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il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck

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MessageSujet: il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck EmptyMer 8 Mai - 8:20

Il avait tout misé dans le costume, cette année. Une façon comme une autre de se protéger du regard des autres. S'il avait hésité à rempiler sur sa tenue de cowboy délavée qu'il avait portée l'année passée, il avait finalement opté pour un déguisement plus éclectique et plus original. Pas de quoi fouetter un chat pour autant. Car s'il avait accepté de se rendre au Carnaval de Montsimpa, c'était uniquement pour faire plaisir à sa famille, aux siens comme il aimait souvent en plaisanter. Sa femme avait insisté pour qu'il emmène au défilé leurs trois enfants... Charline était déguisée en citrouille, un costume qui mettait en avant ses cheveux teintés d'orange et ses petites tâches de rousseurs naissantes au bord du nez. Xavier, lui, avait opté pour le costume traditionnel du pirate, propre à tous les enfants en bas âge, quant à Mathilde, l'ainée, elle avait préféré jouer la carte du glamour en optant pour une longue robe à paillettes et quelques accessoires qui lui donnaient l'impression de sortir tout droit du compte des milles et une nuit. Eugen ?!? Pour l'occasion, il arborait une barbe vieille de plus d'une semaine et des cheveux longs, signes fréquents de l'homme fatigué, épuisé. Si sa femme ne s'en était encore pas rendu compte, Eugen, lui, n'était pas duppe. Son allure de rockeur désanchanté trahissait le fantôme qui hantait désormais son quotidien, cette épée de damoclès qui pendait au-dessus de ses épaules ; son cancer ! Alors le costume de samouraï qu'il portait (cf. l'avatar) était une manière, comme une autre, de masquer ce qu'il cachait délibérément à sa famille depuis dix-septs jours, très exactement. En se rendant au cortège, il eut tout le loisir d'oublier ce contre quoi il se battait depuis quelques jours. D'humeur maussade, il lui suffisait de regarder les sourires de ses enfants pour ressentir brusquement un élan de chaleur envahir tout son coeur. Poussant des deux mains la poussettes dans laquelle tambourinnait des pieds Charline, il observait les chars avec admiration, les commentant à ses enfants, pointant du doigts quelques détails qu'il jugeait magiques et souriant. Oui, il se surprit à sourire ! Lorsqu'il n'était qu'avec ses enfants, il se sentait bien, vivant. Ma chair, mon sang ! Ils étaient tout pour lui, peut-être l'unique raison pour lui de combattre cette maladie qui le gagnait chaque jour un peu plus. Mais pas uniquement... Tristement, il ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour lui. Lui qu'il avait revu quelques fois depuis qu'ils avaient emménagé à Montsimpa. Lui qui était, aujourd'hui, la seule personne à être au courant pour son cancer. Oui, peut-être était-il aussi l'une des raisons qui poussaient Eugen à se battre encore. Et la première partie de la journée s'effaça tranquillement, tandis que le dernier cortège disparaissait déjà au loin. Sans faire attention à la cohue qui envahissait les rues, il sentit son cellulaire vibrer au fond de sa poche et ne pu se résoudre à ne pas y répondre. En voyant le prénom de sa femme s'afficher sur l'écran, il eut une pensée pour Chuck. Pensée qu'il se hâta de faire disparaître en répondant. Elle lui annonça qu'elle avait terminé ce pourquoi elle les avait abandonné ce matin et qu'elle rejoindrait toute sa petite famille dans l'après-midi, Eugen lui confia alors qu'il comptait se diriger en direction de la fête foraine. Ils convinrent d'un rendez-vous et déjà, Elliot prit ce chemin.

