jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle)
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jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle)

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MessageSujet: jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) EmptySam 22 Déc - 15:46

L'amour rend heureux. Dans mon cas, il me rend également bête, neuneu, romantique, bref totalement à la merci de ma tendre Rafaelle. Voilà plusieurs semaines que nous vivons notre idylle sans aucun nuage à l'horizon pour venir assombrir ce si joli tableau. C'est agréable d'être comblé à ce point et de vivre sans se soucier du lendemain. D'ailleurs tout est trop beau, trop rose, trop ... parfait. Si parfait que tout être normalement constitué, aurait senti le mauvais présage qui trônait au-dessus de ma tête. Sauf qu'aveuglé par mes sentiments, je n'ai rien vu venir. Ce soir-là, comme chaque vendredi soir, je me rendis chez ma belle. Petit noeud papillon pour le style, chemise et jean, j'aimais soigner mon apparence lorsque je me rendais chez elle. Il m'arrivait même de prendre un bouquet de fleur pour lui offrir. Un véritable gentleman sorti d'un film romantique. Mes proches et amis ne me reconnaissent même plus. J'ai donc tant changé depuis que je partage ma vie avec cette délicieuse blonde. Mais pour elle, je serais prêt à tout. Encore une fois je m'étais armé d'un magnifique bouquet de roses blanches. Malheureusement pour moi, la chance ne semblait pas être à mes côtés. Alors que je m'apprêtais à embarquer dans ma petite voiture toute rouillée, toute moche, toute vieille, celle-ci fit ses caprices et ne voulut pas démarrer. Pas grave, rien ne pourra me déstabiliser, même pas une petite panne. Je suis donc partis à pied jusqu'au domicile de Raf'. Sur le chemin, la joie et le bonheur qui m'inondent depuis que j'ai déclaré ma flamme à la belle, me rendent également tout excité. Ainsi je me mis à danser, chanter des chants noël et cela au milieu de l'immense rue vidée de ses passants et conducteurs à cause du verglas et de la neige qui la bloque. Décorations sur le bord des fenêtres, les guirlandes électriques qui illuminent la rue, les étoiles dans le ciel et les quelques flocons qui tombent, l'ambiance est au beau fixe pour une délicieuse soirée en amoureux. Je me vois déjà frapper à sa porte, bouquet de fleur en mains, grand sourire sur les lèvres. Elle qui m'ouvre dans une petite robe aguicheuse, son air de petite coquine sur le visage et une bouteille de champagne attendant d'être débouchée. La soirée idéale avec la femme idéale. Sauf que brutalement le monde fut plongé dans le noir. Le néant total. Quelques bribes de lumières, une alarme ou un bruit assourdissant, des voix d'hommes, rien de concret. Tout est totalement flou, je ne sais plus où je suis, ce qui est arrivé, mais j'entends toujours ses voix qui s'élèvent au-dessus de moi. J'en discerne quelques mots. « Il est mort ? ». Mort ? Je ne peux pas être mort. J'étais tranquillement posté au milieu de la rue à exprimer au monde entier mon bonheur. Je ne comprends plus rien. Je tente d'écouter à nouveau les voix, mais plus rien. Le silence complet.
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Maé Fowler
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Maé Fowler

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MessageSujet: Re: jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) EmptyLun 24 Déc - 13:36

