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MessageSujet: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyMar 5 Fév - 17:58


« You have to go on and be crazy. Craziness is like heaven. »

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Tigra. Ce prénom résonnait encore doucement dans ma tête, comme une mélodie, douce et mortelle à la fois, je me sentais plus. J’avais passé quelques jours, enfermée chez moi, de peur de sortir, de peur de le voir. Enfermée oui, sans rien, ni lumière, ni nourriture, juste moi, dans le noir et dans mon lit. Je n’ai jamais été très courageuse de toute manière, alors pourquoi est-ce que cela aurait dut changer ? Tigra, encore, là, partout, il me hante. Mon hibernation se termina petit à petit, je me décidais à sortir, mais pas le soir, juste le matin et l’après-midi. Rampant dans les rues, mon petit job de barmaid ne me suffisait plus, quelques photos à gauche, à droite, mais pas assez pour vivre, surtout avec l’université. Je parcourus la ville à la recherche d’un job, un petit boulot en plus, encore même, et je vis une annonce dans le journal, pour une baby-sitter. Un gosse, un enfant, un bébé, pourrais-je m’en occuper ? Après tout, c’est comme un humain mais en plus petit, il demande beaucoup d’attention et d’amour, et à ce niveau, je sais gérer.

Ce travail était après tout une porte de secours, une compagnie, une réponse à mon désespoir. Peut-être qu’avec ce job, ma vie aurait enfin un sens, j’aurais une raison de me lever le matin et de survivre dans ce monde hypocrite et sale. Un enfant, en avoir, je n’y avais jamais pensé avant, peut-être, pourquoi pas, après tout, c’est bien un enfant, c’est l’une des seules traces de ton passage sur terre. Je me suis alors demandée comment je serais en mère, au début, ceci me fit rire, car moi en mère, c’est si étrange, si illogique. Plus jeune, je m’étais promise que si un jour je deviendrais une mère, je ferais tout pour protéger mon enfant, mieux que ma mère à moi, et surtout mieux que beaucoup d’autres mères aussi. Comment peut-on avoir un enfant et ne pas le protéger ? Un enfant a besoin de protection, il ne connait rien à ce monde, rien à cette vie si cruelle, si compliquée, le pauvre. Garder un enfant, c’est un premier pas vers un bien être, vers mon bien être. Après de longues heures de réflexion, je me décidai à appeler l’homme qui avait posté l’annonce. Je me présente, il me parle, on se comprend, c’est déjà ça. Il veut me voir, tu m’étonnes, moi aussi j’aimerai bien voir la futur femme qui gardera mon enfant, compréhensible, voir évident. Il est à rue du monde, pas bien loin de chez moi, ça me rassure, encore. On avait rendez-vous vers quatre heures, pour une fois, je m’étais arrangée, j’avais pris soin de moi, en me brossant les cheveux, en mettant une touche de maquillage à droite à gauche, ainsi que des vêtements convenables. Je ne me reconnaissais presque pas, une Romy différente, belle pour une fois, qui n’a pas l’air drogué ou folle, enfin presque. Une fois à la destination, devant la porte, je ressentis une légère boule de stress en bas de mon ventre, du stress ? Incroyable mais vrai, je stressais pour un enfant, ou pour autre chose, aucune idée. Je sonnais à la porte sans m’attendre à une réponse, je fis un pas en arrière, et resta bouche-bée devant la porte qui s’ouvrait doucement. J’observais doucement le jeune homme, assez familier bizarrement, du moins Montsimpa n’est pas non plus très grand.

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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyMar 5 Fév - 19:39

