Merdique. Adjectif qui qualifiait ma semaine entière et tous les évènements de celle-ci. D'abord ma cuisinière qui s'amène en retard, ensuite l'autre conne qui oublie ses affaires chez moi. Bref, c'était pas ma semaine, j'avais connu mieux et je connaîtrais sans doute mieux. Enfin, du moins c'est ce que je croyais avant d'entrer dans ce bar miteux pleins de jeunes en train de se bourrer la gueule un vendredi soir pour fêter une semaine de dure labeur enfin terminée. J'avoue que la mienne n'était pas de tout repos avec toutes ces femmes qui me font délirer. J'entends par là qu'à force d'osciller entre plusieurs donzelles, on finit par perdre le nord. Ouais au passage, j'avais déjà trompé Fleur qui ne le savait pas et ça je risquais pas de lui dire, pas trop envie de finir derrière les barreaux, qui sait sur qui on peut tomber comme type louche qui vous choppe l'arrière train avant d'avoir eu le temps de rentrer dans la cellule. Pas pour moi la taule, non. Voilà pourquoi je fuis mon pays natal comme la peste. Ben ouais, j'ai pas toujours été ce type qu'on qualifie de déchet, même si je ne suis vraiment pas d'accord avec ce terme, j'adore ma vie, avant j'avais une femme, ouais une vraie et cette conne a eu le culot de me tromper, j'ai pas pu m'empêcher de lui coller une balle au type. Depuis ce moment, je me suis juré de plus jamais tomber amoureux et c'est chose faite depuis pas mal de temps maintenant. Si ce n'est qu'il y a l'autre débile maintenant, cette adolescente qui pense m'avoir par le chantage. Je suis pas son prince charmant et je suis sure qu'au fond d'elle elle le sait pertinemment, seulement vas-y, essaies de convaincre une adolescente que les princes font partie que des contes de fées, c'est comme vouloir montrer une des sept merveille du monde à un aveugle, ça sert à rien. Bref à semaine pourrie, les grands moyens, je me pose dans ce bar bondées de filles avec le seul espoir que suffisamment bourrée, une d'entre-elle finira dans mon lit. Je sors une clope, je l'allume, je fume et je me fou des règles qui disent : fume pas dans un bar. Je considère que ça ne s'applique pas à moi. La société je l'encule, je vis pas dans la même. Dans la mienne, je fais ce que je veux, quand je veux ou je veux et peut-être même que je le fais pas si j'ai décidé. Je suis habillé en plouc, comme d'hab, je me suis habillé à l'arrache. J'aime pas les beaux gosses qui passe trois ans devant le miroir, c'est des tapette. Moi je suis pas coiffé et ça me va bien. Le cauchemar arrive au moment où je vois entrer cette fille sublime dans le bar que je reconnais malheureusement. Je fais genre je l'ai pas vue en espérant qu'elle passe son chemin et que je puisse prendre la fuite. Malheureusement cette conne me voit et me dépose un baiser sur la joue. Bon là, ok, c'est encore rien, limite ça passe, ça fait playboy. C'est la phrase qui suit que me plait pas des masses. « Je suis heureuse de te voir cheri.. J’étais un peu en manque de toi. Je l’avoue. On va bien s’amuser ce soir. ». Genre la honte de ma vie quoi, une gamine qui m'appelle chéri, j'ai une sale envie de la flinguer mais je me retiens, trop de témoin. En réponse, je hausse les sourcils, esquisse un sourire qui sonne faux et lui lève mon verre genre santé sale pute. Je fais un cul sec, la soirée promet d'être longue. Je commande une triple dose de whisky, j'avale cul sec aussi. Puis je me décide à sortir quelque chose. « Ouais alors tu vois, si tu veux que ça marche, je vais poser mes conditions. Si tu m'appelles encore une seule fois chéri, je t'éclate, pigé ? ». Grand sourire, nouveau whisky, nouvelle cigarette. J'ai une sale envie de rajouter un "je te hais connasse" mais je me retiens et continue à sourire comme un con. L'effet de l'alcool commence à se faire sentir et c'est tant mieux parce que sans ça, sur que je la supporte pas la soirée entière.