«JUSQU’À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE»
Il ne m'était jamais venu à l'esprit que nos vies, qui avaient été si intimement liées, pouvaient se désunir à une telle vitesse. Si j'avais sû, je me serais peut-être accrochée à eux avec plus de force, et je n'aurais pas laissé des événements imprévus nous séparer.
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Les papillons volaient, se mélangeaient, se croisaient. De leurs couleurs majestueuses, ils émerveillaient mes yeux. Je souriais. Bêtement. Mais je souriais. Sans raison. Je pensais à ses papillons. A mon mal de ventre, là où ils se trouvaient. J'allais devenir dingue. Mais je souriais. Encore. Toujours. Sans arrêter. Simplement parce que je pensais à lui. Parce que l'amour s'offrait à moi. Ce mot que j'avais tant détesté devenait celui à la plus belle résonance dans ma bouche. Horreur. Bonheur. Même consonance. De l'un, j'étais passé à l'autre. Radicalement. Sans pouvoir y laisser mon propre mot. Victime de mes sentiments, ils m'avaient enfermées dans un cocon de bonheur intense. Irréel, surréaliste même. Je n'y comprenais rien, mais je le vivais. Comme jamais. Pour la première fois. J'étais sur ce nuage blanc dont j'étais la seule à en connaitre l'existence. Il était beau. Confortable. Et IL était là. Ce garçon pour qui mon coeur battait la chamade. L'unique âme qui parvenait à me faire louper des battements en nombre. Folie amoureuse. Folie tout court. Je l'aimais. A ses côtés, j'étais sincère. Le vrai bonheur trahissait mes traits, autrefois mauvais. Comme s'il me rendait meilleure. Comme s'il parvenait à purifier mon âme. C'était presque comme mon ange. Chose à laquelle je n'avais jamais cru. Il me faisait découvrir des choses nouvelles. Je voyais le monde sous un angle nouveau. Plus frais. Agréable. D'une manière positive simplement. Il rendait chaque chose jolie. Même celles qui ne l'étaient pas. Au même point qu'il me rendait belle. Alors j'attendais patiemment qu'il arrive à la maison. J'avais tout préparé. De ma tenue à la cuisine. Oui j'attendais. J'attendais. J'attendais. Le temps passait. Rien. Alors j'attendais encore. Les doutes s'étaient emparés de moi. Mon rêve se fissurait, mais je continuais d'attendre de ses nouvelles. Celles qui n'arrivaient pas. Le temps passait. L'aiguille de l'horloge défilait. Je prenais place dans le fauteuil. Le coeur gros. A l'agonie. L'incompréhension me hantait. Je fermais les yeux. Je cherchais une réponse qui comme Quentin, ne venait pas. J'étais face au néant du vide que son manque de présence causait. Seule. Oui. J'étais seule. Avec mes pensées qui lui étaient toutes adressées. L'espoir devenait vain. Il commençait à disparaitre. Le sonnette retentissait d'un coup. Sans attendre, je me précipitais vers l'entrée, prête à lui sauter au cou. Mon coeur cognait contre les parois de mes organes. Il n'avait jamais battu aussi vite et si désordonné. J'ouvrais la porte, un fin sourire au bout des lèvres. Ce sourire qui disparaissait en l'espace de deux secondes. Un policier, mains contre le buste me détaillait du regard. Son air stoïque me laissait de glace. Mauvaise nouvelle. Mauvaise nouvelle. Je mourais à l'intérieur sans même savoir ce qu'il allait m'annoncer. « Mademoiselle Coolidge ? » C'était moi. J'acquiesçais, le poussant à continuer sur sa lancée. « Connaissez-vous un dénommé Quentin Vantini, d'après une carte sur un bouquet de fleur, il était en route vers chez vous. » Stop. Mes oreilles étaient bouchée. Je ne voulais pas en savoir plus. Quelque part, je m'étais comme évaporée. Je n'étais plus sujette à la discussion. J'étais loin. Pourtant si prés physiquement. J'avais peur. Pour la première fois de ma vie. Chaque pore de ma peau criait de détresse sans comprendre ce qu'il se passait. Je voulais juste qu'il parte, que ce flic s'en aille avec son charabia où il disait compatir à ma peine. A mon ressentis. Il venait de terminer son flot de parole incompréhensible. Je continuais à le fixer, mon visage affichait le même air. Le même regard. Vide. « Noooooooooooon. » Suffocation. Arrêt cardiaque. Le monde se mettait en pause. Plus rien n'avait de sens. Plus rien ne semblait réel. Seule ma peine se ressentait. Je refermais la porte en la claquant au nez au flic qui venait de tenter de me prendre dans ses bras. Je m'écroulais. Tout s’écroulait. Absolument tout. Tout était emporté. « Ce n'est pas possible. »Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. Je ne pouvais pas cesser de le répéter. Il allait revenir. Quentin allait sonner à la porte. Oui, il le fallait. Il allait me dire que c'était une mauvaise blague et je lui en voudrai. Profondément, mais il allait revenir. Les sanglots m'étranglaient mais ne sortaient pas. Ils restaient calés au fond de ma gorge. Mon corps allait d'avant en arrière cognant contre la porte. Et la sonnette retentissait. Encore et encore. Je n'avais pas la force de l'ouvrir. De faire face à ce flic une nouvelle fois. J'ouvrais la porte, mais je restais au sol. L'officier s'agenouillait prêt de moi. Il plaçait l'une de mes mains autour de mon épaule et me relevait. « Je vais vous emmener. » Non. Non. Non. Pas ça. Je voulais rester et attendre Quentin. Aucuns sons ne sortaient de ma bouche. J'étais faible. Faible à en mourir parce que sans lui, la vie ne valait pas la peine d'être vécue.