❝ And our hearts are stronger than we know...❞

who said I was the crazy one + sade  DiOVga4 Les braillements désagréable du gosse te vrillais les tympans alors que de tes yeux défoncés tu cherchais rapidement son biberon d’un bleu transparent. Putain mais tu l’avais foutu où ? Grognant de douleur quand les cries aigus du môme se firent encore plus forts tu le trouvas enfin, posé négligemment sur le sol crasseux de la chambre, caché sous une pile de fringues malodorantes. Les bras tendus vers toi le p’tit bout d’homme continuait de brailler de plus en plus fort pour te montrer qu’il était bien là, à attendre que tu le nourrisses. Mais quelle idée était passée dans la tête de Sandy pour qu’elle décider de te laisser le gamin un week-end sur deux ? Tu ne savais déjà pas prendre soin de toi alors d’un enfant de dix mois…c’était vraiment complètement impossible. Accroupi sur le sol, tu rassemblas rapidement les affaires d’Ethanael avant de choper le biberon d’une main et de l’autre le p’tit rouge de colère. Serrant son petit corps brulant et tressautant de sanglots contre le tien encore dénudé, suite à ta courte nuit de sommeil, tu descends rapidement les marches pour finalement te diriger dans la cuisine étrangement bien rangée. Un sourire étira tes lèvres sèches alors que le nom de la seule personne capable de ranger avant de partir s’inscrivit en lettre capitale dans ton esprit. Blythe. Faudrait vraiment que tu penses à la remercier. Posant le biberon transparent a plat sur le comptoir en bois clair de la cuisine, tu murmuras des paroles rassurantes au petit, le berçant doucement contre toi. Bordel voilà que tu te mettais à être doux et gentil avec la chose qui te pourrissait littéralement la vie depuis votre rencontre. Posant le petit monstre dans la coque ramenée exprès par la mère du petit, tu pris le chemin du salon pour chercher le sac pour bébé lui aussi ramené par Sandy. T’abaissant pour attraper la bretelle unique du sac, tu la passas rapidement sur l’une de tes épaules nues et reparti dans la cuisine. Gardant un œil prudent sur le petit, qui par chance avait arrêté de brailler pour te lorgner de ses yeux brillants de larmes, la lèvre inférieure encore tremblotante et ses petite épaules tressautant de sanglots contenus. Un sourire tendre parcourut tes lippes, mais tu l’effaças bien vite, honteux des sentiments tendres qui naissant lentement en toi. Depuis quand un gamin de sa trempe arrivait à toucher un mec comme toi ? Un enculé dans ton genre ? Putain tu te faisais vraiment honte là ! Lâchant des yeux le petit bout d’homme qui faisait naitre en toi tant de sentiments contradictoires, tu chopas la brique de lait pour le remplir et l’enfourner dans le chauffe-biberon ramené par Sandy. Patientant le temps que le lait soit assez chaud pour y ajouter la poudre chocolatée, tu replongeas tes yeux dans ceux du gamin soupirant quand il tendit doucement les bras vers toi, braillant doucement pour que tu le prennes. T’approchant doucement de la coque pour t’accroupir devant lui tu passes ta main dans la sienne, avant de détacher l’attache de la coque pour le prendre à nouveau contre toi. « Aussi séduisant que ton paternel hein ? » Le bruit désagréable de la sonnette mit fin à ton moment de tendresse. Te relevant, le ptit toujours dans les bras tu te dirigeas vers la porte d’entrée, l’ouvrant à la volée. La silhouette féminine de la jeune femme qui te faisait face te disait quelque chose. Plongeant dans tes souvenirs tu cherchas rapidement son nom, au bout de quelques secondes il te revient lentement en tête. « Romy…tu fous quoi ici ?! »


Dernière édition par T.H Sade Hendrik le Mer 6 Fév - 23:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyMar 5 Fév - 22:12


« You have to go on and be crazy. Craziness is like heaven. »

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La porte s’était doucement ouverte. Je n’avais plus l’habitude de sortir, ni de voir des gens, encore moins des hommes, je les évitais plus que tout. Tigra, encore là, j’y pense, tout le temps. Mon chagrin, ma haine, tout cela mélanger, m’avait créé, moi, la Romy, différente, forte, indépendante. En pleurant, j’ai appris, appris que c’était con de pleurer mais pourtant, cela ne m’a pas arrêté. Un bébé, je l’entends. J’attends, la porte, ouverte, lui, le bébé. Je ne peux m’empêcher de sourire en voyant le bébé, le petit truc tout mignon qui gazouiller doucement, dans les bras de son père, j’imagine. Jeune le père, moi qui m’attendait à un vieux de soixante-dix ans tout baveux, j’avais faux sur toute la ligne. Folle, peut-être, mais avec des sentiments, et ce bébé, faisait doucement renaître quelques attentions délicates sommeillant en moi. Doucement, le jeune homme me regarde, un regard tendre, mais à la fois perçant, un peu comme Tigra, oui Tigra, encore. Son regard me fit penser à lui, car lui aussi avait un regard tendre mais à la fois salop, on sentait l’arnaque venir. J’étais prête, à changer, à faire quelque chose de mon cadavre, à marcher, parler, communiquer, vivre quoi. Vivre auparavant, ce mot m’était inconnu, peu à peu je l’apprends, je comprends ce que c’est et à quoi ça sert, enfin le à quoi ça sert, j’y suis pas encore. Le bébé, me regarde, il me sourit vaguement, alors je perds un peu pieds, déstabilisée, je ne souris plus. « Romy…tu fous quoi ici ?! » L’homme me parle, je ne me souviens pas de son prénom, mais lui oui, du mien. Encore plus déstabilisé en entendant sa voix sombre et puissante, mon prénom résonnait dans ma tête, comme quand Tigra me le disait auparavant, tout est Tigra autour de moi. Je ne réagis plus, je suis bloquée, perturbée, mais mon corps refait surface. Je respire, je souffle, et je parle.

