se laissait entrainer dans l'autre pièce, plus grande, plus spacieuse, qui faisait office de piste de danse. Téo voulait danser, et si Noam s'avérait être un assez bon danseur, il détestait ça. A la pensée de se trémousser au milieu des gens en déguisement de l'archer vert, il roula des yeux et regretta ce moment éphémère qu'ils venaient de passer. Pas assez long à son goût. Il regarda les gens danser et s'amuser d'un œil distrait avant de reporter son attention sur Téo qui semblait heureuse. Eurk, pourquoi voulait-elle lui faire subir ça ?! « Un gentleman comme toi, ça doit savoir danser à merveille non ? » Leurs regards se croisèrent et un sourire amusé fendit le visage de l'écrivain. « Je croyais ne pas être un gentleman pourtant. C'est ce que tu m'avais dis. Une raison particulière à ce changement d'avis ? » Et il haussa les épaules. Il n'allait pas se plaindre du fait qu'elle avait revu son jugement. D'ailleurs il avait très certainement une petite idée de la raison pour laquelle elle pensait désormais cela de lui. Mais il était tout sauf un gentleman. Il savait juste jouer les garçons parfaits quand il désirait une chose. C'était un truc de famille d'être con avec les femmes pourtant. Ça ne changerait certainement pas au cours de la soirée, ni dans les jours qui suivraient. Il était un Beckett, c'était dans ses gênes d'être un emmerdeur agaçant. Il passa son bras autour de la taille de Téo afin de l'approcher de lui et il coula une mèche de cheveux derrière son oreille avant que sa main ne glisse dans son cou, sur son épaule dénudée, son bras avant que ses doigts ne se referment sur sa main. « Et sache que Noam Beckett sait tout faire. » Parce que Noam Beckett est parfait, Noam Beckett est awesome. Bon, il est Noam Beckett quoi. Oui, il s'aimait, et flatter son égo démesuré lui était nécessaire. « Pas de mains baladeuses par contre, bien sûr. De toute façon, tu rencontrerais une belle queue de lapin si tu essayais. » Sa mise en garde et sa référence à nouveau sur son costume l'irrita. Il soupira, blasé, et secoua la tête. Pas de mains baladeuses, elle le repoussait presque quand ils s'embrassaient, et en plus elle se déguisait en lapin. Ok, elle cherchait définitivement à le torturer, il ne voyait pas d'autres explications à son comportement. « Va danser avec Jeff alors. » dit-il d'un ton léger, presque indifférent. Pourtant elle ajouta : « Fais-moi tourner la tête Noam. » Peut-être pour le convaincre qu'elle ne voulait pas danser avec l'autre Picasso. Il leva les yeux vers Téo et un sourire s'empara de ses lèvres. « Parce que ce n'était pas déjà le cas ? » Il finit tout de même par l'entrainer au milieu des autres danseurs, pas vraiment enthousiasme. Face à Téo l'écrivain s'abstint pour une fois de jouer au con. Il guida la main gauche de la jeune femme sur son épaule et prit celle de droite dans la sienne avant de glisser sa main libre au creux de son dos. Il fit un pas en avant afin que leur corps se retrouvent collés l'un à l'autre et son regard taquin glissa doucement sur elle, l'observant silencieusement. A défaut de pouvoir la toucher, il pouvait au moins la dévorer du regard alors que le désir animait ses pupilles. Mais il garda ses mains à leur place, ne fit rien de déplacé hormis l'admirer quelques secondes de plus, en profitant au maximum, avant de lancer la danse lorsqu'une nouvelle musique démarra. Et il entraina Téo à travers ses pas. Ce n'était pas une danse de grands professionnels, mais cela avait au moins le don de le faire rire, de l'amuser, et de lui plaire. Il aurait pu la faire virevolter durant des heures si ça pouvait la rendre heureuse. Leurs corps se séparèrent, ils firent un nouveau pas. Et lorsque Noam la tira doucement à nouveau vers lui, elle vint s'enrouler dans l'étreinte de son bras, se retrouvant alors dos contre le torse de l'écrivain qui en profita instantanément pour faire glisser ses lèvres dans son cou. Il lâcha sa main pour faire glisser la sienne sur le ventre de la jeune femme avant de souffler à son oreille : « Tu es parfaite. » Et lorsqu'elle se retourna, il ajouta, avec un sourire de crétin prétentieux : « Enfin, pas autant que moi. »
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyLun 12 Nov - 12:10

« Je préférais te regarder. » Il n’a pas l’air très heureux de devoir danser. Mais j’en ai envie alors il n’a pas le choix. Nous ne sommes pas venus pour passer notre temps à nous embrasser. Ça, on aurait pu le faire en restant chez lui ou chez moi. On est venus à une soirée pour nous amuser. Et puis Noam aurait eu plus de mal à faire la gueule si nous n’avions été que tous les deux. « Je croyais ne pas être un gentleman pourtant. C'est ce que tu m'avais dis. Une raison particulière à ce changement d'avis ? » Je soupire. Il a raison après tout, il y a encore quelques mois, je lui disais qu’il était tout sauf un gentleman. Et je le pensais à l’époque. Mais mon avis sur lui a changé. Sinon je ne l’embrasserais pas. Il a su gagné ma confiance sans que je ne m’en aperçoive vraiment. « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis n’est-ce pas ? » Seule réponse à laquelle il aura droit. Parce que si je disais autre chose, il en profiterait sans aucun doute pour relever encore une fois le fait que j’ai changé d’avis. Alors que ça l’arrange bien que je ne pense plus la même chose que lui. Mais c’est Noam. « Et sache que Noam Beckett sait tout faire. » Et Noam aime se vanter. Mais tant qu’il dit la vérité, je ne peux rien faire. A lui de me montrer ses talents de danseur. Je jugerais après. « Noam Beckett n’est pas si doué pour être modeste. » Mais ça, ce n’est pas nouveau. Et ça ne changera sûrement jamais. On l’aime comme il est, non ? « Parce que ce n'était pas déjà le cas ? » Encore une preuve de modestie de sa part. Mais il a raison, il me fait tourner la tête, quoiqu’il fasse. Il a cet effet incontrôlable sur moi. Et si je n’ai que la moitié de cet effet sur lui, ça me suffit. Parce que je ne veux pas qu’il puisse se passer de moi. Je ne veux pas être sans lui, plus maintenant. « Il me faut plus que ça Noam, tu le sais. » Pas si facile à avoir la Téo. Il a pu le constater pendant de longs mois. Et pourtant, il est le premier à réussir à percer la carapace, à gagner ma confiance. Il ne se rend sûrement pas compte de tout ça. Comment le pourrait-il d’ailleurs ? D’après ce qu’il sait, j’étais encore en couple il y a deux mois. Il ne sait pas qu’en vrai, je ne l’ai jamais vraiment été. Mais il ne peut pas savoir qu’il est si important à mes yeux. Et c’est pas plus mal ainsi à vrai dire. Il nous met en position pour danser et je souris. Son regard glisse sur mes formes mises en valeur par ma tenue et je rougis légèrement. Je voudrais qu’il me regarde toujours ainsi. Parce que je me sens belle quand il pose son regard sur moi. Et nous commençons à danser, l’un contre l’autre. Je ne vois pas comment je pourrais être plus heureuse. Je sens des fourmillements dans ma jambe récemment débarrassée du plâtre qui l’entourait mais je les ignore. Je veux danser. Alors je danse. Et je vois sur le visage de Noam qu’il est heureux de danser aussi. Il se débrouille plutôt bien, il mène la danse à merveille. Le monde autour de nous n’existe plus. C’est comme une scène de film, la scène de fin, où tout le monde est heureux. Et nous sommes heureux. Sans que je comprenne comment c’est arrivé, je me retrouve dos à lui. Le sentir si proche de moi me fait sourire. Et ses lèvres dans mon cou provoquent un frisson. « Tu es parfaite. » Je ne pense pas pouvoir me lasser un jour de l’entendre me dire ces trois mots. Et ce soir, ils ont un sens particulier puisqu’il n’aime pas mon costume. Mais il me trouve parfaite quand même. Je me retourne vers lui avec l’intention de l’embrasser, me collant contre lui. « Enfin, pas autant que moi. » Il ne va donc jamais s’arrêter ? Il ne peut sûrement pas s’en empêcher. A moins qu’il ne veuille des compliments sur sa tenue. « Le vert, c’est pas ta couleur. » Hors de question de le complimenter. Sinon sa tête va exploser. Il se fait déjà assez de compliments tout seul pour que j’ai besoin de l’aider. Alors je le taquine alors qu’il a raison, il est très beau en archer vert. Je me remets en position de danse et c’est à moi de nous faire bouger lentement. Et finalement je ne résiste pas et, sur la pointe des pieds, je viens déposer mes lèvres sur les siennes. Un baiser court. A mon tour de le faire attendre. Et la danse reprend. Ma jambe me fait mal mais je ne fais rien. Ou plutôt, si. Je continue de danser. Jusqu’à sentir qu’elle va lâcher. Mais je n’ai rien le temps de faire que je m’écroule, à peine retenue par les bras de Noam qui n’a pas eu le temps de réagir. « Ça fait mal… » J’ai l’impression d’être un peu dans les vapes, si bien que je crois rêver en voyant le visage de Jeff à côté de celui de Noam. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que, si c’est la vérité, ça ne va pas être beau. Jeff et Noam penchés au-dessus de moi. Et une fille déguisée en infirmière que je ne connais pas à côté. Je dois vraiment être en train d’halluciner.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyLun 19 Nov - 20:36

