La Frisottée Moustache ~ avec Elicia-Wë Midgeman
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La Frisottée Moustache ~ avec Elicia-Wë Midgeman

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MessageSujet: La Frisottée Moustache ~ avec Elicia-Wë Midgeman La Frisottée Moustache ~ avec Elicia-Wë Midgeman EmptyVen 1 Mar - 0:02

« Notre avenir sera bleu. »

Eli était repartie finir sa tournée, quand à moi j'étais parti au travail, cette fois l'esprit occupé par autre chose que les nouveaux jeux que je devais tester tout au long de la journée. Je griffonnais mes notes, notais les défauts et qualités des jeux, mais mon esprit voletait ailleurs, au-delà du monde virtuel. Bien que passionnant et axé sur la survie, le jeu du jour était... presque... transparent à mes yeux. D'habitude, le jeu vidéo m'obsédait, j'en avais d'ailleurs fait mon métier; ce n'est pas pour rien. Avoir une passion, aussi enfantine soit-elle aux yeux des autres, et pouvoir en vivre.... Vivre passionnément... Vivre de sa passion... Le visage d'Eli lors de ce lever de soleil se superpose avec le petit personnage de mon jeu. Quel rapport entre un bûcheron survivaliste, personnage central du jeu intitulé Don't Starve,et Eli? Aucun... Absolument aucun. J'imaginais alors l'amie retrouvée avec une chemise à carreaux rouges, une hache et une barbe jusqu'au nombril dans la foret. Je soufflais mon thé par le nez, riant de l'image cocasse d'Eli en bûcheron. Non, si je repensais à Eli à travers tout ce que je voyais, c'est que... J'avais envie de la voir. Ohlala, me direz-vous, mais vous vous êtes vus ce matin! Ça doit faire, allez... quatre heures?

Et elle me manque déjà...

La voir en Egypte, au quotidien, et la retrouver maintenant... Je fourrais ma main dans la poche alors que mon collègue testeur arrivait me demander si tout allait bien... Autant si Eli avait vu mes cicatrices, autant je ne voulais surtout pas attirer l'attention et effrayer mes collègues, ni passer pour un malade... Ceci étant, je consultais ma montre... 11h59. Dans quelques secondes, Midi sonnerait, et avec lui la pause... de Midi. Ouhlala, quelle perspicacité! N'est-ce pas Sherlock? Mais où avez-vous appris cela? A l'école élémentaire, mon cher Watson. Je ris intérieurement de ma propre blague... Décidément, jétais en forme aujourd'hui! Avec une pointe de nostalgie... Mais ne nous laissons pas envahir par le désespoir...

Ne reste pas seul...

Oh et puis zut! Je vais la voir! Lui faire un petit coucou?! J'enfilais ma veste tellement vite que j'enfilais les rideaux à la place et sautais dans les escaliers. Je partis en route de... la Frisottée Moustache? Pour une entreprise de livraison de journaux, c'était sacrément... sacrément sacré.

Le lieu n'étant pas si éloigné de mon point de départ, je décidais d'y aller à pied. Si j'avais eu un vélo, c'aurait été tout aussi sympathique! Je lançais la musique dans mes écouteurs, depuis mon téléphone d'une marque très connue avec un logo en forme de pomme, et m'enivrait de mélancolique musique...

J'ai peur de perdre... J'ai peur de l'échec...