« Je … J’ai appelé pour le bébé, pour le garder tu sais … » Je me demandais encore comment il me connaissait, car son prénom restait un total mystère à ma pensée. Peut-être Dean, ou Thadé ou Tigra, encore là, toujours là. Je soupire, ma mémoire flanche, comme toujours, je trie, je cherche, je m’épuise. M’étais-je trompée de maison, de personne, mais pourtant le bébé est là ? Perdue, je soupire encore, désespérée, je ne sais quoi faire ou quoi dire, alors je regarde le bébé, encore. Il gazouille vers moi, ce balance doucement vers moi, peut-être qu’il m’aime bien, ou peut-être qu’il me connait, perdue encore, j’en sais rien. Je ne réagis pas, non, je ne tends pas les bras, je ne dis pas de mots sans aucune signification en souriant, tel une attardée, non je reste là en silence. Je retrouve la parole, espérant réellement que je ne me suis pas trompée d’endroit, cet événement me suffisait pour la journée. « Peut-être que je me suis trompée de maison … je, je sais pas.» Je souris, enfin, je ne sais pas, alors je souris bêtement devant le jeune homme. Après le bébé, je m’amuse à observer le jeune homme, assez grand, mince, élancé, charmant même, un peu comme Tigra. Il a un regard perçant, sombre, mais aussi tendre, on sent qu’au fond il n’est pas réellement ce qu’il laisse paraître. Je l’observe, il m’observe, un silence s’installe, je soupire encore. Le silence, quelle pure bonheur de l’entendre, rien, du vent, peut-être une feuille, le silence c’est magique et parfait, c’est ce que je préfère dans la vie.

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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyMer 6 Fév - 0:03

❝ And our hearts are stronger than we know...❞

who said I was the crazy one + sade  DiOVga4 « Le bébé ? Putain t’es la babysitter ? » Si Sandy aurait été là, elle t’aurait hurlée dessus, maugréant sur ton langage devant votre fils et comme d’habitude tu l’aurais envoyé chier, la faisant bouder et regretter son choix de te laisser la garde alternée…Putain il y a quelques jours tu aurais donné tout pour qu’elle change d’avis et reprenne avec elle le petit, mais a présent tu commençais sérieusement à douter, malgré le fait qu’il s’amusait à écourter tes nuits déjà pénibles, à t’obliger à le changer plusieurs fois par jour, il commençait aussi à toucher ton corps malgré l’épaisse carapace qui l’entourait. Comme s’il avait lu dans tes pensées, éthanael posa ses doigts sur ta joue, les tapotant doucement. Un sourire attendri prit place sur ses lèvres alors que le petit plongea ses yeux dans les siens, lui souriant. Passant une main sur son dos pour y appliquer une caresse tendre tu approchas tes lèvres de son front pour y déposer un rapide baiser. « Peut-être que je me suis trompée de maison … je, je sais pas.» la voix hésitante de la jeune femme te fit relever la tête, chassant par la même occasion la petit main d’éthanael posée sur ses lèvres. Bordel il venait de se ridiculiser devant la jeune femme…Serrant les lèvres il prit enfin le temps de lui répondre. « Non non c’est bien ici ! J’avais juste complètement zappé que tu devais venir ce matin » à vrai dire avec les braillements incessants du petit, et le mal de crâne qui avait martelé ses tempes il n’avait pas vraiment eu le temps de se réveiller complètement. Soupirant, il recula prêt à la laisser passer. « Entre » Poussant la porte d’entrée, il s’éloigna, le morveux brailleur toujours collé contre son torse nu, pour la laisser passer lui faisant signe de refermer derrière elle, il s’engagea dans le couloir la plantant seule au milieu de l’entrer. Arrivé dans la cuisine il fit passer le petit le long de son bras gauche, et de l’autre chopa le biberon à présent chaud. Portant la partie en caoutchouc entre ses lèvres, il tira dessus jusqu'à qu’une giclée de lait chocolaté dégueulasse atterrisse sur sa langue percée. Putain comment les gamins pouvait boire ça ? C’était immonde… Une grimace de dégout se peignit peu à peu sur les traits d’ange de son visage quand il eut toute les peines du monde à avaler le peu de liquide qui c’était amassé dans sa bouche. Posant son doigt sur le trou présent sur le bout du biberon, il le secoua rapidement avant de frotter l’embout sur les lèvres toute tremblantes du petit. Au bout de quelques secondes le morveux les ouvrit enfin, accueillant la tétine dans sa bouche avec un plaisir non dissimulé. Comme avant un sourire attendrit courut rapidement sur ses lèvres avant d’être happé par le bruit de pas de la jeune femme. S’approchant d’elle, il lui fourra rapidement le bébé dans les bras. « J’vais m’habiller j’reviens vite » Effleurant au passage la joue rebondie de l’enfant il se mit à courir, grimpant les marches grimaçantes, deux a deux, avant d’arriver à l’étage et d’ouvrir à la volée la porte en bois massif de sa chambre en bordel. Attrapant à la hâte son téléphone coincé sous son oreiller, ses clés, sous portefeuille et ainsi qu’un débardeur d’un blanc immaculé. L’enfilant rapidement, il enfonça le reste de ses affaires dans ses poches, avant de reprendre le chemin de la cuisine. « Voilà ! C’est quoi le prix ? Tu sais pour que tu le gardes ? » Les yeux fixés sur le petit bout d’homme coincé entre les bras maigrelets de la jeune femme, il attendit qu’elle lui réponde, les mains enfoncées dans les poches de son jogging Adidas noir.