La fête foraine était le lieu de prédilection de ses trois enfants. Aussitôt arrivé sur place, il sentit l'engouement de sa progéniture et ne pu s'empêcher de sourire béatement. Malgré tout, il sentait tout de même la fatigue l'envahir, tentant de la dissimuler du mieux qu'il pouvait. Les médicaments, les rendez-vous chez son médecin et la thérapie qu'il suivait le laissaient sur les rotules. Si sa femme se borgnait à croire qu'en période d'examens, les enseignants enchainaient les heures supplémentaires, elle ne posait aucune question sur ces rendez-vous qui semblaient sortir de nul part, à n'importe quel moment. Accoudé à un stand, il attendait patiemment qu'on lui donne deux barbe-à-papa lorsqu'une main se glissa sur son épaule, jusqu'à sa joue. Il reconnu la peau fraîche et lisse de son épouse et ne pu s'empêcher de se retourner en souriant. Elle le salua d'un baiser, le gratifia d'un sourire et lui adressa même un vous m'avez manqué qui aurait arraché une larme à n'importe quel être un peu trop sensible. Un couple parfait, voilà ce qu'ils étaient. Mais derrière ce masque, Eugen semblait cacher bien plus que des remords. Tranquillement, la jolie petite famille fit le tour des attractions, offrant leur attention à chacun des trois enfants, payant des tours de manège à Xavier, puis à Mathilde, sans pour autant délaisser Charline qui, à présent, reposait dans la poussettes. L'après-midi s'effaçait doucement, dans une routine qui aurait plus à n'importe quel autre homme... Eugen sentait néanmoins ses forces disparaître petit à petit à mesure que les rayons du soleil se faisaient plus doux. Observant de temps à autre la montre qu'il portait à son poignet, cadeau que lui avait offert sa femme lors de leur troisième anniversaire de mariage, il tentait vainement de cacher sa fatigue en souriant, plaisantant et en embrassant, de temps à autre, son épouse au coin des lèvres. Une femme comblée, voilà ce qui se lisait dans ses iris, pourquoi ne pouvait-il s'en contenter ? La question trotina dans son esprit un instant, le temps pour lui d'apercevoir au loin une silhouette familière qui, aussitôt, formula une réponse à sa question : il te manque ! Il s'excusa auprès de son épouse et prétexta un besoin urgent de s'isoler de la foule pour fumer une cigarette et puis, d'une démarche assurée, s'avança jusqu'à sa silhouette. En passant à côté de lui, il s'arrêta net, resta de dos à sa femme pour ne pas qu'elle pense qu'il s'adresser à quelqu'un et baissa les yeux au sol, mimant un geste qu'il avait répété toute la journée : je regarde ma montre. « Suis moi, j'ai besoin de te parler. » Il ne dit rien de plus, sachant pertinemment que Chuck se contenterait de le suivre sans un mot. Alors, d'une démarche rassurée, il reprit sa route jusqu'à la sortie de la fête foraine, continua quelques instants jusqu'à se retrouver loin de toute cette cohue et de tout ce bruit. Alors, enfin, il se retourna et lui fit face. Il esquissa un petit sourire en le regardant. « Tu ne peux imaginerà quel point je suis soulagé de te voir ici. »
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MessageSujet: Re: il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck EmptyMer 8 Mai - 12:34

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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Je ne dois ma survie qu'à mon instinct de conservation que me fait me baisser par réflexe quand l'objet fonce droit sur moi avant de finir projeter contre le mur que je fixe en me disant que ça aurait pu être ma tête, et que j'aurais été salement amoché par la chaussure que Colleen vient de lancé. Onze heures et demies du matin, et déjà la guerre éclate entre nous. Pas de quoi en faire une montagne, c'est pas comme si c'était nouveau. Elle supporte pas qu'encore une fois on est été réveillé à cinq heures du matin par un mec bourré avec qui j'ai couché par le passé. Elle me peste dessus qu'elle a rien dit cette nuit car elle état fatiguée mais que trop c'est trop. Faut dire que les disputes au levé du lit j'en suis pas fan et que je ne trouve pas grand chose pour désamorcée la furie blonde qu'est ma petite amie. Étrangement, elle est sexy comme ça. Je le dis à haute voix et c'est à cause de cette réplique que j'ai faillis me retrouver avec un œil multicolore. Elle râle et le ton monte, je grogne, et évidement le sujet de nos ex camarade de corps à corps reviennent sur le tapis. Elle qui a dut se taper la moitié du quartier, moi qui est dû faire virer bisexuel pas mal de monde aussi. Et puis elle fait allusion au show-tv que j'anime avec Reese, qu'elle en a marre que je raconte des conneries de "faux couple" avec cette pétasse frigide. Le ton monte et le petit déjeuner ce fait dans une ambiance pesante et froide. Et évidement je ne bosse pas aujourd'hui, donc pas d'échappatoire pour virer de cette maison aussi tôt. Elle arrête de hurler, je l'a remercie, et évidement elle repart dans sa colère. Je dirais pas que c'est comme ça tout les matins, mais faut dire que disons... une fois par semaine faut que ça pète. Et moi ça me prend la tête, bon en même temps c'est cette histoire de couple qui me prend la tête. Trop de sérieux dans une relation j'aime pas ça, non en faite ce sont les relations que j'aime pas. S'attacher, s'apprécier, devenir possessif, jaloux, et s'engueuler. Je déteste ce sentiment d'appartenance, bon quoi qu'en l’occurrence partager Colleen avec un autre mec ne me déplairait pas, mais je crois que c'est elle que ça énerverait. Et la mâtiné passe ainsi alors qu'elle finit par partir pour bosser et que je me retrouve seul.

