don't be frightened. (Sade)
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don't be frightened. (Sade)

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MessageSujet: don't be frightened. (Sade) don't be frightened. (Sade) EmptySam 5 Jan - 2:42


Vingt-trois heure trente. Nous sortions du bar dans lequel nous avions passé la soirée, les filles et moi. Nous avions bien ri, bien bu aussi pour certaines d'entre nous. Je ne faisais pas partie de celles-ci, je m'étais contentée de seulement deux cocktails. De toute façon ça ne me ressemblais pas de boire, du moins pas beaucoup. J'avais toujours été une fille raisonnable, peut-être même trop parfois. Mais je savais pertinemment que s'il m'arrivait de rentrer saoule un soir, ma mère ne me laisserait plus jamais sortir. Elle est comme ça la mère Dickens, surtout avec moi, sa petite dernière. De plus, à quoi bon boire toute la soirée et finir par ne plus se rappeler de rien. Cela ne servait pas à grand chose selon moi. Mais à chacun son point de vue après tout. C'était la première soirée que je passais uniquement en compagnie des filles depuis ma séparation avec celui que j'avais cru l'homme de ma vie, environs deux semaines plus tôt. J'avais été naïve, mais qu'elle fille ne l'est pas à mon âge. Maintenant j'avais compris que le prince charmant n'existe pas, du moins il n'était pas celui que j'avais pensé. Cette découverte m'avait fait mal, et j'étais restée cloîtrée chez moi pendant près de deux semaines, toutes mes vacances de noël, en fait. De toute façon j'aurais quand même été forcée de les passer avec ma famille au grand complet, mes cinq frères et soeur, mes trois neveux et nièces ainsi que ma mère. Pas de père, plus jamais. Famille heureuse en apparence, détruite en réalité depuis le départ du paternel. J'aimais mes frères et soeurs, là n'était pas le problème, mais je n'étais pas plus proche que ça avec chacun d'entre eux, exceptées quelques exceptions, bien entendu. Quoi qu'il en soit, c'est donc ainsi que j'avais passé Noël : en souriant, malgré mon coeur brisé en mille morceaux. Et personne n'avait rien vu. Mais aujourd'hui j'étais redevenue l'Aleyna d'avant, la fille pétillante et joyeuse, un brin fofolle. Du moins j'essayais, et j'avais l'impression de ne pas trop mal m'en sortir. Le naturel revenait au galop, voilà tout. Nous marchions toutes ensembles dans les rues éclairées par les réverbères et par les phares des quelques voitures qui passaient. Nous rigolions aux éclats pour diverses raisons, diverses remarques qui fusaient sur tout et n'importe quoi. Bras-dessus bras-dessous avec ma meilleure amie, j'avançais à pieds nus sur le trottoir froid et humide. Je tenais mes escarpins dans mes mains, j'avais trop mal aux pieds pour me sentir capable de rentrer à la maison en les chaussant correctement. Des éclats de rires se mêlèrent aux nôtres dans le silence des rues à cette heure tardive. Des voix masculines, que j'eus du mal à reconnaître au début. Jusqu'à ce qu'ils se retrouvent face à nous et que je pus apercevoir leurs visages. Ces garçons fréquentaient le même lycée que nous, certains avaient des cours en communs avec moi, mais j'avoue ne pas vraiment me rappeler de leurs noms. Je les fréquentais peu ceux-là, bien que cela arrivait parfois, tout de même, lors de fêtes ou autres soirées lycéennes. Je les dévisageais un par un, tandis qu'ils nous saluaient, de leurs sourires charmeurs et frimeurs. Mais mon regard se posa sur lui. Sade. Ce jeune homme qui m'avait toujours intrigué, autant qu'effrayé. Je le regardais, jusqu'à ce que son regard croise le mien. À ce moment là, je baissais les yeux, regardant mes pieds nus, juste pour fuir son regard. Les filles riaient déjà avec les mecs, tandis que moi je restais un mètre derrière, silencieuse. Mes cheveux blonds s'échappaient de mon chignon et virevoltaient autour de mon visage au rythme de la légère brise nocturne. J'avais l'impression d'avoir l'air d'une fille paumée à ce moment là. Une fille qui ne savait pas où aller, qui ne savais pas quoi faire. Ne pas le regarder. Ne pas lui montrer ma crainte. J'ignorais pourquoi je ressentais cela lorsqu'il était à proximité, mais cela me dérangeait. « On fait quelque chose, ou on reste plantés au milieu du trottoir à s'enthousiasmer pour rien ? » L'un des garçons venait de prononcer cette phrase, comme si c'était normal, naturel que l'on finisse la soirée ailleurs, tous ensemble. Je ne comptais aller nulle part, sauf chez moi, dans mon lit. Mais je ne dis rien, j'espérais que l'une de mes camarades allait le dire pour moi. Dire que l'on devait rentrer, que l'on était fatiguée, qu'on nous attendait chez nous. Mais ce ne fut pas le cas. Ils approuvèrent, tous. Elles étaient probablement ravies de pouvoir finir la soirée en compagnie de jolis garçons. Car ils l'étaient, je ne pouvais le nier. Ma meilleure amie se retournait vers moi, un sourire radieux aux lèvres, elle me questionnait du regard, cherchant à savoir, ou plutôt à me persuader de venir avec eux je ne savais encore où. « Je suis désolée, je ne peux pas.. Je dois rentrer chez moi.. » Couvre-feu de minuit imposé par ma mère oblige, je ne pouvais pas les suivre. Ou plutôt je ne voulais pas. J'avais l'intuition que les suivre n'envisageait rien de bon. Même si, au fond, je crevais d'envie de les suivre, de désobéir.