Je rectifie, ma semaine était géniale comparée à la soirée que je m'apprêtais à passer en compagnie de cette garce sans cœur. Du moins c'est l'image que j'avais d'elle. Seulement, elle était tellement obséder à l'idée de trouver l'homme de ces jours et des ces nuits qu'elle en devenait insupportable. Cela ne voulait peut-être pas dire qu'elle n'avait pas de coeur. Le mien en tout cas, n'était plus présent depuis longtemps ou du moins, je ne l'écoutais plus. Il avait été brisé quelques années plus tôt et depuis, il était en béton armé. Personne n'avait réussi à pénétrer la couche de protection. Le fait qu'on me force à enlever cette couche était encore plus horrible. Elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle me faisait. Seulement, j'avais trop de fierté que pour lui avouer. J'étais obligé de céder à ses caprices tout ça parce que j'étais homophobe et qu'en prison les mecs se satisfaisaient comme ça. Qu'elle horreur, rien que l'idée me donnait la nausée. L'alcool agissait comme une anesthésie, ça me faisait tellement de bien. Surtout que je devais faire face à Fleur aujourd'hui. Impossible sans une bonne dose. Dommage que je n'avais pas de drogue sur moi, sinon, je l'aurais déjà ingurgitée. En parlant du loup, elle s'approcha de moi pour me glisser presque délicatement, ce qui était le plus énervant d'ailleurs, quelques mots désagréable à l'oreille. « Tu parles peut-être à tes autres greluches comme ça. Mais pas avec moi Dante. Tes conditions me conviennent pas et quand ça me convient pas je peux agir très méchamment. La menace que je t’ai faite il y a passi longtemps que ça peut-être très mise en route. Ca serait vraiment dommage que tu sois habillé en orange.. Tu ne crois pas ? Alors maintenant je vais m’asseoir à côté de toi.. Tu vas m’offrir un verre et tu profiteras de moi toute la soirée. Mon jeu.. Mes conditions.. Chéri.. ». C'est surtout le chéri à la fin qui me fit frissonner et me sentir encore plus mal que quelques minutes plutôt. J'avalais mon whisky vite fait avant d'en commander un autre, triple dose, plutôt deux. Je les bus coup sur coup. Je regardai Fleur avec amertume, dans les yeux, je la fixais, je voulais simplement savoir si elle baisserait les yeux, si je pouvais lui trouver une faiblesses à exploiter. Soudain une chose intelligente me vint à l'esprit et mon regard s'illumina. J'allais lui parler, ça ne lui ferait que plaisir et peut-être que je pourrais trouver une faille. Un sourire triomphant me trahit. Il me fallait une nouvelle cigarette. Je ne pris pas la peine de répondre à sa longue tyrannie ni à la phrase qui suivit. Je voulais laisser un air énigmatique. « Je t’en supplie fais au moins un sourire. Tu es avec la plus belle fille de la soirée. Tu en as de la chance.. ». Je me contentai de sourire l'air de dire cause toujours. « J'ai une meilleure idée poupée, parle-moi de toi. ». J'avais ce ton détaché qui me caractérisait. Lui payer un verre, hors de question, déjà, je ne serais pas payer ma note. Je prendrais pas de risque pour elle. Elle pouvait toujours crevé. Moi aussi je pouvais être menaçant à le réflexion. Après tout, j'avais déjà tué et recommencer ne me ferais ni chaud ni froid. Jamais je n'avais regretter la folie qui m'avait pousser à presser sur la détente, au contraire. Je l'attirai à moi en rapprochant son tabouret du mien, je devais puer l'alcool mais je m'en foutais, elle n'avait qu'à me prendre comme j'étais après tout, je ne changerais pas pour elle, jamais, je lui glissais quelques mots dans l'oreille. « Tu aimes le danger ? ». Je m'écartai de quelques centimètres, nos visages étaient proches, je lui fit mon sourire en coin, celui dont j'avais le secret.