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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyMer 6 Fév - 21:04


« You have to go on and be crazy. Craziness is like heaven. »

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« Le bébé ? Putain t’es la baby-sitter ? » Charmant, oui mais maintenant un peu moins. Je ne compris pas de suite en quoi est-ce si étonnant que je sois la baby-sitter. Une légère grimace se dessina sur mon visage, une grimace d’incompréhension et de fatigue. Bêtement, une certaine gêne se créa entre les deux jeunes, le bébé me fixant toujours avec un petit sourire craquant. Le silence fut rompu par ce jeune homme, toujours inconnu de prénom, il venait enfin me rassurer et m’assurer que je ne m’étais pas trompée de maison. Ouf, je soupire à nouveau, de soulagement, je me voyais mal parcourir toutes les maisons de la rue, en réclamant la garde d’un bébé, on m’aurait encore plus traité de folle. Il m’invite à entrer, soulager, je fais quelques pas, et fais rouler mes yeux dans tous les sens, parcourant chaque endroit de la maison en souriant comme un enfant qui découvre un jouet. J’aime découvrir quelque chose, un nouvel endroit, un nouveau livre, un nouvel homme, c’est bon la nouveauté.

Le jeune homme s’avança dans une pièce plus loin, surement la cuisine, vu l’heure le petit devait surement bientôt boire son biberon. Plus un mot, ni un bruit se fit entendre, silence complet, à nouveau. Planter là dans l’entrer, je ne souris plus, je n’aime pas être seule dans un endroit que je ne connais pas. Quelques pas plus tard, grâce au bruit du jeune homme, je me retrouvais dans la cuisine, avec lui, et le bébé. Il buvait, j’avais vu juste, parfait, j’étais parfaite. « J’vais m’habiller j’reviens vite » N’ayant même pas remarqué que le jeune homme était torse nu, je pose alors mon regard sur son torse, perdu, je n’avais même pas réalisé. Enfin de compte, il était vraiment pas mal cet homme, un peu comme Tigra, sauf que je l’espère, lui ne tape personne. Il me file le bébé dans les bras, surprise, j’agrippe le bébé doucement et le serre contre ma poitrine, souriant dut au stress. Je repris alors le biberon posait plus tôt auparavant, et essaya de le redonner au petit. Il finit son biberon calmement, le silence le berçait, et mes bras chaud le tenait comme si c’était la chose la plus précieuse à mes yeux. Les pas de l’homme se firent entendre, bruyamment il refit son apparition, habillé. Il me demande le prix, mon prix, pour le bébé, pour le garder. J’en avais aucune idée, c’était la première fois que je faisais ceci, et le prix oui le prix, je n’y avait même pas pensé. Une réponse, il attendait une réponse, alors tout en hésitant, je sortis quelques mots de ma bouche, sans aucune certitude. « Je … je ne sais pas trop, 7 euros, ou franchement ok, je n’en ai aucune idée … » J’espère alors qu’il ne me renvoi pas, ou qu’il ne me prenne pas pour une incompétente, car oui le prix c’est important, comme pour lui et comme pour moi, mais sincèrement, je n’en savais rien. Son jogging Adidas noir, ses mains dans ses poches, il avait l’air de partir faire un jogging, peut-être ça ou alors il allait travailler, comme ça. Des questions inutiles parcoururent mon esprit, traversant de gauche à droite, sans même prendre le temps d’y penser, de réfléchir. Je tenais le bébé, il me regarda avec de petits yeux tout fins, et ceci me fit sourire, tout bonnement. Un bébé, c’est si beau et si calme, enfin quand ça veut. Je craignais peu à peu l’idée d’être seule avec lui, surtout s’il se met à pleurer, hurler, mais bon, je n’ai plus le choix, on verra.

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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyMer 6 Fév - 23:39