« Noam Beckett n’est pas si doué pour être modeste. » Il haussa les épaules, pas plus dérangé que ça à l'idée de ne pas savoir être modeste et de posséder un trop plein d'égo qu'il canalisait peu et qui augmentait chaque jour que Dieu faisait. « M'en fous. » répondit-il avant de lui offrir son sourire de prétentieux. Il ne pouvait s'empêcher de faire son emmerdeur, ne connaissait pas la modestie et n'avouerait jamais qu'il n'avait pas connu meilleure soirée depuis longtemps. Un pied devant l'autre elle tournoyait dans ses bras, et ça l'amusait de la voir heureuse. Il était bien là, avec elle. Même si danser ne faisait pas partit de ses activités favorite. Son regard braquait sur sa silhouette fragile et enivrante. Il ne se lassait pas de la regarder, c'était indéniable et il la laissa faire lorsqu'elle vint déposer ses lèvres sur les siennes avant de repartir danser. C'était trop bref et il en aurait souhaité plus. Pourtant ils continuèrent de bouger au rythme de la musique jusqu'au moment où Téo ne s'effondre entre ses bras. Il tenta bien un geste dans sa direction pour la retenir, mais elle était déjà au sol, son regard dans le vague et une grimace fixée sur son visage. Il ne fallut pas moins de trente secondes avant qu'un pauvre type débarque en criant : « Poussez-vous, je suis médecin ! » Il y a qu'un médecin à Montsimpa ou quoi ? Immédiatement il songea à Reese. Cette fille pourrait lui sauver sa soirée en jouant les docteurs à la place de Picasso, mais pas certain qu'elle accepte de venir. Alors en attendant qu'un miracle se produise Noam serra les dents et leva les yeux au ciel. Jeff. Forcément. Il n'eut pas besoin de lui adresser un regard, il savait très bien que c'était lui qui se tenait désormais à côté, sa mallette de docteur dans une main. Mais son attention fut plus accaparée par la blonde platine au costume d'infirmière ensanglantée qui suivait Jeff comme son ombre. Ils venaient en meute en plus. Elle lui décrocha un sourire lorsqu'il croisa son regard mais totalement impassible Noam se contenta de poser un regard inquiet sur Téo qui se plaignait avoir mal. Quelle idée de vouloir danser et quelle idée d'ailleurs d'avoir accepté aussi. « Elle perd connaissance. » Grr. Mais il l'avait eu où son diplôme ? Vraiment il préférait que ce soit Reese qui l'examine. Entre le mec qui décroche son diplôme dans une pochette surprise à Super U ou une amie de longue date qui obtient son diplôme en ayant suivi les neuf saisons de Grey's Anatomy, il votait pour Reese direct. Ou Nicholas même. Il jouait pas au médecin lui parfois ? Il finit tout de même par passer doucement un bras dans son dos et l'autre sous ses jambes afin de la déposer sur un canapé plus loin. Son inquiétude s'agrandissait de minute en minute et il aurait aimé pouvoir faire quelque chose pour la soulager et lui enlever sa douleur. Comprenant que sa présence était soudainement indésirable l'écrivain s'écarta et vint s'adosser contre le mur d'où il observait Jeff entrain de passer ses mains sur la jambe blessée de Téo. Il allait le démolir, c'est bon. Noam n'avait jamais été possessif, mais de voir les mains baladeuses de Jeff frôler la jambe de Téo ça l'énervait. Au point où il finit par détourner le regard, serra les poings et reporta son attention sur Meredith Grey version zombie. « Et sinon, il y a des médecins compétents en ville ? » La blonde mima une moue septique tandis que lui se sentait impuissant, pire, complètement inutile. Il se contentait d'observer et de ronchonner, jusqu'à l'instant où il ne tenait plus. « Retire. » Jeff lui adressa un coup de d'oeil, ne comprenant pas, alors Noam porta un regard lourd de sens sur la main baladeuse de Jeff, et répéta : « Ta main, tu la retires. Ne la touche pas. » Il délaissa ladite Britta et avança d'un pas pour se poser à côté du canapé où reposait Téo, forçant par la même occasion Jeff à se reculer. Il s'accroupit, accueillit les premiers regards vagues de Téo et posa sa main sur la sienne. « Hé, tout va bien ? T'inquiète pas, je vais appeler Reese, elle va venir te soigner. »
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 25 Nov - 7:46

Des voix me parviennent, quelques cris, de l’agitation autour de moi. La tête me tourne si bien que mon regard n’arrive pas à s’arrêter sur un seul visage. Des visages inconnus, Jeff, quelques connaissances et surtout Noam. Il a l’air inquiet. Je crois. Je ne le vois pas assez pour être sûre. Et la douleur dans ma jambe m’empêche de me concentrer. Je vois les lèvres de Jeff bouger alors qu’il me regarde. Je ne sais même pas ce qu’il raconte et je m’en fiche. Enfin s’il peut me soigner, je ne dis pas non. Parce que je ne sens presque plus ma jambe. Et je me sens de moins en moins bien. Mes yeux ont du mal à rester ouverts malgré mes efforts. Je perds connaissance petit à petit. J’ai juste le temps de sentir l’odeur de Noam contre moi et mes yeux se ferment. Pourtant, je reste à moitié conscience puisque j’entends encore des voix. Je sens qu’on me dépose autre part mais j’ignore où. Ma jambe réagit en se soulevant légèrement quand des doigts viennent la toucher. Je ne suis pas chatouilleuse pourtant d’habitude. Je suppose que ça doit être la douleur ou je ne sais quoi. Mais malgré les soins prodigués sur ma jambe, la douleur reste la même. Intenable. J’essaye d’ouvrir les yeux mais j’ai seulement le temps de voir la couleur verte du canapé avant qu’ils ne se referment. Au moins, je sais où je suis. Mais je ne suis pas plus avancée pour autant. Tout semble flou autour de moi. Je ne comprends pas les mots que prononcent les gens, j’entends juste un brouhaha. Mais un mot surplombe les autres. « Retire. » Noam. Je ne sais pas de quoi il parle. De mes vêtements ? Il pourrait être plus poli quand même. Surtout que je ne suis pas vraiment en état de me déshabiller. Je voudrais lui dire que je ne veux pas mais je ne réussis qu’à entrouvrir la bouche. « Ta main, tu la retires. Ne la touche pas. » Finalement, j’ai bien fait de ne pas réussir à parler. Il ne me parle pas à moi mais à Jeff. Je le sais parce que la main de ce dernier arrête de bouger et se décolle de ma jambe. Juste après, je sens un souffle dans mon cou. A moins que ça soit le vent mais je ne vois pas pourquoi il y aurait du vent. Je tourne la tête vers l’autre côté du canapé et ouvre doucement les yeux. Le regard bienveillant de Noam m’aide à me sentir mieux. Il sourit même. Et sa main vient saisir la mienne. C’est dingue. Il me fait me sentir mieux juste comme ça. Bien plus que ce que Jeff a pu faire jusque-là. « Hé, tout va bien ? T'inquiète pas, je vais appeler Reese, elle va venir te soigner. » Il est sérieux à me demander si je vais bien ? Je me suis écroulée pendant notre danse et j’ai presque perdu connaissance. Non, je ne vais pas bien. Mais je vais un peu mieux maintenant que je sais qu’il est là. Je me sens en sécurité. « C’est qui Reese ? » Ma voix est faible mais j’ai réussi à parler. Finalement, je me redresse pour m’assoir. Mes yeux restent fermés un moment pour que tout arrête de tourner autour de moi. Et puis mon regard se cale dans celui de Noam. Rien autour de nous. Ça m’aide à ne pas être étourdie. Et de toute façon, je ne veux voir que lui. « Tu veux pas me trouver… une dizaine d’aspirines et puis tu me ramènes ?... Chez toi ou chez moi, je m’en fiche… Je veux juste rentrer. » Je suis sûre que tout ira mieux après une bonne nuit de sommeil. Peut-être que j’aurais un peu mal à la jambe mais ça me passera. J’ai déjà supporté un mois de plâtre, il ne faut pas que ça ait servi à rien. Je suis guérie, voilà tout. J’éviterais juste de danser les prochaines semaines. « Ce n’est pas raisonnable Téo. » Jeff. Je ne le regarde même pas. S’il m’avait mieux soignée, je n’en serais pas là aujourd’hui. Même s’il m’avait dit de ne pas faire d’efforts physiques. Mais bon, c’est pas ma faute si je voulais danser quand même. Je bouge les jambes avec l’intention de me relever mais une grimace de douleur prend possession de mon visage. « Tu crois que tu as assez de force pour me porter Noam ? » S’il refuse, je vais devoir passer la nuit sur ce canapé. Ce serait con quand même. Surtout que ce n’est pas parce que je suis blessée que la soirée est terminée. Non, je ne veux pas que la soirée s’achève ainsi. Pas quand j’ai fait tant d’efforts.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 25 Nov - 11:44