« N’essaye pas de me jouer un mauvais tours. Cette gentillesse soudaine est surprenante, tu ne crois pas ?! Qu’est-ce que tu veux savoir ?! ». Je ris intérieurement. Si tu savais l'étendue des mauvais tours en ma possession, tu serais étonnée ma belle. Peut-être même que tu me fouirais comme la peste. Cependant tel n'était pas mon but. Je commençais à me dire que je pourrais peut-être tirer bénéfices de cette relation pour le moins peu ordinaire. Le coup de l'arroseur arroser est très connu cependant il est easy d'entourlouper une gamine naïve qui a recourt à la manipulation pour parvenir à ces fins, c'est-à-dire, moi. Je jubilai intérieurement à l'idée de lui renvoyer la monnaie de sa pièce. Cependant cela restait juste une vague idée. Fallait-il encore la mettre en application. « Tout ce que tu peux ma raconter, poupée. ». Je ne relevai pas sa remarque sur mon changement d'attitude, espérant le lui faire oublier par la parole. Peut-être que la saouler ne serait pas une si mauvaise idée que ça finalement. Elle n'était pas majeure, par conséquent pas le droit de boire. Mais les règles n'ont jamais été mon fort et je m'en fichais, après tout, je risquais déjà d'aller en prison, que pouvait-il m'arriver de pire. Je commandai un nouveau whisky pour moi et un cocktail pour la demoiselle que je lui tendis tout sourire. « Je crois finalement que tu mérites un verre. ». Je me retins de lui dire que je ne le paierais sans doute jamais. Elle n'avait pas besoin de le savoir. Quand tout le monde serait beurré, je prendrais mes jambes à mon coup pour rentrer direct dans mon appartement. Ou peut-être que j’arnaquerai un gars. Peut-être même que bourrée elle pourrait m'y aider. On verrait ça plus tard. « Tu considères que de vouloir être avec toi c’est un danger ?! ». Le ton sensuel me fit rire. Elle était sous le charme c'était indéniable. Déjà quelque chose qui pourrait tourner en ma faveur un de ces quatre. Genre pour pardonner mes infidélités qui sont inévitables. Sauf que ça, elle ne le sait pas encore parce qu'elle ne me connait pas. A part mon nom, elle ne sait rien de moi, cette garce et c'était tant mieux. Et à moins qu'elle n'ait un père flic, elle ne serait rien d'autre que les mots qui sortiraient de ma bouche. Je m'approchai encore un peu plus, presque imperceptiblement mais pour qu'elle puisse entendre clairement mes chuchotements malgré le bruit qui nous entourait. « Je dis juste que tu n'as pas envisagé cette possibilité. Et si j'étais dangereux ? ». Je souris à pleine dent, tout en lui faisant un clin d’œil complice. J'avais envie de jouer sur l'attirance qu'elle avait pour moi. J'avouais volontiers qu'elle n'avait pas un physique désagréable, ce n'était pas pour autant que je ressentais quelque chose pour elle. C'était juste une jolie garce, point. « Tu danses ? ». J'étais loin d'être un bon danseur mais je sentais que mon charme lui ferais confesser d'avantage de choses. Et quoi de mieux que de danser pour jouer la proximité sans passer pour mal attentionné ?