Je m'approchais de l'entreprise d'Eli, un énorme panneau lumineux style Las Vegas bien clignotant et fluo, avec un gros La Frisottée Moustache, s'étalant sur toute la surface du bâtiment. Le patron devait être sacrément ambitieux... J'entrais dans ce qui semblait être un bureau d'accueil, et ce qui me frappa fut le cadre... austère de l'intérieur. Autant le panneau avait du coûter la peau des rouleaux, autant il n'avait dû rester que deux picaillons pour décorer l'intérieur. La secrétaire m'accueilli avec autant de chaleur qu'un congélateur sur la banquise du Pôle Sud... Je lui indiquais la raison de ma venue; voir Elicia-Wë Midgeman. Alors qu'elle me répondait sèchement que je devais attendre sa pause, ce qui me semblait être le patron apparut. Il était... Rayonnant. Le genre d'homme auquel, homme ou femme, ne peut résister. Charme, charisme... Non, je blague, c'était un immonde patapouf, le genre de type qu'on prend en grippe immédiatement sans jamais lui avoir parlé. Un gros bonhomme, sans être méchant, mais alors là, vraiment gros. Il me tendit une main boudinée, serra la mienne mollement et moite-ment, tenant d'une autre un cigare du genre mexicain barreau de chaise. Je me demandais alors si l'on pouvait juger quelqu'un à partir de ses mains... Ce patron surement sadique avait une poigne molle, l'air de dire; ''vous ne valait même pas la peine que je mette du muscle à vous saluer car vous êtes une demie-crotte comparé à ma Majesté''. Et son autre main tenant un cigare gros comme une cuisse de taureau de Bhrama... Le genre de type qui mettait tout dans l'apparence et rien dans le contenu. Suffisait de voir la devanture de sa boutique, avec ses néons hallucinogènes qui vous faisaient saigner des yeux tellement ça éclairait, même en plein jour. L'affreux patron me questionna sur mes relations avec Eli. Mais le savais-je moi-même? Il me fit donc comprendre, que peut importe qui j'étais, je devrais attendre l'heure de sa pause. Il m'indiqua vilement un fauteuil où m’asseoir. Fauteuil... Un bien grand mot pour la chaise en plastique immonde qu'il me présentait. Je m'assis, le remerciant, vomissant intérieurement. Mais comment Eli trouvait la force de venir travailler chaque jour dans ce... cloaque? Elle en avait du courage... J'apercevais les bureaux en open-space, je vis des crânes chauves et transpirants, puis cru apercevoir les cheveux d'Eli. Etais-ce elle? Le patron ne m'avait même pas indiqué combien de temps attendre! Bref, je me concentrais sur ma musique. Au bout d'un temps qui fut une éternité à mes yeux, alors que seulement quelques minutes s'étaient écoulées sur la pendule grise au-dessus du bureau de l’acariâtre secrétaire... Crac! Rayon de soleil. Et j'étais toujours à l'intérieur. Eli apparut au-devant des bureaux. J’arrêtais ma musique, me levais, et me pris les pieds dans la chaise, la faisant tomber bruyamment et manquant de me gaufrer sur la moquette aussi neuve et propre qu'un mort-vivant desséché au soleil d'un jour cuisant d'Août. Je m'approchais de l'amie. Attention, cette fois, tâche de ne pas dire n'importe quoi!

''Ah que coucou! Je... Je passais dans le coin alors j'ai fais un détour pour venir te passer le bon midi!

Comment ça va depuis... ce matin? J'ai vu pas mal de crânes chauves ici là-bas, ça va tu ne te fais pas trop draguer?
dis-je en rigolant.

Et paf! Dans le mille! Il y a deux minutes, j'avais en tête un mot courtois, gentil et presque romantique, et là, je sous-entendais qu'elle était la cible des ''courtoisies'' de ses collègues aux crânes chauves.

Mais pourquoi je perdais autant mes moyens quand je causais avec Eli?

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MessageSujet: Re: La Frisottée Moustache ~ avec Elicia-Wë Midgeman La Frisottée Moustache ~ avec Elicia-Wë Midgeman EmptyLun 4 Mar - 18:07