Bon, songeant à regagner le haut pour me laver, la porte se réouvre de nouveau sur Colleen qui vient plaquer ses lèvres sur les miennes avant de partir. Cette gamine est impossible, pas moyen de trouver une excuse pour faire la "gueule" et rester chez moi en grognant. Je monte donc m'habiller, ne sachant pas quoi faire de la journée. D'habitude, je me réveille à cette heure, je trouve un homme dans mon lit, si j'ai ds choses à faire je le vire, sinon je m'occupe avec celui-ci. Mais depuis quelques temps c'est plus vraiment le même refrain. Même si évidement il y a eut des écarts à cette situation. Je suis gay, elle le sait. Cette fille est divine, sait se servir de son corps pour être très divertissante mais cette une fille... Et mon truc ce sont les hommes. Tous le monde le sait, elle le sait, je le sais. Je ne fais pas semblant moi. A cette pensée se colle alors une image bien trop incrusté à mon goût. Montant les escaliers le silence de la maison ne m'aide en rien à le faire virer de mon esprit. Je songe à lui, à se qu'il doit faire, à ces dernières semaines... Et je décide alors de m'habiller pour m'ôter tout cela de l'esprit. J'enfile un pantalon de costume et un marcel large par dessus, oui j'ai jamais été du genre à faire coller au costume la jolie chemise bien chic, enfin si , mais juste quand je vais bosser. Je me prépare donc attrapant mes clopes, mon téléphone et la veste assortit au pantalon alors que je sors à l’abri de mes lunettes de soleil. Cet air de rockeur dandie que me renvoit le reflet de ma voiture me fait sourire en songeant à la blonde qui partage ma vie. Je ne sais même pas pourquoi. Et je prend ma voiture, sachant même pas où je vais. C'est une habitude chez moi d'aller là où me conduit ma voiture. Roulant à une vitesse pas vraiment réglementaire, je m'arrête face à la fête foraine sans savoir pourquoi. Les autres rues étant bouchées par ce carnaval qui n'en finit plus depuis quatre ou cinq jours, je coupe le moteur et sors en soupirant. J'aime pas le monde c'est vrai... Mais il y a un vendeur qui fait de sacrément bon cocktail sans alcool... Alors je traverse la foule faisant assez tâche ici, entre les couples de jeunes, les adolescentes qui vont et viennent, es enfants et les grandes familles. Je fais tâche et je m'en fous. Ça fait bien longtemps que j'ai abandonner toute idées de famille, c'est bruyant, chiant et ça fait suer.

Payant donc mon soda, je me cherche une clope dans mon paquet, avec une seule main de libre le geste étant moins facile. JE ne vois donc pas la silhouette que je connais tant approcher, cependant mon regard baissé vers ma poche je fronce les sourcils en voyant une paire de jambes s'arrêter près de moi. Suis moi, j'ai besoin de te parler. Néanmoins la voix je la reconnais, je la reconnaitrais dans toutes situations. Cette voix je l'ai entendu énervé, fatiguée, démunit, heureuse, en murmure contre a peau, râlant derrière une porte. Relevant la tête sur un... Eugen que j'ai du mal à reconnaitre vu les habits je fronce les sourcils portant la cigarette à ma bouche alors que cependant je tourne les talons rangeant mon paquet pour le suivre, alors que j'allume ma cigarette suivant sa silhouette entre les gens. Le détaillant de part cet accoutrement assez ridicule, qui colle cependant assez avec le père "parfait" qu'il est avec ses enfants et qui se déguise pour amener sa troupe en sorties familiale. Parce que j'ai aucun mal à savoir qu'ils sont tous la, sa superbe femme aussi parfaite qu'elle pense l'être, ses bambins qui forment et renforce ce couple qui me hantent et me retourne l'estomac depuis des années.
On sort de la fête foraine et il ne s'arrête pas alors que je le suis un peu plus loin où il semble enfin vouloir se poser dans sa marche. Il se retourne et je peux alors voir le mince sourire qui étire ses lèvres, ses yeux creusé par la fatigue se posant alors sur moi. Il fait peur à voir, où alors ça doit être du fait que je sache se qui le ronge depuis quelques temps. Et qui malgré moi me ronge aussi de l'intérieur. J'ai beau le détester, enfin m'imaginer le détester, je ne peux pas supporter de le savoir aller mal. Tu ne peux imaginer à quel point je suis soulagé de te voir ici. Ah oui ?! J'expire la fumée de mes poumons regardant son costume un instant. Tu as besoin d'aide pour un quelconque combat ? Parce que j'ai oublié mes sabres chez moi... Je réplique avec nonchalance. Oui moi l'humour va pas réellement bien s'accorder avec les intonations de ma voix, pas de ma faute, trop peu habitué à l'humour. Le sarcasme et l'ironie je connais et souvent malheureusement on confond mes instants d'humour avec mon sarcasme habituel. Cependant là je fais référence à son costume qui malgré pourtant sa fatigue et sa maladie fait quand même ressortir ses muscles. Je soupire à cette idée, revenant à son visage fatigué. ça va toi ?
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MessageSujet: Re: il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck EmptyMer 8 Mai - 13:06