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MessageSujet: Re: don't be frightened. (Sade) don't be frightened. (Sade) EmptyJeu 31 Jan - 14:22

❝ De toutes façons, je ne suis pas heureux. C'est malheureux, mais je n'y arrives pas. Pourtant, tout va bien et ça ne va pas. C'est une accoutumance au mal-être, c'est bizarre. Mais je doute toujours sur plein de choses. Sur ma capacité à vivre avec les autres et tout ça... De plus en plus. ❞

« Au fait Sade…j’me suis toujours posé la question, ta mère n’a jamais eu honte d’avoir mis au monde deux pédales incestueuses ? » Les paroles aux assonances quasiment sadiques suivies des rires amusés de ton ami ne te vinrent aux oreilles que quelques minutes après, encore engourdi par l'effet de l'alcool qui circulait dans tes veines. Puis ce fut le silence, un silence complet, gêné… Sans même avoir à lever les yeux, tu sentis plusieurs regards interrogateurs se poser sur toi, les regards si familiers de ta bande de potes présents ce soir-là dans ce bar miteux. Depuis de nombreuses années c'était une question qui avait brûlé les lèvres de plusieurs de tes potes mais que personne n'avait osé poser, tout du moins personne à l'exception de Terrence, tellement défoncé que tu doutais qu’il comprenait l’enjeu de sa question. Il avait bien raison après tout non ?... A quoi bon faire preuve de tact s’il avait raison ? À quoi bon faire semblant ? Malgré tout, tu ne bougeas pas, assistant au spectacle dans un mutisme le plus total, la douleur dans ta poitrine ne cessant d’augmenter de seconde en seconde tandis qu’elle se battait toujours mentalement pour ne rien laisser paraître malgré ton regard de plus en plus brillant de rage et de douleur. Honteux de te laisser aller de la sorte tu fermas brusquement les yeux, de lugubres images défilant à vive allure dans ton esprit torturé face aux paroles indiscrètes de ton pote. Tes paupières se rouvrirent, découvrant ton regard chocolat dont le dédain habituel qui les caractérisait semblait sur le point de se briser. Posant ton regard noir de haine sur le visage de ton vis-à-vis, tu le fixas quelques secondes, chassant tes souvenirs d'un clignement de paupières. « Bordel. Quel con ! ». Malgré le fait qu’il ne s’agissait que de murmures, étant donné le calme – hormis les grincements sinistres des chaises – ces quelques mots avaient fait leur chemin jusqu'à tes oreilles et tu sorti brutalement de ton mutisme serrant tes poings si fort que tes ongles s’enfoncèrent dans tes paumes, éveillant une douleur vive aux creux de tes mains. Énervé contre celui que tu avais considéré comme l’un de tes ami, tu portas à nouveau la bouteille de whisky à ta bouche, pressant le goulot entre tes lèvres sèches et t'enfilas presque la moitié de la bouteille cul sec. Sentant la douce liqueur couler dans ta gorge tu esquissas un sourire satisfait. A nouveau maitre de toi-même tu optas toi aussi pour la vulgarité. « Et toi, ta mère n’a pas honte d’avoir mis un bâtard dans ton genre au monde ? » Ta voix ne trembla pas lorsque ces paroles fendirent l'air, sèches, que tu déclamas sans la moindre hésitation... Tu percevais nettement le