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⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck

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Chuck B. Onekung
la base du viagra c'est l'ADN de Chuck Norris.
Chuck B. Onekung

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MessageSujet: ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck EmptyLun 31 Oct - 0:02


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chuck & charlie

“ Et tu verras on ira danser, on ira valser sur le Mont Olympe. On ira voir le soleil se coucher et se lever, je serais tiens tu sera mien. Car dans un rêve tout est possible. Profites, profites car au réveil ce ne sera pas moi, ce ne sera plus moi et tu sera plus tout à fait toi... ”


Attends tu organises une soirée, une véritable soirée dans ta baraque ? Je regarde Keenan qui me fixe avec cet air curieux, admiratif et totalement à l'ouest sans doute dû à une nuit torride avec un étranger. Je ris légèrement. Avant de finir mon verre, entrer dans l'ambiance qui se fera dans peu de temps. Jouissif. Je savoure. Pas vraiment... plutôt dans l'immense garage que tu m'avais proposé de transformer en loft pour les amis... et bien ça va se faire là. Keep' n'est pas facilement impressionnable, depuis des années qu'on se connait faut dire que je commence à le cerner pas mal. Et pourtant je vois là à son regard qu'il n'en croit pas ses oreilles. Je m'en amuse, je tourne mon verre entre mes doigts attendant une réponse. Des félicitations qui ne viendront pas, je le connais. J'sais bien qu'il n'est pas comme ça. Je le referais pas ce mec, j'voudrais même pas. Trop d'idée préconçu, trop de choses qu'on pense avoir vu, Keenan c'est ça mélangé à l'imprévu, c'est un cocktail de nouveauté et de déjà vu. Avec lui on s'ennuie jamais et pourtant dans le genre humanité on fait pas pire, quand on le fréquente on doit s'attendre à crever et le voir en rire. Mais il est lui et on peut rien en faire. Il ouvre la bouche et le seul son qui sot c'est de savoir alors ce que je fous ici. J'en ris, c'que parfois il peut être prévisible, j'ai beau parfois le détester là j'trouve ça risible. T'as laissé ton portable chez moi... j'venais te chercher pour te trainer là-bas avec moi. Il soupire, déposant ses lèvres sur les miennes, connard. On paye, on sort et il demande qui dirige alors la soirée. Non mais il me prend parfois pour un débile, pour un gosse pas très futé, il a beau être plus vieux sérieux ce qu'il peut parfois être aliéné. Je réponds à soupirant que j'ai engagé serveurs, videur et autres, j'suis pas c** je tiens pas à faire le flic toute la soirée. On bouge d'ici, on reprend à pied, pas trop loin. Seul dans le noir, mes pensées déraillent un bon nombre de fois, Keenan les interromps en me demandant qui j'ai invité. J'reste évasif, de toute manière j'en sais rien, c'est soirée ouverte à disons tout le quartier, j'ai laissé l'info circulé je m'en fou. Ce qu'on fait ? Rien, seulement une liberté et la gaieté. Keep' explose de rire face à mon jeu de mot. Alors... il y sera aussi le rouquin ?! Hein ? Je fais vite le tour de la question c'est rapidement vu avec Keenan et son aversion pour toute relation qui dure plus d'une nuit. J'hausse les épaules, glissant que oui je lui ait même envoyé un sms pour l'invité. Keenan explose de rire, moi je le regarde, c'est bon quoi j'allais pas le laisser de côté. Charlie a beau être légèrement "chiant" sur le fait qu'il veut pas se "montrer", je l'aime bien... oui très bien même. Keep' réfléchit à voix haute rien que pour me faire suer, il cherche à me provoquer, s'étonnant de ma patience à rester avec un mec qui quand y'a du monde n'ose pu me toucher. Je laisse couler, je m'en fou... Peu importe ce qu'il en pense, peu importe ce que ça implique, j'ai bien fait comprendre au "rouquin" comme Keenan dit, que pas d'exclusivité publique, alors pas d'exclusivité en quoi que ce soit. De toute manière j'sais même pas ce qu'on est, ce qui se passe entre Charlie et moi. Peu importe je vais surement pas me prendre la tête pour un mec qui veut pas sortir du placard, je vais pas retourner dans cet espèce d'anonymat que j'ai quitté à l'âge de douze ou treize ans. Alors je demande bien gentillement à mon ami de la fermer, sinon je le laisse pas entrer. Il me sourit de manière perverse, et je me mors la lèvre. connard. J l'attrape par la main, nos corps se frôlant que je le tire contre moi, on devrait pas jouer à ça... Fais pas de connerie Keep' ce soir ! Je le fixe avant de m'écarter avec un sourire amusé. La musique déjà de loin entêtante, on passe les portes. Finalement l'idée de loft ici n'est pas si mauvaise. Les gens sont assis sur les canapés amené ici pour la soirée, discutant par ci part là, certains danse, les escaliers qui mène à la mezzanine sont trop encombré. Je me prend un verre faisant un tour de salle d'un coup d'oeil. Avant de rejoindre un groupe d'amis.
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MessageSujet: Re: ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck EmptyLun 31 Oct - 0:53