Tout se passa extrêmement vite, si vite qu'il n'eut à peine le temps de réaliser l'erreur qu'il commit en quittant femme et enfants pour retrouver celui qui, par le passé, avait été son petit ami. Car oui, s'il est un détail à connaître d'Eugen, c'était sans nul doute son attirance trop prononcée pour le sexe masculine. Krystina n'était là que pour faire plaisir à sa mère. Cette femme était arrivée dans sa vie à une époque où Eugen fut prêt à tout pour rendre le sourire à sa mère, mourrante. Lui n'avait imaginé feindre son hétérosexualité que quelques mois, le temps que sa génitrice ne passe l'arme à gauche, mais ç'avait duré plus longtemps, celle-ci n'étant, à l'époque, pas prête à quitter le commun des mortels. Une comédie malsaine dans laquelle Eugen s'était perdu, avec le temps. Un beau mariage, une belle femme (car Krystina était loin d'être un laideron) et trois enfants plus tard, le jeune enseignant se retrouvait dans une impasse. Pourtant, en reconnaissant la silhouette de Chuck, il avait tout planté sur le champs. Sa femme n'y voyait que du feu, à vrai dire, elle ne se posait pas vraiment de questions... la confiance étant le point fort de leur relation. Ils s'aimaient. Tout du moins, Eugen l'estimait énormément. Quant à Krys', nul doute qu'elle était follement éprise de son mari. Ce mari qui lui avait offert une vie dont toutes les femmes modernes pouvaient rêver. Il fallait admettre que, dans son rôle de père et de mari exemplaire, Eugen excellait. Mais aujourd'hui, cet anneau qu'il portait au doigt, symbole d'une promesse qu'il avait faite devant notre Seigneur et devant familles et amis, ne représentait plus que son emprisonnement. Trop de personnes étaient impliqués dans son mensonge pour qu'il ne fasse marche arrière. Peu importait, il quittait sa petite tribu pour lui, parce qu'au fond, Chuck était cette seule vérité qui restait tangible dans son existence qui, aujourd'hui, partait à veau-l'eau ! Oui, Chuck... C'était sa dose de nicotine, il s'en enivrait à chacunes de leurs rencontres et pourtant. Il savait que le jeune journaliste portait à coeur ce qu'ils avaient vécu, qu'il avait également énormément souffert de l'absence d'Eugen et de cette cruelle décision qu'il avait pris, bien des années plus tôt. Si l'eau avait coulé sous les ponts, la rancoeur restait présente. Aujourd'hui, cependant, Chuck semblait plus enclun à avoir une discussion à tête reposée avec son ancien amant... très certainement parce que ce dernier était gravement malade ! Un fait qu'Eugen n'ignorait pas mais dont il avait décidé de profiter un maximum. Alors oui, il commettait une erreur en quittant femme et enfant l'espace d'un instant, un bref instant, pour retrouver Chuck. Consciemment, il savait qu'il blessait Chuck mais aussi sa femme, et ses enfants, de manière intentionnelle. Mais cette comédie durait depuis trop longtemps, il avait besoin du journaliste, un besoin inconditionnel.