Il se sentait particulièrement stupide à lui demander si tout allait bien, et à ne rien pouvoir faire pour la soulager ou pour lui retirer sa douleur. Hormis être présent pour elle, pour la rassurer, il n'avait pas sa place ici. Mais à la pensée de laisser Téo toute seule avec Jeff, même entourée d'une vingtaine de personnes, l'obligea davantage à rester à ses côtés. Son regard plongea dans ses pupilles noisette et il lui adressa un sourire confiant. Elle paraissait si pure et si fragile à cet instant que l'écrivain sentit à nouveau cet instinct protecteur l'envahir. Pas question de l'abandonner aux mains d'un médecin aux idées déplacées. Son corps était si frêle, si vulnérable, que la voir ainsi allongé donnait l'impression qu'elle pouvait disparaître à tout moment. Il lui avait adressé un dernier faible sourire alors qu'il voyait les yeux de la jeune femme résistaient à l'envie de se refermer. Elle était encore assez lucide pour poser des questions mais pas assez pour tenir une conversation. Alors il ne lui répondit pas, et se contenta d'adresser un regard à Jeff, lui demandant silencieusement ce qu'il devait faire maintenant. La conduire à l'hôpital semblait la meilleure décision. « Tu veux pas me trouver… une dizaine d’aspirines et puis tu me ramènes ?... Chez toi ou chez moi, je m’en fiche… Je veux juste rentrer. » Sa voix légère et faible parvint aux oreilles de l'écrivain qui instantanément reposa son regard inquiet sur elle. Il s'autorisa un rire amer à l'entente de son idée stupide et prit sa main dans la sienne. Un regard en biais en direction de Jeff lui suffit à confirmer sa pensée. C'était une mauvaise idée. Elle semblait souffrir et elle voulait se soigner avec une dizaine d'aspirines. Si elle voulait échapper à l'hôpital, c'était raté. Il n'avait pas l'intention de la ramener ni chez elle, ni chez lui. En tout cas, pas dans cet état là. « Ce n’est pas raisonnable Téo. » intervint Jeff. Et pour la première fois, l'écrivain ne pu s'empêcher d'être d'accord avec lui. Non, ce n'était définitivement pas raisonnable. Il approuva d'un signe de la tête et exerça une légère pression sur sa main comme pour lui dire qu'il resterait avec elle. Il avait beau réaliser que Téo ne souhaitait pas finir la soirée sur une note aussi désastreuse que sa jambe blessée, pourtant il n'avait pas l'intention d'aller dans son sens. Ses petits yeux fragiles le fixés et lorsqu'elle lui demanda de l'aide pour la porter, il avait conscient que son idée ne lui plairait pas. Elle tenta de s'assoir, peut-être même de se lever, mais l'écrivain posa sa main sur son épaule pour l'empêcher de se mettre debout. « Il a raison Téo, on va t'amener à l'hôpital. C'est préférable. » Peut-être se sentait-elle trahie, ou alors la déception l'envahissait, il n'en savait rien et ne s'en préoccupait pas. Les femmes avaient la particularité d'être déçues pour tout et n'importe quoi. Il l'avait remarqué avec Danaé, avec Reese aussi ou même Deva. Mais une chose était certaine, Noam ne comptait pas terminer la soirée autre part qu'à l'hôpital. Leur première soirée tombée clairement à l'eau et si il semblait lui-même déçu de cela, il ne le montra pas. « J'ai peut-être pas de super-pouvoir comme Aeron, mais je crois que l'archer vert est capable de porter une jeune femme en détresse. Admire. » Il refit les mêmes gestes délicats que précédemment pour la soulever, s'excusa platement quand il vit une grimace de douleur traverser le visage de la belle et la souleva du canapé pour la caler doucement contre son torse dans ses bras. « C'est terminé la danse pour ce soir Mademoiselle Lawson. » Et il déposa un baiser sur sa joue, comme pour se faire pardonner de la conduire à l'hôpital et non autre part.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 25 Nov - 17:36

J’ai été stupide, je le sais. Et à cause de ça, notre soirée d’Halloween est sûrement fichue. Quoiqu’on fasse, je suppose que j’aurais mal. Et personne ne semble vouloir me donner de médicament pour apaiser la douleur. Les gens ne comprennent donc rien à rien. Quand on a mal, on ne veut pas un petit massage, on veut des médicaments. J’essaye d’en demander à Noam mais ça se voit tout de suite qu’il ne le fera pas. Bon ok, ce n’est sûrement pas une bonne idée de m’assommer de médicaments, surtout avec mon passé, mais c’est ce qui me parait le mieux pour le moment. Surtout que la douleur semble s’aggraver alors que ça semble impossible. « Il a raison Téo, on va t'amener à l'hôpital. C'est préférable. » L’hôpital, bien sûr. J’ai l’impression d’y passer ma vie en ce moment, c’est dingue. Avant, j’y passais sûrement plus de temps mais ce n’était pas en tant que patiente. Vivement que je sois totalement guérie pour que je n’y retourne plus. Parce que même en tant que bénévole, je ne suis plus sûre de vouloir continuer. Tout a tellement changé dans ma vie depuis mon accident. En bien, en mal. Je ne saurais le dire. Mais il faut que je me trouve un boulot en tout cas. Et mon travail volontaire à l’hôpital ne compte pas. Le visage de Noam montre qu’il a pris sa décision. Je pourrais essayer de le convaincre de ne pas m’y emmener mais je doute que ça serve à quelque chose. Et je n’en ai pas la force. « J'ai peut-être pas de super-pouvoir comme Aeron, mais je crois que l'archer vert est capable de porter une jeune femme en détresse. Admire. » Encore heureux qu’il veut bien me porter. Manquerait plus qu’il laisse Jeff s’en charger. Je n’ai rien contre lui mais je doute que ses muscles suffisent à me porter. « T’es un super héros quand même, ça compte. » Et c’est bien lui qui m’a portée tout à l’heure non ? Il ne me laisse pas le choix, passes ses bras sous mon corps et me soulève. J’ai un peu mal mais ça passe. Je souris même un peu quand ma tête vient reposer sur le torse de Noam. Rien que de savoir qu’il est là, qu’il ne m’abandonne pas alors que j’ai tout gâché, ça me fait me sentir mieux. « Si tu les laisses me remettre un plâtre, je te tue Beckett. » J’ai chuchoté mais je suis sûre qu’il a entendu. Mais je suis sérieuse. Ils n’ont pas intérêt à me mettre encore un plâtre. J’ai souffert assez longtemps. Je resterais couchée chez moi s’il le faut mais pas de plâtre, c’est hors de question. « Tu vas sérieusement me laisser toute seule pour… pour elle ? » Hum ? Qui parle ? « Elle a besoin de soins Britta. » Jeff maintenant. La Britta en question doit être l’infirmière qui l’accompagnait. Je ne suis pas sûre mais je crois que c’est une crise de jalousie qu’elle lui fait. S’ils ne se sont rencontrés que ce soir, c’est un peu bizarre quand même. « Il y a d’autres docteurs en ville, elle n’a pas besoin de toi spécialement ! » C’est vrai ça. En plus, c’est pas un si bon docteur puisqu’il n’a pas réussi à me soigner suffisamment. Il n’est pas forcé de m’accompagner, j’ai déjà Noam avec moi. Et, même s’il n’est pas docteur, je préfère être avec lui. Largement. « Ne t’inquiètes pas pour moi Jeff, ça va aller. » Je sais qu’il va refuser de rester à la fête mais j’essaye quand même. Après tout, j’ai déjà assez gâché sa soirée alors qu’il n’a rien fait d’autre qu’avoir un petit coup de cœur pour moi. Non partagé en plus. « Tu veux pas m’emmener chez toi et demander à ta Reese de venir ? C’est loin l’hôpital en plus. » Et je n’ai vraiment pas envie d’y aller. Surtout que l’hôpital avec Noam, ça rappelle des souvenirs. Bon comme mauvais en fait. Mais je n’ai pas envie d’y aller, c’est tout. Alors j’essaye de négocier. « Et puis je suis vraiment pas habillée pour aller à l’hôpital là. »
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 25 Nov - 19:23

« Si tu les laisses me remettre un plâtre, je te tue Beckett. » Son bref murmure lui parvint aux oreilles et il sourit, amusé et victorieux face à la tentative de menace de Téo. Elle paraissait nettement plus éveillée et cela le rassura quelque peu. Elle n'était certainement pas encore en état de marcher, mais au moins elle avait retrouvé toute sa tête, ce qui était bon signe. « Tu n'es pas très douée pour les menaces, je vais devoir t'apprendre. » Surtout que avec une seule jambe, elle aurait clairement du mal à le suivre pour le tuer. Mais Rita intervint dans la conversation, et joua naturellement à la copine jalouse ce qui arracha un sourire moqueur à l'écrivain. Il se délectait habillement de la situation et de la vision que lui offrait le couple. Depuis quand Jeff avait une copine d'ailleurs ? « Elle a besoin de soins Britta. » Ah bah c'est pas Rita ? L'écrivain roula des yeux exagérément et détourna le regard, blasé par les propos de Téo quand elle répondit à Jeff. Grr, pourquoi fallait-il toujours qu'elle roucoule avec lui ? Pas étonnant qu'il se fasse des idées après et qu'il désire être plus qu'un simple ami avec elle. « Tu veux pas m’emmener chez toi et demander à ta Reese de venir ? C’est loin l’hôpital en plus. » Son attention fut à nouveau accaparée par Téo, qu'il tenait dans ses bras. Il imagina pendant un bref instant la situation et secoua la tête. L'emmener chez lui et téléphoner à Reese ? Certainement pas. Nicholas devait probablement s'y trouver et il serait capable de poser des tas de questions à Téo, à faire son jaloux et il finirait certainement par bouder du peu d'intérêt que Noam lui accorderait. Peut-être que Dean serait affalé sur le canapé à fumer d'ailleurs aussi. Non mais vraiment, l'hôpital lui apparaissait comme la meilleure décision de la soirée. Et quand il voyait où les idées de Téo les menaient, il ne préférait pas l'écouter. « Ma Reese doit être figée devant Grey's Anatomy, et à moins que la troisième guerre mondiale ne soit déclenchée, ou que Cristina ne meurt, elle ne viendra pas. » Il exagérait peut-être un peu la situation, mais lorsqu'elle se pointait chez l'écrivain, il était toujours question de cette série absurde. Rares étaient les fois où elle venait lui parler d'autre chose que de Mark et Lexie. Quoique maintenant que Shonda elle avait éliminé, Reese viendrait pour parler de quelqu'un d'autre, sans aucun doute. Il délaissa Rita/Britta et son Jeff sans remords, commença à avancer dans la maison, se dirigea d'un pas rapide vers la porte d'entrée, mais s'arrêta en entendant les propos de Téo concernant sa tenue. Il n'avait pas pensé à ce détail là, c'est vrai, mais ne sembla pas s'en préoccuper. « Tu téléphoneras à une amie pour qu'elle t'apporte d'autres vêtements, non ? » demanda-t-il doucement. Il hésita tout de même un instant lorsque ses yeux se posèrent sur le costume léger dans lequel s'était glissée Téo. Tous les hommes se précipiteraient à son chevet pour la soigner à l'hôpital, il le savait, et pendant un quart de seconde il songea à regagner au plus vite sa propre maison rue du bois. Mais il refoula sa jalousie, réalisant que la jeune femme avait réellement besoin d'être soignée au plus vite. « Si tu ne vas pas à l'hôpital Téo, je te laisse aux mains de Jeff, je ne t'embrasserai et je ne te toucherai plus jusqu'à ce que tu sois guéris. On fait ça ? Tu sais que Jeff n'attends que cela hein ? » Il se retourna, prêt à repartir vers la pièce où se trouvait toujours le médecin. Et conscient que Rita – non Britta ? – frôlerait la crise de jalousie avec l'idée de l'écrivain, celui-ci accéléra le pas, amusé à cette pensée. « Ça, c'est une menace. » souffla-t-il à l'oreille de Téo.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyLun 26 Nov - 9:06