CHARLIE AND CHUCK }
'Je t'aimerais sous des feux d'artifices et sous des artifices de joie. Je me loverais dans tes bras et tout ira.'
Un sms. Un simple sms. Charlie avait rapidement allumé son écran de portable puis lu le message qui était concis, court et surtout qui ne laissait de doute. Fête, le soir même, chez Chuck. A vrai dire, Charlie savait bien où se trouvait Chuck à ce moment précis. Il savait bien que l'exclusivité n'était pas son truc, mais surtout, qu'il devrait commencer à vouloir se dévoiler un minimum s'il voulait garder Chuck et que ce dernier ne se dérobe pas. Il savait bien que sortir du placard serait inévitable. De toute manière, rester là, ne jamais se montrer comme étant gay, comme aimant les hommes, pas ouvertement du moins, était idiot. Mais il avait besoin de temps. Mais à vrai dire, il y avait réfléchi depuis des jours. Et ce soir était la réponse parfaite à ses questions sur son coming-out. C'était chose difficile, certes, mais il le fallait. Il fallait u'il sorte du placard. Marre de ces faux semblants, de ces ruses pour se cacher. Et Chuck dans tout ça. Il fallait bien penser à Chuck un peu. Charlie savait bien qu'il le perdrait s'il ne faisait pas preuve de maturité. Il fallait affronter le regard des autres. Chose difficile à faire certes. Mais pas impossible.
Désormais il était résigné à le faire. Quoi qu'il en coûte, ce soir serait le bon soir. Désormais, il devait affronter cette vérité, quelque peu effrayante. Mais à vrai dire, il n'était pas novice. S'il avait été un jeune fleuron, petit puceau des beaux quartiers, ça aurait été différent. Mais cette fois il n'était ni puceau, ni différent. Juste un gay, un autre dans cette masse informe. Il fallait qu'il affronte son destin. De toute manière, faire semblant d'aimer et de coucher avec des filles ne servait à rien. Après tout, qu'avait-il à perdre désormais. Rien. Absolument rien.