En sentant son ancien petit-ami le suivre, il ne put s'empêcher de sourire discrètement. Oui, la fatigue l'envahissait de plus en plus, mais sentir la présence de Chuck derrière lui suffisait à lui faire oublier cette p*tain de maladie. En s'arrêtant, en se retournant, il ne s'attendait pas à voir l'ombre d'un seul sourire sur le visage du journaliste, pas un seul instant. Il fut cependant surpris de le voir le regarder avec autant d'insistance et brusquement, il se souvint de l'accoutrement stupide qu'il portait. Imbécile. A la première remarque de Chuck, il esquissa un sourire plus large, étouffant un léger rire au fond de sa gorge. Il ne savait comment le prendre mais préférait tourner la chose à la dérision. Il savait que le journaliste n'était pas maître de l'humour, mais tout le monde ne peut pas être parfait. Le regard d'Eugen se planqua dans celui de son ami, et brusquement, il sentit son coeur manquer un premier battement. A la question de Chuck, il se contenta de soupirer en glissant une main dans ses cheveux en bataille. Soudainement, il se sentit totalement perdre pied. Son allure ne le mettait, assurément pas, en valeur. « A la place de poser des questions inutiles, tu peux me donner une clope, s'il te plaît ? J'ai les nerfs à fleur-de-pot. » Chuck ne demanda pas son reste et tendit son paquet à Eugen. Les mains tremblantes, il tira une cigarette et la porte jusqu'à ses lèvres. Quémandant du regard un briquet, il se laissa allumer par son ancien petit-ami sans le quitter un seul instant des yeux. Etait-il conscient du pouvoir de séduction qui découlait directement de son regard mélancolique ? Derrière toute cette rage, Chuck éprouvait-il encore des sentiments pour Eugen ? Le coeur battant à la chamade, il recula d'un pas en tirant une première fois sur sa clope, inspirant le tabac directement dans ses poumons, fermant les yeux. Un seul instant de détente, avant qu'il ne rouvre les yeux sur le journaliste en souriant, timidement. « Encore un tour de manège et je m'écroule ! Je tremble, regard... » Il tendit l'une de ses mains en avant, remarquant que, par réflexe, c'était la droite qu'il montrait pour ne pas dévoiler l'anneau de la discorde (comme il aimait en plaisanter parfois). Sa paume était humide, ses doigts tremblaient.. Il leva ensuite les yeux vers Chuck et planta ses yeux dans les siens. « Dis moi que tu as garé ta voiture pas loin d'ici... et que tu vas m'emmener à milles lieues d'ici ! J'ai peur de ne pas supporter la foule un instant de plus. »
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MessageSujet: Re: il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck EmptyMer 8 Mai - 13:33

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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Je le suis donc sans une seule fois protester ou autre. A vrai dire, si à son retour on s'est autant rapproché c'est surtout du fait que n'ayant "femme" ni enfants je n'ai absolument aucun remord à elle vers lui. Enfin j'avais aucun remords, au début. Mais ça a vite changé, pas forcément par égard envers cette femme ou ces gamins qui forment sa famille. Non surtout parce que j'ai remarqué que malgré les années qui se sont écoulées entre nous, malgré ma facilité à ne pas m'attacher -sans le vouloir- et à passer des gens aux autres sans les regretter... son retour à vite bousculer cela alors que je me suis surprit à être plutôt heureux de lui adresser la parole et à être en sa présence quand nous nous retrouvions ensemble aux débuts. Alors j'y ai mis fin, parce qu'en bon c*nnard que je suis je me débrouille toujours pour ne laisser rien qui pourrait m'attacher. Encore moins à lui, je ne veux pas. Les souvenirs de nos années ensemble brûlent beaucoup trop pour que je sois assez ou pour me laisser berner par ce truc sordide qu'on appelle amour. C'est stupide, ça ne donne strictement rien. On ne récolte qu'un appartement vide où toute pièces et tout objet nous rappelle la présence de l'autre. Un canapé où on passait des soirées posées ensemble, une cuisine où cette personne se lamentait de notre non savoir en cuisine, une salle de bain où naissait souvent le désir d'un corps pour l'autre. Et un lit qui brûle de son absence. On récolte aussi d'une non-invitation à un mariage où on se pointe quand même, par irrespect pour la mère ignoble qui a poussé son fils au mensonge, par vengeance envers ce mec que l'on croyait sien. On récolte rien du tout. L'amour ça craint. A les gens savent très bien se que j'en pense.
Néanmoins à la nouvelle de sa maladie, j'ai pas pu me résoudre à le virer de ma vie. Par pitié ? Si on me demandait j'y répondrait sans doute par un haussement de l'épaule qui signifierait sans doute un oui. Mais c'est surtout par inquiétude, par crainte de vraiment le perdre. En dehors de pour cette femme. Le perdre vraiment.