Elle sirotait son verre. Parfait. Bon début mon pote. Bientôt elle serrait ivre, du moins, je l'espérais. Ca rendrait la tâche plus facile. Quant à moi je devais avouer être déjà bien entamer avec tous les whisky avalés. Néanmoins il en faudrait plus pour que des effets réels apparaissent sur mon comportement. J'avais de la marge. Je devait rester clean, ou du moins assez,pour l'embobiner. Sinon ce serait laborieux étant donné que quand je suis vraiment ivre mort, je sais plus ce que je fais. Sans doute le fait que je ne m'y attendais pas, mais ça m'a légèrement crispé quand elle commença à caresser ma cuisse. Encore une fois, ça ne me fit aucun effet. Je la regardai perplexe, haussa l'un de mes sourcils. Qu'est-ce que tu fous ? Seulement, ça ne sortit pas de ma bouche, je me contentai de reporter mon attention sur mon verre de whisky encore plein. « D’accord. Mais toi d’abord… C’est donnant/donnant. Je ne suis pas si facile à avoir tu sais ?! ». Je ris, ça n'allait pas être si facile malheureusement. Pourquoi fallait-il élaborer des stratagèmes pour faire parler une fille d'elle-même. En général, y'avais pas besoin de demander. Je la hais encore plus. J'ai envie de la tuer pour la troisième fois de la soirée. Demain je m'achète un flingue au cas où elle se pointerait chez moi seule. L'ennui après, c'est de quitter à nouveau le pays. Pour aller où ? Et merde, coincer, je pouvais pas la tuer. J'étais finalement bien ici, dans le pays de tous les excès. Je ris une nouvelle fois à l'idée de ce que j'allais lui sortir comme connerie. « C'est trop facile ça ma poule. Si tu veux savoir quelque chose sur moi, va falloir être plus convaincante. Qu'est-ce que tu dirais d'un petit jeu ?! ». Ce n'était pas vraiment une question, plus une affirmation. On ne m'arrache pas des informations comme ça pour le plaisir, il fallait gagner le droit de savoir. Surtout que je ne comptais rien lui dire de vrai. Après tout, qu'est-ce qu'on s'en fou de ma vie ? Par contre la sienne avait un intérêt soudain. Ben ouais, je m'en fichais aussi, je voulais juste lui connaître une faille. Quand je dis que je suis dangereux, je m'attends pas à ce qu'on rit. Sur la soirée, j'avais déjà pensé trois fois à lui coller une balle entre les deux yeux. Et je ne compte plus le nombre de fois, en tout, depuis notre rencontre, où j'y ai songé. Ce serait tellement plus simple, ou presque. « Je n’ai pas peur de toi. Et puis, le danger ça du bon parfois. Et si moi j’étais dangereuse qu’est-ce tu ferais ?! ». Je ris aux éclats, je ne pouvais plus me ravoir. Elle ? Dangereuse ? Pas possible, je la croyais pas. C'était simplement une garce, loin d'être une serial-killeuse ! Au bout d'un moment, je me calmai. Je la pris par le menton, nos lèvres étaient à quelques centimètres l'une de l'autre. Je lui souris tout en la regardant droit dans les yeux. « Tu es tout au plus un chaton joueur. Je me qualifierais plus de tigre tu vois, voire de jaguar. ». Je lâchai ensuite son menton et terminai mon verre de whisky d'un coup. Elle m'entraina sur la piste, par la main, comme si j'étais son petit ami, ce qui me donna froid dans le dos rien qu'à l'idée mais à ses yeux c'est ce que j'étais alors autant ne rien dire. Je savais que ça ne ferais que la remettre sur ces gardes, si toute fois elle les avait une fois baissées. « Pourquoi ? Pourquoi tout à coup tu t’intéresses pas et tu te montres même presque gentleman ? ». Elle parle trop cette fille, elle m'ennuie. Première pensée que je me retins bien de prononcer à haute voix. « Si je te le disais, ça perdrais tout son charme. ». Clin d’œil charmeur suivi d'un grand sourire. Je l'attirai à moi en l'attrapant au niveau des hanches. Au moins si je n'en tirai rien ce soir niveau info, peut-être qu'elle coucherais avec moi. Sait-on jamais une fois que la jeune Fleur sera bourrée... Quand je voyais les paumés autour de moi, je me dis que je dansais pas si mal le collé serré. Les autres manquaient de tact et avaient vachement l'air con. Je souris à cette pensée. J'étais certainement l'homme le plus séduisant le soirée, ce qui était jouissif. Je reportai mon attention sur Fleur, elle semblait... hypnotisée ? En tout cas, mon contact lui faisait beaucoup d'effet et elle avait du mal à la cacher. « Alors poupée, on est sous le charme ? ». Je ris de plaisir. La voilà sa faiblesse, elle était complètement et indéniablement dingue de moi. Ce n'était pas juste un jeu mesquin d'une folle en manque d'amour. J'avais a présent un sourire triomphant sur les lèvres, décidément, j'étais trop fort.