❝ And our hearts are stronger than we know...❞

who said I was the crazy one + sade  DiOVga4 « Je … je ne sais pas trop, 7 euros, ou franchement ok, je n’en ai aucune idée … » L’hésitation présente dans la voix de la jeune te fit douter quant au faite de lui laisser le petit toute la journée... « Comment ça t’sais pas ? T’as jamais gardé de morveux ou quoi ?! » Le petit émit un petit grognement comme s’il n’avait pas aimé être traité de morveux ce qui fit monter un sourire amusé sur tes lèvres sèches. C’était certain que l’petit que Romy tenait à bout de bras était de toi, il avait hérité de ton caractère de merde et dieu seul sait comment tu espérais qu’il n’est pas hérité de tes problèmes de santé. Après tout, il pouvait avoir un caractère de cochon mais pas tous les troubles du comportement dont tu avais hérité après la mort sanguinaire de ton frère. « Putain fallait que j’tombe sur une incompétente » Extirpant le corps mouvant de ton fils des bras de la jeune femme, tu le pressas contre le tien à présent habillé. Putain et voilà que tu mettais à être protecteur avec le morveux ! Grognant de mécontentement, tu tiras ton portefeuille en cuir noir de ta poche arrière, y piochant rapidement deux billets, l’un de 10 et l’autre légèrement bleuté de 20 pour lui tendre. « Enfin j’vais faire avec c’que j’ai…J’pense que ça devrait suffire non ?! J’pars toute l’aprème j’devrais être revenue vers 18 heure j’te payerais le reste plus tard si jamais ce n’est pas assez » Déposant un rapide baiser sur le front le ton fils, tu le rencognas dans les bras ballant de la jeune femme. « Si jamais il veut dormir sa chambre est en haut première porte à droite, les couches sont dans le sac là-bas, ainsi que la bouffe si jamais il a toujours la dalle » Attrapant au passage ta veste en cuir qui trainait sur le dos d’une chaise depuis la vieille au soir, tu l’enfilas rapidement ne lâchant pas des yeux le p’tit bout d’homme étroitement serré dans les bras de la femme. Les pupilles encore légèrement embuées à cause de sa précédente crise de nerfs, le petit lui non plus ne te lâchait du regard, suivant des yeux chacun de tes mouvements saccadé par le sommeil. Putain tu le haïssais d’être aussi mignon, car même toi, salaud de la pire espèce tu n’arrivais pas à lui résister. Une fois la tirette de ton cuir fermé pour éviter que le froid polaire qui régnait dehors ne gèle sur place ton corps d’athlète, tu t'engeas dans le couloir bleu conduisant à la sortie. Une fois la main sur la poignée de porte tu te rappelas qu’elle ne savait pas encore le nom de ton fils. « Au fait si jamais ça t’intéresse le p’tit s’appelle Ethanael…évite dans les surnoms ridules il est déjà assez gâter par la nature avec un nom aussi ridicule » Ouvrant la porte, tu sorti de la baraque délabrée refermant violemment derrière, en faisant grincer les gonds, tu grimaças quand le vent, et le froid attaquèrent tes joues rebondies. Putain décidément tu détestais vraiment l’hiver et la neige !

*
* *

Les yeux alourdis par l’alcool que tu avais ingurgité toute aux long de la journée, ainsi que la fatigue tu poussas la porte d’entrée, t’engageant dans la maison peu éclairée. Les pas lourds, la démarche chaloupé par la boisson tu te dirigeas directement dans le salon, où assise sur le canapé le bébé endormie dans les bras t’attendais Romy, les yeux assombris par la colère lançant des éclairs. « T’as un problème ?! » D’accord tu lui avais mentis mais quand même ! Il était bien plus que dix-huit heure, même plus que vingt et une mais tu faisais ce que tu voulais non ? La blonde assise sur le canapé n’était pas ta mère après tout !

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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyLun 18 Fév - 20:04


« You have to go on and be crazy. Craziness is like heaven. »

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« Putain fallait que j’tombe sur une incompétente » Putain. Incompétente, merde. Le suis-je ? C’est vrai que je n’ai jamais vraiment gardé de bébé avant, mais et alors ? Ne faut-il pas un début à tout ? Trop de question, ça m’étouffe. Je ne réponds pas, je me contente de regarder ailleurs, ignorance pure, assurance comblée. Il embrasse son fils, du moins je pense que c’est son fils, plus un bruit, il est sensible au fond, malgré son air de gros dur avec sa veste en cuir. Il part, il reviendra vers dix-huit heure, c’est long, très très long. Le petit, il me regarde, me sourire, gazouille, bavouille, bêtement, je souris aussi. La chambre en haut, sa nourriture et ses couches aussi, parfait, il pouvait partir. Sans même connaître le prénom de l’enfant, je le sers au plus près de moi, sentant son petit cœur battre près du mien, sensation inconnue, mais plaisante. Son battement me calme, son souffle court mais doux me repose, il est calme et il me calme. En partant, il me jeta quelques mots à la figure, tel une brute, un sans cœur, comme Tigra, oui Tigra encore. « Au fait si jamais ça t’intéresse le p’tit s’appelle Ethanael…évite dans les surnoms ridules il est déjà assez gâter par la nature avec un nom aussi ridicule » Ethanael, je ne trouve pas ce prénom ridicule, il est original et beau, je l’aime bien moi. Mais apparemment son père a l’air de ne pas être du même avis, je n’arrive même pas à comprendre s’il l’aime bien ce petit, vu comment il le traitre, le doute s’installe.