A la place de poser des questions inutiles, tu peux me donner une clope, s'il te plaît ? J'ai les nerfs à fleur-de-pot. Ah oui pour avoir les nerfs à vif, il les a, je sourie en prenant mon paquet pour lui tendre le laissant s'en saisir d'une alors que je remarque ses tremblements dès le début. Oui je vois ça.. Je rétorque alors, prenant mon briquet dans ma poche alors que je porte la flamme à son visage lui allumant sa cigarette alors que je croise son regard. Je referme mon briquet le rangeant sans rien ajouter la dessus tirant sur ma cigarette pour me donner une contenance. Je le regarde s'éloigner alors que je fais de même n'étant pas forcément fan de la proximité entre son corps et le mien. Je l'observe fermer les yeux, détaillant son visage, ses cheveux pas coupé depuis quelques temps, pas coiffé, sa barbe pas rasé, ses traits creusés. Comment sa femme fait-elle pour ne pas voir le moindre de ces détails et se douter de quoi que ce soit ? Il réouvre la yeux et je met fin à mon observation regardant les gens au loin qui entrent et sortent de cette fête. Quasiment tous des familles, venant sortir leur enfants et passer un temps entre être aimant. Encore un tour de manège et je m'écroule ! Je tremble, regardes... Je tourne de nouveau le regard vers lui mon regard glissant sur sa main alors que ses tremblements sont encore plus visible qu'il y a quelques instants, quand sa main est immobile. Je soupire détestant le voir dans cet état. C'est tellement... pas lui. Évidement c'est pas s faute, mais... au fond ça me fait mal que la vie puisse lui faire ça à lui. Pour quelqu'un d'autre je dirais que c'est le destin, ou le karma qui se venge de se qu'il a fait... Mais non, pas là. Ce n'est pas le lieu le plus reposant par ici... Je répond simplement en l'observant alors que je finis par lui tendre mon gobelet avec un léger sourire. Tiens ça te fera du bien.. Je le lui laisse la boisson glacée et sucré que j'ai acheté il y a quelques minutes, les tremblements de sa main produisant un léger bruit du aux glaçons qui se cognent doucement dans le récipient. Dis moi que tu as garé ta voiture pas loin d'ici... et que tu vas m'emmener à milles lieues d'ici ! J'ai peur de ne pas supporter la foule un instant de plus. Je le regard me refermant légèrement à ses paroles alors que je sais que je vais répondre que ma voiture est pas loin, mais que j'ai des trucs de prévu. Je mentirais, et je lui dirais de retourner avec sa femme. Je sais qu'il tiendra pas, je sais qu'il a besoin d'aide et je me doute aussi que sa femme est pas au courant. Je n'y vois aucune joie la dedans, je ne suis pas le mec doué pour épaulé les gens, pour les aider, je sais même pas m'aider moi même. Je sais aussi que son regard m'empêche de dire ça. J'ai pas assez d'essence pour parcourir mille lieux... mais on pourra s'arrêter en prendre sur la route... Je réplique avec un demi sourire, alors qu’inconsciemment peut-être que c'est se que je voudrais. Qu'on rejoigne la voiture, qu'on se tire, qu'on ne revienne jamais. Je crois que je pourrais tout lui pardonner. Mais nous vivons dans la réalité. Viens je t'amène boire un truc dans un endroit plus calme. Je finis par trancher alors que je finis par avancer pour rejoindre ma voiture.
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MessageSujet: Re: il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck EmptyLun 13 Mai - 7:43

N'existait entre eux qu'une certaine tendresse inappropriée, comme inadéquate. Des mots susurrés, à peine audibles, des sous-entendus, mais au fond... plus rien de vraiment concret. Car s'ils s'étaient aimés à en déplacer mer et montagnes, aujourd'hui, ils s'aimaient à s'en haïr. Chuck gardait très certainement en lui des failles qui jamais ne s'effaceraient, vestiges d'un amour qui l'avait détruit autant qu'il l'avait épanoui. Quant à Eugen, il se sentait coupable de trahir femme et enfants pour ces plaisirs fugaces orchestrés par un homme, un seul. Le même qui, autrefois, suffisait à son seul bonheur. Si marraine la bonne fée (puisque c'est ainsi qu'avait surnommé les enfants d'Eugen leur marâtre) n'avait pas exigé de son rejeton qu'il abandonne ce pourquoi il s'était battut si longtemps, si elle n'avait pas été malade et si elle n'avait pas prié tous les jours pour que son seul héritier retrouve le droit chemin, peut-être auraient-ils connu ce après quoi tout le monde, ici-bas, court... L'amour, le vrai, l'unique ! Chuck et Eugen avaient été des amants on ne peut plus exemplaires, s'épaulant, s'entraidant et se soutenant, se supportant dans les pires instants comme dans les meilleures. Ils avaient construit tout un univers qui avait été le leur, si longtemps, si souvent. Et puis, tout avait disparu. Ne subsistait aujourd'hui entre eux qu'une certaine distance qu'ils se sentaient tous deux incapables de franchir. Pour Chuck, cela signifierait de pardonner, de se montrer tolérant envers l'entêtement qu'avait eu Eugen a placer le bonheur de sa mère avant son propre plaisir et pour le jeune professeur, cela signifierait un divorce en bonne et due forme. Dans les deux cas, ils auraient dû en supporter les conséquences, graves ou non. Si Chuck ne semblait avoir de compte à rendre à personne, il n'en était pas de même pour Eugen qui, consciemment, savait qu'il blesserait sa femme en la quittant mais qu'il nuirait aussi à l'équilibre de ses trois enfants. Cruel dilemme, lui qui traitait justement (-à l'école-) ce thème en prenant pour exemple l'oeuvre de Corneil : Le Cid. Un choix à faire entre trahir la femme qui l'aimait plus que de raison et l'homme qu'il aimait de tout son coeur.