« Tu n'es pas très douée pour les menaces, je vais devoir t'apprendre. » Il est sérieux ? Il ne sait pas ce qui l’attend s’il laisse les médecins me remettre un plâtre. Je suis sûre qu’un coup de pied avec un plâtre, ça fait super mal en plus. Il ne me prend pas au sérieux et je déteste ça. Surtout que je suis déjà en position de faiblesse en ce moment. Pas besoin d’en rajouter. Je fais comme si je n’avais pas entendu, il ne mérite même pas que je m’énerve. Et je n’en ai pas la force. Et puis pendant ce temps, on assiste à une crise de jalousie de l’infirmière qui s’appelle visiblement Britta. Elle a sûrement raison, ce n’est pas gentil de la part de Jeff de s’inquiéter plus pour moi que pour elle. Il ne doit pas avoir beaucoup d’expérience dans les relations amoureuses. Mais à vrai dire, ils peuvent faire ce qu’ils veulent, je m’en fiche. J’ai Noam, moi. Même si là, je lui en veux un peu. Il a l’air déterminé à m’emmener à l’hôpital et ça m’énerve parce que je ne suis pas d’accord avec lui. L’hôpital, c’est vraiment nul pour une fin de rendez-vous. Mais il faut croire que je ne vais pas avoir le choix. Et je ne peux pas rentrer toute seule avec ma jambe endommagée. Il a le pouvoir pour le moment et il en profite. Et c’est pour ça que je lui en veux. « Ma Reese doit être figée devant Grey's Anatomy, et à moins que la troisième guerre mondiale ne soit déclenchée, ou que Cristina ne meurt, elle ne viendra pas. » Il n’essaye même pas, preuve qu’il a déjà fait son choix. Il m’emmènera à l’hôpital, quoique je puisse dire. Mais je ne suis pas connue pour abandonner rapidement. J’essaye jusqu’au bout, même si c’est sans espoir. Alors je tente de réveiller sa jalousie. Après tout, il a chassé Jeff de ma jambe pour cette raison non ? Et maintenant, il veut m’emmener au milieu de plein de médecins, logique. Enfin il y a aussi des médecins femmes mais bon, le but est de le rendre jaloux pour qu’il ne m’emmène pas à l’hôpital. « Tu téléphoneras à une amie pour qu'elle t'apporte d'autres vêtements, non ? » C’est tout ce qu’il répond. Impossible de le faire changer d’avis visiblement. Et merde ! « Ou bien on peut passer chez moi en chemin ? » Et y rester après. Mais ça, je ne le précise pas. Surtout que je n’ai pas envie d’aller déranger une amie juste pour ça. Il a beau être têtu, il a affaire à quelqu’un d’aussi têtu, voire plus. Mais je doute de gagner ce soir. Nous sommes dehors maintenant et le froid me frappe de plein fouet. J’avais pas un manteau en arrivant ? Il me semble que oui. Je devrais lui demander d’aller le chercher mais je ne veux pas retourner là-dedans. « Si tu ne vas pas à l'hôpital Téo, je te laisse aux mains de Jeff, je ne t'embrasserai et je ne te toucherai plus jusqu'à ce que tu sois guéris. On fait ça ? Tu sais que Jeff n'attends que cela hein ? » Hein ? Mais c’est quoi ce chantage ? C’est injuste. Il me porte dans ses bras, il fait ce qu’il veut de moi. Etonnant qu’il gagne après. Il n’a aucun mérite, vraiment aucun. Et le pire, c’est qu’il retourne vraiment à l’intérieur en se vantant. « Arrête Noam ! Lâche-moi ! Enfin non, me lâche pas mais retourne dehors… s’il te plaît. » Mais il ne m’écoute même pas. Je suis furieuse mais je ne peux pas même lui crier dessus comme je le voudrais. « On ira à l’hôpital, ok ! » Et ça, ça fonctionne. Parce que c’est ce qu’il veut entendre. Il a gagné et ça se voit qu’il adore ça. Mais moi, je suis furieuse. Bravo Noam. Au cas où la soirée n’était pas totalement gâchée, il a réussi. « Pendant que tu y es, pourquoi tu ne récupèrerais pas mon manteau ? Ce serait con que j’attrape un rhume en plus de mon mal à la jambe. » Je ne suis même plus gentille, je lui en veux. Je voudrais le planter là mais encore une fois, je ne peux pas. Parce que je n’irais pas loin sur un pied.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyMar 27 Nov - 11:26

Il est évident que Noam aurait préféré que leur rendez-vous se termine autrement. D’ailleurs d'autres idées avaient fleuri dans sa tête au cours de la soirée. Ses pensées avaient bifurqué sur une route sinueuse à partir du moment où il avait arrêté de considérer le déguisement de Téo comme un tue-l'amour et qu'il s'était davantage concentré sur les formes généreuses qu'il avait le plaisir de voir. Mais chacune de ces idées volèrent en éclat une par une. Il ne pensait plus à l'après-soirée, n'avait d'ailleurs même plus envie d'elle, ni même de rester en sa compagnie. Elle devenait désagréable. La mauvaise humeur de Téo s'apercevait à des kilomètres et malgré le fait qu'il n'en connaissait pas l'origine, il supposa que c'est l'hôpital qui l'énervait autant. Pourtant sa décision était prise, il la conduirait là-bas. De gré ou de force mais elle irait. Seulement après une minute à hésiter, un pied dehors, un pied dedans, lorsqu'elle lui ordonna de retourner dehors, il remua la tête et revint brusquement sur ses pas, tandis qu'elle capitulait à son tour. « On ira à l’hôpital, ok ! » Il posa un regard appuyé sur la jeune femme, resserra doucement son étreinte autour de son corps pour éviter qu'elle ne tombe, en profitant par la même occasion pour la sentir encore plus proche de lui. « Pendant que tu y es, pourquoi tu ne récupèrerais pas mon manteau ? Ce serait con que j’attrape un rhume en plus de mon mal à la jambe. » Le sourire fier qu'il s'était autorisé à arborer disparu presque aussitôt qu'il ne s'était glissé sur ses lèvres. Il fronça les sourcils sous la remarque de Téo et aurait bien aimé lui demander qu'elle était son problème. « Prends-le alors. » Et il désigna d'un geste de la tête les vestes empilées à côté d'eux. Il finit par regagner la voiture, l'aida habillement à s'installer à l'intérieur et prit le chemin qui le conduisait à l'hôpital. Pourtant, assit au volant de la voiture, un seul regard en direction de Téo suffit à le dissuader de prendre la direction de l'hôpital. Car la voir ainsi dans sa tenue qui la rendait à la fois tellement vulnérable et désirable et cet air mi triste, mi énervé scotché à son visage, réussissait à le faire changer d'avis. Il leva les yeux au ciel, prit la route et changea d'itinéraire pour se rendre chez la jeune femme. Inutile de lui faire remarquer, elle devinerait toute seule. Pour le moment il avait bien dans l'intention de laisser bouder Téo dans son coin et arrivé devant chez elle, il ne desserra la mâchoire, uniquement pour dire : « Terminus, tout le monde descend. » Il vint la reprendre dans ses bras, indifférent et finalement toujours fâché contre elle et son attitude. C'est seulement lorsqu'il l'aida à s'installer sur le canapé dans son salon qu'il songea à vraiment la laisser. Pas question de rester ici. Il fourra ses mains dans les poches, et balaya la pièce du regard. « Tu as besoin de quelque chose avant que je parte ? De l'aspirine ? Ou de Jeff peut-être ? » L'hôpital lui apparaissait toujours comme la meilleure solution cela dit.