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joyeux noël petite chose ♥ j'ai un peu fait passer tout le monde devant toi, mais j'voulais te faire ce cadeau de noël parce que tu me fais rêver depuis plus d'un an et que bizarrement, j'arrive encore à te supporter sans pouvoir me lasser de ta bouille de saleté (a) pouarf, pas de roman hein, mais je suis contente que ça soit quentin qui ai capturé le coeur de rafiki et personne d'autre parce que t'as toujours les bonnes idées à rajouter au miennes et qu'en même temps, vu leur similarité, bah on est trop bonnes quoi, haha. bref, j'espère donc que ce petit cadeau de rien du tout te plaira parce que l'air de rien, j'y ai mis tout mon coeur et j'avais mal pour rafaëlle, la pauvre. :vinniebitch: puis j'y ai passé toute la nuit alors tu te dois d'aimer, point. (aa)
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MessageSujet: Re: jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) EmptyDim 30 Déc - 15:13

Rafaelle. Ce prénom fait vibrer chaque membre de mon corps (tss pas d'allusion coquine, c'est censé être romantique), il accélère mon rythme cardiaque, me fait perdre mes moyens, me rend idiot, faible, soumis. Mais cette personne qui le porte, fait de moi un homme heureux. Heureux et amoureux. C'est bien la première fois que je prends une histoire autant au sérieux. Elle a fait de moi un homme, un vrai. Elle m'est devenue indispensable, ce qui me fait penser que je suis à un stade de non-retour. Mais vivant comme dans un rêve, je fais abstraction du monde qui m'entoure pour me concentrer sur sa personne. Il n'y a plus qu'elle dans ma tête. Mon emprise a atteint un tel niveau, que je n'ai rien vu venir. Vous savez, c'est lorsque tout commence à rouler pour vous que quelque chose vient vous frapper de plein fouet et vous ramène à la réalité. C'est ce qui m'est arrivé, du moins je le pense. Alors que j'étais dans la rue à chanter, danser ma joie au monde, tout cela s'est arrêté soudainement sans que je m'en aperçoive. Les choses devinrent floues, puis noir. Le vide total. Plus aucune voix qui s'élève, ni de bribes d'image, plus rien. Juste moi et ma pensée. J'en ai rapidement conclu que j'étais mort. C'est la seule solution plausible. Et demain matin on pourra voir dans les journaux qu'un jeune homme d'une vingtaine d'année est décédé, heurté par un chauffard ivre. Je suis pessimiste, mais que voulez-vous. Ainsi va la vie. Quelle chienne de vie tout de même. Seul avec ma conscience, je ne peux mesurer la douleur et la peine que doit ressentir Raf en cet instant, mais je l'imagine et cela me brise le cœur. J'aimerais pouvoir ouvrir les yeux, lui prendre la main et lui dire que tout ira bien, mais je ne contrôle plus rien, mon corps ne répond plus. Même si je ne ressens aucune douleur, je souffre en pensant à elle. Je m'en veux de lui faire subir une telle chose, un tel cauchemar. Je me sens fautif. Bloqué, je ne peux rien faire pour arranger les choses. Ce n'est pas faute d'essayer. De trouver une sortie à cet enfer, une porte qui me permettrait de la rejoindre. Mais en vain, cela semble sonner comme la fin. La fin d'une histoire, la fin d'une vie. Et alors que tout espoir semble perdu, plusieurs chocs à ma poitrine me sortent de ce néant. De nouveau des images floutées m'apparaissent, des voix qui s'agitent autour de moi. Je ne peux pas bouger, mais avec la force de mon amour pour Rafaelle, j'arrive à prononcer son prénom. « Rafaelle ... », mais je ne sais même pas si elle est présente ou non. Revenu parmi les vivants, je sens d'horribles douleurs qui me traversent le corps. Des cris sortent de ma bouche. Mais qu'importe la souffrance, il n'y a qu'une chose qui compte à mes yeux, le bien être de Raf, c'est pour cela que du regard, je la cherche désespérément. Mais la douleur m'empêche d'y voir clair et je me sens sombré à nouveau.