Entre paranthèse d'une cohue sans précédent, les deux hommes se jaugeaient du regard presque timidement, avec discrétion. Avaient-ils un jour été aussi mal à l'aise ? Eux qui partageaient, autrefois, jusqu'à la même brosse à dent ! Eugen sentait tous ses muscles se crisper, aussi ne savait-il décerner si c'était dû à la fatigue (-cause directe d'une maladie qui n'avait de cesse que de le ronger de l'intérieur-) ou du profond malaise qu'il ressentait à l'idée d'être en face de Chuck. Le voir, lui parler, mais ne pas le toucher... quelle torture ! Aussi avait-il pris un peu de distance, distance considérable qui l'aiderait à garder son calme. Tiens ça te fera du bien.. La voix de Chuck était rassurante, comme un cri parmi le bruit environnant qui ramenait Eugen à un point d'orgue culminant et reposant. D'une main tremblante, il prit le verre que lui tendait son ami et en bu une légère gorgée. Le cocktail fruité glissa lentement jusqu'à sa gorge, rafraichissant jusqu'à l'esprit le jeune professeur. Fermant les yeux un instant, il profita du délicieux nectar avant de tendre le gobelet à son ami, hésitant. « Merci beaucoup, Chuck. » glissa-t-il en esquissant un très faible sourire. Ramenant alors la cigarette à la commissure de ses lèvres. Délicieuse addiction, délicieuse dépendance qui l'aidait à calmer chacun de ses sens. Il pouvait entendre son coeur battre, il pouvait le sentir jusqu'à l'extrémité de son petit orteil. Chuck lui faisait toujours l'effet d'une bombe prête à lui exploser entre les mains. Le stress de le voir disparaître mais l'excitation de tenir entre ses doigts un fruit défendu et mortel. Les yeux dans les yeux, lorsque Chuck lui proposa de l'emmener boire un verre, il ne put s'empêcher de sourire plus sincèrement. Mais tout de suite, la réalité le frappa de plein fouet. Il avait dit à son épouse qu'il ne s'absentait que le temps de prendre l'air. Et s'il partait, allait-elle le chercher ? Allait-elle s'inquiéter ? Bien sûr... elle était comme ça puisqu'elle l'aimait profondément. Mais le sujet était un peu trop tendu pour l'aborder en présence de Chuck. Alors, que faire ? Refuser poliment et retrouver femme et enfants ? Ou prolonger le délice de goûter au péché ? Rapidement, il sorti de sa poche son portable et se mit à pianoter sur son clavier... rapidement, un petit mot à l'adresse de sa femme : Je me sens fébril, pas bien du tout. Je préfère rentrer, je dois couver quelque chose. Profite des enfants et embrasse les pour moi, je vous attendrai à la maison. Tendrement, ton époux. Et il releva les yeux vers Chuck comme soudainement guéri de tous ses maux. « Je te suis. » Il se mit alors en route, marchant doucement... Arrivés au véhicule de Chuck, il fut secoué d'un éclair de génie. Les mains posées sur la carlingue, il plongea ses iris dans ceux de son ami. « M*rde, il faut... Il faut qu'on passe chez moi avant, je n'ai pas vraiment envie de me montrer en dehors du carnaval fagotté de cette manière ridicule. » Et, encore une fois, il esquissa un petit sourire. Sourire figé entre béattitude et malaise.
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Chuck B. Onekung
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MessageSujet: Re: il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck il n'y a pire chatiment que de te voir, sans te toucher. † Chuck EmptyLun 20 Mai - 14:21