changement d’atmosphère soudain .Souriant d'une façon sadique tu jetas un regard à l'assemblée comme si tu défiais le monde entier. Tu se sentais fort, supérieur. Rien ne pouvait te toucher. Le temps semblait s’être arrêté, alors que vous vous faisiez face, encore une fois, comme depuis le début de leur rencontre. Il soutient ton regard quelques instants. Bleu contre vert. Combat silencieux. Tu sentis ta lèvre éclater au moment même où le poing l’atteignit. Le goût métallique du sang envahissait ta bouche et tu te sentis un moment étourdi. Tu pris appui sur le mur en pierre se trouvant juste derrière toi et regarda ton adversaire tenter un autre crochet du droit. Le choc fut de nouveau brutal et il sentit cette fois que son arcade avait émis un léger craquement. Il oscilla et regarda troublé ce qui se déroulait sous yeux. Laissant de côté la promesse que tu avais faite au videur avant d’entrer dans la boite, tu décrochas un coup de poing à ton agresseur, l’envoyant directement au sol. T’abaissant à son niveau tu agrippas sa gorge, la serrant douloureusement entre tes doigts. Rapprochant son oreille de ta bouche tu murmuras un rapide message en estonien : Ne me manque plus jamais de respect ! Les yeux écarquillés de terreur Terrence hocha brutalement la tête, grimaçant quand sa nuque douloureuse craqua. Tapant doucement sa joue comme tu l’aurais fait avec ton chiot Alecto, tu le relâchas violemment au sol, un sourire sadique étira ses lèvres quand le bruit mat de sa tête claqua contre le parquet de la boite s’éprit de tes oreilles. Passant à côté du reste de ta bande tu lâchas un rapide :[ i]Vous venez les mecs… [/i]avant de quitter les lieux, suivi de près par tes potes, complètement hilare. Des éclats de rires féminins se mêlèrent bientôt aux leurs, et bientôt plusieurs jeunes femmes de ton lycée apparurent devant vous, exposant ainsi leurs corps à moitié dénudés aux yeux de tes amis. Vagabondant ton regard azur le long de leurs carcasses, tu croisas rapidement le regard de l’une d’entre elles, avant qu’elle ne baisse prestement les yeux comme effrayée de plonger ses yeux dans les tiens. Ne prêtant aucune intention aux éclats de rire qui s’échappaient des lèvres des jeunes femmes, et de tes amis tu continuas de la fixer, intérieurement ravi de la peur que tu lui inspirais. « On fait quelque chose, ou on reste planté au milieu du trottoir à s'enthousiasmer pour rien ? » Rigolant quand l’un de tes amis hurla a moitié son impatience, tu t’approchas de lui, frappant son épaule puis tu lui murmuras un rapide : Impatient de baiser ou quoi ? Un éclat de rire pervers ponctua ta phrase quand il hocha vivement la tête.« Je suis désolée, je ne peux pas.. Je dois rentrer chez moi.. » T’approchant lentement de son corps, tu caressas doucement sa joue, passant l’une de ses mèches blondes derrière son oreille. « Pff trouillarde » T’éloignant d’elle tu chopais l’un de bras de sa meilleure amie, lui offrant un sourire charmeur alors qu’elle gloussait de plaisir. « Vous venez les mecs ? Laissons la retourner se cacher dans les jupes de sa mère »

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