Il ne répondrait pas au message. Non. Il ferait ça au feeling. Au feeling. Quelle connerie. Se pointer là-bas, boire, embrasser celui qui lui servait de pseudo-copain pour le moment et continuer à se faire voir, c'était ça la solution. Pour le moment de toute façon, aucuns autres moyens de faire. Et à vrai dire, Charlie s'en fichait carrément. Il voulait juste arrêter la comédie. Il était fatigué. Fatigué de mentir, fatigué de prétendre, de cette comédie incessante sur sa pseudo-vie, ses pseudos copines. Cette comédie grotesque digne d'un film de Charlot commençait à lui peser et il se devait de changer la donne. Et ce soir serait le bon soir.
(…)
Il était désormais prêt. Charlie n'avait, comme à son habitude, pas abusé sur les couleurs, n sur les conneries comme des bracelets, des bagues, un foulard rose ou autres conneries du genre. Il n'avait pas besoin de ce genre d'artifices pour faire comprendre qu'il était gay. Il le savait bien. Ce ne serait pas la première fois qu'on lui avouerait savoir qu'il l'était. Lindz le savait bien quand Charlie le lui avait dit. Il n'avait pas été plus choqué que ça. Et en tant que demi-frère, il aurait du être le plus choqué. Ils se connaissaient comme les doigts de la main. Alors si Lindz n'était pas choqué, personne ne le serait vraiment. Personne. Même pas les gens qui le connaissaient depuis des années. Les seuls à ne pas vraiment le savoir ne le connaissaient pas assez. C'était logique. Un gay peut bien ne pas le paraître, mais dans son cas, c'était assez logique. Mais certains, dans leur grande naïveté, tout comme Charlie qui s'était menti sur lui-même depuis ses 13 ans, le penserait puis se diraient qu'ils délirent. Mais cela importait peu.
Celui que Charlie voulait impressionner à vrai dire, c'était Chuck. Il le méritait bien. Cela faisait un certain temps que Chuck se languissait. Très certainement. Et ce soir il serait servi.
(…)
Il entrait enfin. Les portes poussées, il scruta l'horizon. Pas de traces de Chuck. Mais dans tous les cas, cette fête avait l'air assez réussie. La chevelure rousse de Charlie ne devrait pas passer inaperçue, pas très longtemps. S'il ne trouvait pas Chuck, Chuck le trouverait. Et à vrai dire, l'un ou l'autre, l'issue serait la même. Embrassade au milieu de la piste de danse au mieux, baiser dans un coin reculé avec du monde au pire.
La musique était entraînante. Très entraînante. Mais le monde se grouillait autour de plusieurs cercles, laissant le vide au milieu de la piste de danse, aménagée à cette effet, logiquement. Un autre regard. Vers la droite. Puis un dernier. Vers la gauche. Et il était là. Pas d'artifices non plus. Chuck était aussi naturel qu'il pouvait l'être.
Mais maintenant que Charlie le voyait, il se demandait si faire demi tour n'était pas une meilleure idée. Il se retourna, vers la sortie, puis rebroussa chemin sur quelques pas, puis réfléchit. C'était idiot, il avait fait tout ce chemin pour rien.
Il revint sur son chemin initial, s'avança, tous les membres de ses jambes tremblants. Mais il ne devait pas se résigner. C'était assez dur ceci dit. Mais il ne devait pas faire le lâche. Pas ce soir. Il s'avança. Il était résigné désormais. Il avançait en direction de Chuck, qui avait le dos tourné, un verre à la main, parlant avec des amis.
Charlie s'avançait, encore et encore. Il arrivait devant le groupe d'amis, qui ne le connaissaient pas. Pas encore du moins.
Il ne savait comment procéder. Mais en tout cas, Chuck l'avait remarqué puisqu'il s'était retourné. Charlie s'avançait, soutenant les regards inquisiteurs des fameux amis.
L'action fut rapide. Il s'avança, prudemment, soutenant le regard de Chuck. Ses lèvres se collèrent ensuite à celle de Chuck. Il se sentait bien. Les autres semblaient les regarder comme des bêtes. Mais à vrai dire, désormais Charlie s'en fichait. Il se sentait bien, dans les bras de Chuck, et souhaitait continuer ce baiser le plus longtemps possible.
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MessageSujet: Re: ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck EmptyLun 31 Oct - 1:36


CHARLIE W. REAGAN & CHUCK B. ONEKUNG (et passage éclair de Danny)

Dan tape l'incruste !

J’vous jure, je ne lâcherai pas l’affaire. Chuck, je l’ai dans le collimateur ! Et le prétexte de la fête, c’est seulement, et je dis bien seulement pour pouvoir croiser ce sale poney et ainsi mettre les choses au clair, entre nous. Bon, après je ne vais pas le nier non plus, moi et les fêtes c’trop l’amour fou, j’peux pas m’empêcher de me taper l’incruste là où il y a du bon son et de l’agitation ! Mais pour une fois je vais faire un effort, question comportement. Et plus particulièrement pour ma tenue vestimentaire. C'est-à-dire ? Pour commencer je vais me laver. Ensuite, je vais me coiffer, et couper vite fait bien fait les quelques bouts de mèches rebelles qui n’ont rien à faire sur ma tête. Enfin, je vais me fringuer normalement. Par normalement, je veux dire que j’vais certainement enfiler un pantalon noir, classe, slim quoi. Et un t-shirt cool, propre, ainsi qu’un blazer. Et oui, j’ai un blazer ! Oh et puis pour les chaussures…Hum. Des Vans, ça ira très bien. Je vais éviter les espadrilles déglinguées, promis. Enfin bref, je serai classe quoi. […] Yep. On est bon les cocos, direction le « Loft » si je puis dire. J’me lance tel le gros galérien dans une putain de marche à pied versus grande vitesse. J’veux rien rater. J’suis toujours là du début, jusqu’à la toute fin ! Mais attention, c’est jamais moi qui nettoie, ahah. Heu oui bon, où j’en étais ? Ah, voilà ! J’arrive enfin devant le lieu dit. Zut, il y a déjà du monde, ça craint wesh. Tiens, un roux ! J’aime pas les roux. Non j’plaisante, peace man. Bon, tu m’emmerdes, j’entre. GOD. Ca gère la fougère Albert, non sérieusement, super classe la déco ! Un peu chicos je trouve, mais classe. Par contre j’connais personne…Tant pis. J’avance, sourire en coin, j’regarde tout le monde, et en même temps j’cherche Chuck. Il est où bon dieu ? Allez, rien à branler je m’aventure au milieu de la piste. Hop je choppe un verre. Hop je me remue un petit peu. Hop j’bouffe un Curly. Hop je… *blanc*. Heu ? What the fuck ? C’est le roux de tout à l’heure ça, non ? Et le type là…Putain mais c’est Chuck ! Arrêt cardiaque. Je rêve. Ouais je dois rêver. Non attend. Ouh…Douloureux pincement au cœur. J’connaissais pas ça, c’est nouveau. Et puis pourquoi j’me sens soudainement outré là. Non, pire, vexé. Non, encore pire. Enervé, agacé, dégoûté. Putain, c’est violent ça. Mais ouais, j’crois bien que c’est c’que je ressens. J’lâche mon verre en plastoc, tant pis s’il restait un petit fond de champagne à cinquante balles. J’les fixe, avec leurs manières bizarres, leurs chichis de merde. C’est mignon. Trop mignon. J’ai pas eu ça moi, l’autre jour. Enfin si. Enfin j’sais pas. J’veux pas y penser. Et merde, c’plus fort que moi. T’avais son regard pourtant. Son putain de regard louche, ses putains de yeux qui te font fondre. Ouais nan, j’comprends rien. C’était bel et bien pipo cette nuit là. Putain. Putain et re putain. Je l’ai ma réponse à la con. J’aurai du être roux. Lol. Remarque lui au moins il se fringue bien. Il est chou en plus. Vas-y, j’suis sympa, je lui laisse. J’vais aller me taper les vieux crados pervers. J’crois que j’sers un peu qu’à ça pour le moment. Peut-être que quand j’serai moche j’aurai un amoureux. Sergi Junior Junior, au pire. Bref, j’me casse.