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MessageSujet: Re: jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) jusqu'à ce que la mort nous sépare (rafaelle) EmptySam 16 Fév - 0:17

«JUSQU’À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE»
Il ne m'était jamais venu à l'esprit que nos vies, qui avaient été si intimement liées, pouvaient se désunir à une telle vitesse. Si j'avais sû, je me serais peut-être accrochée à eux avec plus de force, et je n'aurais pas laissé des événements imprévus nous séparer.
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Je crois qu'un trou béant s'est creusé à la place de mon organe central. Je pense qu'il a compris qu'il devait te dire adieu alors il a préféré fuir. Ce que j'aurai aimé pouvoir faire à mon tour. C'était un supplice de subir cette chose. Cette peine immense. Elle m'aveuglait. Je ne voyais plus rien. Dans les films ou les séries, quand un des personnages principaux meure, il revoit sa vie, la personne qu'il a aimée comme jamais et leurs moments passé ensemble. Et bien, là, je nous revois, sur cette plage sous les feux d'artifice. Dans cette cabane alors qu'on était congelés. A la fête de quartier sous les yeux de ta soeur qui n'avait pas remarqué ce qu'il se tramait entre nous. Toi m'offrant des sushis qui avaient fini sous mes fesses. Je nous revois même dans les bras l'un de l'autre et enfin, je revois le moment où j'ai entendu les mots interdits qu'on avait osé s'avouer pour la première fois. Je t'aime. Et puis alors, je me rends compte que tout est terminé. Le monde continue de tourner autour de moi alors qu'à mes yeux, il vient de se détruire. Le policier me tient toujours. Tout signe de force s'est envolé de mon corps. J'arrive dehors et je remarque une foule de gens. Ma gorge se serre. Elle s'étrangle. Il ne m'avait jamais posé de lapin. Il était en chemin. Il allait arriver. Je veux pleurer, crier, tomber. Mais je n'arrive à rien. Je reste inerte dans les bras du policier. Au loin, on peut entendre les gens effarés discutés, les visages sont figés et choqué. Ils n'ont rien à faire là. Qu'ils dégagent, qu'ils rentrent chez eux au lieu de se mêler de ce qu'il ne les regarde pas. « Rafaëlle ? » Mon prénom. Je ne réagis pas, je veux me réveiller de cet affreux cauchemar. « Rafaëlle ? Y a-t-il une Rafaëlle ? » Je ne réponds rien, je n'ai pas la force. Aucun son ne sort de ma gorge paralysée de l'émoi. « Elle est ici. » La voix du flic ressemble à celle d'un écho dans un lieu vide. J'oublie tout. Mes yeux se ferment tendis que la douleur effleure chaque parcelle de mon corps. « Il a appelé après elle. » Silence. Moment de réflexion. Il a appelé après elle. Moi. Il.. Il est en vie. J'ouvre les yeux. Mon coeur revient dans ma poitrine et bat la chamade. Comme jamais. L'espoir revient. Il encombre mon estomac. Je lève la tête d'un coup et quitte les bras de l'homme qui me tient. J'ai besoin de le voir. Je commence à courir, à pousser les gens qui l'entourent pour me frayer un chemin. Je passe le fil de sécurité sans tenir compte des paroles des policiers. Je suis près de lui enfin. « Je suis là. Quentin. Je suis là. » Je souffle et enfin, les sanglots roulent le long de mes joues. Tout s'extériorise enfin. « Tout va bien aller, d'accord. » Je le regarde sans oser le toucher. Comme j'aimerais lui prendre la main. La serrer contre mon coeur et lui dire que ça ira encore et encore alors que je n'en sais strictement rien. Il ne répond rien, ses yeux sont clos. Il a l'air si paisible. « Mademoiselle, reculée s'il vous plait, nous allons le transporter à l'hôpital. » Je n'avais même pas entendu l'ambulance arrivée. Je n'ai pas envie de bouger. Je veux rester à ses côtés. Il a besoin de soins urgents. Je ne peux pas. Je me lève doucement sans le quitter du regard et je le regarde s'éloigner jusque dans l'ambulance. « Venez, vous pouvez l'accompagner. » J'hoche la tête et le rejoints. Les portes se referment derrière moi. Le trajet me parait durer une éternité durant laquelle je ne dis rien. L'ambulance s'arrête et tout se passe à une vitesse folle, Quentin m'est arraché et je me retrouve assise à attendre. Attendre une bonne nouvelle. Celle où on m'avoue qu'il va bien.

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