« Déjà ne m’appelle pas ma poule. Je suis loin très loin d’avoir l’allure d’une poule. Tu es mignon mais ne fais plus jamais ça. Un petit jeu ? Visiblement tu sais que j’aime jouer. Je t’écoute. Dis-moi tout. ». Bien essayer petite fillette mais tu ne me changeras plus, contrairement à ce que tu sembles croire. Je suis furax, j'en peux plus, j'étouffe, cette fille est une plaie, une vraie. De celle qui se referment jamais ou alors pour mieux se rouvrir. Je lui fais un sourire en coin, cette fois signe de mécontentement. J'la regarde dans le blanc des yeux avant de lui lancer méchamment. « Tu continues à m'appeler Chéri, je vais pas me priver de "ma poule", c'est tellement représentatif. ». Mon ton était ironique et ferme, je voulais lui faire comprendre que même si elle me tenait par les couilles, je les avais toujours. C'est moi le mâle, je suis italien et macho alors c'est pas à moi qu'on la fera. Quand elle finit son verre, je lui en remis un sous le nez, j'la voulais ivre, elle était bien plus marrante. Ben ouais quoi, on peut plus s'amuser avec une fillette de dix sept ans maintenant ? C'était déjà fait alors pourquoi se priver ? Le jeu viendrait, je me contentai de sourire, j'avais une idée derrière la tête. Ce serait après la danse collé serré qui allait suivre. « C’est toi qui le dit. Quoiqu’il en soit un tigre ou un jaguar a s’amadoue et tu ne me fais vraiment pas peur crois-moi. J’ai connus pire. ». Je me ris, cette fille était naïve en dépit de sa manifeste manie à le cacher. On ne change pas les gens petite tête, surtout un vieux singe comme moi. Je me retiens de lui dire ça, je lui souris simplement. C'est beau d'espérer, seulement à la fin, ça te fait une belle jambe quand t'as pas ce que tu veux. Au final, tu te retrouves con et l'autre il s'en branle. Nous étions tellement collé l'un à l'autre qu'on aurait plus dis une accolade qu'autre chose mais c'était le but et je sentais qu'elle aimait ça tout comme je sentais cette envie irrépressible qu'elle avait de m'embrasser à chaque fois que nos visages étaient trop proche. Seulement ce soir je ne lui ferais pas cet honneur, non. Ou alors bien plus tard dans la soirée, quand je la ramènerais chez moi. Je la sens cependant se crisper quand je lui donne cette réponse pour éviter le sujet. « Arrete d’être toujours aussi sur de toi. Rien ne perds jamais de son charme si tu veux mon avis. ». Je ris, si tu voulais me changer poupée, fallait te lever bien plus tôt. J'entends par là, fallait naître avant et me rencontrer quand j'étais encore un gars respectable. Je ne suis plus cet homme et je ne veux plus le redevenir. Jamais. Pour personne. Même pas pour ma femme. A cette pensée, j'ai le baume au cœur mais ça personne ne le sait et d'ailleurs même moi je m'en fou. « Quand j'aurais pris 30 kilos on en reparle. ». J'étais devenu cynique, j'en avais conscience mais ma galanterie soudaine m'avait demander tant d'effort. Je hais faire des courbettes à une femme pour parvenir à mes fins, je suis plutôt du genre à embarquer la fille la plus bourrée pour plus de facilité. La musique s’arrête, j'en profite pour arrêter la torture. Je la prend par la main pour la ramener au bar. Un mec à pris ma place, je l'arrache de MA chaise en le prenant par le col et en tirant fort, il tombe à la renverse avec le tabouret. Je relève le tabouret, je prête pas attention au mec et je m'assieds. Il vient genre pour me mettre son poing dans la gueule, je lui fais mon regard noir, il se ravise et se barre. Je ris. Je regarde Fleur, elle a l'air perplexe mais avant qu'elle ait le temps de faire un commentaire, j'ajoute : « Je pencherais pour le tigre finalement. ». Clin d’œil. Je recommande un whisky et un cocktail pour la demoiselle. Puis j'enchaîne. « Règle du jeu simple, je dis un truc que j'ai jamais fait, si tu la fais, tu bois et inversement. Tu commences ! ». Ce n'était pas négociable, j'attendais qu'elle enchaîne, impatient, presque.