Il part, claquant la porte volontairement ou non, le petit commence à pleurnicher, puis à pleurer, puis à hurler, panique total. La peur surement, il avait eu peur, alors il pleure, comme je l’ai souvent fait petite, mais plus maintenant. J’espère qu’il aura une enfance bien meilleure que la mienne, une enfance bercée par l’amour et le soutien, que tout ce qu’il désirera deviendra réalité. Malgré son père, je priais au fond de moi pour une meilleure mère, une mère belle, gentille, douce, mais l’incertitude me guettait. Il pleure, je n’ai aucune idée de quoi faire, alors je vais dans le salon, je cherche un jouet, un truc qui pourrait le calmer, le faire sourire. Rien, je ne vois rien qui le ferait sourire, alors par reflexe pur, j’allume la télé, heureusement un dessin-animé apparait, sauvée, je respire, il se calme. Sur ma poitrine, il observe le petit écran qui bouge, animé de milles couleurs, il est calme. La télé n’est surement pas la meilleure solution, mais c’est la mienne, et elle marche. Fière d’avoir réussi à le calmer, mon cœur se calme, tout est calme, le silence se fait entendre, malgré la télé, je fais le vide, et je n’entends plus rien, seulement son souffle. Le silence se brise, il pleure, à nouveau. Fatiguée et de nouveau sous pression, je décide de monter, surement la couche, ou la bouffe, l’un des deux c’est sure. Je monte, je tourne à droite, la chambre, simple. Je cherche une couche, je lui change, je cherche de la bouffe, je lui donne. Simple. Après tout un enfant, ça dort, ça chie, ça bouffe, et voilà, rien de plus. Le petit ne pleurait plus, je vis même ses petits yeux tombaient peu à peu sous la fatigue, alors je redescendis, et je retrouvai mon havre de paix sur le canapé. Sur ma poitrine il compressait sa petite tête, quelques minutes à peine, et il dormait, paisiblement. Je ne dors pas, je n’aime pas dormir, encore moins si je ne suis pas chez moi, alors je le regarde, je regarde tout, tout ce que je vois, j’observe, j’examine, je scrute.

Ne prêtant aucune attention à l’heure, j’entends la porte s’ouvrir, une ombre se défile, j’entends alors des pas, forts et instables. Je lève doucement mes yeux vers la personne, lui. Il était rentré, surement qu’il devait être dix-huit heure, heureusement le petit dormait si profondément qu’aucun bruit ne l’atteignait. Je bougeai doucement ma main et réussis à dégager ma montre, regardant l’heure : vingt-deux heure. Bouche-bée, je lance un regard foudroyant au jeune homme, heureusement que je ne voyais pas passer le temps. « T’as un problème ?! » L’odeur fracassante de l’alcool vint à mes narines, il ne tenait presque pas debout, tanguant comme un bateau, il était saoul. Déçue, je me lève et décide de monter coucher le petit, pour qu’il soit en paix. Je posais le petit dans son lit, et redescendit les marches, sans un bruit. Je ne sais quoi dire, ni quoi faire, alors devant lui, je lâche quelques petits mots, si faiblement que je crois qu’il ne m’entendit même pas. « Il est propre, nourri, et il dort. »


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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyJeu 21 Fév - 18:27