(c)LF&D.

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MessageSujet: Re: ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck ⊰ truth is nothing. what you believe to be true is everything. charlie & chuck EmptyLun 31 Oct - 2:27


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chuck & charlie

“ Et tu verras on ira danser, on ira valser sur le Mont Olympe. On ira voir le soleil se coucher et se lever, je serais tiens tu sera mien. Car dans un rêve tout est possible. Profites, profites car au réveil ce ne sera pas moi, ce ne sera plus moi et tu sera plus tout à fait toi... ”


Prenant un verre sur un plateau, je rejoins donc des amis, Keenan me lâche avec le prétexte , que je sais véridique, qu'il bien de repérer un mec. Je peux pas le tenir deux minutes lui, je soupire en riant. Mon attention se rapportant sur mon groupe d'amis. Puis sur les gens autour, la soirée est bien partit, comme quoi j'suis encore capable de faire une soirée sympa, même avec un job à plein temps et une vie assez chaotique niveau organisation. Souriant pour remerciant un ami qui vient de me féliciter, je claque la bise à une voisine de plusieurs maison que je vois de temps à autres. Peu importe, si les gens s'amusent c'est le principal. Le reste je m'en fiche, surtout que ce soir ou plutôt demain je n'aurais pas du tout à ranger et là, ça c'est le pied justement. Parce que faut l'avouer que lorsque t'as bu ou que tu es disons... occupé avec quelqu'un c'est vraiment badant de devoir s'arrêter pour ranger, ou alors en lever avec une gueule de bois et une fatigue immense de voir les traces dégueulasses des autres. Là au moins demain quand je me lèverais tout sera propre et rangé et les nettoyeurs partit. Lançant un regard circulèrent j'aperçois Keenan abordant de manière physique un mec que je crois même pas connaître, mon ami me lance un regard et un sourire qui veut en dire long. Je me reconcentre sur les discussions, ça pare de tout et rien ça part dans tout les sens. Et c'est ça qu'est bon. C'est ça que j'aime dans une soirée. Échanger, être décontracté et s’éclater. Ne pas voir le temps passer. Les minutes s'engrènent et je passe à un deuxième verre sans vraiment y faire attention.