    Je suis repartie chez moi, le cœur léger, les papillons plein le ventre et totalement parée pour la fin de ma tournée malgré mes jambes un peu flasques, totalement écrabouillées sous le poids de la niaiserie qui m’anime. Elles n’ont pas l’habitude, voyez-vous. Elles sont généralement flasques, oui, peut-être, mais c’est à cause du stress, ou juste de l’ennui. L’un de mes pires ennemis, celui-là. Lorsqu’il s’en prend à moi, je n’arrive pas à résister, et je deviens une loque, succombant entièrement face au même destin funeste de mes jambes flasques. Mais aujourd’hui, je sais que je ne vais pas m’ennuyer. J’ai de quoi potasser, allongée dans mon lit, un crayon de papier à la main, et un certain gentleman plein la tête. Je n’ai pas honte de l’avouer : il a réussi sa bataille et a gagné un territoire immense dans mon esprit. Sa télévision géante y est sûrement pour beaucoup. Mais me voilà donc, naviguant sur l’océan de béton de la ville de Montsimpa avec mon super vélo trop petit pour moi, me rendant au bureau, la célèbre entreprise de la Frisottée Moustache. Malgré son nom loufoque, mon lieu de travail ne m’inspire rien d’original ou d’exceptionnel. C’est juste là que je finis de bosser, remplissant les quelques tâches qui nécessitent ma présence. C’est-à-dire très peu. Je suis de bonne humeur alors je souris au type de l’accueil, celui que se fout toujours de moi avec son sourire narquois, et je me rends à mon petit bureau, triant et classant méthodiquement ce que je dois trier et classer méthodiquement. Je rêvasse, aussi. Je me laisse happée par le bruit régulier que font les autres employés et je me demande ce que fait Maxine. Son boulot a l’air tellement plus intéressant que le mien ! J’adore faire du vélo, et j’adore voir tous ces visages bouffis le matin, mais tester des jeux vidéo… c’est juste trop classe. Le petit réveil sur mon bureau sonne sa mélodie stridente et je l’arrête rapidement avant de me faire lyncher par les quelques types qui travaillent avec moi. Ils détestent lorsque l’heure de midi sonne : parce que, déjà, moi j’ai fini. Ensuite, il est vrai que le son n’est pas le plus agréable qui soit… et, finalement, ils me trouvent trop originale pour eux. Je me lève rapidement, contente d’aller retrouver mon petit chez moi, même si j’ai une autre idée derrière la tête qui me trotte depuis… depuis que je suis partie et que j’ai claqué derrière moi la porte bleue. J’ai bien envie d’aller m’incruster chez Max et de lui faire la surprise lorsqu’il rentrera chez lui, avec un bon petit plat sur le feu… oh, wait. Non, tu vas trop loin là Eli. Et depuis quand as-tu envie de devenir la petite femme au foyer parfaite ? Je secoue la tête en me souriant à moi-même alors que je descends les escaliers, et mon sourire s’agrandit alors que j’aperçois Max, assis sur la célèbre chaise de l’accueil. Très peu de personnes s’asseyaient ici, car très peu de personnes s’aventuraient là. Mais lui l’avait fait, et il avait d’ailleurs été accueilli par mon cher patron, un homme assez indiscret et très curieux sur la vie de tous les gens qui franchissent le seuil de son établissement. Je fais fi des deux hommes qui nous observent avec leurs yeux de vautour, et je m’approche de Max en souriant, tandis qu’il se lève, faisant tomber la chaise dans sa précipitation. J’étouffe un petit rire, et Max me salue, aussi original qu’à son habitude. Je lui fais un bisou sur la joue après sa petite tirade et je passe mon bras sous le sien, l’entraînant à l’extérieur. Mon attitude confiante me surprend moi-même. Je salue de l’autre main mon patron et son homme de main, sachant que je vais souffrir au petit matin avec leurs remarques salaces et déplacées. « Je ne me fais pas trop draguer non, en fait… Le seul ici qui m’a draguée c’est toi. » Je lui souris, alors qu’on sort de la Frisottée Moustache. « C’est gentil d’être venu, l’endroit semble totalement différent avec toi dedans », je remarque, impressionnée par le charisme de Max. « Sinon je vais bien. J’ai fini ma journée. Je comptais aller rêvasser dans mon lit, c’est parfois dur de se lever tôt », je baille, comme si en parler me remémorait toute la fatigue accumulée. « Mais c’est encore mieux de passer ce midi avec toi ! Tu reprends à quelle heure ? On peut peut-être aller manger quelque part ? » Et puis, je fais les gros yeux, me rendant compte de mon impolitesse et du fait que je parle sûrement trop, comme toujours. « Oh, et comment vas-tu ? Je ne t’ai même pas retourné la question, n’importe quoi ! Enfin, j’étais trop contente de te revoir pour y penser, c’est l’égoïsme à la sauce Eli », je me rattrape gentiment, lui tirant la langue, essayant de refréner, en vain, le flot de parole qui sort de ma bouche. « Bref, n’empêche que je veux savoir. Comment va mon aventurier préféré ? » J’essaie de ne pas rougir, je ne comptais pas mettre une marque de possession quelque part dans ma phrase, mais, après tout, mon bras sous le sien trahissait un peu mes sentiments quant à sa position dans mon… j’ai envie de dire cœur, mais je ne peux pas, c’est juste trop mielleux pour moi. Sa position dans le schéma de mes relations ? Trop scientifique, non ? Bon, ça fera l’affaire. Et dans ce schéma, il est tout en haut, il a peut-être même dépassé Perry, et devant son prénom il y a le pronom possessif mon. Je n’apprécie d’ailleurs toujours pas cette belle espagnole - ou était-elle italienne ?
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