❝ And our hearts are stronger than we know...❞

who said I was the crazy one + sade  DiOVga4Tirant sur ta cigarette tu laissas le goût du tabac venir couvrir celui du whisky dans ta bouche rendue pâteuse par l’alcool ingéré pendant la journée. T’avais passé toute ta putain de journée le cul plaqué sur ce tabouret inconfortable, à boire, à fumer, a rigoler avec tes pseudos potes foutant des gens qui osaient passer cette porte. Oh…et tu avais dragué un bon nombre de nana aussi, mais les mecs étaient a présent peu important comparé à mad…Sautant sur tes pieds, tu sortis ton porte monnaie de la poche arrière de ton jeans pour en extirper un billet de cent. Le faisant glisser sur le bar en zinc, tu lâchas un bref : « J’vous laisse les mecs, le p’tit m’attends ! » Renfonçant ton portefeuille dans ta poche, tu sorti du bar sous les brève plaintes de tes potes. Mais à vrai dire tu en avais rien à battre qu’ils t’appellent, là tu devais rentrer. T’avais la net impression que ta tête allait explosée, et tes tempes étaient martelées de douleur. Au bout de quelques minutes de marche, treize minutes pour être précis, le porche de ta maison s’afficha devant tes yeux. Accélérant le pas pour grimper au plus vite les six marches qui menait à la porte d’entrée, tu plongeas ta main sur la poignet, l’actionnant d’une poussée rapide. Une fois à l’intérieur, tu te dirigeas directement vers le salon. « Il est propre, nourri, et il dort. » « T’attends quoi ? Quoi j’te félicite peut être ? » Phrase lâchée sur un ton ouvertement moqueur alors que les coins de ses lèvres s’étiraient en un sourire digne du chat de Cheshire. Le respect ? Tu ne connaissais pas, à vrai dire malgré ton intelligence hors du commun tu avais sauté la case du respect, plus par flemme qu’autre chose. Après tout, pourquoi ferais tu preuves de respect avec des gens qui t’étaient de loin inferieure. Un sourire toujours peint sur les lippes, tu t’approchas dangereusement d’elle, tanguant à plusieurs reprises. Une fois sépare d’à peine quelques centimètres de son corps de femme, tu sorties tes mains de tes poches. « Tiens » Chopant sa main droite, tu y balanças quelques billets sans prendre la peine d’les comptés avant. Quesque tu en avais à foutre de lui donner le double de son prix, vu le prix auquel tu faisais payer la drogue que tu vendais tu te referais un bon paquet de fric sous peu. Tu ce que tu voulais là, c’était dormir. Ou boire encore plus. Boire pour oublier, pour l’oublier le reste tu t’en foutais comme de ta dernier copine. « Maintenant tu peux te barrer, on pas plus besoin de toi ici » Retirant ta veste en cuir d’un noir défraichie, tu l’a jetas brusquement que le canapé, frôlant le corps immobile de la jeune femme. Putain pourquoi elle continuait de te fixer comme une conne, les yeux lançant des éclairs ? Si elle essayait de te faire culpabiliser c’était peine perdu, tu n’étais pas du genre à regretter tes actes. Loin de là tu assumais toujours les choses que tu faisais, même si parfois elles étaient très idiotes. A vrai dire c’était ta devise, toujours assumer ses actes, ne jamais esquiver comme un putain de lâche. Et depuis sa mort tu mettais un point d’honneur à la respecter. « T’attends quoi pour te casser bordel ? T’veux peut être que j’te fous dehors ?...Si c’est le cas j’peux le faire hein, avec joie même ! » Passant à côté d’elle, lui filant un coup d’épaule au passage tu t’écrasas sur le canapé dans un bruit sourd.
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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyLun 4 Mar - 20:24


« You have to go on and be crazy. Craziness is like heaven. »

who said I was the crazy one + sade  JIjFmqb


« T’attends quoi ? Quoi j’te félicite peut être ? » Quel con, avec son regard fier et son air moqueur, il en valait pas plus que ça. Je grimace plus ou moins, pensant qu’il était un type bien pour une fois, car quand on a un petit, ça nous change, on devient meilleur certains disent, en tout cas pour lui, ça n’avait rien changé. Con, con con. Je le haie, je le méprise, je le répugne, doucement je baissais mes yeux sur le sol, l’envie de vomir à la gorge, je tousse. Proche de mon corps, je sens son souffle chaud et puant, l’alcool, du whisky, je tousse encore. Il me prend la main, sauvagement, sans respect, sans pitié, et il m’y fourre quelques billets. Il n’a même pas prit le temps de compter, tant mieux pour moi, tant pis pour lui, quand on est con, on est con. « Maintenant tu peux te barrer, on pas plus besoin de toi ici » Je détestais la manière dont il me parlait, à peine dans les yeux, hurlant et froidement, tout comme Tigra. Je le regarde, au fond, c’est lui qui fait pitié avec sa grande gueule remplie de whisky, il tient à peine debout, il titube et pue, lamentable non ? J’ai beau le haïr, l’insulter, le trouver exécrable, je ne dis rien, pas comme lui, je me la ferme et je fais tête haute, comme toujours, comme avec Tigra. « T’attends quoi pour te casser bordel ? T’veux peut être que j’te fous dehors ?...Si c’est le cas j’peux le faire hein, avec joie même ! » Dehors, je n’avais pas envie de laisser le petit là, avec un monstre pareil, il en vaut pas la peine, il ne vaut pas le bébé, il est misérable. La peine au cœur, je bouge à peine, mon corps se balance doucement sous la faible mélancolie qui tourne dans ma tête, comme un air de jazz, quelque chose de calme et tendre dans ce monde de brute. Je le regarde, oui je le fixe, comme toujours, je fixe toujours tout le monde, car tout le monde m’intrigue, alors je fixe, je bloque, je suis immobile. Il s’énerve mais je m’en fou pas mal. Je décide de répondre, ou non je ne réponds pas, il m’avait donné envie de boire. Un whisky, ou plutôt de la vodka, j’avais envie. Tout en l’ignorant monumentalement, je passe sur le côté de sa hanche, le frôlant doucement, et je me dirige vers la cuisine sans un mot.