Dernière édition par Noam Beckett le Dim 2 Déc - 11:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyMer 28 Nov - 10:15

La soirée est fichue, je le sais. Et j’ai l’impression que ça ne touche pas autant Noam que moi. C’est sûrement pour cette raison que je suis soudainement de mauvaise humeur. Et aussi parce que j’ai mal à la jambe. Avoir mal, ça ruine facilement le moral. Comme quand les femmes ont leurs règles. Moi j’ai mal alors je ne suis pas de bonne humeur. Et Noam se fout de moi en plus, menaçant de me ramener à Jeff. Je ne sais même pas à quoi il joue, il sait que je ne veux pas de Jeff. C’est Noam que je veux. Pour une soirée normale. Mais ça semble assez difficile maintenant. Et ça me rend triste d’avoir tout gâché. Alors que si j’ai voulu danser, c’était pour m’amuser. Pas pour finir blessée et dans ses bras. Non pas que ça me déplaise d’être dans ses bras. Surtout qu’il me serre fort contre lui. C’est plus ses paroles qui me dérangent. Comme s’il était déjà résolu, qu’il ne faisait plus aucun d’efforts pour arranger cette fin de soirée. « Prends-le alors. » Bon tant pis pour mon manteau apparemment. Notre mauvaise humeur à tous les deux fait qu’il va rester là. Ça me fait chier, je l’aime bien en plus ce manteau. Peut-être qu’avec un peu de chance, je pourrais revenir demain et le récupérer. Ou bien Jeff le prendra. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec lui. De toute façon, je ne peux rien faire pour le moment puisque Noam m’entraîne dehors. Il m’aide à m’assoir, restant gentleman malgré son agacement visible. Et puis il démarre et seul le bruit du moteur brise le silence qui s’est installé entre nous. Je ne sais même plus si je boude vraiment. Mais en tout cas, c’est son cas alors ça ne sert à rien de parler. Je tourne la tête vers l’extérieur, regardant les maisons défiler sous mon regard. J’en reconnais certaines et réalise que nous ne nous dirigeons pas vers l’hôpital mais vers chez moi. Je me tourne vers Noam, surprise qu’il ait changé d’avis sans que je ne fasse rien. Mais trop concentré sur sa conduite, il ne me regarde pas. Il a l’air énervé. Je n’aime pas ça. Finalement, il s’arrête devant chez moi et ouvre enfin la bouche. « Terminus, tout le monde descend. » J’ouvre la portière et Noam me prend à nouveau dans ses bras. « Merci. » A peine un murmure mais je n’ai pas envie qu’il m’en veuille encore. Surtout qu’il a fait ce que je voulais. Il ne m’a pas amenée à l’hôpital. Je vais aller mieux. Et si ce n’est pas le cas demain, j’irais à l’hôpital. Je suis raisonnable en fait. Je lui donne ma clé qui, miraculeusement n’était pas dans mon manteau. Il me dépose sur le canapé, doucement et je lui souris. Mais il ne sourit pas. Il a l’air déçu. Je crois. Peut-être qu’il m’en veut vraiment. Parce que cette soirée qui était notre première vraie sortie est un échec total et que c’est de ma faute. « Tu as besoin de quelque chose avant que je parte ? De l'aspirine ? Ou de Jeff peut-être ? » Il veut partir. Et surtout, il parle encore de Jeff, ce qui prouve qu’il est encore énervé. Je m’en veux. Je soulève la jambe pour la poser sur un coussin et ne peux empêcher une grimace de douleur. « Reste. » Le mot qu’il a utilisé tout à l’heure pour ne pas que je parte avec Jeff. Je ne veux pas qu’il s’en aille. Je veux qu’il soit là pour moi. « C’est de toi que j’ai besoin. » Et il n’y a rien de plus vrai. Je ferais tout pour qu’il reste, pour que la soirée ne se finisse pas sur une note négative. On ne mérite pas ça. C’est notre premier rendez-vous, ça ne peut pas se finir si mal. « Et aussi d’un peu d’aspirine, j’avoue. » Je souris légèrement. Je remarque alors que Niels n’est pas là. Tant mieux, je peux avoir un peu d’intimité avec Noam comme ça. Enfin s’il accepte de rester. S’il refuse, je vais sûrement passer la soirée à déprimer. Il n’a pas bougé depuis que j’ai parlé. Je veux qu’il réagisse. Alors je me soulève difficilement et saute sur ma jambe valide pour m’approcher de lui. Je m’accroche à son cou comme si ma vie en dépendait – et aussi parce que je risque de tomber. « Reste avec moi, au moins un peu. » Et je viens l’embrasser. Le premier vrai baiser de la soirée. S’il veut encore partir alors tant pis pour lui.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 2 Déc - 12:50

Il laissa échapper un soupire audible lorsqu'elle affirma que c'est de lui dont elle avait besoin. Son « reste » lui avait arraché un sourire amer et il avait joué au gamin mal éduqué en haussant les épaules se foutant ainsi ouvertement de ce qu'elle souhaitait. Il fronça même les sourcils, mécontent à l'entente de sa tentative d'humour avec l'aspirine mais ne bougea pas pour autant. Sa soudaine mauvaise humeur faisait qu'il réagissait mal. Soucieux malgré tout il s'irrita davantage lorsqu'il voyait une grimace de douleur traverser le visage de Téo ou qu'elle tentait de se mettre debout, marchant jusqu'à lui comme une éclopée. Il fixa avec insistance ses lèvres, puis sa poitrine, et ce déguisement définitivement de trop qu'il désespérait de ne pas pouvoir lui retirer immédiatement. Il était tellement obnubilé à l'admirer qu'il en oublia de venir l'aider. Et il ne bougea toujours pas lorsqu'elle vint passer ses bras autour de son cou pour s'accrocher à lui. Quelques minutes à rester inerte, ses mains vinrent finalement prendre place sur ses hanches et ne cessèrent de chercher le contact avec sa peau. Et les yeux de Téo, si proches des siens, l'émouvaient et l'animaient à la fois. « Reste avec moi, au moins un peu. » Sa première envie fut de lui répondre un non catégorique mais elle ne lui laissa pas le temps de rétorquer la moindre phrase qu'elle avait déjà collé ses lèvres aux siennes. Ce moment, il l'avait espéré, rêvé et attendu toute la soirée. Cet instant où elle viendrait, qu'il sentirait qu'elle était vraiment à lui et qu'elle ne le repousserait pas. Alors il grappilla l'instant, passant une main dans les cheveux de la belle et l'autre dans son dos pour la sentir encore plus proche de lui. Il ne se lasserait jamais de l'embrasser. Jamais non plus de la toucher ou de la regarder. Son corps réclamait le sien. Pourtant il se résigna à reculer son visage assez vite, ne souhaitant pas tomber si facilement à la moindre envie de Téo et refoula les sentiments qui l'envahissait. Lorsqu'il consentit à mettre lui-même un terme au baiser, il fixa les lèvres de la jeune femme avec un intérêt grandissant. Et si sa première pensée fut de lui dire qu'il avait clairement envie d'elle, il se contenta de baisser le regard vers la jambe de Téo, inquiet. Lorsqu'il croisa à nouveau son regard, il tenta un sourire, abandonna l'idée et oublia le fait qu'il avait commencé à la dévorer de baisers. « Je ne reste pas. » souffla-t-il enfin, pourtant bien incapable de se résigner à la lâcher et à s'éloigner d'elle. « Tu as besoin de te reposer. Et je dois retourner chez moi. » Et c'était vrai. Il le savait, Téo aussi le savait. Elle avait certes réussi à l'amadouer avec un baiser, et en passant ses mains autour de son cou, et si tout le poussait à la soulever du sol, l'allonger sur ce canapé et à l'embrasser encore et encore, il n'en fit rien. Aucun geste affectueux dans sa direction qui prouverait qu'il resterait malgré tout. Il avait encore toute sa tête et savait ce qu'il faisait. Elle n'aurait pas besoin de lui pour dormir et prendre soin de sa jambe. L'une de ses mains glissa sur son bras pour atteindre la sienne et il finit par conclure, doucement : « Tu me dis où je peux trouver tes cachets d'aspirine ou je te laisse les chercher toute seule ? » Parce que finalement, partir, il en avait toujours envie.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyDim 2 Déc - 17:58

Nos lèvres scellées réellement. C’est ce que j’attends depuis le début de la soirée. Ce qui aurait dû se passer depuis bien longtemps si je ne m’étais pas déguisée en lapin, si je n’avais pas fait la connerie de vouloir danser. Mais je sais qu’on peut encore rattraper le coup. Même si Noam veut partir. Je veux qu’il ait envie de rester à mes côtés. Et quand il répond à mon baiser, resserrant son étreinte autour de moi, je pense que c’est bon. Qu’il en a autant envie que moi. Suspendue à ses lèvres, je n’ai même plus mal. Enfin si, mais la douleur est passée au second plan vu le bonheur que j’éprouve en ce moment. Mes doigts s’emmêlent dans ses cheveux et je me dis que rien ne pourra venir gâcher ce moment. J’ouvre les yeux en sentant les lèvres de l’écrivain s’écarter des miennes. Il me regarde bizarrement. Les battements de mon cœur s’accélèrent. J’ai un mauvais pressentiment. J’ai juste envie de l’embrasser encore et encore. Pourquoi s’écarte-t-il ? Pourtant le regard qu’il pose sur mon corps et surtout sur mes lèvres m’indique qu’il en a envie. « Je ne reste pas. » Peut-être que je rêve. Il veut toujours autant partir. Il s’en fiche des efforts que je fais. J’ai un pincement au cœur. J’ai vraiment tout gâché. Au point qu’il en a assez de moi. Il veut rentrer chez lui. Il a eu assez de Téo et ses conneries pour aujourd’hui. « Tu as besoin de te reposer. Et je dois retourner chez moi. » Il doit partir, il ne peut plus rester avec moi. Ses prétextes sont nuls. Autant qu’il me le dise s’il ne veut plus de moi ce soir. Au lieu de mentir. Je suis déçue. J’ai mal. Je n’ai pas envie que la soirée se finisse comme ça. « Tu es obligé de rentrer ? Tu… tu n’avais pas envisagé… qu’on finisse la nuit ensemble ? Enfin si tu as des obligations, retourne chez toi. » Je suis gênée de lui dire ça. Mais je veux qu’il comprenne. C’est mon égo fragile qu’il blesse là. Je ne sais pas si j’aurais été prête. Mais je sais que là, c’est foutu. Je voudrais juste qu’il y ait pensé aussi. Pas qu’il ait prévu une fin de soirée chez lui avec ses colocataires bizarres. Je ne devrais même pas penser à ça. S’il veut partir, il peut partir. Qui suis-je pour le retenir auprès de moi ? Sa main vient saisir la mienne et j’ai un espoir. Très faible. Qu’il ne parte pas. Que tout s’arrange. Que je ne passe pas ma fin de soirée à pleurnicher en pensant à tout ce que j’ai mal fait. « Tu me dis où je peux trouver tes cachets d'aspirine ou je te laisse les chercher toute seule ? » Alors c’est ça ? Il va me donner des médicaments et me laisser seule ? Il a l’air décidé. Comme si on ne venait pas d’échanger un baiser. Comme si ça ne comptait pas. Je relâche mes bras de son cou et m’appuie sur le meuble derrière moi. Je le regarde, trop triste pour m’énerver contre lui. S’il est résolu, je peux l’être aussi. « Tu m’aides à monter les escaliers ? La salle de bain est là-haut et comme ça, je serais dans mon lit cette nuit. » Je reste polie mais ma voix n’exprime plus rien d’autre qu’une grande fatigue. Je suis lasse. D’essayer. De me faire rembarrer. S’il veut partir, qu’il parte. Je vais aller dormir et voilà. Je commence à sautiller vers l’escalier, espérant tout de même qu’il va m’aider. Je pourrais sûrement reprendre mes béquilles mais je n’en ai pas envie. J’ai envie qu’il m’aide à monter, qu’il me donne un médicament et me laisse. Enfin j’essaye de m’en convaincre. J’ai envie qu’il reste avec moi en fait. Mais s’il n’en a pas envie, je ne peux pas le forcer. Je ne le veux pas. « Tu sais, mon lit est assez grand pour deux, tu peux rester pour la nuit. Je ne suis pas aussi chiante endormie qu’éveillée. Enfin il parait que je bouge quand je fais des cauchemars. C’est-à-dire, toutes les nuits. » Je ne sais même pas pourquoi j’ai parlé. Peut-être parce que je ne suis pas encore prête à abandonner. Têtue ? Complètement. Mais si ça peut fonctionner, ça en vaut la peine. Après tout, il ne faut jamais perdre espoir.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyMar 4 Déc - 9:14