C'est cependant le regard curieux de l'ami avec lequel je discute qui m'intrigue. Qu'est-ce qu'il y a derrière pour qu'il me fixe l'épaule comme ça ? Je le regarde puis finit par tourner la tête pour voir Charlie, arriver vers moi. Ah ouai il devait se demander pourquoi un mec se dirige vers nous alors qu'aucun ne le connait. Normal Charlie veut pas être connus de mes amis qui me savent gay, parce qu'il dit que sinon les autres vont faire le rapprochement. Alors là j'ai du mal à comprendre pourquoi il vient vers moi. Sauf si c'est par "semi" politesse pour me dire bonsoir, mais sérieux ça sert à rien. Seulement à me faire remarquer que comme toujours il est habillé super bien, il est sacrément bandant et que ce mec malgré ces défauts, il donne toujours autant envie. Chuck reprend toi ! C'est alors que je remarque un truc qui cloche, qui change. Enfin qui va pas. Y'a un truc chez Charlie qui va pas, il a l'air beaucoup trop... pas bien. Beaucoup trop stressé, mal ou je ne sais quoi. Et d'un seul coup je fronce les sourcil. P*tain et je me rend compte que ça me soule d'être inquiet quand je le vois avec l'air d'aller mal. C'est bon c'est qu'un mec, non ?
Il approche et je constate que ce n'est pas qu'une impression. Il est mal. Hé Charlie tu vas bi... Je suis bel et bien coupé dans mon élan, non pas par lui qui me coupe la parole. Mais d'abord parce qu'il ne s'arrête même pas à ma hauteur, et continue son chemin, et surtout parce que ses lèvres se plaque sur les miennes et alors là mon cerveau disjoncte. Il fait quoi là ?! Je retrouve le gout de ses lèvres et aussi son parfum habituel, je sens pourtant son corps légèrement trembler et c'est ça qui me ramène à la réalité. On est pas tous seul comme souvent lorsqu'on se retrouve, on est pas chez moi à l’abri des regards. Non on est dans une salle bondée, avec un bon nombres de regards tournés vers nous. Quoi leurs problèmes c'est que Charlie m'embrasse ? Où le fait que ça ressemble vachement à une scène version cinéma de couple ?! Réagissant à tout cela, je ne peux pourtant pas ignorer le fait qu'il est mort de trouille. Comment je le sais ? Parce que sa main contre moi tremble autant que lui. Je le rapproche de moi sans me séparer de ses lèvres glissant ma main dans sa nuque. Hé du calme c'est juste un baiser ! Ouai enfin bon ça c'est pour moi, je sais parfaitement l’enjeu pour lui. Et je comprend pas trop ... Je capte pas vraiment... du moins j'ai du mal à tout capter. Pourquoi il fait ça ? Lui qui depuis des jours et des semaines me gavent à être autant flipper qu'on le voit m'embrasser ou être avec moi dans une attitude pas hétéro du tout. Et là pourtant il est contre moi, à m'embrasser, dans une soirée avec tout le monde. Et peu à peu j'ai une vérité étrange qui s'installe dans ma tête. Il l'a fait. Il vient de le faire. Et je sais pas trop si je dois m'en réjouir, si ça change grand chose... Pourtant ça change au moins que j'ai le droit à un baiser de tonnerre et pour une fois pas dans l'intimité d'un coin reculé.

Je reprend mes esprits et finit par mettre fin au baiser, reculant mon visage encore un peu trop surprit par les évènements. Mon regard dévie sur les personnes nous entourant qui nous regardent, enfin seulement certaines, quoi que beaucoup quand même. Et je sais que c'est pas parce qu'elles sont surprises de me voir embrasser un mec, la plus part sont déjà au courant, non ça doit être surtout le fait que ce soit Charlie et peut-être le fait que ça fasse vraiment... baiser et pas rencontre d'un soir. Mes yeux se posent un instant sur un regards que je crois reconnaitre. Seulement le temps que je trouve à qui il appartient le mec est déjà entrain de partir. je n'ai que le temps de regarder une nouvelle fois estomaqué la version de Daniel habillé de manière convenable, coiffé je dirais même. Où alors c'est un mec qui lui ressemble. Un frère jumeau peut-être... Pourquoi il se casse d'ailleurs ? En mon fort intérieur j'ai comme l'impression de deviné la réponse, mais j'arrive juste à la regarder partir, d'un seul coup un peu trop embrouillé. L'idée qu'il vienne de voir ce qui s'est passé me donne qu'un mot en tête "merde". Je le fixe quitter la salle, fixant son dos avec un goût étrange et presque amer dans la bouche. Bravo Chuck.
Cependant mon regard et mon attention se porte sur Charlie et le reste disparait, non parce que là sérieusement... c'est Charlie. Et que ce qu'il vient de faire... ça m'éclate autant que ça me surprend. Ma main qui se trouvait dans sa nuque glisse dans ses cheveux, tandis que la plus part des personnes reprennent leu discussion tout en nous lançant de léger regards. Peu importe. Je sourie légèrement. Pourquoi t'as fais ça ? Je demande dans un souffle, réellement surprit de son attitude, certes ravit mais intrigué de la raison pour laquelle finalement il s'est décidé à enfin s'affronter et se poser en temps qu'homosexuel.
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