don't make me sad,
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



Absence de compression. C'est longtemps cet état qui a primé sur le reste depuis que j'ai recroisé Eugen, au détour de ma rue, quand il sortait de chez lui. Comment après des années il pouvait d'un seul coup se matérialiser ici, dans ma ville, pire dans ma rue, quasiment en face de chez moi, avec sa jolie petite famille, sa femme au sourire et aux dents parfaite, ses enfant tous aussi parfait les un que les autres. J'aurais pu croire à une coïncidence vraiment, sincèrement pourquoi pas. Mais étant de nature cynique et grinçant je me dis surtout que la vie est une sacré garce à toujours pousser ça devant la porte de chez moi. Ce genre de "hasard" qu'elle orchestre exprès. Certain diraient que c'est un signe, que ça nous montre que l'on est fait l'un pour l'autre, qu'on a beau lutter, et blablabla... Je ne suis pas "les autres" et je sais aussi qu'Eugen a choisit de suivre le côté de sa mère. Belle-maman au dent de scie, je l'ai jamais aimé cette femme, et j'avais de quoi. Bordel si j'avais su à l'époque que faire semblant de l'apprécier allait me conduire à ça, j'aurais planté ma fourchette dans sa gorge histoire de la rendre muette. Oui j'suis pas dingue au point de la préférer morte. Après des années à le ranger dans mon passé, à adapter ma vie à ma nouvelle philosophie de vie qui était ne plus croire aux sentiments, le voila qui se pointe à Montsimpa pour y vivre, et qu'en plus de ça on passe notre temps à se tomber l'un sur l'autre. Si ça me dérange ? Evidement. Jouer au mec sans coeur qui pense à rien, c'est une chose, le ressentir pour de vrai à l'intérieur. Bien sur que non, le voir ça me fait chier. Réellement. Si mon instinct qui l'a longtemps protéger ne veut pas disparaitre et me pousse à être si attentif à lui depuis sa malade, en dehors de ça... Je le déteste. Je le déteste d'avoir encore se qui semblerait être de l'influence sur moi, je le déteste d'avoir pu faire un choix il y a des années aussi stupide, juste pour faire plaisir à une mère homophobe. Je le déteste qu'en plus il ait le droit à la petite famille parfaite. Il vit dans un mensonge, mais bordel même son mensonge est parfait. Et tomber encore sur lui aujourd'hui, je bouillonne intérieurement de ce paradoxe de sentiments que je ne voudrais pas ressentir.

Mais au lieu de lui dire d'aller se faire foutre, non je lui tend mon verre de jus de fruit pour qu'il ait au moins du sucre pour tenir sans nous faire une crise d’hypoglycémie. Merci beaucoup, Chuck. Bordel tu entends pas comme mes dents grincent sur le parquet tout vernit qu'est ton existence ?! Je me contiens, le problème est là avec Eugen. En sa présence je me contiens. Cyniquement je dirais qu'il est malade, que je veux pas le blesser. La réalité ? Avec lui je peux pas être si sanglant qu'avec les autres, je me contiens, non par mensonge pour lui, par respect, je crois. Il me tend de nouveau le gobelet et je secoue la tête lui faisant signe de le garder, ça lui fera du bien d'avoir au moins ça dans le ventre.
Puis je finis par obtempérer à sa demande de l'amener loin d'ici, parce que ce mec à un de ces pouvoir sur moi. Où alors c'est aussi la raison pour laquelle j'étais venu, un soda et repartir ensuite, donc que je l'amène ou pas avec moi où est la différence ? Dans un sens il n'y en pas. Dans un sens seulement. Je le vois pourtant hésiter et mes yeux s'assombrissent voyant très clairement le p*tain de fantôme de sa femme qui même de loin plane ici. Je ressens clairement ses pensées et je reste silencieux trouvant rien à dire face à son hésitation. Il sort son téléphone et même si je devrais me réjouir du fait qu'il va sans doute s'excuser auprès de sa femme et me suivre, je me dis que c'est cela. Avant son gardien de prison était sa mère, le bourreau à l'original de cela, mais maintenant c'est tout autant sa femme, qui le surplombe de part leur obligation. Je te suis. Je sourie cependant allant donc vers ma voiture que j'ouvre de loin, la rejoignant donc en silence cherchant un bar où nous pourrions aller. "Chez Hogan" étant trop peuplé par le carnaval, je ne tiens pas non plus à aller où travaille Colleen. Etant tout les deux anciens amis à se que j'ai compris, je me vois mal les remettre l'un en face de l'autre sachant que je couche désormais avec elle. Avec une fille, oui tu as touché le fond très certainement Chuck, me diraient certaines... M*rde, il faut... Il faut qu'on passe chez moi avant, je n'ai pas vraiment envie de me montrer en dehors du carnaval fagotté de cette manière ridicule. Jetant un regard à son costume en effet moi aussi je préfère qu'il se change. Cependant le fait de devoir "passer chez lui" me ralentit dans ma volonté alors que je le fixe légèrement... blasé. Je soupire cependant me plaçant au volant de la voiture alors que je démarre. Pas de problème, c'est sur la route donc ça fera pas un énorme détour. Je répond donc avec simplicité ne voulant pas m'étendre sur le sujet alors que la route se fait en silence.
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