Il ne sait même plus ce qu'il attend de cette fin de soirée. Il n'espère plus grand chose tant il est la lasse de la situation. Conscient qu'il est en partie responsable de ce désastre, il observe Téo face à lui qui tente une approche. Ça lui arrache un sourire au moins. Il ne la repousse pas mais il ne répond pas non plus. Il se contente de l'observer, silencieux, alors qu'elle essaie de sauver leur soirée. Elle semble y tenir. Lui aussi, même si il préférait la savoir à l'hôpital, reposée et soignée. Il a le regard braqué sur elle, épie chaque geste et expression qui traverse son visage. Mais il ne dit rien, jamais. Elle semble triste par son rejet, pourtant il ne bouge pas, ni pour la rassurer, ni pour la convaincre du contraire. « Tu es obligé de rentrer ? Tu… tu n'avais pas envisagé… qu'on finisse la nuit ensemble ? Enfin si tu as des obligations, retourne chez toi. » Il cherche son regard, mais elle détourne les yeux. Son hésitation lui tire un nouveau sourire, plus sincère, et la voir aborder un sujet qui la met soudainement mal à l'aise l'amuse. Il n'a pas souvenir l'avoir déjà vu aussi gêné, alors il la laisse patauger quelques minutes encore, profitant de la vision qui s'offre à lui. Est-ce vraiment cela qui l'inquiète ? De son absence de désir à son égard ? Qu'il n'ait pas pensé à passer la nuit avec elle ? Pourtant il avait mille fois imaginé leur soirée, et chaque fois la belle finissait dans ses bras. « Tu crois vraiment que je n'ai pas envie de toi Téo ? Que je n'ai pas pensé à notre soirée ? Que je préfère retrouver Nicholas et les autres au lieu de rester ici avec toi ? » Il ne veut pas, mais il ne peut s'empêcher d'être agacé en l'imaginant penser cela de lui. Son attitude n'aide pas à convaincre Téo, il le sait, pourtant il lui semble avoir assez montré qu'il la désirait. Frustré qu'elle n'ait pas compris, il lâche un soupire et secoue doucement la tête. « C'est tout le contraire. Seulement ta jambe doit guérir. » Il n'ajoute rien de plus, c'est inutile. Elle semble abandonner la partie également lorsqu'elle lui demande de l'aider pour monter à l'étage. Il la regarde s'appuyer contre un meuble, puis s'éloigner en direction des escaliers en boitillant. Elle parait déçue, triste et fatiguée, et malgré ça il se contente d'ignorer ses yeux qui le supplient de rester et ses tentatives qui se succèdent pour qu'il passe la nuit avec elle. Il finit par s'approcher, gardant le silence, ne trouvant rien à répliquer à sa requête. « Tu sais, mon lit est assez grand pour deux, tu peux rester pour la nuit. Je ne suis pas aussi chiante endormie qu’éveillée. Enfin il parait que je bouge quand je fais des cauchemars. C’est-à-dire, toutes les nuits. » Son instinct protecteur se décuple à la fin de sa phrase. Il n'est pas certain qu'elle se confierait sur la raison de ses cauchemars, alors il ne demande pas. Cette fois-ci il se souvient bien que la seule fois où ils avaient partagé une nuit deux, ses cauchemars semblaient avoir disparu lorsque Téo s'était retrouvée dans ses bras. Il ignore si c'est la solution, mais son désir brûlant de l'embrasser et d'aller plus loin avec elle se mêle habilement à son envie de rester et de la protéger. « Je peux sans doute rester alors. » Il hausse les épaules, glisse doucement ses bras sous ses jambes et autour de sa taille. Il la reprend ainsi dans ses bras, et arrivé à l'étage, il la laisse se débrouiller avec ses médicaments. Pas besoin de lui pour cela alors il s'adosse contre le mur du couloir et attend. C'est seulement lorsqu'elle sort de la salle de bain que l'écrivain pose un regard fiévreux sur la jeune femme, penche le visage sur le côté avec cet air mi-triste, mi-impuissant collé dessus. Il la contemple comme ci elle était la huitième merveille du monde et reste là comme un con idiot à l'admirer. Parce qu'elle est belle, parce qu'il ignore si c'est cette tristesse qu'elle transporte comme bagage qui l'affecte, lui, autant, ou si soudainement il réalise qu'il ne pourrait jamais se passer de sa présence dans sa vie. A ses côtés il oublie tous les problèmes que porte ce monde, et à cet instant il ne s'imagine plus se passer de ces moments de bonheur qu'elle lui offre. Ses prunelles glissent partout sur son corps avant qu'il ne vienne s'interposer entre la porte et Téo lorsque celle-ci compte pénétrer dans sa chambre. Il enroule son bras autour de sa taille et vient doucement la soulever pour qu'elle se retrouve à son tour, dos contre le mur. « J'ai envie de toi. » dit-il dans un souffle tandis que ses yeux fixent les siens. Ses mots flottent dans l'air et viennent enfin briser le silence. Cet élan de sincérité le fait sourire une première fois. Dit ainsi Téo comprendra peut-être. Il dépose un baiser dans le cou de la belle, un autre sur son épaule dénudée avant de plonger son regard dans le sien et de faire glisser une mèche de cheveux derrière son oreille. « Je te veux Téo. Juste toi. » Il sourit une nouvelle fois, et l'embrasse avant qu'elle n'ait le temps de répondre. Peut-être qu'elle finira par le repousser définitivement. « Mais ça... » Et il fait glisser sa main sur la jambe de Téo, désigne son déguisement en frôlant du bout des doigts le tissus et finit par murmurer dans un soupire à son oreille : « C'est de trop. »
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyMar 4 Déc - 13:32

Peut-être que je devrais arrêter de me battre, d’essayer si fort. Peut-être que je devrais juste le laisser partir et aller dormir. Mais je n’arrive pas à m’y résoudre. Je me dis que tout n’est peut-être pas fichu, qu’il reste un espoir. Alors j’essaye, je m’acharne. En espérant que mes efforts soient récompensés. « Tu crois vraiment que je n'ai pas envie de toi Téo ? Que je n'ai pas pensé à notre soirée ? Que je préfère retrouver Nicholas et les autres au lieu de rester ici avec toi ? » Qu’est-ce que j’en sais moi ? C’est lui qui insiste pour rentrer chez lui depuis tout à l’heure. Je ne peux pas deviner ses raisons après tout. Mais ses paroles me réconfortent. Et je me dis qu’il ne veut que mon bien. Ce qui est souvent le cas. Mais pour mon bien, je veux qu’il reste avec moi. Je n’aurais pas plus mal à la jambe s’il reste. Au contraire, il me fera sûrement oublier la douleur. Comme pendant notre baiser. A y repenser, je rougis légèrement. Mais je ne dis rien. Parce que je suis rassurée. Je sais pourquoi il veut partir maintenant et ce n’est pas ma faute. Je lui demande quand même encore une fois de rester, sans grand espoir que ça fonctionne. Il a déjà passé une nuit dans le même lit que moi après tout. Il doit savoir que je faisais un cauchemar. « Je peux sans doute rester alors. » Je le regarde, surprise. Et fière d’avoir réussi à le faire changer d’avis. Je ne serais pas seule ce soir et un sourire éclaire mon visage à cette pensée. Je suis heureuse. « Merci. » Je murmure alors qu’il me prend dans ses bras pour monter les escaliers. Je ne lui en demandais pas tant. Un soutien m’aurait suffi mais il a raison, ça va plus vite ainsi. Surtout qu’il a visiblement assez de force pour me porter jusqu’au bout du monde. Il me dépose devant la porte de la salle de bain et je lui souris avant d’y entrer. Mon regard est directement attiré par mon reflet dans le miroir. Le maquillage a coulé. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’avais pleuré. Sûrement quand j’étais dans les vapes. Je prends quelques médicaments, espérant que ça suffise à supprimer la douleur pour ce soir. Puis je me démaquille, appuyée contre le lavabo. Plus de maquillage autour de mes yeux, plus de moustache sur mes joues. Je retire les oreilles de lapin de mon crâne et les dépose sur un meuble. Je détache rapidement mes cheveux avant de sortir de la salle de bain. Le regard de Noam se pose sur moi et je rougis, gênée. La fatigue et la douleur se lisent sur mon visage, je le sais maintenant. Pourtant, il me regarde toujours de la même façon. Ce qui me fait sourire encore une fois. Je boîte en direction de ma chambre mais Noam se place devant moi. Il a ce sourire fier qu’il arbore souvent. Je préfère le voir ainsi. Il a toujours l’air heureux quand ses lèvres s’étirent comme ça. Il me soulève pour me coller contre le mur. « J'ai envie de toi. » Prisonnière entre son corps et le mur, il fait tout ce qu’il veut de moi. Et il ne se prive pas pour m’embrasser dans le cou puis sur le bras. Ses lèvres chaudes sur ma peau encore froide m’arrachent un frisson. Et puis je ne lâche plus son regard. Cet air déterminé et désireux me fait fondre. Je ne pense pas avoir déjà ressenti un tel désir pour un homme. « Je te veux Téo. Juste toi. » Il n’avait aucun besoin de parler mais j’apprécie qu’il le répète encore une fois. Et il m’embrasse. Je resserre mon corps contre le sien, heureuse de ce retournement de situation. Mes bras autour de son cou, je réponds à son baiser. Puis alors qu’il parle de mon déguisement, sa main descend sur ma jambe seulement recouverte d’un collant fin. Si jamais je n’étais pas certaine de ses intentions, je le suis maintenant. Ma main droite se sépare de lui pour tourner la poignée de la porte qui mène à ma chambre. Je souris, fière de mon invitation sous-entendue. « Tu m’aides à le retirer ? » Je sais bien que je ne porte dessous qu’une culotte. J’y ai pensé en m’habillant cette après-midi. Je recule doucement pour entrer dans ma chambre, soutenue par les bras de Noam. Mais notre proximité me manque rapidement alors je m’arrête pour me coller à lui à nouveau et l’embrasser. Moi qui n’étais pas sûre de moi jusque-là, je me surprends à ne pas hésiter un seul instant, incapable de résister à mon désir pour lui. Nos lèvres se séparent le temps de retirer son haut et mes doigts viennent se promener sur son torse alors que nos bouches se retrouvent, toujours avec la même envie. Et ma main s’aventure un peu plus bas, sans hésitation. « Dis donc, l’archer vert, il n’a pas que son arc qui bande. » Un petit rire s’échappe de mes lèvres. Je ne sais même pas pourquoi j’ai dit ça. Il sait bien que son pantalon devient plus étroit à mesure que nous nous rapprochons. J’étais gênée tout à l’heure en abordant le sujet mais là, je ne le suis plus du tout. Ça doit être parce que nous sommes dans le feu de l’action. Je me mords la lèvre avant de l’embrasser encore. Cette nuit va être spéciale, ça ne fait aucun doute.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyMer 5 Déc - 23:59