Qu’il me foute dehors s’il le veut, il devra le faire par force, car pour le moment, je voulais boire. Une fois dans la cuisine, je pense logiquement, et ouvre deux trois placards, j’y trouve enfin la bouteille de vodka. Il doit me prendre pour une alcoolique, ou une folle, m’en fou, rien à foutre à vrai dire. Je me sers un verre, avec deux glaçons trouvés au fond du congélateur, et je bois, j’avale, je laisse couler. Le froid et la force de la vodka descendirent dans ma gorge, pénétrant mon corps petit à petit, je sens l’effet. Cet effet de liberté, de malaise aussi, comme une claque, un changement, un peu de répit dans ce monde que je haie tant. Il me regarde et s’avance vers moi. Prête, j’avale encore une gorgée, je sens que je vais me faire virer, expulser, taper peut-être aussi. J’ai l’habitude, avec tigra, avec lui, avec tout le monde, j’ai plus mal. Il s’arrête devant moi, me regarde, et je sors un petit mot, comme ça, sans envie mais sans regret non plus. « Quoi ? »


créée par Matrona

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MessageSujet: Re: who said I was the crazy one + sade who said I was the crazy one + sade  EmptyMar 5 Mar - 11:14




You lean towards despair
Words are all we have
These words are all we have
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Frôlant ta hanche la jeune femme se dirigea dans la cuisine et se mit directement a la recherche de quelque chose. Au bout de quelques secondes de recherche intense elle trouva enfin ce qu’elle cherchait, une bouteille de voka à demi remplie. Piochant un verre dans l’un des meubles elle ouvrit le frigo et recherche a nouveaux quelque chose. Légèrement abasourdis tu la regardais faire, planté droit comme un i au milieu du salon, et tu la laissas faire, ne l’arrêtant pas « Quoi ? » Ouvrant la bouteille et plongeant deux glaçons trouvés au fond du frigo dans le verre, elle y versa une dose conséquente d’alcool pure. Putain s’il elle arrivait à boire ça coup sec il faisait ce qu’elle voulait les dix prochaine années. « Absolument rien… » T’approchant d’elle d’une démarche de prédateur, tu ne retira pas tes yeux brouillés par l’alcool des siens. Et lLa lueur de crainte mêlée a de l’incertitude qui baignait dans ses yeux depuis que tu t’étais approchée raviva en toi quelques souvenirs et malgré toi tu ne pus t’empêcher de la rassurée. « Relax je ne suis pas du genre à lever la main sur une femme… Croit moi j’préférais crever que l’faire… » Et tu disais la vérité, t’étais ce genre de mec qui trouvait que lever la main sur une jeune femme était un geste aussi lâche que grossier. Et depuis des années tu tenais ta parole de ne jamais frapper une femme, même si quelque fois tu en avais vraiment eu envie. Il fallait bien l’avouer quelques femmes étaient vraiment chiantes a parler à tout bout de champ, mais tu avais toujours tenu bon, les envoyant chier plutôt que de leur collé ta main dans la gueule comme te le murmurait le petit diable posé sur ton épaule. Continuant ton avancée dans le petit salon crasseux, tu finis par n’être séparé d’elle que de quelques centimètres.

Posant l’une de tes mains à côté de sa tête blonde alors que sa jumelle elle allait choper son verre de vodka pour le porter à tes lèvres gercées, grimaçant quand la brulure d’eu à l’alcool courut vicieusement le long de ton œsophage meurtrie. Putain t’allais finir par être noyée de l’intérieur avec tout ce que tu avais bu depuis le début de la journée. Pour être franc aujourd’hui tu avais clairement abusé de la boisson et tu aurais presque pu avoir honte. Mais tu étais du genre à ne jamais rien regretter. Buvant le reste de liquide glacé tu t’éloignas calmement d’elle, un sourire amusé peint au coin des lèvres et te dirigeas vers les marches. « J’vais voir mon fils »

Grimpant les marches encombrées de vêtement de d’objet en tout genre, tu te dirigeas directement dans la chambre de ton fils, enfin la tienne. Ouvrant la porte tu t’engouffras à l’intérieur. Une grimace de dégout recouvrit ton faciès alors que l’odeur désagréable de la cigarette et d’entre substance plus ou moins légal attaqua tes narines. Putain il allait vraiment falloir que tu penses à ranger et a aérer ton chambre parce que là c’était vraiment dégoutant et dangereux pour le bébé. Sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit, tu t’avanças vers le berceau d’éthanael, te penchant en avant pour le voir. Un sourire grimpa le long de tes lèvres alors qu’il gigota dans son sommeil attrapant ton doigt qui se baladait sur sa petite joue rebondie. Il le sera tendrement entre ses phalanges alors que tu le contemplais calmement, tu ne savais pas si c’était l’alcool qui t’aidait à devenir tendre mais tu avais vraiment envie le prendre dans tes bras pour le câliner. Grimaçant tu retiras brutalement ton doigt des siens, le faisant couiner doucement puis se rendormir. Déposant un bref baisé alcoolisé sur son front tu repris le chemin de la sortie bien décidé à la laisser dormir tranquillement. Redescendant les marches tu reviens dans la cuisine ou se trouvait encore la jeune… « On fait quoi ? Tu restes ici pour te bourrée la gueule seule avec mes bouteilles d’alcool ou tu partages ? » Un sourire amusée aux lèvres t’attendis sa réponse, les bras croisées, les bras légèrement écartée pour être sûr de garder l’équilibre.

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