« Tu m'aides à le retirer ? » Question idiote. Il commence à perdre le fils de la conversation, trop concentré sur ses pupilles. Ses prunelles ou sa bouche qui le fascine le plus, il l'ignore. Ses lèvres viennent se perdre dans son cou. Ses mains cherchent le contact de sa peau. Le déguisement le dérange, mais il se retient de le lui faire remarquer une seconde fois. Elle sait à quel point sa tenue lui pose problème. « Non. » souffle-t-il en réponse à sa demande, mais en contradiction avec ses pensées. Il affiche son sourire d'emmerdeur et ses lèvres quittent son cou. Qu'elle se débrouille avec son costume. Il dévore du regard chaque partie de sa peau qui s'offre à lui avec un soin particulier. Ses doigts glissent sur ses lèvres. Chaudes. Légères. Douces. Tentantes. Le désir monte et ses mains le démangent de ne pas pouvoir s'attaquer à cet horrible vêtement dans lequel elle s'est glissée. Il a envie d'elle, de la toucher, la caresser, effleurer sa peau, l'embrasser, l'aimer et recommencer. Ses pensées divaguent, vagabondent, il a l'esprit qui s'embrume à cause de l'effet que cette fille procure chez lui. Pourtant une infime parcelle songe encore à Danaé, à ce bout de femme magnifique à laquelle il est relié par une alchimie incompréhensible. Un faible mouvement de recul l'anime tandis que Téo l'entraine à l'intérieur de sa chambre. Il revoit le visage de Danaé qui sourit, qui lui dit que désormais il n'y a plus que eux. Eux et Marcel. Mais le corps de Téo revient se coller contre le sien, et il chasse Danaé de sa tête aussi vite que ses lèvres retrouvent celles de la brune. Le désir s'empare définitivement de lui, le consume de partout, envahit peu à peu ses veines, ses lèvres, son cœur et tous ses membres comme un doux poison. Son corps réclame celui de Téo et il resserre son étreinte autour de sa taille. Le premier vêtement tombe sur le sol et les mains de Téo viennent s'abattre doucement contre son torse. La chaleur s'empare à son tour de son corps et vient se mêler au désir et l'envie de lui faire l'amour maintenant. Il commence à s'impatienter, partagé entre cette autre envie de la déshabiller immédiatement pour l'allonger sans plus attendre sur le lit et le plaisir de faire patienter la belle. Ses doigts se promènent toujours sur son torse tandis qu'il exerce une nouvelle pression autour de sa taille pour la sentir contre lui. Sa main descend. Plus bas. Trop bas. Il sourit. Elle fait une remarque. Il hausse les sourcils. Ce n'est tellement pas Téo comme phrase qu'il recule son visage pour l'observer. Pendant un quart de seconde ça lui parait déplacé sortant de sa bouche. Elle rougissait. Elle ne rougit plus. Elle était gênée. Elle devient un brin provocante. Il pose une nouvelle fois ses mains sur ses hanches et la tire doucement vers lui. Lorsqu'elle brise l'espace qui sépare leurs corps, le contact de ses lèvres provoque un nouvel élan d'électricité dans les muscles de l'écrivain. Il souffle un « chut » amusé contre ses lèvres avant de la faire taire avec un nouveau baiser, puis il ajoute : « Et l'archer vert déteste les lapins. » Ne tenant plus, il se sent obligé de le lui rappeler alors qu'il se demande une nouvelle fois dans quel but Téo a eu l'idée de choisir ce déguisement. Certainement pas pour le séduire. Mais il s'en fiche. Il veut d'elle, et ça commence à le torturer d'être debout là et d'attendre. Il lève la main pour atteindre le côté droit de son corps, là où se trouve la fermeture de son déguisement. Il commence à la faire descendre, lentement, pour faire durer le plaisir pourtant à son apogée. Il s'enflamme, impatient, et ses lèvres viennent retrouver les siennes avidement, en manque cruel de son touché et de son corps. Celui-ci se dévoile mais leur corps collés l'un à l'autre empêche le déguisement de glisser contre ses courbes et de tomber. Leurs lèvres se séparent, il pose un regard désireux sur Téo. Désireux d'elle, de son corps, de chaque parcelle, de ses courbes fines et de sa silhouette qui lui donne envie de poser ses mains dessus. Son cœur s'emballe. Sa respiration haletante suite à leurs baisers. Ses doigts brulent de désir et viennent se promener sur ses jambes, et ses lèvres abandonnent sa peau. Il l'admire, continue de faire glisser la fermeture et soupire d'envie. Elle est belle, magique, parfaite. Un soupçon de délicatesse avec de la sublimité. Elle est douce légère, fragile, sensuelle, il la sent frissonner sous ses doigts et lorsqu'il dépose des baisers sur sa peau glacée.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptyVen 7 Déc - 13:17

Ses mains sur mon corps, ses lèvres contre les miennes. Nos langues se mêlent et je me perds dans un désir qui me consume. Je le ressens dans chaque parcelle de mon corps, incapable de séparer ma peau de la sienne. Les gestes que je faisais mécaniquement, sans y accorder de pensée à une époque, sont guidés par mon envie de lui. Je ressens sa chaleur sous mes doigts, mes frissons lorsqu’il me touche. Le plaisir lorsqu’il m’embrasse avec envie. C’est à ça que j’aurais dû avoir droit. Dès la première fois. Pas seulement maintenant. Mais c’est lui. C’est Noam. C’était comme ça que ça devait se passer. Je le sais parce que je suis heureuse. Il répond négativement à ma demande mais l’insistance de son baiser et de ses mains sur mon corps disent le contraire. Debout, collés l’un contre l’autre, il réchauffe mon corps encore refroidi par la température extérieure. Je le sens frémir quand mes mains froides se posent sur son torse découvert. J’ai envie de promener mes mains sur tout son corps, de le sentir contre moi, j’ai envie de lui. Mais précipiter les choses ne servirait à rien. Je profite simplement de l’instant présent. Mes lèvres sur les siennes, mes doigts qui descendent de plus en plus bas. Mais je ne vais pas jusqu’au bout, le faisant patienter autant qu’il me fait patienter. Ce désir grandissant va nous tuer. Mais c’est tellement bon. Je m’amuse de ma remarque alors qu’elle semble le déranger. C’est vrai que ce n’est pas dans mes habitudes de dire des choses pareilles. Mais je n’en sais rien. C’est cette envie qui prend possession de moi. C’est l’effet qu’il me fait. « Et l'archer vert déteste les lapins. » Ses paroles sont contradictoires avec ses gestes, il le sait. Ça l’amuse sûrement. On n’a pas envie de parler. On a tous les deux envie de la même chose mais ça fait partie du jeu. On se fait patienter mutuellement, on teste nos limites. Je sens ses doigts sous mon bras. Ils saisissent la fermeture qui retient ma tenue et je frissonne. Je le regarde, souriante. Mais il prend son temps. Il m’embrasse, me caresse et en oublie presque la fermeture éclair. « Heureusement que je n’ai plus le lapin avec lequel je dormais quand j’étais petite alors. » C’est vrai, ça n’aurait pas vraiment été drôle de trouver un lapin en peluche sous les draps. Mais il n’y a pas de lapin ici. Sans mon maquillage et mes oreilles, la seule preuve que j’étais un lapin est la petite queue sur mes fesses. Mais même ce bout de vêtement devrait finir par se retrouver par terre. Si Noam se décide un jour à descendre la fermeture en entier. Il ne rencontre aucun obstacle alors qu’elle avait été compliquée à remonter. Mais il fait ça avec tellement d’attention que ce n’est pas étonnant. Nos corps collés l’un contre l’autre empêchent le tissu de tomber et ça ne semble pas le déranger. Il s’amuse justement. Il fait descendre ses doigts sur ma jambe, détournant mon attention de mon flanc qui se découvre peu à peu. Mes mains sont repassées dans son dos, caressant sa peau que je sens réagir. Contente de lui faire un peu de l’effet qu’il me fait, je continue. Nos lèvres se rencontrent de temps à temps, quand les siennes ne se baladent pas dans mon cou. Après un énième baiser, il recule son visage sans décoller nos corps pour autant. Il me regarde avec ses yeux qui me font un effet incroyable. Je me mords la lèvre, ne quittant pas ses yeux alors que je sens sa main descendre encore et encore. Et alors que l’ambiance est plus calme, je réalise que je suis un peu gênée. De me retrouver bientôt dénudée face à lui. Alors une de mes mains quitte son dos pour se poser sur le côté de ma poitrine, retenant le vêtement. Je dépose un baiser au coin de ses lèvres et me recule d’un pas. Le tissu tombe dans mon dos mais il ne peut pas le voir. Je recule doucement, sans le lâcher des yeux, jusqu’à sentir le lit derrière mes jambes. Alors seulement, je retire ma main, laissant le bustier tomber. Sous le regard de Noam, je rougis légèrement. Le tissu tombe jusqu’à mes pieds que je dégage doucement. Et je concentre mon attention sur Noam à nouveau. Seulement vêtue de mes collants désormais, je me sens vulnérable. Alors je croise les bras sur ma poitrine, comme si ça allait changer quelque chose. Il a déjà tout vu de toute façon. Mais je me sens moins gênée ainsi. « Arrête de me regarder comme ça Noam. » A vrai dire, non, je ne veux pas qu’il arrête de me regarder. Mais il doit arrêter pour venir vers le lit avec moi. Parce que pour le moment, j’ai froid sans son corps contre le mien, sans ses doigts sur ma peau, sans ses lèvres, sans lui. Immobile à deux mètres de moi, il me regarde toujours de la même façon. Je tends une main vers lui, cachant tant bien que mal ma poitrine de son regard. « Tu viens ou tu préfères continuer d’admirer la vue ? » Je souris, consciente que mon corps n’est pas si désagréable que ça à regarder. Mais peut-être qu’il attendait ce moment depuis si longtemps qu’il avait imaginé que ça serait mieux. Je n’en sais rien. J’ai besoin qu’il me prenne dans ses bras. J’ai besoin de lui. C’est déboussolant de voir à quel point je le veux. A quel point je veux qu’il ait envie de moi et qu’on rende cette nuit magnifique.
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MessageSujet: Re: living in a fantasy. (nemo) living in a fantasy. (nemo) EmptySam 8 Déc - 16:02

Il y a son souffle dans son cou, ses mains qui se promènent sur son corps et ses yeux ancrés dans sa peau. Ses pupilles impriment son image. Elle est belle. Sublime. D'une sublimité affolante. Bien trop parfaite. Il ne se lasse pas de la contempler. Satisfait de ce qu'il a sous les yeux. Il y a ses doigts qui caressent sa peau, sa respiration qui devient saccadée, et son cœur qui s'emballe, en écho au sien. Tiens, il s'anime ce vieux con. Elle ouvre la bouche. Elle parle. Il n'écoute pas. Obnubilé par son corps il en oublie de répondre, il oublie même les mots qui sont sortis de sa bouche. Sa bouche qu'il fixe avec envie. Il l'embrasse. Fait descendre la fermeture. Et puis voilà que tout s'arrête. Un baiser sur le coin des lèvres, c'est tout ce qu'il mérite. Son corps se détache du sien. Il proteste. Elle recule. Le regarde. Un nouveau pas en arrière. « On se tape la bise et on s'dit au r'voir ? » qu'il a envie de lui demander, frustré qu'elle s'échappe ainsi de ses bras. Ça lui déplait. L'espace d'un instant, très court, mais trop long pour lui, il a l'impression qu'elle va le briser, lui faire une vieille blague tordue sur les lapins. Elle recule jusqu'au lit, ne l'invite même pas à le rejoindre. Il veut fondre dans sa direction et l'embrasser, encore. Encore et encore. Pourtant il reste là, comme un con, au milieu de la chambre. Comme un con ouais. Comme un con presque amoureux. Mais il ne l'est pas. Il ne le sera sans doute jamais. Noam Beckett ne tombe pas amoureux, c'est les gens qui tombent amoureux de lui. Lui, il ne sait pas aimer les gens. Il les abandonne après leur avoir donné l'illusion de les avoir un peu aimé. Mais peut-être qu'il aimera Téo un jour. Un jour, mais pas aujourd'hui. Ni demain. Demain il quitte Danaé. Malgré ça il ne la lâche plus du regard, elle devient son centre de gravité et il suit chacun de ses gestes avec une intensité rare. Elle retient d'une main le déguisement qui entravait le parcours de ses doigts sur son corps. Sa main qui lui interdit de découvrir son corps. Ses doigts qui agrippent le tissus. Il fixe sa main. Sa main, puis sa poitrine. Sa poitrine, puis ses lèvres. Et finalement il revient à son port d'attache et plonge son regard dans le sien. Ses yeux si grands. Si tristes d'habitude qu'ils semblent aujourd'hui animés par un peu de bonheur. Il ne prétend pas en être l'auteur, mais il aimerait bien. Il en serait fier. Fier de la rendre un peu heureuse. Pas beaucoup, beaucoup c'est trop, c'est prétentieux, mais un peu c'est bien. Un sourire apparaît sur ses lèvres. Léger, mais bien présent. Lui aussi est heureux. Un con heureux. Peut-être pas amoureux, mais heureux. Le morceau de tissu finit par tomber jusqu'aux pieds de Téo. Et il le suit du regard durant sa chute avant de relever les yeux vers ses formes généreuses. Ce corps parfaitement dessiné. Il l'avait déjà imaginé. Il sait à quoi s'attendre. Mais la vision ne fait qu'accroître son désir. Il la regarde comme jamais il ne l'avait regardé avant. Comme ci il venait de découvrir que la beauté elle-même pouvait être belle. Il ne se lasse pas de la contempler, mais sa peau lui manque déjà. Seulement voilà qu'elle croise les bras, lui cache la vue, et il a l'impression de devenir aveugle. « Arrête de me regarder comme ça Noam. » Comment ? Il en a envie d'elle. L'attente devient intollérable. Son corps proteste une nouvelle fois. Il affiche une moue déçu en la voyant devant lui sans pouvoir la toucher. Ses yeux sont toujours désireux d'admirer son corps. Il pourrait lui faire l'amour avec les yeux tant il la trouve belle à regarder. Irrésistible, un brin de finisse avec de la sensualité. « Tu viens ou tu préfères continuer d’admirer la vue ? » Enfin. Elle l'invite. Il avance d'un pas. Un seul et il s'arrête. Il ôte ses chaussures puis vient jusqu'à elle. Il glisse sa main dans la sienne, et entrelace ses doigts aux siens. En dépit du désir qui l'emporte, qui le fait frémir et bouillonner en même temps, il semble faire attention à ne pas brusquer Téo. Elle parait troublée par le regard désireux et déterminé qu'il glisse sur sa peau dénudée. Il pose un doigt sur ses bras croisés. Approche son visage du sien et dépose un baiser délicat sur ses lèvres. Ses mains s'aventurent sur son ventre, puis viennent se perdre sur la peau nue de son dos. « Tu parles trop Téo. » Un murmure. Dans son cou. Lui faisant comprendre que ses remarques précédentes étaient mal-venues. « Beaucoup, beaucoup trop. » Déposant une nuée de baisers le long de son cou, sur ses yeux, sur ses lèvres, il essaye de la faire taire. Il ne veut plus qu'elle pense à quoi que ce soit. Il veut simplement la sentir défaillir de plaisir entre ses doigts. Sur ses lèvres. Dans un soupire de désir. Sous une caresse amoureuse. Il veut qu'elle s'abandonne dans ses bras, qu'elle ne pense plus à rien. Mais elle est là, à parler, à toujours trouver le moyen de dire quelque chose. Alors il finit par l'embrasser, vraiment, et ses mains viennent caresser ses bras croisés qu'il dénoue pour venir coller son torse contre sa peau nue. Il voudrait lui dire qu'elle est belle. Il voudrait lui dire pleins de mots d'amour. Mais il se contente de garder le silence, presse ses lèvres contre les siennes et à chaque baiser il aimerait lui montrer, lui faire ressentir, chaque gramme de son désir pour elle. Désir sans limite. Désir terrible. Un désir enchainé à son cœur. Son organe centrale, celui en pierre. Celui qui s'anime avec la présence de Téo au creux de ses bras. Son corps cherche le sien. Il finit par se débarrasser de ses derniers vêtements, et revient à l'assaut de ses lèvres. Il ne peut empêcher ses mains de partir à la découverte de ce corps qu'il désire depuis trop longtemps maintenant. Il commence à perdre son fils de raison. Il se perds dans les méandres d'un amour naissant pour la belle ou d'un désir qui le consume et empoisonne son corps tout entier. Ses bras entourent sa taille, ses jambes, et il l'allonge délicatement sur le lit avant de la rejoindre. Et il l'admire. Encore. Parce qu'elle brille. Parce qu'elle est belle. Parce qu'elle est merveilleuse. Parce qu'elle est tout ce qu'il désire. Parce qu'il veut la protéger de tous ces défauts que porte le monde. Parce qu'il l'attend depuis le début, et qu'elle est celle qu'il désirait. Il était juste un peu trop con pour pas le remarquer avant. « Tu veux encore parler ? » qu'il demande, là, le visage au dessus du sien.
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